Une petite équipe de chercheurs de l’Université australienne de Monash a développé un "Thermocell" (ou Thermopile), un procédé qui serait en mesure de récupérer la chaleur résiduelle des centrales électriques, voire même des pots d’échappement de nos véhicules.
Les thermopiles sont basés sur l’exploitation de l’énergie thermique récupérée à partir de la différence de température qui existe entre 2 surfaces dans l’objectif de la convertir en énergie électrique.
Le thermopile pourrait être utilisé pour produire de l’électricité à partir de la vapeur basse pression issue des centrales électriques alimentées au charbon, à des températures mesurées autour des 130°C. Le processus serait mis en oeuvre en faisant passer la vapeur sur la surface extérieure d’une électrode maintenue au chaud pendant que l’autre resterait refroidie par de l’air ou de l’eau.
Le Professeur MacFarlane a déclaré que cette découverte comprenait le développement d’un nouvel électrolyte redox à base de liquides ioniques. "Nous avons constaté que cela pouvait fonctionner à des températures élevées typiques des sources de chaleur importantes, par opposition aux systèmes à base d’eau, qui ne peuvent fonctionner qu’à des températures supérieures à 100°C. Le dispositif offre la possibilité d’une conception peu onéreuse et flexible adaptée à la récupération de la chaleur dans une plage comprise entre 100 et 200°C."
Le Doctorant Theodore Abraham a expliqué que grâce à la chaleur dégagée par les procédés industriels qui resterait autrement inexploitée, le Thermopile demeure un procédé intéressant pour réduire en partie notre dépendance face aux combustibles fossiles. "Le principal avantage d’un Thermopile reste qu’il exploite l’énergie déjà existante ; vous devez juste exploiter cette énergie qui autrement serait perdue dans l’atmosphère", a expliqué Mr T. Abraham supervisé par le Dr Pringle Jenny Pringle de l’Université de Deakin.
"L’avancé que nous avons réalisé avec ce système, est que nous produisons plus d’énergie électrique que n’importe quel autre système dans cette plage de températures" a déclaré le Dr Pringle
Les recherches de M. Abraham ont été publiées dans la revue Energy and Environmental Science.
une autre manière d’utiliser la chaleur résiduelle est de chauffer à 38°C les méthaniseurs (pour la production de biogaz). à cette température, les micro-organismes se multiplient et produisent du biogaz. cela implique que les méthaniseurs s’installent à côté des centrales.
Bla bla bla … Rendement ? Prix ? L’article sur futura science indique 0.5w/m² pour un coté chaud a 130° Coté froid ? Mistère …. Ca a vraiment pas l’air térrible, en tout cas moins que les module actuel a 3-5% de rendement …
Centrale au charbon (abondant) + récupération du CO2 pour en faire des carburants synthétiques + récupération de la chaleur « résiduelle » pour refaire de l’électricité (même peu), Bref le charbon c’est l’avenir (surtout que les USA cassent les prix suite exploitation des shale gas). En d’autres lieux on appellerait ça la « transition énergétique »…