Le gouvernement a procédé le 24 décembrer dernier au lancement d’un deuxième appel à projets dans le cadre de l’action « Financement de l’Economie Sociale et Solidaire » du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA).
Forte du succès rencontré par le premier appel à projet lancé en janvier 2013 et dont le bilan sera rendu public début 2014 par Benoît Hamon – ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation – et Louis Gallois, la Caisse des Dépôts lance dans le cadre de l’action « Financement de l’Economie sociale et solidaire – ESS » du PIA, un deuxième appel à projets, ouvert jusqu’au 16 mai 2014.
Dans la droite ligne de la conférence environnementale pour la transition écologique qui s’est tenue en septembre 2013, ce nouvel appel à projets à pour objectif de développer la contribution du secteur de l’ESS à la transition énergétique et écologique et d’amplifier son rôle dans l’insertion des personnes éloignées de l’emploi.
L’appel à projet est structuré autour de trois axes : l’économie circulaire, qui repose sur une utilisation plus efficace des ressources et une valorisation durable des biens en favorisant leur réparation et leur recyclage ; les circuits courts, qui limitent le nombre d’intermédiaires et valorisent les ressources localement ; et l’insertion par l’activité économique des personnes éloignées de l’emploi.
Il est ouvert jusqu’au 16 mai 2014 et s’adresse directement aux porteurs de projets acteurs de l’ESS qui devront mobiliser des apports financiers au moins équivalents à celui du PIA, à savoir 400.000 euros minimum**.
Les porteurs de projets pourront obtenir tout renseignement sur les caractéristiques de cet appel à projets et soumettre directement leur projet en se connectant au site : ici
** Le montant d’intervention du PIA ESS par projet est de 400.000 euros minimum et le plan de financement de 800.000 euros minimum hors subventions publiques.
Si la notion de circuits courts est surtout utilisée en agriculture, – peut-on considérer l’énergie auto-produite et auto-consommée localement, ainsi au même endroit où elle est produite, comme du « circuit court » ? – peut-on considérer que les chaufferies au bois collectives … et plus largement les régies d’énergie locales, lorqu’elles achètent et/ou produisent de l’énergie localement avec des matières locales et qu’elles revendent cette énergie localement, comme faisant du circuit court ? Merci d’avance pour vos lumières. Yves e
Je suis aussi interessé que vous à avoir quelques notions théoriques sur ce qu’est un « circuit court ». C’est quoi les critères? Si mon voisin me vends 6 oeufs ou une salade (hors taxes) en me les passant au dessus de la cloture, j’imagine que c’est du « circuit court ». Mais au-delà?
Ben ce serait peut être l’exploitation locale du gaz de schiste plutôt que l’importation de Norvège, d’Algérie ou du Qatar ? Bon j’ai rien dit je me rendors !
et je vois que 2014 démarre fort! Sur le fond, c’est un vrai sujet. Il y aurait-il des « bons » et des « mauvais » circuits courts? Parce que si on ne parle que des légumes ( plus des oeufs, voire un poulet de temps en temps!), on ne parle quasiment de rien en termes d’activité économique , même si c’est tout-à-fait souhaitable et respectable. Mais je suis toujours preneur de quelques apports théoriques sur les « circuits courts ».
Ceci dit, je suis plutôt partisan de l’économie circulaire… celle qui tourne en rond. Là, en France nous ne devrions pas être trop mauvais ! Allez, je retourne à la sieste.
Bonjour l’ami, et Happy New Year…! « …..Je suis aussi interessé que vous à avoir quelques notions théoriques sur ce qu’est un « circuit court »……… Une petit ‘extrapolation hors de la boite’ trimtabienne sur ce qui pourrait être un circuit court voir de ‘l’économie circulaire’, à partir de notre propre démarche de ‘panier bio’ hebdomadaire de légumes, livré par un groupement de producteurs locaux à une dixaine de points de collecte, au plus près de leurs ‘clients’ (qui représent quelques centaines de paniers par semaine)……. Si ce même groupement livrait le dixaine de restaurants du bourg avec leurs besoins en légumes (en cyclo cargo à partir d’une ‘platforme’ en bordure de la ville – emplois locaux…et pourquoi pas ‘solidaire’ si il s »agit de jeunes en mal d’emploi !) et qui évitera la ‘valse d’e 10 tonnes’ matinale que je vois chaque matin dans les petite rues encombrées du port). Si, en livrant, il récupérait au passage quelques ‘déchets’ compostables pour remettre sur leurs champs,…….et un peu de huile de friture ‘usagée’ à metttre dans leur camion qui livre le ‘plateforme’ (c’est illegale…? – alors un peu de ‘désobbéisance fiscale’, histoire de…….!). Et si les restaurateurs ‘payaient’ en parti leurs services de livraison et ‘recyclage’ en ‘bons repas’ pour le bien fait des différents ‘acteurs’ de la boucle, à utiliser dans les restaurants ‘adhérants’………..’la boucle se boucle…?’ Du circulaire qui pourrait être aussi solidaire…? NB: La notion de IVOS avec le PV ‘circulaire’ est aussi assez parlant, car effectivement, on produisant et autoconsomme sur place, on ‘exporte’ eventuellement son surplus sur le réseau, a être cosommer par le voisin, ou au plus loin au bout de la rue….! Tout en sachant qu’on faisant ainsi (comme l’a fait remarqué notre ami Lionel dans un autre poste..) on a créer une nouvelle ‘économie parrallele’, voir de modèle d’éconmie au combien local….ou le particulier (ou une entreprise avec une toiture bardé de panneaux à la gloire de Râ !) devient à la fois producteur d’une parti de son énergie, et aussi acteur et vendeur sur un ‘marché’ de dinosaures historiques en ‘courtcuirctant (!)’ une partie de leur pain-beurre quotidienne……! Avec un peu d’imagination et n’ayant pas peur d’aller un peu hors de la boite, on pourrait trouver de nombreux exemples de même style……ou ‘tourner en rond’permetrrait d’aller bien plus loun que: « …..Si mon voisin me vends 6 oeufs ou une salade (hors taxes) en me les passant au dessus de la cloture, …..et un poulet de temps en temps…. » Ou des quelques heures de ‘bricolage’ que je propose au collegues de travalle (payable en repas sur place ou tickets ‘resto’ – pour faire dans le tarif ‘social’ pour les plus modestes !). C’est illégale…? alors un peu de ‘désobbéisance fiscale’, histoire de…….!. trimtab
Tout d’abord mes meilleurs voeux. Merci de votre réponse, même si j’avoue rester un peu sur ma faim… OK pour les légumes et plus généralement des produits alimentaires artisanaux, là j’avais déjà compris.Mais après? Je ne pense pas que le gouvernement souhaite encourager plus que celà ce qu’on peut appeler dans les bons cas de la débrouille et dans les mauvais cas du travail dissimulé. J’ai beau réfléchir à mes postes de dépenses, au quotidien ou un peu plus exceptionnels, je ne vois pas trop. Sauf si on veut parler d’encourager l’artisanat ,les professions libérales ou les associations de proximité , mais dans ce cas là autant le dire comme ça plutôt que de parler de « circuit court ». Bon, après tout je cherche peut-être une définition là où il n’y en a pas vraiment! Au moins, c’est plus carré quand on parle de « court circuit », mais on a dit (avec Dan1) qu’on essayait de ne pas trop parler d’electricité cette année! On sait malgré tout le temps que durent les bonnes résolutions…