Dans le but de soutenir davantage le potentiel des énergies renouvelables en France et de développer les filières attenantes telles que l’éolien en mer et le grand photovoltaïque, Ségolène Royal à tenu un discours devant les grands industriels et énergéticiens hexagonaux.
Discours de S. Royal (Extraits)
"Ce dont je me réjouis aujourd’hui, c’est que des opérateurs industriels et des grands énergéticiens français qui ont été concurrents sur des projets majeurs pour l’avenir énergétique du pays, soient aujourd’hui rassemblés pour s’engager dans cette dynamique et pour accélérer ces constructions et l’ensemble des créations d’emplois qui vont avec."
"Ma conviction profonde c’est que la France a les moyens, la capacité, les compétences de mettre en place un nouveau modèle énergétique qui va apporter aux Français :
– d’abord du pouvoir d’achat, parce que les économies d’énergie et les énergies renouvelables, c’est d’abord du pouvoir d’achat, c’est la maîtrise du coût de l’énergie,
– du bien-être aussi, parce que ce sont des énergies de qualité,
– un environnement mieux préservé
– et surtout cela va permettre à la France de remplir ses objectifs en termes d’engagements sur le climat."
"Le soutien à l’innovation et au développement des énergies renouvelables est un axe essentiel de la croissance verte (…) nous disposons du deuxième gisement hydrolien et éolien du continent"
"Grâce à l’attribution de ces différents appels d’offres, de nouveaux parcs commerciaux seront érigés au large des côtes françaises pour une capacité totale de 1.000 mégawatts qui s’ajoutent aux 4 parcs éoliens en mer, je le disais à l’instant, déjà attribués et qui représentent une capacité de 2 000 mégawatts."
"C’est donc au total 3 000 mégawatts aujourd’hui qui sont portés par les entreprises ici représentées et par les différents partenaires."
"Voici une force de frappe industrielle et énergétique unique en Europe."
"On arrive à une nouvelle étape puisqu’après cette compétition qui a permis au fond une répartition équitable entre l’ensemble des opérateurs présents autour de cette table : la convergence et la création d’une véritable force de frappe française et européenne et internationale."
"Nous devons construire l’Europe de l’énergie."
"Renforcer encore la filière avec l’identification de nouvelles zones pour poursuivre le développement de l’éolien en mer et pour aider les opérateurs ici présents à se positionner sur des projets européens, voir internationaux."
"Comme je l’ai observé à Rome – en réunion des ministres de l’énergie du G7, il y avait bien-sûr les 4 pays européens : l’Italie, le Royaume-uni, l’Allemagne et la France – on était tous mobilisés pour voir comment faire monter en puissance les énergies renouvelables. Je suis convaincue que la France a une carte à jouer considérable en Europe sur les différents projets puisque tous les pays européens se sont posés des perspectives très ambitieuses en matière de mixe énergétique."
"Il y avait à aussi le Japon, les Etats-Unis, je suis convaincue que la France, aussi, alliée à ses partenaires européens peut être parfaitement bien placée sur les marchés étrangers pour les aider à remplir les obligations qui seront rappelées à l’automne prochain devant les Nations Unies, puisqu’il y aura sous la présidence de Monsieur Ban Ki Moon le sommet mondial qui donnera suite au rapport du GIEC pour que les pays du monde entier prennent des décisions pour limiter le réchauffement climatique."
"Ces études, menées par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et la Direction générale de l’énergie et du climat, permettront d’évaluer les potentiels au large des côtes et d’identifier les zones les plus favorables à l’exploitation de nouveaux parcs éoliens."
"J’ai demandé que de premiers résultats soient disponibles d’ici cet été, qui serviront de base aux concertations qui seront ensuite menées localement sous l’égide des préfets."
"Je lancerai avant cet été un nouvel appel d’offre pour les plus grandes installations photovoltaïques d’une puissance supérieure à 250 kiloWatt crête. Concernant ces grandes installations, deux appels d’offres ont déjà été réalisés, le dernier a permis de désigner 121 projets pour une capacité installée totale de 380 mégawatts crête."
"Le développement des énergies renouvelables est une priorité pour la France, qui s’est engagée, dans le cadre européen, à atteindre un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation en 2020. Parce que c’est un objectif très ambitieux, j’ai bien l’intention que la France l’atteigne."
"Pour soutenir leur développement dans la durée et améliorer leur intégration dans un système électrique mieux régulé, tout en assurant l’efficacité des investissements collectifs dans ce domaine, il faut faire évoluer les modes de soutien aux énergies renouvelables."
"Une consultation a été menée sur les pistes d’évolution des mécanismes de soutien des énergies renouvelables auprès de l’ensemble des acteurs impliqués dans leur développement."
"Je serai heureuse de réunir prochainement les acteurs pour partager avec eux les résultats de cette concertation et échanger sur les orientations qui seront retenues pour que les énergies renouvelables puissent bénéficier d’un cadre juridique, fiscal et financier stable. J’aurai d’ailleurs à vous présenter aussi la façon dont nous allons financer la transition énergétique, le contenu et les résultats de la prochaine conférence bancaire sur ce sujet là. Tout cela convergera vers la loi de programmation pour la transition énergétique."
"Je pense qu’il ya une fierté du savoir-faire français dans tous ces domaines, je sais qu’il y a des compétitions qui existent et qui nous tirent vers le haut. A un moment il ya des tournants de rassemblement de ces énergies et ces forces là nous allons les mettre au service d’un nouveau modèle énergétique français."
… propose de lui faire gaspiller des emprunts (car nous n’avons pas de sous) qui vont enrichir les banquiers et saigner les français moyens avec une énergie de luxe pour bobos…. France, tu rejoins pas à pas les pays du tiers monde…. inexorablement, depuis 40ans que les énarques sont aux manettes.
Il n’est pas inutile de rapprocher cet article du rapport de la CRE au sujet de la rentabilité des énergies renouvelables qui constate, que ce soit sur l’éolien ou le photovoltaïque, avec de phrases telles que: « La structure des tarifs d’obligation d’achat doit être revue afin d’éviter la rentabilité excessive … «
Le vrai luxe, s’est de dependre du gaz et du petrole russes, qui permet a Poutine d’annexer la moitie de l’Ukraine sans que personne ne bronche.
Madame Royal ne sait pas que le développement de la production éolienne et photovoltaïque suppose, au delà d’un certain pourcentage de capacité (environ 15 %) le développement parallèle de centrales thermiques fossiles (voir l’exemple de l’Allemagne). Cette condition rend totalement illusoire la lutte contre le réchauffement climatique par ces moyens. Elle a certainement été fortement influencée par des conseillers orientés idéologiquement. C’est assez ennuyeux pour elle mais aussi pour nous…
la prochaine étape est le stockage de l’energie, de nombreux travaux sont en cours, dans de nombreuses technologies. Quand les éoliennes seront là(2025 !) dans une proportion surpérieur à 15%, les solutions arriveront. un peu de patience ! et d’optimisme
Dans l’énergie il faut au moins 20 ans pour passer du stade labo au déployement industriel, et 30 ans pour que ce soit à grande échelle. Concernant le stockage, si de nombreuses innovations apparaissent, aucune n’a même en labo les propriétés nécessaire pour abaisser suffisament radicalement le coût de stockage. Comparons à l’éolien et au solaire, sur les 20 dernières années, on a optimisé les coûts, très fortement pour le solaire, mais sinon très peu d’innovation technique mis à part le fait d’augmenter la taille. Les panneau n’ont gagné que quelques % d’efficacité. Ca donne le modèle du peu de chose à espérer en réalité pour le stockage.
Mais peut aussi faire mourir. Mais peut aussi faire mourir. Je ne crois pas beaucoup aux chances d’amélioration des capacités des accumulateurs. C’est un problème vieux de plus d’un siècle. De très nombreux chercheurs s’y sont cassé les dents. Il y a aussi quelques raisonsthéoriques qui laissent penser que l’on est pas loin de la capacité maximum. Mais il y a aussi des considérations plus terre à terre qui font que ces raisons ne sont pas trop mises en avant pour cause de risque de cessation de financement des recherches. Les chercheurs restent des hommes soucieux de garder leur gagne-pain…
Le Professeur Sadoway a redécouvert qu’on pouvait se passer des membranes, problème délicat s’il en est, en utilisant la pesanteur pour séparer les différents éléments de l’accumulateur. Il a aussi expliqué que pour les batteries statiques, on pouvait s’affranchir des problèmes de poids et de température. Ce qui est très sage. Mais il n’a rien changé à la chimie. Il explique qu’on peut faire des accumulateurs grands comme des terrains de football si nécessaire. C’est non seulement nécessaire, mais c’est même insuffisant. Et surtout, ça ne change rien au problème qui n’est toujours pas résolu, celui du coût. On pourrait par exemple résoudre très élégamment le problème des pertes en ligne en utilisant des fils en argent au lieu du cuivre traditionnel. Ou encore des supraconducteurs avec l’isolation thermique et électrique adéquate et les unités de froid nécessaire tous les kilomètres. Ça marcherait. Mais c’est trop cher. C’est effectuer un grand pas dans la direction du possible de choisir des solutions techniquement viables. Mais il y a un deuxième pas au moins aussi important : c’est le pas vers les solutions économiquement viables. Et là, malheureusement, on retrouve plein d’enthousiastes (il y en a beaucoup sur ce site) qui refusent de considérer ce pas. On n’arrivera pas à une solution si on refuse de voir les étapes à franchir, ou si on minimise leur importance. On est toujours rattrapé par le réel. Le discours parvient à changer les hommes, mais pas les faits.
d’abord du pouvoir d’achat, parce que les économies d’énergie et les énergies renouvelables, c’est d’abord du pouvoir d’achat, c’est la maîtrise du coût de l’énergie J’aimerai que le Ministère de la Vérité, des Subventions et du Gaspillage Durable nous explique comment des économies d’énergie subventionnées parce-que non rentables, ou le nouveau projet éolien offshore qui va nous couter probablement 12 milliards de taxe, vont augmenter le pouvoir d’achat.
à pierreerne il faudrait vraiment vous renseigner sur le stockage avant de déblatérer sur ce site, de nombreuses solutions de stockage existent, certaines sont déjà industrielles et toutes s’améliorent tous les jours. en puissance, performance et fiabilité. de plus en plus sont insérées dans les réseaux avec le controle qui va avec. ceci lié à la réduction des consommations permet d’éviter le thermique en parrallèle , qui coute de toute façon moins cher qu’une deuxième centrale nuke de backup quand ces dernières s’arrêtent inopinément pour panne(s) ou de façon plus prédictible pour leur maintenance! au passage juste pour votre info chaque centrale nuke dispose d’un batterie de générateurs thermique qui doivent démarrer en cas de panne ou de panne de réseau! revoyez vos arguments ils sont vieux et obsoletes ce n’est pas parcequ’on a passé sa vie bossé pour edf ou dans une centrle qu’il faut à tout prix dénigrer les autres solutions
« de nombreuses solutions de stockage existent, certaines sont déjà industrielles et toutes s’améliorent tous les jours. en puissance, performance et fiabilité. » Là vous rejoignez le summum de l’information pertinente comme souvent sur Enerzine qui ne fait et je le comprends bien que reprendre le plus souvent des infos brutes issues de communiqués de presse, avec heureusement souvent un lien vers une étude.des documents,… Mais dans le débat qui suit éventuellement, on a le droit d’être moins langue de bois, non? Relisez votre phrase, vous verrez que votre avenir est certainement dans la com….
j’accepte la critique, et cette phrase est bien évidemment un résumé pour marquer une tendance, mais il fallait bien contrebalancer les arguties de pierrerne. vous connaissez aussi bien que moi les diverses solutions de stockage, avec leurs avantages et leurs inconvénients, oui il y en a aussi, c’est souvent le prix, mais justement parceque les productions de série ne sont pas encore généralisées. P.S. si vous connaissez un bonne offre de job dans la com, je suis preneur :o))
Citez moi un seul exemple de ces projets d’acu super géant, quelque part, avec le prix du bouzin.
C’est etrange que vous vous fassiez un devoir de vouloir « contrebalancer » les arguments de Pierre Ernest par un paragrahe, hors sujet, vide de sens, sans parler des mensonges alors que vous pourriez avoir un argumentaire qui tient la route: Pierre Ernest a probablement raison quand il indique que la chimie (connue actuellement) fixe des limites infranchissables à la capacité d’un accu, ce qui donne un cout minimal au Kwh stocké. C’est comme carnot pour la thermodynamique,… Par contre il y a sur les batteries plusieurs marges de manoeuvres: Dans le cout final intervient le cout des matériaux, mais aussi la durée de vie. Si une batterie fonctionne de manière inusable, robuste, et n’a pas de limite dans le temps, le cout du stockage sera moindre qu’une batterie qui tient 2ans ou 1000 cycles, commes celles qu’on a dans nos portables. C’est pourquoi ça vaut le coup de poursuivre les recherches dans l’amelioration des batteries. Pour l’instant la soluce Batteries et hors de prix meme dans ses versions stationnaires industrielles mais il n’est pas certain que la situation reste en l’état.
« Déblatérer », « arguties » :s’il vous plait, n’employez pas des mots qui blessent inutilement. Sicétaitsimple et Hervé ont donné les arguments adéquats, je n’en rajouterai pas. En ce qui me concerne, je n’ai pas passé ma vie à EDF ou dans une centrale, mais j’ai suffisamment bourlingué dans le monde au cours de ma carrière pour avoir le droit et les éléments techniques de discussion sur un sujet (l’énergie) qui concerne plutôt d’ailleurs mes petits enfants mais que je travaille depuis pas mal de temps. Je suis un peu inquiet du manque de vision à long terme de nombreux internautes. Un certain nombre d’entre eux confondent allègrement leurs désirs avec la réalité et sont plus sensibles au discours qu’aux faits. Or, l’expérience prouve qu’on ne peut résoudre les problèmes que si l’on accepte la réalité des faits. On distingue alors quels sont les problèmes à résoudre et on peut mieux estimer les chances d’arriver à une solution.
« au passage juste pour votre info chaque centrale nuke dispose d’un batterie de générateurs thermique qui doivent démarrer en cas de panne ou de panne de réseau! » Etes-vous bien certain que les groupes électrogènes des CNPE sont là pour pallier la défaillance des tranches à alimenter le réseau ? Par exemple, si les 6 réacteurs de Gravelines s’arrêtent, est-ce que les groupes diésel pourront prendre le relais pour fournir 5,4 GW au réseau ?
« au passage juste pour votre info chaque centrale nuke dispose d’un batterie de générateurs thermique qui doivent démarrer en cas de panne ou de panne de réseau! » Tech, ces générateurs ne font pas plus de 5MW, et il n’y en a que 2 par tranche plus un par site. Je vous en supplie ne racontez donc pas n’importe quoi.
Bonjour à tous, Je vois qu’il y a toujours autant de passsions dans le débat sur l’énergie car je pense que chacun de nous ne porte qu’une partie de la vérité….. qui reste à inventer ? Et comme je souhaite rajouter ma part à ce débat, voici ce que je propose. Alors on est libre de croire ou non à cette proposition mais avouez que ce serait bête de ne pas ,au moins, regarder ce qu’elle contient ? Je suis porteur d’un projet d’écomoteur universel qui pourrait intéresser de nombreux secteurs de l’industrie comme le photovoltaïque, l’éolien, le stockage énergétique, le véhicule électrique, le stockage chimique, l’autoconsommation électrique , le remplacement des moteurs à énergie fossile, la stabilité des réseaux, l’électronique, et d’autres secteurs encore . Je recherche un groupe industriel international capable de construire, protéger et développer ce système en échange de parts dans la société. Je n’ai pas fait de demande de brevet afin d’avoir le temps de négocier avec les parties intéressées sans perdre le bénéfice du temps de protection offert par un brevet. Nous pouvons nous rencontrer sous réserve d’un accord préalable de confidentialité pour discuter des modalités de cette offre sur la région Toulousaine, ou je peux me déplacer à vos frais ? Si cette offre vous intéresse, laissez moi un message je vous transmettrai mes coordonnées pour un rendez-vous