Une réforme du système énergétique européen pourrait réduire les dépenses d’énergie de 27 à 81 milliards d’euros par an d’ici à 2030, selon une nouvelle étude intitulée "S’engager pour une transition énergétique européenne durable et efficace"**, réalisée par Accenture pour Eurelectric.
L’étude révèle que les dépenses de l’Europe en électricité et en gaz ont explosé de plus de 18 % ces dernières années, passant de 450 milliards d’euros en 2008 à 532 milliards en 2012.
L’électricité représente la majeure partie de l’augmentation enregistrée. La hausse des prix est presque seule responsable de cette montée en flèche, tirée dans une large mesure par le soutien aux énergies renouvelables, tandis que les volumes consommés sont pour l’essentiel restés stables. Faute d’un effort concerté des acteurs du secteur, des décideurs politiques et des consommateurs pour une gestion plus efficace du système énergétique, la facture totale pourrait grimper de 50 % à l’horizon 2030.
« Il est urgent de procéder à une restructuration en profondeur du système énergétique européen si nous voulons obtenir le soutien et la confiance des consommateurs sans détruire la compétitivité de notre secteur, souligne Hans ten Berge, secrétaire général d’Eurelectric. Notre étude montre que, moyennant la mise en place de politiques adaptées afin de remédier à la situation actuelle, la transition énergétique pourrait faire économiser à chaque citoyen européen plus d’une centaine d’euros par an. »
Jérémie Haddad, directeur en charge des activités de commercialisation d’énergie pour Accenture France, ajoute que la mise en œuvre de la transition énergétique n’a jusqu’ici guère été optimale en Europe : « Cette étude montre que la principale raison de cette faible optimisation tient à l’absence d’un marché européen unique de l’énergie, mais aussi à la baisse plus lente que prévue du coût de certaines nouvelles technologies énergétiques et au déploiement moins rapide qu’escompté des mesures d’efficacité énergétique. Les différents acteurs reconnaissent l’impact majeur de la croissance des dépenses d’énergie sur les ménages et les entreprises en Europe, et tous conviennent de l’urgence du problème, mais il existe encore un décalage considérable entre la prise de conscience et le passage à l’acte. »
Une optimisation des systèmes d’énergie renouvelable pourrait générer jusqu’à 20 milliards d’euros d’économies
L’étude estime qu’une optimisation des systèmes d’énergie renouvelable se traduirait par une économie de 10 à 20 milliards d’euros sur les dépenses énergétiques annuelles. En matière de production, la coordination des installations d’énergie renouvelable à travers l’Europe permettrait une nette réduction des coûts via l’implantation des nouvelles capacités sur les sites les mieux exposés en termes d’ensoleillement et de vent, et selon une combinaison appropriée, afin d’optimiser les facteurs de charge et les coûts d’intégration par-delà les frontières nationales.
« Ce résultat pourrait être obtenu par une harmonisation des dispositifs nationaux de soutien sur le court terme, puis par une intégration progressive des énergies renouvelables au marché de l’électricité (en faisant participer leur producteurs aux coûts opérationnels additionnels de gestion), ainsi que par un partage global des objectifs fixés en matière d’énergies renouvelables à travers l’Europe. À terme, un mécanisme tarifaire efficace de prise en compte des émissions de CO2 pourrait graduellement remplacer les subventions publiques », indique Jérémie Haddad.
Une intégration accrue du marché permettrait d’économiser jusqu’à 27 milliards d’euros
Une intégration complète du marché, à travers le trading, le transport d’énergie et l’interconnexion transfrontalière accrue des infrastructures, pourrait limiter les coûts engendrés par la gestion de plus en plus aléatoire de l’énergie de pointe, améliorer le fonctionnement du marché de l’énergie et sécuriser l’approvisionnement, avec à la clé une économie de 8 à 27 milliards d’euros sur les dépenses énergétiques annuelles, selon les estimations.
« Même si l’on observe déjà des progrès, la hausse des dépenses énergétiques appelle une action plus rapide. Il faudrait pour cela rassurer les principaux acteurs sur un point précis : une telle intégration sera un atout, et non une menace pour la sécurité d’approvisionnement. Le niveau d’interconnexion entre les différents marchés existants devra également être développé », poursuit Jérémie Haddad.
Une gestion plus intelligente du réseau conduirait à économiser jusqu’à 15 milliards d’euros
La croissance de la production distribuée fait peser d’importantes contraintes financières et techniques sur les réseaux de distribution. D’ores et déjà, des projets de production locale d’énergie se trouvent retardés faute d’une capacité d’accueil sur le réseau. La solution consiste à passer à un mode de gestion active du système, dans lequel la capacité, la demande et la performance des infrastructures sont gérées à distance et davantage en temps réel, au moyen de solutions smart grid et de technologies analytiques avancées.
Les économies estimées qui pourraient en résulter sur les dépenses annuelles d’énergie s’échelonnent entre 5 et 15 milliards d’euros – sous réserve que les instances de réglementation mettent en place un cadre permettant aux opérateurs des réseaux de gérer leurs infrastructures plus activement.
Une amélioration de la gestion dynamique de la demande et de l’efficacité énergétique permettrait d’économiser jusqu’à 20 milliards d’euros
Le système d’électricité a traditionnellement été conçu pour répondre aux besoins de capacité, de sorte que la gestion des pics de demande représente une part majeure des coûts globaux. Un lissage de la charge par le report de certains pics pourrait nettement réduire les coûts et améliorer la fiabilité, aboutissant à des économies totales comprises entre 5 et 20 milliards d’euros chaque année sur les dépenses d’énergie.
Jérémie Haddad est d’avis que la levée progressive des obstacles à l’efficacité énergétique pourrait offrir aux consommateurs des moyens plus simples et économiques de réduire leur consommation d’énergie : « Il peut s’agir par exemple d’améliorer l’accès aux données de consommation grâce à des compteurs intelligents et à d’autres équipements installés dans la maison du consommateur final, d’accompagner les opérateurs dans le développement de nouveaux modèles économiques et de partenariats commerciaux susceptibles de favoriser une meilleure gestion de l’énergie, ou encore d’instaurer de nouveaux mécanismes de financement des investissements dans l’efficacité énergétique. »
Hans ten Berge conclut que le succès de cette démarche dépend d’une mobilisation collective du secteur de l’énergie, des décideurs politiques et des instances réglementaires, des associations de consommateurs, des industriels et des groupes environnementaux afin que tous rapprochent leurs points de vue et aillent de l’avant pour élaborer un programme commun de changement.
** Forging a joint commitment to sustainable and cost-efficient energy transition in Europe : ici (.pdf)
Quand je vous dit qu’on progresse. Cela fait chaud au coeur de voir des positionnements aussi francs de la part des représentants de l’industrie électrique européenne. Cela fait tellement du bien de sortir du débat franco/français (ENR contre nucléaire). « En matière de production, la coordination des installations d’énergie renouvelable à travers l’Europe permettrait une nette réduction des coûts via l’implantation des nouvelles capacités sur les sites les mieux exposés en termes d’ensoleillement et de vent, et selon une combinaison appropriée, afin d’optimiser les facteurs de charge et les coûts d’intégration par-delà les frontières nationales. » Sur les 81 milliards d’économies, ils ont fait fort. Faudrait lire l’étude pour savoir par rapport à quoi. Je verrais tout à l’heure.
« Cela fait tellement du bien de sortir du débat franco/français (ENR contre nucléaire). » Ben oui, et le mieux est encore de ne pas y entrer sans cesse ! Mais quand on aime le nucléaire comme nos antinucléaires français (+ quelques étrangers), on ne peut s’empêcher de rejouer la GUERRE DES TROIS à tout bout de champ. Et on relance le CO2 du chauffage électrique en plein mois de juin !
On va encore accoucher d’un Kraken ! A l’heure d’internet favoriser le télétravail à domicile est la première mesure d’économie d’énergie à mettre en place. Economie de carburants, de m2 de bureaux, de transports en commun, d’infrastructures, de chauffage et d’éclairage. Salaire parental et école à la maison complètent le tout en supprimant encore plus de déplacements, de chômeurs et de précaires. 75% des français veulent habiter dans des villes de moins de 20000 habitants, une bonne chose pour lutter contre les embouteillages. Développer la géothermie en y associant de grands établissements de bains à vocation ludique (ça existe partout en Allemagne) et des cultures sous serres, la triple utilisation des eaux améliorerait la rentabilité et pourrait être complété par du thermique solaire si nécessaire. Précisont comme nous sommes en France, les bains ne sont pas des piscines municipales, c’est ouvert de 9h à minuit 7/7, on y boit et on y mange, et c’est propre et c’est beau, mais surtout, c’est rentable ! Et pour Dan, je suis certain que l’on pourrait micro-turbiner les eaux le long de leur parcours Enfin ne pas subventionner l’énergie et le meilleur moyen d’en faire baisser les prix et les impôts aussi …
« je suis certain que l’on pourrait micro-turbiner les eaux le long de leur parcours » Bien, démontrez-le moi. Vous avez des éléments de calcul dans le livre de jean Victor Poncelet… et depuis on n’a pas fait beaucoup mieux. Entre faire tourner des roues pour le spectacle et produire en masse de l’énergie.. il y a la physique. Avec Poncelet, Fourneyron et Carnot (si vous faites bouillir l’eau) vous êtes outillé.
ça c’est juste le sud du pays, je sais pas calculer la quantité de chaleur, d’eau et d’emplois que ça représente, mais assurément, il y a un énorme potentiel à optimiser …
« Une image vaut plus que 1000 mots … » Certes, mais parfois accompagnée de quelques mots et chiffres pour expliquer et démontrer c’est mal non plus. Vous avez voulu montrer quoi là ?
On nous parle de l’Europe, donc je vous parle de ce qui se passe dans un pays européen très important. Malheureusement, ce pays qui à gros potentiel géothermique puisqu’il a des eaux thermales partout, préfère le charbon et l’éolien, tout comme nous préfèrons le nucléaire et l’éolien. Et je ne peux pas croire que les eaux chaudes s’arrêtent à la frontière comme le nuage de Tchernobyl … Au lieu d’exploiter le potientiel on veut nous vendre encore un énième compteur àa gaz digne d’EDF. Je peux aussi vous dire qu’en Islande ils font pousser des bananes au lieu de les importer, et que cela fait partie de la rentabilité des solutions énergétiques locales … Je peux aussi vous dire que la BCE pratique des taux négatifs, leur seul problème étant qu’ils ne savent pas à quoi ils vont bien pouvoir servir puisqu’ils n’ont aucunes idées sur ce qu’ils vont bien pouvoir financer avec … Pourtant, il y a tellement de choses à faire … Moi je serais beaucoup plus sélectif, taux négatif pour les TGV transcontinentaux, pour l’aérien régional, les carburants de 3eme génération, la géothermie, le bois énergie, la valorisation des déchets, le téletravail, le thermique solaire, la petite hydraulique, le transport fluvial, le fret ferroviaire …
Sunny, vous me voyez ravi que ça vous donne chaud au coeur! Première page: « Rising prices were responsible for 96 percent of the €71bn increase in electricity expenditure between 2008 and 2012, while the volumes consumed were largely stable. And our analysis confirms that these price rises are being increasingly driven by charges for renewables support (Figure 2). »
A Bruno Lalouette. « nous préfèrons le nucléaire et l’éolien » Non, nous préférons d’abord le nucléaire et l’hydraulique et c’est historique, notamment grace à Jean Victor Poncelet que je ne présente plus ! Et avec ces deux filières, nous couvrons 80% des besoins en électricité lors des jours les plus sombres de l’hiver : Et j’ai peur qu’avec l’éolien et le photovoltaïque on dépasse rapidement les 90% d’électricité décarbonée en permanence… si on arrête pas le nucléairM. Mais encore une fois, on ne parle que de l’électricité c’est à dire entre 20 et 25% du problème global de l’énergie.
A Bruno Lalouette. Avant de passer à la géothermie, vous en êtes où pour les roues à aube sans chute ? Vous n’avez pas le début du commencement de l’ébauche d’un diagramme de performance ?
Il faut laisser à Bruno le temps de digérer les 134 pages du mémoire de M. Poncelet, au passage je vous remercie du lien. En attendant, on peut parler de géothermie, mais je vous vois venir…… Allo, Okaenergy?
Prenez une roue de vélo, collez-y une dynamo, et vous verrez que plus elle tourne vite, et plus elle produit d’électricité …
Alors là, rien à dire! KO debout! Faut rajouter les salles de sport à vos investissements d’avenir à taux négatif de la BCE, et vélo pour tout e monde.
Bon maintenant, on passe au cyclisme. « plus elle tourne vite, et plus elle produit d’électricité … » Sauf que si vous voulez beaucoup d’énergie, il faut pédaler fort pour atteindre ou maintenir la vitesse voulue. Même si vous êtes un cycliste professionnel bien nourri, vous aurez du mal à tenir les 400 W dans la durée : Ensuite la vitesse n’est pas déterminante puisque la vitesse optimale dépende la charge. Par exemple, les alternateurs des centrales électriques doivent tourner à 1 500 t/mn pour tenir la fréquence de 50 Hz imposée (mais ça dépend du nb de pôles). Vous pouvez donc avoir une roue qui tourne très vite et qui ne produit rien car dès qu’on lui applique un couple résistant… elle se met à genoux, car elle ne fournit aucune puissance ! C’est d’ailleurs l’exemple que je vous ai donné avec l’éolienne (ce n’est pas parce qu’elle tourne vite qu’elle produit beaucoup. En l’absence de couple résistant (un alternateur qui essaie d’agiter beaucoup d’électron), l’éolienne tourne en roue libre et ne produit rien, c’est beau mais inutile. Une fois que vous aurez bien assimilé ces notions, vous pourrez nous parler savamment des roues à aube. mais on savez très bien tout il y a deux siècles et Jean Victor Poncelet faisez déjà des calculs précis sur les forces et puissances en jeu avec les rendements estimé et il mesurait également les performances avec un frein (voir figures à la fin du livre). Je ne vous demande pas de me faire une démonstration très complexe, mais juste de vous hisser à la hauteur de ceux qui ont étudié la question en 1820 quand le vélo et la dynano n’existaient pas !
En l’absence de simplicité tout devient compliqué !
Lire l’article sur enerzine « la vague des énergies décentralisées touche l’Angleterre », potentiel de puissance estimée, 3,4 GW, mais si ils pensent à utiliser des roues à aubes, ils peuvent faire plus ! Rahh, perfide Albion, des particuliers finances des microturbines …
Je vais aggraver encore un peu votre mal de tête en vous proposant une notion essentielle : P = C.w Autrement dit la puissance est égale à la force appliquée (en rotation c’est le couple noté C et exprimé en Nm) multipliée par le déplacement (en rotation c’est la vitesse angulaire notée Oméga ou w en minuscule et exprimée en radian/s). C’est juste un cas particulier pour la rotation, car le cas général est simple P = F.V où la puissance est égale à la force (en Newton) multipliée par la vitesse de déplacement de son point d’application (en m/s). Donc revenons à notre roue de vélo (voire notre roue à aube). Si elle tourne vite (Oméga très grand), mais que le couple est très faible, la puissance sera faible. En revanche, si elle tourne lentement, mai que le couple est énorme, alors la puissance sera importante. A titre de travaux pratiques, je vous propose de comparer les puissances, couples et vitesses du moteur de votre voiture à celui-là qui tourne beaucoup moins vite : Allez, bon mal de tête !
Et Dan, vous êtes un refoulé de l’éducation nationale ou quoi ? Je ne vais pas faire à 45 ans un cursus d’ingénieur , ok ! Mainteant 34, GW de puissance Alors SVP qu’en pensez-vous ? Et arrêtez la fixette sur le couple des roues à aubes, lisez plutôt Gala, y’ a tout plein de couples aussi ! Je viens de la politique et ma démarche et d’influencer les politiques. Malheureusement j’ai très bien compris qu’ils étaient tous corrompus et que seul ‘argent d’EDF, d’Areva, de Total ou GDF influence leurs prises de décision. Je suggère donc aux professionnelles de la petite hydraulique, du bois et de l’énergie bois, de la géothermie, du thermique solaire, du biogaz, du recyclage de déchets, des biotechs de créer leur propre parti politique. Ajoutons y les promoteurs du bio, les défenseurs des animaux et du patrimoine, la batellerie et les amoureux du rail, et vous avez le premier parti de France avec plusieurs centaines de milliers d’encartés, et ce d’autant plus que PS et UMP ne sont plus que des cadavres pas encore tout à fait décomposer. En principe quand les politiques perdent leurs fauteuils, c’est là qu’ils commencent à se bouger le cul, c’est assez marrant à voir d’ailleurs…
« Et arrêtez la fixette sur le couple des roues à aubes, lisez plutôt Gala, y’ a tout plein de couples aussi ! » c’est sur qu’avec ce genre de référence pour parler d’énergie on mal parti…. « Je ne vais pas faire à 45 ans un cursus d’ingénieur , ok ! » Pour info les notions abordées par Dan1 se voit au lycée (je parle des notions pas de calcul poussé) donc si on est vraiment intéressé ça reste accessible
Allez Bruno Lalouette exercez-vous avec ce quizz ludique : Tout est dans la chute !
« Je ne vais pas faire à 45 ans un cursus d’ingénieur » Non pas besoin pour ces notions élémentaires qui sont du niveau lycée. En revanche, si vous voulez vous lancer dans un cursus d’ingénieur, il serait souhaitable de maîtriser ces notions avant de commencer… parce qu’après ça risque d’aller trop vite trop loin. ok ! Rien n’empêche cependant de faire de la politique avec des notions fausses… tout dépend de l’électorat que l’on vise.
Je me passionne plus pour l’économie et la géopolitique, le truc c’est que la roue depuis l’antiquité est le pivot central de toute bonne stratégie géopolitique, et l’énergie, l’indispensable matière primordiale … Levez le nez de vos calculs et regardez les étoiles, et peut-être que vous y verrez la grande spirale, tout n’est que courbes dans l’univers, y compris la lumière … La roue est la lumière ! C’est beau non ? C’est de moaaaaa ….
Au fait les 3,4 GW de particuliers anglais auto-entrepreneurs, vous avez toujours pas répondu …
« la roue depuis l’antiquité est le pivot central de toute bonne stratégie géopolitique, et l’énergie, l’indispensable matière primordiale … » Essayez déjà de maîtriser la roue sous ses aspects énergétiques, après on verra pour la géothermie.
Problème de compréhension Dan ? Bon, les 3,4 GW ? Réponse exigée !
Plus fort, plus loin. Votre lien renvoie vers des sites anglais qui utilisent des vis d’Archimède… avec une chute d’eau ! Là on est dans l’innovation AVJC ou BC comme vous voulez. C’est sûr que P = Q x H Mais on doit pouvoir écrire que P = C x W si on prend en compte le couple disponible sur l’arbre de la vis et qu’on multiplie par la vitesse de rotation de la vis Et si ça se trouve on pourra écrire Q x H = C x W aux coefficients près
Vous rigolez ! Commencer par comprendre l’essentiel après on verra.
« Bon, les 3,4 GW ? Réponse exigée ! » pour cela il faut une vrai question
Je me passionne plus pour l’économie Heureusement en France, même les économistes font des écoles d’ingé avant de finir à Dauphine ou Toulouse. C’est pas toujours utile, mais dans l’énergie cela peut servir d’avoir des notions en physique.
On se demande comment fontionnaient les moulins à aube conçus à une époque où la modélisation n’existait pas. La vitesse de rotation dépend de la démutilplication, la puissance varie aussi avec l’ergonomie. Un moulin à vent était-il aussi performant qu’une éolienne? La recherche et la technique évoluent, les performances suivent! Enfin pas pour tous.
Rien ne sert de faire de la politique avec des notions fausses. Comme prétendre à la compétitivité d’une filière nucléaire en minimisant les coûts de production, entretien et investissement minimisé, provision dérisoire, scission des activités de production et de distribution, pour masquer les passifs… Stockage et gestion des déchets négligé. Soit quelques dizaines de milliards d’euros à régler par le contribuable.
Ce qui vous manque, ce sont des techniciens, pas des technocrates vernis d’ingénierie… (cf. Dan1, herr professor). Ces « gens là » vous ont vendu du nucléaire et des tgv. Voyez où cela vous a mené. Vous devriez changer de paradigme en éliminant HEC/CEA/ENA/etc. et en formant des ingénieurs, des vrais, pas des matinés poli-tocards. Vous verrez que tt devient plus simple quand « on fait » plutot qu’ « on cause »… Mais quand même vive la France, son fromage, sa baguette et son bon vin rouge !
« Sacré français ! Ce qui vous manque, ce sont des techniciens, pas des technocrates vernis d’ingénierie… (cf. Dan1, herr professor). » ça tombe bien, c’est exactement ce que j’écrivais il y a quelques années : Et que je rappelais dernièrement : « Nous avons moins besoin de rhétoriciens que de chercheurs et d’ingénieurs qui nous apportent des solutions qui fonctionnent à un prix compétitif. »
« d’accord avec vous , mais lesquelles ?? » Personnellement, je ne possède pas de solution miracle. Et je crois que je ne suis pas seul dans ce cas. C’est bien pour cela que les énergies fossiles du style pétrole, charbon et gaz vont encore monopoliser pour longtemps la scène. Pour ma part, je souhaite déjà qu’au niveau français on ne dégrade le niveau de service que nous avons construit (enfin nous et quelques générations précédentes) au nom d’une idéologie ou d’intérêts particuliers. Mais cela n’empêche pas d’explorer des pistes novatrices et en même temps de tenir compte du retour d’expérience d’autres pays (par exemple l’Allemagne). De toute façon, nous sommes déjà engagés dans une transition énergétique. Mais le tempo est important et les transformations seront forcément lentes pour être soutenables. C’est en quelque sorte la promotion du développement soutenable (heu pardon sustainable development à l’origine).
» Nous avons moins besoin de rhétoriciens que de chercheurs et d’ingénieurs qui nous apportent des solutions qui fonctionnent à un prix compétitif. » Ce dont nous avons besoin, c’est de spécialistes. Que le domaine soit la politique ou la « production » d’énergie. Mais être spécialisé n’empèche pas d’avoir un peu de culture dans d’autres domaines. C’est d’autant plus necessaires que pour résoudre des problèmes multi-domaines, des spécialistes de différentes choses doivent parler entre eux.
Comme vous le faites justement remarquer, le vin, la baguette et le fromage ne sont pas des découvertes d’HEC du CEA ou de l’ENA ! Mais à l’époque ou ces produits ont été crées, on savait juger les gens en fonction de la force de leurs propositions et pas de leurs diplômes ! Car les gens diplômés ont la facheuse habitude de croire qu’ils sont les seuls à pouvoir penser global et que la solution aux problèmes de notre époque ne peux passer que par les bureaux d’étude des grands groupes. Le gouvernement nous dit que la France doit: · Réduire ses importation de pétrole· Accroître son indépendance énergétique· Assurer la compétitivité de son industrieMoi je me pose donc la question du comment ? Comment faire pour diminuer les importations de pétrole alors que les gens ont de plus en plus besoin de se déplacer ? Pour le travail ? Pour faire les courses ? Pour les loisirs ? Dans nos sociétés tout est affaire de déplacements. C’est grâce aux déplacements qu’on peut échanger. Moins de déplacements veux donc dire également dire moins d’échanges? Et moins d’échanges veut dire régression économique, donc encore moins d’emplois ???Ensuite, comment assurer son indépendance énergétique ?….. Par les Enr ? On oublie donc l’intermittence et la faiblesse des rendements !…….. En continuant avec l’atome ?.. Il faudra donc assumer les risques ?… Tout en continuant à augmenter les coûts ?… Ça ne va pas nous mettre en position favorable pour assurer la compétitivité de l’industrie ?Moi je propose une solution à tous ces problèmes ! J’ai une solution de déplacement sans changer fondamentalement les choses. J’ai une solution pour le stockage énergétique. Donc pour l’indépendance et donc pour l’industrie, le chômage et l’emploi qui en découlent. Alors on peut penser que cette proposition émane d’un esprit en souffrance ou dérangé ? C’est possible ? Il n’en demeure pas moins que je suis sans doute seul à pouvoir offrir cette opportunité au pays ? Mais si mes propositions n’intéressent pas les français, industriels ou politiques peut être intéresseront-elles d’autres pays ?..Faudra t’il que je fasse comme le fit Fernand Reynaud en son temps pour obtenir « le 22 è Asnières » ?