Le premier volume du cinquième rapport du GIEC, rendu public le vendredi 27 septembre, qui confirme et aggrave le diagnostic sur le changement climatique a été voté à l’unanimité à Stockholm.
la première décennie du XXIème siècle (2001-2010) a été la plus chaude depuis 1850. L’augmentation de la température moyenne à la surface du globe, l’élévation du niveau des océans et l’accélération de la fonte des glaciers sont confirmés comme des faits scientifiques incontestables.
Le réchauffement de la planète, d’origine antropique, se poursuit et s’accélère sur les trois dernières décennies. Les impacts attendus sont conséquents. Selon le GIEC, l’augmentation de la température moyenne du globe la planète pourrait aller jusqu’à + 4,8 °C avant 2100. Le niveau des océans pourrait s’élever de près d’un mètre.
Dans son scénario le plus sobre, le GIEC indique qu’il est encore possible de limiter le réchauffement global en dessous de 2°C à la fin du siècle. Les actions et les efforts à engager pour y parvenir sont connus.
Pour le parti Europe Écologie Les Verts, ces actions ne peuvent plus être retardés, comme si renvoyer le problème à plus tard pouvait laisser croire qu’il se résoudra tout seul. La conférence des Nations Unies sur le Changement climatique (COP21) qui se tiendra à Paris en 2015, devient une échéance capitale.
"Il est indispensable qu’elle débouche sur un succès réel, et l’engagement de l’ensemble des parties à des progrès réels et concrets. La confirmation, par le GIEC, de l’ampleur des enjeux et des bouleversements profonds qu’ils pourraient impliquer doit conduire la communauté internationale à entamer, enfin, une véritable transition énergétique et climatique, seule réponse à la hauteur de tels risques" a affirmé EELV.
Même son de cloche chez Greenpeace : "Ce rapport est un signal d’alarme sur la gravité grandissante des impacts des changements climatiques. Il montre aussi que l’on peut encore agir pour éviter le chaos climatique absolu."
Le GIEC émet différentes hypothèses pour les émissions de gaz à effet de serre et leur impact potentiel. Le scénario qui verrait l’augmentation moyenne des températures rester sous la barre des 2°C implique que les émissions de gaz à effet de serre cessent d’augmenter à partir de 2020 et atteigne un niveau zéro à l’horizon 2070.
"La seule réponse à un tel avertissement passe par des mesures et une action immédiates. Malheureusement, ceux qui tentent d’agir sont en prison en Russie, alors que les responsables de la catastrophe en cours sont protégés par les gouvernements dans le monde entier" a expliqué Anne Valette, chargée de campagne climat-énergie pour Greenpeace France.
"Nous nous rapprochons dangereusement du point de non-retour sur les changements climatiques, poursuit Anne Valette. L’Arctique est au centre de la catastrophe planétaire qui se déroule lentement devant nos yeux. Il en est un symptôme en fondant, un accélérateur en étant la cible de la voracité des groupes pétroliers ou gaziers. Pourtant, partout des militants comme nos activistes se lèvent. L’âge des énergies fossiles touche à sa fin. La seule question c’est : combien de temps nous reste-t-il ?"
Dans la décennie passée, la calotte glacière du Groenland a fondu six fois plus vite en moyenne que la décennie précédente tandis que l’antarctique fond cinq fois plus vite. Depuis 1993, le niveau de la mer a augmenté en moyenne deux fois plus rapidement que lors du siècle passé tandis que le niveau de glace de l’Arctique a fondu beaucoup plus rapidement que prévu.
"Une des conclusions qu’on peut tirer de ce rapport, c’est en tous cas que nous avons encore une chance, que nous avons encore le choix ! Ou bien nous poursuivons la fuite en avant en allant chercher et en brulant les dernières ressources d’hydrocarbure comme en Arctique, où nous prenons un virage différent en misant enfin complètement sur les énergies renouvelables et un avenir meilleur que celui qui s’annonce si rien n’est fait" a conclu Anne Valette.
De son côté, le WWF précise que le changement climatique est plus rapide et plus intense que prévu. Cet éclairage scientifique ne fait que renforcer le caractère crucial des négociations climatiques (COP 21) qui doivent aboutir fin 2015 à Paris.
"Les résultats de ce rapport ne sont pas une surprise. Les faits scientifiques présentés ne font que valider ce que nous pouvons déjà observer autour de nous" a déclaré Samantha Smith, leader du Global Climate Initiative du WWF et de l’énergie. "Depuis la dernière publication du GIEC en 2007, la fonte du glacier terrestre et l’élévation du niveau des mers se sont considérablement accélérées ; la fonte des glaces de mer dans l’Arctique en été est plus élevée que prévu et la dernière décennie a été la plus chaude depuis 1850."
L’acidification des océans comme préoccupation majeure
Le rapport révèle que nos océans subissent des impacts majeurs. Cela en fait une source importante de préoccupation, étant donné que plus d’un milliard de personnes vivent et dépendent des océans qui sont leur principale source de nourriture et de subsistance. L’acidification des océans depuis 1900 a augmenté de près de 30% et est probablement à son niveau le plus fort depuis des millions d’années.
L’acidification est liée au "CO2 issu principalement de la combustion des matières fossiles. Celui-ci se dissout dans les océans et peut ainsi détruire un écosystème déjà fragile d’une façon presque irréversible si nous n’opérons pas au plus vite une transition vers les énergies renouvelables", a déclaré le Dr Stephan Singer, responsable du département européen Energie et climat au WWF.
"Le réchauffement des océans et surtout leur acidification sont néfastes pour les poissons, les récifs coralliens et la plupart des autres éléments des écosystèmes marins (…) Il incombe à tous les secteurs de la société, y compris les gouvernements, d’agir maintenant en se basant sur les faits scientifiques présentés dans ce rapport et qui ont fait l’objet d’un processus d’examen sans précédent."
"Si les faits scientifiques peuvent être discutés, débattus ou déformés, nous ne pouvons pas ignorer la réalité qui est que nous devons agir ou faire face aux nouveaux impacts du changement climatique. Nous savons que la principale source de pollution à l’origine du changement climatique est la combustion de matières fossiles. Le WWF appelle les gouvernements et les entreprises à stopper leurs investissements dans les énergies polluantes et à opérer une transition immédiate vers les énergies renouvelables" a terminé M. Smith.
Le rapport IPCC WGI AR5 est disponible ici (.pdf)
Les représentants d’EELV, de Greenpeace ou du WWF devraient plutôt se regarder dans un miroir, étant des opposants déterminés au moyen le plus efficace de produire de l’électricité sans émission de GES !
Bonjour, Vue les conditions pour le scenario bas , on peut s’attendre au pire . il y a trop de pays émergents qui ont besoin de beaucoup d’energie pour arriver au standard occidentale , pour esperer un arrêt de l’augmentation des rejets de GES dès 2020 . L’espèce humaien brulera tout ce qu’elle peut trouver en sous sol . Les solutions passeront aussi bien par des innovations dans le renouvelable , la fiscalité , le nucleaire ( j’insiste ) mais aussi dans le contrôle de la taille de la population .Tant que cette question restera tabou , vous pouvez faire tout les efforts que vous voulez , la consommation ira croissante , Suffit de voir ce qui s’est passé par exemple pour les voitures , (Certes la comparaison est délicate ) . l’amélioration sur les rendements a été bouffé par , plus de voitures , plus grosses ,plus volumineuses , plus puissantes , et parcourant plus de trajet . La question démographique doit necessairement et definitivement devenir centrale dans tout projet écologique . @ Teredral EELV n’est plus que l’ombre de lui même et encore je suis gentil . Ils se sont décrédibilisés depuis l’accident de fuku en 2011 , en utilisant cet évenement pour miser la campagne presidentielle uniquement sur ce sujet . Il y a urgence dans la demeure et la question nucléaire n’est qu’un sujet annexe en val du coeur du problème . Ils ont fait l’impasse sur tous les autres sujets importants , ils sont passés du statut de lanceur d’alerte , de pédagogue , à celui de don quichotte se battant contre les moulins à vent nucléaires . ils m’ont déçu . pire je suis en colère contre eux .
Les centrales nucléaires ne sont SURTOUT PAS la solution ! Voir Fukushima où l’accident toujours en cours fait peser une menace mondiale, que dis-je menace, l’Océan Pacifique est déjà sérieusement pollué par une radioactivité croissante ! Personne au monde ne sait gérer une catastrophe nucléaire, et on y va tout droit en France en voulant prolonger la durée de vie de centrales qui fuient, qui ont des départs de feu… Voir l’extraction d’uranium qui pollue à jamais des territoires, et l’uranium est une énergie fossile qu’on n’aura bientôt plus non plus ! Voir le problème du démantèlement et des déchets absolument non résolu nulle part. La radioactivité augmente partout dans le monde. Il faut arrêter au plus vite nos centrales et passer enfin aux énergies renouvelables gratuites et non nocives pour l’environnement !!! Pour limiter le dérèglement climatique et éviter les accidents irréversibles et d’une ampleur sans précédent entraînant la ruine des pays concernés, la seule solution c’est de limiter nos déplacements, d’isoler les logements, de remplacer au plus vite les énergies polluantes et dangereuses par des énergies douces, et tout cela est très possible, en créant en plus des emplois. Mais les lobbies pétroliers et nucléaires sont puissants, l’argent et le pouvoir rendent fous. C’est aux citoyens de ne pas continuer à se laisser faire, et de manifester leur désaccord. Chaque citoyen a beaucoup de pouvoir s’il y a union d’une grande majorité pour, enfin, agir dans le bon sens. Mais si tout le monde est fataliste, la « fatalité » va continuer à nous engloutir.
« Les centrales nucléaires ne sont SURTOUT PAS la solution ! » Certes, vous avez tout à fait raison, mais c’est la seule chose intellgente et vraie que vous ayez dite. Le problème avec une grande partie des écolos (dont vous?), c’est qu’on a l’impression que « Les centrales nucléaires sont LE SEUL PROBLEME ! « , le GIEC nous rappelle avec insistance que non…
Le dernier rapport du Groupe d’experts sur l’évolution du climat, confirme que l’homme en est responsable. Il faut maintenant créer une structure juridique internationale pour contraindre ceux qui causent le réchauffement climatique à en défrayer les coûts. Après le 5e rapport du GIEC, il n’y a plus de doute possible quant à la cause des changements climatiques. Il est désormais extrêmement probable à 95 % que l’influence humaine est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. Dans son précédent rapport de 2007, ce niveau de certitude était de 90 %. Non seulement, le changement climatique est réel, mais il se produit à un rythme alarmant en raison des activités humaines. Comme le dit la commissaire européenne chargée du climat Connie Hedegaard, « si un médecin était sûr à 95 % que vous aviez une maladie grave, vous commenceriez immédiatement à chercher un remède ! » C’est maintenant le temps de prendre des dispositions légales contre les changements climatiques. Les informations contenues dans le dernier rapport du GIEC sont suffisamment solides pour servir de base légale à d’éventuelles poursuites de pollueurs. Cette entrée du judiciaire dans le dossier des changements climatiques est devenue une obligation en raison du manque de liens contraignants entre les victimes de ces changements et ceux qui créent la pollution ou les conditions qui modifient le climat. Actuellement, des pays entiers qui n’ont pas causé ces changements climatiques ont détruit par celui-ci et ils ne peuvent réclamer justice nulle part. Ceux qui causent ces changements doivent être obligés de prendre leurs responsabilités face aux individus qui les subissent. La France accueillera le sommet sur le climat en 2015. Les dirigeants de 195 pays s’y rencontrent pour tenter de trouver un accord contraignant afin de contrer l’impact de ces changements climatiques. On doit maintenant considérer comme un crime contre l’humanité l’acte de polluer de manière consciente et sans raison liée à la survie. L’inaction elle-même à contrer les changements climatiques, si elle est motivée par le lucre doit être vu comme un crime de la plus grande gravité. Plus personne ne doit pouvoir profiter financièrement des causes de ces changements. Il en va de l’avenir de la justice et même des hommes sur notre planète.
¤ Les énergies fOssiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. L’uranium est une énergie fIssile mais pas fossile. On le trouve dans la terre, mais il ne provient pas de la décomposition d’organismes vivants fossilisés. Cela dit, le « peak » de production du pétrole est tout proche, celui du charbon dans une vingtaine d’années, celui du gaz et de l’uranium aussi. Après le « peak », c’est la descente, la diminution graduelle de la production malgré une demande qui augmente avec la population. Maintenant, le nucléaire n’est déjà pas rentable avec les nouveaux réacteurs, EPR, AP1000 ou autre et il le sera encore moins lorsque les coûts d’extraction de l’uranium commenceront à monter sérieusement : teneur plus faible, plus de minerai à manipuler, consommation de pétrole plus coûteuse pour les énormes camions utilisés.
¤ On entend souvent parler du « greenwashing », maintenant il faut aussi parler du « CO2 washing ». Pour le moindre petit évènement climatique, on accuse le CO2. Pour le réchauffement climatique, qui existe depuis la sortie du petit âge glaciaire vers 1850, on accuse le CO2. Curieusement, les courbes toujours publiées commencent à cette date : la sortie du petit âge glaciaire. Maintenant, quelle est l’importance réelle du CO2 ? Très modeste. Quelques mesures à voir de près. Et pour le niveau des mers, on a ceci.
« le nucléaire n’est déjà pas rentable avec les nouveaux réacteurs, EPR, AP1000 ou autre » Je ne comprends pas votre raisonnement. La rentabilité dépend du prix de vente et du coût de revient. Si le prix de vente est suffisant pour couvrir les coûts, il n’y a pas de problème de rentabilité (ce n’est pas parce qu’une ferrari coûte plus cher qu’une clio qu’elle n’est pas rentable). « les coûts d’extraction de l’uranium commenceront à monter sérieusement » Le coût du combustible nucléaire ne représente déjà que 20% du prix final (cette proportion tend à baisser avec les coûts d’investissement qui augmentent), et dans ce prix, ce n’est pas l’extraction mais la transformation (convertion en UF6, enrichissement, fabrication des assemblages) qui constitue l’essentiel du prix ! La matière première (le minerai) ne représente finalement que 7% du prix final (). Puis malgré un discours « alarmiste » sur un peak de l’uranium, le prix est à tendance baissière depuis plusieurs années après un pique en 2007-2008 ().
« ………Curieusement, les courbes toujours publiées commencent à cette date : la sortie du petit âge glaciaire……. » Certaines toutefois remontent à 420,000 ans ! : Pour avoir un regard un peu plus ‘global’ et ‘temporel’. Après chacun interprète comme il veut…….! trimtab
Qui a intérêt à voir le climat se réchauffer, dégeler le sol et ouvrir de nouvelles voies de navigation au nord ? Le réchauffement, c’est une sacrée aubaine pour certains pays !
Donc, si je comprends bien, plus les projections des modèles numériques divergent des observations, plus le GIEC fait des prévisions encore plus cataclysmiques… Soit dit autrement, plus les modèles sont faux, plus le GIEC les considère comme étant encore meilleurs et accorde un degré de confiance de 95% à ieurs projections. Comprenne qui pourra… peut-être est-ce dû au fait que le GIEC est une structure politique, comme le montre la procédure de rédaction du résumé pour les décideurs…
Parce que vous croyez naïvement que les EnR sont vierges de tout défaut environnemental? Elles utilisent des terres rares, qui sont particulièrement polluantes à l’extraction et au traitement… mais, comme cela se passe en Chine, peut-être que cela ne vous dérange pas??? Les pales des éoliennes sont en balsa, avec un revêtement en fibre de carbone… Quid des forêts dont sont issus la balsa? Et quid du massacre de rapaces, chauves-souris, grands tétras, migrateurs, … par les pales de éoliennes (la vitesse à leur extrémité est supérieure à 200 km/h)? Quant au démantèlement des éoliennes et des panneaux photovoltaïque, je nous souhaite bien du plaisir….et beaucoup de pollution…
Le résumé pour les décideurs est élaboré avec les représentants des gouvernements (fonctionnaires, diplomates). Donc rien de scientifique. La rédaction est faite pour conforter la Pensée Unique, et malheur à ceux qui oseraient la contester…Car, compte tenu des décisions politiques (UE, gouvernements) : lampes basse consommation (une horreur écologique…), réduction des émissions fossiles, développement des EnR (dont les éoliennes, hachoirs de biodiversité…), taxes diverses et variées, isolation des bâtiments, réduction du nucléaire (et là, rien à voir avec des rejets de CO2), normes et règlements contraignants qui pourrissent la vie des citoyens, … et propagande lyssenkiste, il leur est difficile d’avouer qu’ils nous ont leurré.
@ jipebe29 Je ne suis pas spécialement favorable au développement massif des éoliennes (dégradation des paysages) mais faut pas exagerer non plus. Il n’y a pas une couche d’oiseaux morts au pieds des machines. Certes l’éolien n’est pas sans impact sur la faune mais l’impact reste acceptable au regard d’autres causes de déstructions des espèces. La LPO estime qu’une éolienne tue entre 0 et 60 oiseaux par an. En supposant qu’en moyenne c’est 10, 100000 machines en turait environ 1000000. C’est pas un problème. A+
« Il faut arrêter au plus vite nos centrales et passer enfin aux énergies renouvelables gratuites » Vous avez un ou deux liens à proposer, pour les energies renouvelables gratuites? Parce que je suis sûr que ça va interesser plein de monde.
A Juanasol. « l’uranium est une énergie fossile ». C’est bon, vous avez tout compris, continuez comme ça, vous ne pouvez pas être très nuisible ! Mais on peut vous expliquer que vous Juanasol (comme la totalité de l’humanité) êtes un enfant du nucléaire, pas de nucléaire… pas de Juanasol : Sinon, votre cause n’est pas gagnée :
Effectivement, il faut un mix durable. Si on voit les émissions de GES à l’échelle terre, je ne crois qu’il soit judicieux de se concentrer sur l’électricité et qui plus est en France. La question économique est plutôt pour l’électricité tourner vers le Vrai stockage de l’excédent de production ENR sans quoi on pollue pour assurer les fluctuations de la producuction. Nucléaire ou pas, ce stockage doit concentrer nos efforts de R et D, les STEP sont à ma connaissance largement exploitées, quoi d’autres… Sans quoi il y aura une dégradation du bilan carbone sur la production électrique, et ça ce n’est pas acceptable, trop souvent les pays font en effet subir leur décision unilatérale en faisant reposer la stabilité du système sur leurs voisins avec qui ils sont interconnectés … Si la transition doit passer par une base nucléaire, alors pourquoi pas, tout comme un fort accroissement des productions ENR bien évidemment, avec la seule condition qui est une réduction des GES. En tout cas, merci pour ce rapport du GIEC qui j’espère permettre de remettre en place un vrai marche du carbone en Europe, malgré la position dogmatique allemande sur le sujet, qui s’y oppose encore et toujours. Pourquoi ?
« aucune centrale nucléaire ne s’est jamais construit sans soutien financier de l’état. » Si, l’EPR (par exemple). On pourrait vous citer une large partie des réacteurs américains, qui ont été construits généralement par des opérateurs privés. Et si vous me sortez que l’Etat y a participé via la R&D ou autre, je vous répondrai que dans ce cas tout est subventionné à un stade ou à un autre. Surtout dans le domaine de l’énergie ! « C’est de ça qu’on parle quand on parle de rentable, les PVD qui concentrent l’essentiel du potentiel de hausses des émissions de gaz à effet de serre n »ont pas les moyens de financer des centrales nucléaires » Une large partie des émissions de CO2 est encore émise par Amérique du nord+Europe+Océanie. Le nucléaire ne résoudrait évidemment pas tout mais pourrait être une bonne partie de la solution. « il n’y a pas d’investissement privé capable de risquer plusieurs milliards sur ce coup de dé qu’est un chantier nucléaire (sans compter le fait que la majeure partie des réseaux électriques sur cet planète exploserait si on voulait y raccorder un EPR) » Ah bon ? Pourtant les constructions actuelles sont privées. De plus, un chantier nucléaire n’est pas forcément le gros chantier classique auquel les médias nous ont habitués. Cela peut être la construction d’un module Flexblue. Et pour ce qui concerne les réseaux, tout le nucléaire ne se résume pas aux EPR… Bref, cessez de réfléchir selon les anciens schémas, pensez changement de paradygme ;D
Le débat sur le climat global et sa prévision réveille toujours une cohorte de trolls qui prennent prétexte à ces – très – mauvaises nouvelles pour ressasser en permanence les même débats stériles. Un entre soit qui ressembel de plsu en plus à un asile de fous. Les éoliennes en balsa est un nouvelle variante du délirium… Keskonrigoleici! Mais la vraie question est : nos maillots de bain sont ils resistants à l’acide? Si non, il serrait temps de penser à sortir les nouvelles collection.
Le GIEC annonce l’apocalypse pour 2100: Aucun risque personnel, personne d’entre nous ne le verra. De larges groupes de scientifiques indépendants, non financés et persécutes par le GIEC supportent une théorie climatique différente mettent Soleil comme responsable essentiel des variations climatiques. Bien sur nul n’en parle en France car black-out total chez nous. Ces scientifiques annoncent un refroidissement prochain (dès 2022) et de longue durée (60ans et plus). Encore un peu de patience et on verra si leur théorie tient la route.
L’État est effectivement soutient financier en tant qu’actionnaire d’EDF (qui est une société de droit privé depuis 2004) et d’AREVA (qui a toujours était de droit privé), via le CEA. Cette actionnariat est plutôt un bon plan depuis la « privatisation » (partielle) d’EDF puisque plus de 25Mds d’€ de dividendes cumulés ont été reversés à l’Etat. Quant à Areva, même en période difficile (2012), les pertes ont été digérées par l’entreprise. En outre, on pourrait également citer comme bénéfice pour l’économie française (et donc les caisses de l’Etat), les revenus importants que tirent AREVA et EDF de leurs activités internationales (respectivement plus de 60% et près 50% de leur CA). Puis pour EDF, le « bon plan » ne s’arrête pas là, car l’entreprise a récemment supporté plus de 5Mds d’€ de dette que lui devait l’Etat (au titre de la CSPE). Vous allez me dire : « oui mais quand EDF était une EPIC, c’est le contribuable qui payait ! » Oui en partie (je n’ai pas idée du montant, les bilans ne sont plus dispo et en tant qu’EPIC, l’Etat avait effectivement la possibilité d’intervenir financièrement). Mais c’est ce qui permet depuis 40 ans d’avoir une électricité vraiment peu chère et de payer encore aujourd’hui moitié moins que nos voisins d’outre-rhin. Par ailleurs, pour revenir à des sujets actuels, je serais curieux de savoir à quel niveau des fonds publiques (en dehors de l’actionnariat EDF/AREVA) aient pu être engagés (ou tout du moins, des fonds supérieurs à d’autres projets électriques) dans la construction de l’EPR ! Puis pour répondre à votre question : l’EPR finlandais a été commandé (et sera exploité) par TVO. exploitant … privée ! Soit dit en passant, il est vrai que très souvent les compagnies électriques commanditaires des réacteurs nucléaires sont à actionnariat public mais cela relève davantage de considérations historiques (l’électricité était considérée il y a encore quelques années comme un service public) et d’un soucis de conserver la maitrise de l’outil électrique et plus particulièrement nucléaire (comme pour le coréen KEPCO, détenu à … 51% par l’Etat). Le discours anti-nucléaire consistant à faire perdurer le mythe du nucléaire financé par le « contribuable » est caricatural et repose sur des considérations archaïques qui ne sont plus d’actualité depuis près de 10 ans. Cet argument est d’autant plus incompréhensible que les ENR disposent depuis plus d’une décennie d’un soutient financier sans commune mesure (28Mds d’€ au titre de la CSPE sur 10 ans, en augmentation) lorsqu’on compare la proportion d’électricité produite grâce à ces financements. Je ne comprends pas trop le lien entre nucléaire et PVD. En gros, votre raisonnement est que le nucléaire doit être abandonné car cela n’est pas applicable partout, notamment dans les PVD ? Je ne comprends vraiment pas en quoi l’impossibilité de développer l’énergie nucléaire dans certains pays, empêche ceux qui en ont la capacité de le faire. D’autant que votre raisonnement est partiellement tronqué : Ce sont justement dans les pays développés, où les émissions sont très importantes, que le potentiel d’économie de CO2 est le plus important !!!! Aux USA et en Chine, une centrale nucléaire en plus c’est une centrale à charbon/ au gaz en moins. Puis les marchés potentiels (pour des EPR ou des réacteurs de moyennes puissances) sont suffisament nombreux (Turquie, Jordanie, Brésil, Inde, Chine, UK, Europe, …) pour représenter une économie de CO2 non négligeable ! Puis pour finir, je serai curieux de savoir quel PVD dispose d’un réseau capable de supporter les variations de charge de l’éolien (et de financer les installations !). Bref, je ne suis pas là pour dire que les ENR n’ont pas d’avenir, au contraire, j’en suis convaincu et je me réjouis des projets offshore sur les côtes bretonnes. Mais vraiment, revoyez vos arguments anti-nucléaires qui ne tiennent pas du tout la route !!!
¤ Les façons de subventionner le nucléaire ont été nombreuses, souvent indirectes et peu visibles. C’est valable tout aussi bien pour les compagnies privées que publiques. Et cela continue, y compris aux USA avec les garanties de l’état fédéral ou la contribution sur les factures d’électricité de chaque compagnie concernée pour la construction d’un réacteur.
Dans la décennie passée, la calotte glacière du Groenland a fondu six fois plus vite en moyenne que la décennie précédente tandis que l’antarctique fond cinq fois plus vite. Si c’est vrai, et que le contenu en chaleur des océans a aussi enclenché le turbo, alors cela devrait se voir sur les mesures satellitaires du niveau des mer. Il n’y a aucune accélération de la hausse du niveau des mers entre la décennie 2000 et les années 90. Il y a des modèles pourris au royaume de la climatologie et on a aucun moyen de savoir lesquels.
L’acidification des océans depuis 1900 a augmenté de près de 30% et est probablement à son niveau le plus fort depuis des millions d’années. Le PH dans les océans varie de 7 à 11 suivant la latitude et la profondeur. Il parait que le PH « moyen » a baissé de 8,2 à 8,1. C’est invérifiable ! On a évidemment aucun réseau de station de mesures aujourd’hui alors imaginez au début du siècle vos scientifiques qui touillaient la mer avant de tremper son papier ph dans un milieu aussi hétérogène ! PS: C’est la concentration en ions hydrogènes qui a, parait-il, augmenté de 30% (et depuis 1750), pas « l’acidification » que l’on mesure avec le PH.
¤ Cela pourrait sembler plus rapide à construire, mais les petits réacteurs nucléaires trainent autant la patte que les grands pour leur construction. En Russie, grand pays nucléaire, deux petits réacteurs de 32 MW sont en construction depuis avril 2007. D’abord appelés « Severodvinsk 1 et 2 » on les trouve maintenant sous l’appellation « Academic Lomonosov 1 et 2 ». Aux dernières nouvelles, leur mise en service est prévue pour décembre 2019 : durée 12,5 ans. C’est pas rapide rapide ! Entre 1999 et 2009 l’Afrique du sud avait esayé de construire un petit réacteur de 80 MWe à lits de boulets (pebble bed) modulable, sans succès. Technologie déjà expérimentée en Allemagne entre 1966 et 1988, sans résultat probant.
Comment pouvez-vous aligner une telle série d’absurdité et penser pouvoir être pris au sérieux ? Chaque litre d’eau de mer contient naturellement 10 Bq de radioactivité, à quelques dizaines de mètres du port de Fukushima, la contamination est déjà tellement diluée qu’on arrive plus à la distinguer du niveau naturel. Les déchets nucléaires des US sur 50 ans, c’est 70 000 tonnes, mais en un an, ils mettent dans les décharges 179 000 tonnes de batteries contaminées par divers métaux lourds, et fortement susceptible d’aller se répandre dans les nappes phréatiques à terme. Ils ont remplis 170 km2 avec les boues toxiques d’exploitations des pétrole bitumeux, et il y en a 11 millions de litres par jour qui s’échappent dans l’environnement. Où se trouve la vrai priorité ??
« Les façons de subventionner le nucléaire ont été nombreuses, souvent indirectes et peu visibles. » Luis, vous nous avez donné le lien d’un site lui aussi antinucléaire, qui nous parle d’un rapport sans nous le proposer en consultation, qui nous parle de méthodes de subvention sans les détailler, qui cite des chiffres résultant de calculs dont on n’a pas la méthode ou les données de base, bref qui pratique l’escroquerie habituelle. Soyez précis et factuel si vous voulez être cru. « Cela pourrait sembler plus rapide à construire, mais les petits réacteurs nucléaires trainent autant la patte que les grands pour leur construction. En Russie, grand pays nucléaire, deux petits réacteurs de 32 MW sont en construction depuis avril 2007. D’abord appelés « Severodvinsk 1 et 2 » on les trouve maintenant sous l’appellation « Academic Lomonosov 1 et 2″. » D’une part, le lien taille-durée de chantier est stupide : Ma petite maison peut elle aussi prendre 12 ans à construire si j’ai de gros soucis administratifs, un entrepreneur véreux, ou tout simplement des problèmes de financement. D’autre part, vous essayez de pondre une généralité mondiale et multitechnologique à partir de deux malheureux réacteurs expérimentaux russes et d’un réacteur d’essais sud africain… A ce régime là, si vous voulez on peut citer toutes les expériences d’ENR qui n’ont parfaitement fonctionné. Cela ne prouvera rien mais ça fera du chiffre pour impressionner les gogos !
Bah non même pas vrai, au GIEC, c’est business as usual.
Ma petite maison peut elle aussi prendre 12 ans à construire si j’ai de gros soucis administratifs, un entrepreneur véreux, ou tout simplement des problèmes de financement. Tout à fait: although construction work was frozen in mid-2011 amid bankruptcy proceedings against the shipyard.
@ Nicias : « Tout à fait: although construction work was frozen in mid-2011 amid bankruptcy proceedings against the shipyard. » Ramener la corruption sur la table du nucléaire, mais sans trop y toucher non plus (parce que la thèse des antinucléaires comme quoi le nucléaire est intrinsèquement corrompu n’a jamais tenu la route). Faudrait pas qu’on aille vers une discussion rationnelle, oh !
Corruption, que lis-je : Banqueroute ! Qui ainsi laisserait penser, sans le dire, que le nucléaire n’est pas rentable. Excusez moi, Nicias, j’ai encore lu trop vite et mal compris votre post. Votre technique passive-agressive était bien celle que je décrivais, mais le sujet n’était pas le bon.
A lire chez Libération de la part de Sylvestre Huet : Finalement, c’est peut être pas grave du tout mais on en est pas encore tout à fait sûr.
Allez, je vous remets une petite illustration d’un excellent générateur de CO2 dont vous avez l’habitude et que vous reconnaîtrez au premier coup d’oeil : Selon certains, il est hautement probable que cette installation n’est aucune influence sur le climat car le réchauffement climatique est une fumisterie. A moins que ce ne soit l’inverse et que la grosse fumisterie en photo puiise nous créer quelques désagréments. Point n’est besoin de s’étriper sur les forums, pour en avoir le coeur net, il suffit d’attendre quelques dizaines d’années.
Je suis parfois un peu cryptique et on s’est mal compris. L’info que je donnais ici, c’est que les réacteurs en cause mettent du temps à être construit (au moins en partie) pour des raisons qui n’ont rien a voir avec la difficulté technique du projet. Luis aurait bien sur du nous parler de la dernière centrale Russe qui vient d’être mis en route après une pause de 16ans dans la construction, soit 23ans au total il me semble !
Je ne sais pas si le réchauffement climatique va nous perturber dans les années à venir, mais ce qui et est sûr c’est que l’Europe est sur la bonne pente : Enfin bonne pour les charbonniers américains qui ont bien progressés chez nous.
C’est un peu court comme période pour en juger, il faut corriger des variations climatiques ! (surtout pour le gaz)