Pour la première fois en France, une étude lancée conjointement par l’ADEME, l’ATEE et la DGCIS et rendue publique hier matin a évalué le potentiel du stockage d’énergies dans le pays à l’horizon 2030, avec à la clé, un véritable enjeu de création d’une filière industrielle française.
L’étude montre également que le développement du stockage stationnaire1 d’électricité dans le monde pourrait générer plus de 10.000 emplois sur le territoire français dans les 15 ans à venir.
En présence d’Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, les principaux résultats de cette étude ont été présentés ce 5 novembre lors du colloque organisé par le Club Stockage d’Energies de l’ATEE. Ils montrent que la solution la plus rentable (sans incitation réglementaire ou financière) pour les besoins de la collectivité est la station de transfert d’énergie par pompage (Step).
La France dispose déjà de 5 GW de Step. Un potentiel supplémentaire de 1 à 1,5 GW électrique est identifié pour cette technologie et pourrait être concrétisé à court terme. Cette solution de stockage d’électricité de masse pourrait voir ensuite son potentiel et sa rentabilité s’accroître notablement à partir de 2030, quand les puissances installées photovoltaïque et éolienne se seront accrues. Par ailleurs, un potentiel industriel et commercial significatif se manifeste dans plusieurs pays confrontés à des tensions déjà perceptibles sur leur système électrique.
L’étude spécifie également que des stockages très réactifs (volants d’inertie, batteries) sont prometteurs pour fournir des réserves de puissance mobilisable en cas de déséquilibre du système électrique (réserves primaires). Le stockage d’énergie thermique, particulièrement sur les réseaux de chaleur ou couplé avec des cogénérations, apparait également intéressant. Représentant un potentiel de 5 à 10 GWh thermiques, il introduit une flexibilité complémentaire sur l’équilibre offre-demande de chaleur qui peut permettre de réduire les coûts d’investissement des chaufferies.
Plusieurs segments de marché ont été aussi étudiés, par exemple celui des zones insulaires (dites aussi ZNI, zones interconnectées) où la puissance installée d’énergies renouvelables intermittentes représente 30% de la production d’électricité. Dans ces zones, les différents services rendus par le stockage électrique offre une valeur nette importante à la collectivité.
D’ici 2030, le rapport recommande de favoriser les projets de R&D et de démonstration, afin d’abaisser les coûts de revient du stockage. Les DROM-COM (départements et régions d’outre-mer – collectivités d’outre-mer) apparaissent comme un champ d’expérimentation particulièrement adapté. En effet, un premier gisement de 200 à 400 MW est atteignable à court terme dans les ZNI françaises. Il apporterait un véritable gain pour la collectivité, ce qui en fait un terrain d’expérimentation idéal pour le stockage stationnaire d’électricité. Ce tremplin permettra de renforcer les compétences des industriels tricolores et la constitution d’une filière exportatrice de savoir-faire, de technologies et de systèmes complets.
Au-delà du soutien à la R&D, l’étude identifie pour chaque segment les améliorations possibles du cadre règlementaire actuel qui pourraient faciliter le développement du stockage en France, en rémunérant le stockage d’énergies à hauteur des services rendus aux différents systèmes énergétiques.
Le stockage d’électricité a déjà été identifié comme une filière d’avenir pour l’industrie française parmi les 34 plans de reconquête industriels présentés par le Président de la République, François Hollande, le 12 septembre dernier. Il fait aussi partie des priorités des Sept ambitions pour la France de la Commission Innovation présidée par Anne Lauvergeon.
L’étude « Potentiel du stockage d’énergies » a été réalisée par Artelys, Enéa Consulting et le G2Elab en collaboration avec deux contributeurs techniques (ERDF et RTE) et la participation de dix acteurs industriels référents (Alstom, Areva, Dalkia, EDF, E-ON France, GDF-Suez, GRDF, Orange, Saft et Total) représentés par l’ATEE.
>>> Consulter la synthèse de l’étude : potentiel du stockage d’énergies (.pdf)
Le stockage est une chose mais peut-être faut-il tout d’abord produire de l’électricité localement à l’aide de module de cogénération largement déployées dans nos pays frontaliers. Une société belge a déjà implanté plus de 40 modules de cogénération gaz et huile végétale en France (contre 150 en Belgique et 1500 de son partenaire en Allemagne) dans des logements, bureaux, centre aquatique, groupes scolaires… Voir le site de son revendeur exclusif http://www.innov-energies.fr De même il serait bon de penser à aider ceux qui développent des solutions de cogénération au bois (pas des usines à gaz) comme COGEBIO, soutenu par Suez Environnement http://www.cogebio.com
La France devrait s’intéresser au stockage de l’énergie via l’ammoniac gazeux (NH3). De nombreux pays travaillent sur ce sujet (). Ce gaz peut être produit à partir d’énergie renouvelable, d’air et d’eau. Son contenu énergétique est environ la moitié de celui du pétrole. Il peut être stocké en quantité illimitée. Il peut être utilisé comme combustible dans les transports. Sa combustion ne produit pas de CO2.
Les véhicules de demain alimentés par des carburants liquides… provenant de l’énergie du vent et du soleil ! Le solaire photovoltaïque et l’éolien seront à l’origine d’une production massive de nouveaux carburants liquides pour les transports. C’est l’un des messages centraux d’un rapport que vient de publier l’Agence Fédérale de l’Environnement (UBA) allemande, l’équivalent de l’EPA américaine. On le savait déjà: l’éolien et le solaire photovoltaïque vont jouer un rôle majeur dans le mix électrique de demain, éliminant progressivement les énergies non durables. En 2012, l’Allemagne a produit plus du quart de son électricité à partir des énergies renouvelables, dont 8,5% avec l’éolien et 5,3% avec le PV. Un pays comme le Danemark, dont la densité de population est pourtant supérieure à celle de la France produit aujourd’hui 33,7% (50% dès 2020) de son électricité à partir de l’éolien d’après l’Agence Internationale de l’Energie. Mais ces deux filières renouvelables vont probablement alimenter également les transports, au point d’éliminer d’une part les carburants fossiles et d’autre part les agrocarburants fortement consommateurs en surfaces agricoles et dont le bilan hydrique et environnemental laisse à désirer. Comment ? Pas seulement avec leur production électrique chargeant des batteries de V Electriques, mais grâce à la synthèse de carburants liquides par électrolyse de l’eau en dihydrogène puis méthanation. Il est alors possible d’obtenir des carburants de synthèse, particulièrement propres, pour remplacer les carburants pétroliers et les agrocarburants actuels. Solar Impulse La méthanation n’a rien à voir avec la méthanisation qui permet d’obtenir par fermentation le biogaz. Il s’agit d’un procédé industriel de conversion catalytique du dihydrogène (H2) et du dioxyde de carbone (CO2) en méthane (CH4) et en eau (H20). Le méthane obtenu (ainsi que le dihydrogène) permet l’obtention de carburants pour les avions, les bateaux, les camions et les voitures. Ainsi, conformément à la parabole « Solar Impulse » de Bertrand Piccard, les avions nous transporterons demain avec l’énergie solaire et éolienne. « Nous considérons que l’électricité proviendra en grande majorité par l’éolien et le solaire photovoltaïque. L’hydroélectricité et la géothermie contribueront dans une moindre proportion » soulignent les auteurs du rapport de l’UBA, affirmant que l’Allemagne peut tout à fait produire 3000 TWh par an d’électricité à partir des énergies renouvelables, et qu’elle peut aussi importer de l’électricité d’origine renouvelable. « Nous n’avons pas besoin du nucléaire et de la séquestration du carbone » Un point de vue pas partagé par tout le monde en Europe, et en particulier en France. La décroissance n’est pas nécessaire Il n’est pas utile de faire de grands sacrifices et d’opter pour la décroissance économique insistent les auteurs qui montrent qu’une Allemagne presque neutre en Gaz de serre est possible: « en 2050, l’Allemagne sera encore un pays industriel hautement développé qui aura maintenu ses standards de niveau de vie, avec une consommation et des comportements similaires à ceux d’aujourd’hui. » Les auteurs du rapport estiment que les grands pays industrialisés peuvent aussi, comme l’Allemagne, réduire les émissions de CO2 de 95% d’ici 2050. > Télécharger le rapport « Germany 2050 : a greenhouse gas-neutral Country »
Le rêve : « les auteurs du rapport de l’UBA, affirmant que l’Allemagne peut tout à fait produire 3000 TWh par an d’électricité à partir des énergies renouvelables » La réalité : Consensus en Allemagne pour freiner les renouvelables. Le futur gouvernement devrait soutenir les centrales à charbon et à gaz.
L’ammoniac est un gaz extremement toxique en cas d’inhalation, il faudrait que vous en ayez grandement conscience.Voilà pourquoi , on se refuse à l’utiliser cpmme vous le souhaitez. En cas d’accident avec des réservoirs d’ammoniac,ce serait un massacre,à moins de tous se balader avec des masques à gaz(préventivement au cas où). Sinon,on l’utiliserait déjà pour stocker l’énergie à grande échelle.
Oui, l’ammoniac est dangereux. Il est cependant couramment utilisé dans l’agriculture. La production annuelle est de l’ordre de 150 millions de tonnes. Il est transporté par camion, par bateau, ou même par pipe-line. Dans l’article , on trouve une statistique des accidents provoqués par ce gaz: il y a eu 3 accidents mortels en 8 ans, ce qui n’en fait pas un produit plus dangereux que bien d’autres.
C’est bien gentil de dire qu’il y a un besoin et qu’il faut faire de la recherche dans le stockage d’électricité (sans blague ?!). La question à laquelle personne ne répond actuellement est comment on va financer tout cela (alors que les français ne sont pas prêts à payer un centime de plus).
c’est évident, avec cet article je bois du petit lait! seul bemol raisonnement principalement macro et centraliséet alors qu’il faudrait aussi penser micro et distribué. et aussi rendre obligatoire une part de stockage lors de la construction de nouveaux equipements ENR. comment financer cela bachou? en faisant payer plus cher le retraitement à ceux qui envoient leurs déchets à La hague ;o) ou en respectant les budgets prévisionnels de l’EPR par exemple quelques milliards d’euros d’écart (et ce n’est pas fini!) une paille et de quoi construire un paquet de stockages!
Ma question est très sérieuse : La solution massive la plus crédible est le stockage par H2. Hors le rendement de l’hydrolyse+stockage semble difficilement pouvoir dépasser les 50%. Ce moyen de stockage rendra donc l’électricité stockée au minimum deux fois plus chère. Avec les distorsions générées sur les marchés par les ENR, on a déjà réussi en Europe l’exploit de rendre notre électricité plus chère, moins fiable et plus polluante. Quand va-t-on cesser de jouer aux apprentis sorcier avec ce qui représente la colonne vertébrale de notre économie ?
Bonjour à tous L’énergie n’est pas qu’électrique, il existe aussi des stockages thermiques dont matériaux à changement de phase (40 à 100kWh/m3), adsorption (200 à 1000) et thermochimique (théoriquement jusqu’à 10 000kWh/m3). 10 000kWh/m3, c’est comme le fioul! Et avec les progrès de la thermoéléctricité, le solaire thermique avec stockage thermique deviendront compétitrifs par rapport au photovoltaique et les batteries. Effectivement, c’est un secteur d’avenir, et il faut en développer toutes les composantes.
… et elle se poursuit par : « Ce constat serait vraisemblablement très différent pour des scénarios de mix énergétique avec une part de production intermittente plus importante, comme cela devrait être le cas pour des horizons de temps plus éloignés, ou pour un déploiement massif de PV en Europe sans déploiement de stockage associé. » Par ailleurs, je ne comprend pas bien comment l’ADEME a fait son étude : 46GW d’éolien et 33GW de solaire, c’est au delà du niveau actuel de l’Allemagne, qui vit déjà les problèmes qu’on connait.
« La solution massive la plus crédible est le stockage par H2. Hors le rendement de l’hydrolyse+stockage semble difficilement pouvoir dépasser les 50%. Ce moyen de stockage rendra donc l’électricité stockée au minimum deux fois plus chère. » Vous parlez uniquement du rendement électrique, on fait grimper bcp ce rendement en récupérant la chaleur ! Evidemment l’électricité produite par une pile a combutible doit etre vendue plus chère, mais c’est surtout pour une question d’offre et de demande. Une pile a combustible pourra fournir de l’electricité quand il y a beaucoup de demande (vers 19/21h quand les gens rentrent chez eux et que le soleil tombe) et donc au moment ou elle est la plus chère sur le marché Le problème de l’hydrogene, c’est que la filière n’en n’est pas encore tout a fait a l’échelle industrielle
Ok le sujet est touffu. Cependant il ne faut pas le compliquer encore en faisant des lapsus : c’est l’électrolyse de l’eau qui produit des gaz , l’hydrolyse est un procédé complètement différent. En fait pour Bob1, le développement de la filière hydrogène est au delà de tout ce qu’on peut espérer dans le domaine industriel. Mais ce sont les transports qui font toute la R&D car l’enjeu y est d’une autre échelle (l’enjeu de l’électricité est quasi inexistant) Si cet article, les études, le gouvernement avaient posé la même question dans un colloque sur les transports, la réponse serait d’une toute autre nature. Mais voilà , on pose cette question dans le cadre de l’électricité et la réponse est foirée, pleine de lapsus, les prix sont minorés d’au moins la moitié… et on réalise qu’un secteur générique comme l’hydrogène appartient à la sphère privée , la sphère publique de l’énergie est hydrophobe, elle ne parlera d’hydrogène que lorsque celui ci se sera imposé dans d’autres secteurs de manière si irréversible que les synergies deviendront évidentes. Mais comme cette notion de généricité est difficile à introduire dans une réflexion du secteur public(gros problème d’organigramme). La seule perspective qu’un support énergétique puisse s’attaquer à la fois aux transports et au marché de l’électricité avec une nette avance pour les transports est une condamnation à mort pour un secteur ultra-centralisé comme un fournisseur d’énergie nationalisé. Et c’est bien pour cela que les fournisseurs d’électricité le voient comme un ogre alors que le secteur très libéral des transports fournit le plus gros effort d’investissement de son histoire pour le développer EADS vient juste de faire homologuer son réservoir composite 700bar , on ne peut pas dire que l’industrie ne travaille pas sur l’hydrogène mais plutôt que l’électricien y voit la pire des solutions au monde car ça promet ni plus ni moins qu’une mise à mort technique de tout l’appareil electrique national, ce n’est pas rien OK ce n’est pas pour demain, mais après demain, lorsque les véhicules hydrogène transporteront 200kwh disponibles dans le garage et que les stations hydrogène couvriront le territoire, l’electricité de la maison viendra du garage et non plus du réseau. Mais revenons sur terre : le développement de l’hydrogène pour les transports est beaucoup plus complexe qu’en utilisation fixe. On a longtemps cru naïvement que l’hydrogène stationnaire, beaucoup moins coûteux à développer s’imposerait le premier : QUE NENNI, c’était sans compter avec les intérêts corporatistes de la filière électrique Après demain, les centrales électriques seront éclatées en une partie fixe , les stations services, et une partie mobile : les véhicules. Partout où les besoins sont importants, des poids lourds seront mis en oeuvre pour produire de grosses puissances mais pour mailler le territoire en énergie domestique , les stations hydrogène suffiront amplement. Et on objectera encore que l’hydrogène ne jaillit pas du sol comme le pétrole .. L’école jancovicienne n’a pas fini d’abrutir ses fans
Avant d’envisager des solutions de stockage, on devrait déjà penser à l’autoconsommation. Ainsi si on prend l’exemple d’un quartier, on aurait l’évolution suivante : 1- on réduit ses besoins (la base !!), isolation, matériel classe A+, … 2- on produit de l’énergie sur sa maison : quelques panneaux pour son autoconsommation 3- on augmente sa production, création d’un surplus qui ira chez les voisins 4- le quartier entier commence à avoir du surplus : installation d’un système de stockage J’ai pris l’échelle du quartier mais peut-être que la bonne échelle est la petite ville ou la commune. A lire également le dossier de la CRE : Un exemple de Smart Grid :
Moi je retiens qu’en gros, en dehors des ZNI, il n’y a pas de stockage rentable sous réserve d’avoir des interconnexions solides et du curtailement limité. Et c’est sans prendre en compte le véhicule éléctrique qui devrait pouvoir assurer une partie du service.
Avant de penser à promouvoir l’autoconsommation, il faudrait déjà dire pourquoi personne ne coche la case « vente en surplus » dans les contrats d’achat photovoltaïque : Ce que le lait doit être trop bon et notre Marianne qui s’est transformée en Perrette doit être trop aimable : Mais bon, le récipient est limité et bientôt, il sera vide !
Et la fable conclue qu’à trop bâtir des châteaux en Espagne…. on se retrouve « Gros-Jean comme devant ».
Pourquoi voulez-vous commencer à mettre du stockage dès que ça dépasse le quartier? Allez plus loin dans votre raisonnement: la ville, le département puis la région puis le pays puis l’Europe, si vous foisonnez tout ça au fur et à mesure on devrait tomber si on suit votre raisonnement sur un système optimisé avec très peu de stockage. Ah merde, c’est le système actuel….Réfléchissez-y quand même.
« Nous recommandons donc à court terme, non pas la mise en place massive de stockage électrique, mais de favoriser des projets de R&D amont ou de démonstration visant à développer les solutions de stockage stationnaire d’électricité susceptibles de permettre, après 2030, l’augmentation de la part des EnR dans le mix de façon compétitive. » Je dois avouer boire du petit lait, je ne vais pas donner les liens sur ce que j’ai pu écrire sur le stockage d’électricité ce serait trop long et le nombre de liens sur Enerzine est limité. Maintenant, rien n’interdit à chacun de se constituer son petit stockage dans le cadre de l’optimisation de son auto-consommation, mais c’est à lui d’en juger sans demander à ses voisins de payer via une rubrique complémentaire de CSPE..
dommage que le petit lait soit aujourd’hui jeté la plupart du temps!!! et dire que les laitiers ne redonnent même plus le petit lait aux exploitants agricoles pour qu’ils le redonnent aux cochons ;o) je n’en rviens pas sicétaitsimple quii prône le stockage individuel !!! et à bachou j’étais sérieux aussi, vous imaginez les progrès qu’aurait pu faire la recherche et l’industrialisation avec les montants des surcouts EPR? et oui encore à lionel,les freins à l’H2 sont les gros de l’énergie qui voient d’un très mauvais oeil la possibilité pour un individuel de se générer de l’énergie quasiment à vie avec quelques panneaux un electrolyseur quelques bouteilles et quelques piles à hydrogène et quelques batteries oui c’est une solution aujourd’hui chère, mais une industrialisation à la vitesse grand V pourrait facilement diviser ces prix par 2 à 10 dans les prochaines années, alors que le non renouvelable verra augmenter ses prix en continu!
« je n’en rviens pas sicétaitsimple quii prône le stockage individuel !!! » vous oubliez juste: « mais c’est à lui d’en juger sans demander à ses voisins de payer via une rubrique complémentaire de CSPE.. » Ni de crédit d’impôt ou autre ponction sur la collectivité. Le type qui veut recharger ses batteries en pédalant sur son vélo d’appartement est également le bienvenu!
Si je m’arrête au quartier, c’est tout simplement parce que je veux pas faire transiter mon courant sur des centaines de kilomètres ! De plus, le but est de lisser la production sur la consommation journalière, donc le surplus de la journée sera utilisé par les habitants du quartier le soir même. Enfin, je choisis l’échelle du quartier afin d’avoir un système de stockage performant et bien moins coûteux que des centaines de mini stockage réparties dans l’ensemble des habitations. Par ailleurs mettre en place ce genre de stockage n’est pas une grande histoire, cela reste modeste comme mise en oeuvre et maintenance. Lorsque les véhicules électriques et le smart grid aura enfin pénétré toutes les habitations, on aura déjà en place les moyens de production et il sera facile de redéfinir la vocation de ces espaces de stockage de quartier. L’autoconsommation est donc simplement une évidence que toutes personnes avec un minimum de neurones devraient pouvoir comprendre : produire localement et durablement pour compenser sa consommation. Et je rappelle que l’on est déjà capable de produire un kWh à moins de 10c€ sans aucune aide d’aucune sorte, ni CSPE, ni crédit d’impôt, ni tarif d’achat (voir le site de MICES).
« l’Allemagne n’a aucun problème de réseau » Ah bon, c’est un scoop. C’est pour ça qu’ils veulent en urgence rajouter quelques milliers de km de lignes à très haute tension (des lignes vertes bien sûr).
A Lr_83 « L’autoconsommation est donc simplement une évidence que toutes personnes avec un minimum de neurones devraient pouvoir comprendre : produire localement et durablement pour compenser sa consommation. » Ben dites donc, l’immense majorité des producteurs d’électricité photovoltaïque sont des crétins. Ils n’ont pas compris qu’il fallait absolument cocher la case vente en surplus sur le contrat d’achat : Et vous, vous avez des panneaux photovoltaïques ?
« Si je m’arrête au quartier, c’est tout simplement parce que je veux pas faire transiter mon courant sur des centaines de kilomètres ! » Vous avez peur qu’il se perde en route? Si on n’est plus dans le rationnel mais dans l’affectif, effectivement tout devient envisageable… Et quand il n’y a pas ou très peu de soleil ( comme en hiver), ça ne vous gène pas que les « electrons », qui ne sont plus les « vôtres », fassent » des centaines de km »?
Sachant qu’en alternatif les électrons voyagent très peu mais sont particulièrement agités ! C’est le flux d’énergie qui est transmis. En gros EDF est un agitateur professionnel. D’autre part en France, l’énergie électrique ne fait pas de très long voyage car le réseau de transport est bien maillé et les centrales sont assez bien réparties par rapport au zone de consommation. De toute façon, personne ne connaît les voyages intimes des électrons entre producteur et consommateur sauf à l’échelle macroscopique. Efin ne perdons pas de vue que l’électricité est quand l’une des énergie qui se transporte le mieux et que la totalité des pertes sur les réseaux de transport (100 000 km) et de distribution (1,3 millions de km) est de 7 %, voire moins si on tient compte des seules pertes techniques en excluant les pertes commerciales (électricité consommée mais non facturée) : Extrait du rapport du Sénat : « Sur l’ensemble des réseaux (distribution et transport), les pertes en ligne ont été en 2011 de 34,9 TWh pour une consommation intérieure brute de 478,2 TWh, soit un taux de pertes global de 7,3 %. Ces pertes en ligne se répartissent ainsi : – 10 TWh environ, soit un peu plus de 2 %, de pertes sur le réseau de transport ; – 15 TWh environ, soit 3,8 % de l’électricité injectée sur le réseau de distributionpour les pertes techniques du réseau de distribution ; – 10 TWh environ, soit 2,5 % de l’électricité injectée sur le réseau de distribution pour les pertes commerciales du réseau de distribution. » Techniquement les réseaux sont responsables de 25 TWh de pertes sur 480 TWh consommés. Donc environ 5 % de perte pour un réseau de 1,4 million de km ! De toute façon, le transport (les centaines de km supposées) ne participe que pour un tiers aux pertes globales. Donc ce n’est pas là qu’il faut porter l’effort. En revanche, le développement d’ilot de production locaux pourrait parfaitement accroitre les pertes en basse tension sur le réseau de production et ce que ERDF déclare : « Comment réduire ces pertes ? Le volume des pertes techniques est sensible au volume d’énergie acheminée. Trois facteurs ont une influence prédominante : le climat, les échanges étant différents suivant la température ; la croissance de la consommation ; enfin, la hausse de la production décentralisée. » Je me suis permis de faire référence à l’excellente intervention de jmdesp. Plus la production décentralisée augmente plus les pertes… augmentent, bizarre non ? Prenez le temps de lire les rapports cités par jmdesp.
Les périgrinations des électrons Sachant qu’en alternatif les électrons voyagent très peu mais sont particulièrement agités ! C’est le flux d’énergie qui est transmis. En gros EDF est un agitateur professionnel. D’autre part en France, l’énergie électrique ne fait pas de très long voyage car le réseau de transport est bien maillé et les centrales sont assez bien réparties par rapport au zone de consommation. De toute façon, personne ne connaît les voyages intimes des électrons entre producteur et consommateur sauf à l’échelle macroscopique. Efin ne perdons pas de vue que l’électricité est quand l’une des énergie qui se transporte le mieux et que la totalité des pertes sur les réseaux de transport (100 000 km) et de distribution (1,3 millions de km) est de 7 %, voire moins si on tient compte des seules pertes techniques en excluant les pertes commerciales (électricité consommée mais non facturée) : Extrait du rapport du Sénat : « Sur l’ensemble des réseaux (distribution et transport), les pertes en ligne ont été en 2011 de 34,9 TWh pour une consommation intérieure brute de 478,2 TWh, soit un taux de pertes global de 7,3 %. Ces pertes en ligne se répartissent ainsi : – 10 TWh environ, soit un peu plus de 2 %, de pertes sur le réseau de transport ; – 15 TWh environ, soit 3,8 % de l’électricité injectée sur le réseau de distributionpour les pertes techniques du réseau de distribution ; – 10 TWh environ, soit 2,5 % de l’électricité injectée sur le réseau de distribution pour les pertes commerciales du réseau de distribution. » Techniquement les réseaux sont responsables de 25 TWh de pertes sur 480 TWh consommés. Donc environ 5 % de perte pour un réseau de 1,4 million de km ! De toute façon, le transport (les centaines de km supposées) ne participe que pour un tiers aux pertes globales. Donc ce n’est pas là qu’il faut porter l’effort. En revanche, le développement d’ilot de production locaux pourrait parfaitement accroitre les pertes en basse tension sur le réseau de production et ce que ERDF déclare : Michèle Bellon dit : Comment réduire ces pertes ? Le volume des pertes techniques est sensible au volume d’énergie acheminée. Trois facteurs ont une influence prédominante : le climat, les échanges étant différents suivant la température ; la croissance de la consommation ; enfin, la hausse de la production décentralisée. » Je me suis permis de faire référence à l’excellente intervention de jmdesp. Plus la production décentralisée augmente plus les pertes… augmentent, bizarre non ? Prenez le temps de lire les rapports cités par jmdesp.
a sicétaitsimple, et bien faisons un stockagethon, ou organisons cette filère de telle sorte que cela permette un recherche active et en réduisant les coûts ceux-ci finirons par ne plus apparaitre sur la facture!
« Nous recommandons donc à court terme, non pas la mise en place massive de stockage électrique, mais de favoriser des projets de R&D amont ou de démonstration visant à développer les solutions de stockage stationnaire d’électricité susceptibles de permettre, après 2030, l’augmentation de la part des EnR dans le mix de façon compétitive. » C’est ce qui est écrit dans l’étude. Je n’ai pas de problème avec cette formulation, si c’est la question.
On peut dire que vous portez bien vos pseudos. Pour essayer de compenser mon manque certain de culture et vu votre immense savoir, j’ai parcouru un peu l’ensemble de vos interventions et j’ai pas été déçu. Vous êtes passé maître dans l’art de déformer les propos et d’abuser des généralités. Bref, de bons élèves de Jancovici 🙂 Je préfère donc conserver mes illusions et vous laisse à vos réalités d’un autre siècle ! :))
Pour Lr_83. Au-delà de l’ad personam, concentrez-vous plutôt sur la qualité de l’argumentation. C’est à travers les arguments que les lecteurs d’Enerzine vous jugerons. Pour nous, c’est déjà fait ! Et ça c’est… intemporel.
Oui, tout à fait : intemporel, c’est bien là le drame :)) Ca me rappelle une chanson de Brassens …. (le temps ne fait rien à l’affaire) :))))
La chanson de Brassens,c’est à vous qu’elle s’applique le mieux monsieur Lr_83 .On peut même y ajouter la réplique d’audiard : Les c… ça ose tout,c’est même à ça qu’on les reconnait ! Vous ne faites que de l’ad personam, vous ne méritez donc, que de l’ad personam !
Certainement pas, je les ai même recopiés: « Si je m’arrête au quartier, c’est tout simplement parce que je veux pas faire transiter mon courant sur des centaines de kilomètres ! » Par contre, vous semblez caler sur les questions qui suivent, soit: Vous avez peur qu’il se perde en route? Et quand il n’y a pas ou très peu de soleil ( comme en hiver), ça ne vous gène pas que les « electrons », qui ne sont plus les « vôtres », fassent » des centaines de km »? Plutôt que de faire votre Calimero, répondez donc à ces deux questions très simples.
Bien oui, Hébien a bien raison, osons :)) Hé oui, je pense à mes petits électrons qui trépignent sur place. Non franchement, soit vous le faites exprès en faisant semblant de ne pas comprendre ce que je voulais dire (pour rappel, on était dans le sujet autoconsommation), soit … . Mais bon, comme vous l’avez dit, les lecteurs d’Enerzine sont grands et sauront faire la part des choses !
I want to let you know that – I have found one new method – making wind energy becomes complete , wonderful , nicely – not damage the natural landscape – not fear severe weather – is not too noisy – continuous operation 24/7/365 – it will be renewable energy clean, green for future – – It can also very useful in the field of transportation – large tonnage, and the cost is no longer a problem making everyone worry , cost savings , inexpensive for people , and many other benefits Details at http://www.trongdong.weebly.com With characteristic continuous operation should not need expensive storage systems and cumbersome == fast assembly safety, 100% effective, low price