Trois ministres du gouvernement ont annoncé mardi le lancement d’un appel à manifestations d’intérêt (AMI) « stockage et conversion de l’énergie » dans le cadre du programme d’investissements d’avenir piloté par l’Ademe pour le compte de l’État.
L’État entend ainsi poursuivre la dynamisation d’une filière française à fort potentiel énergétique et environnemental.
Cet AMI s’appuie sur une étude récente sur le potentiel de stockage de l’énergie**. Il s’inscrit dans le cadre du programme « Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte », doté de 1,125 milliard d’eursos de crédits. Ce programme a pour ambition de promouvoir les technologies propres, le développement des énergies renouvelables et de maîtriser les consommations d’énergie et de matières premières.
Valoriser la production d’énergie renouvelable
La montée en puissance des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique engendre un besoin croissant de flexibilité pour assurer l’équilibre de l’offre et de la demande et garantir la stabilité du réseau électrique. Deux approches sont aujourd’hui privilégiées, car elles n’entrainent ni évolution majeure du réseau, ni augmentation des émissions de CO2 : le stockage d’énergie (chaleur et électricité) et la conversion de l’électricité renouvelable en hydrogène.
Le nouvel AMI « stockage et conversion de l’énergie » a précisément pour objectif de promouvoir le développement de ces solutions.
Développer des solutions de stockage et de conversion économiquement viables
Le coût actuel de ces technologies freine le développement du stockage et de la conversion en hydrogène. L’AMI ciblera donc en priorité les projets permettant notamment de réduire ce coût, ainsi que les projets portés par un consortium dont l’un des acteurs sera en mesure de valoriser industriellement cette innovation. En ce qui concerne les solutions de stockage d’énergie, les projets attendus devront porter plus spécifiquement sur le stockage de chaleur ou sur le stockage réversible d’électricité.
Quant aux projets de conversion de l’électricité en hydrogène, ils devront être « intégrés » en proposant : soit la reconversion de l’hydrogène en électricité pour des usages non connectés, soit la réaction de l’hydrogène avec du CO2 pour la synthèse de produits à forte valeur ajoutée.
** Étude réalisée par la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services (DGCIS) du ministère du Redressement productif, l’Ademe, l’Association technique énergie environnement (ATEE), le laboratoire de génie électrique de Grenoble (G2E Lab), Artelys et Enea Consulting consultable ici (.pdf)
* Cécile DUFLOT, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, Philippe MARTIN, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Geneviève FIORASO, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Louis GALLOIS, commissaire général à l’Investissement, Cet AMI est ouvert jusqu’au 28 janvier 2015. Une clôture intermédiaire sera effectuée le 31 mars 2014. Les projets peuvent être soumis pendant toute la période d’ouverture de l’AMI.
En faisant ma revue de presse, j’ai relevé ceci: Qui explique comment combiner capture du CO², optimiser le principe de géothermie par l’emploi du dit CO² et, ainsi, produire en fonction des besoins et stocker l’énergie le reste du temps…
je trouve positif d ‘aider à améliorer l’offre, mais ce qui aurait êté mieux, c’est d’avoir en face des types de demandes et éventuellement des lieux! là je rejoins sicétaitsimple. quel puissance sera proposée? le max de la techno actuelle? le plus économique? suivant les endroits où cela sera installé,il faut éventuellement prévoir des solutions multiples avec génération électrique, chaud, froid, … exemple: Nouveaux centres nautiques ou l’on couple patinoire et piscine, les frigories récupérées sur la patinoire servent à aider à chauffer la piscine, quelquefois aidé aussi par de la géothermie, il y aussi le traitement chimique Chlore, ozone, qui pourrait être incorporé, etc,etc,… on verra dans 1 ou 2 ans!
C’est bien d’offrir des plates-formes démonstrateur pour faire passer la recherche au développement prototype. Mais pourquoi limiter aux gaz – hydrogène et C02 ? Le meilleur stockage, c’est l’eau dans les barrages. Le second, c’est peut être dans une cogénération à bois, grand réservoir à exploiter à condition de le renouveller (pellets, etc) Le troisième, le biogaz, à condition de maîtriser les flux. Le quatrième, stockage électrique, c’est dans des batteries « vertes » – par exemple au fer/phosphate, et pas dans ces batteries au Lithium ! En alternative, les grosses capacité Japonaises, encore qu’elles ne sont pas très « vertes ». Et enfin, quand la technologie permettra un rendement global acceptable, ce sera l’hydrogène, le gaz préféré de Herr Zeppelin – qui sera bien sûr liquide pour ne pas faire peur. Mais c’est pas encore demain qu’on propulsera les avions avec des réservoirs remplis d’hydrogène et des piles à combustible…
arrêttez de tout méla !!nger, H2 et le Zeppelin !! rien à voir dans le cas du stockage d’énergie! vous comparez un ballon de grand volume pas sous pression et une bouteille de petit volume sous pression! totalement différent! et des avions à l’hydrogène il pourrait y en avoir puisque beaucoup de moteurs themiques classiques peuvent être adaptés au gaz et aussi à l’H2 pour des versions électrique je vous l’accorde cela prendra plus de temps mais ça viendra. il y a aujourd’hui un championnat de type formules1 électriques, les technologies vont progresser!