Le prince de Monaco, Albert II, a inauguré la semaine dernière, près de Monaco le premier "puits de carbone" d’Europe. Des puits de ce type existent déjà en Amérique du sud, notamment au Brésil.
Le concept de puits de carbone s’est répandu avec le protocole de Kyoto créé dans le but de réduire les concentrations élevées et croissantes de CO2 atmosphériques et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. De nombreuses voies sont explorées pour améliorer les processus naturels de séquestration du carbone et développer des techniques naturelles et artificielles de capture et stockage du carbone. La forêt française capture chaque année et naturellement plus de 55 millions de tonnes de CO2 soit dix fois moins que les émissions de gaz carbonique générées annuellement par l’activité économique en France (563 millions de tonnes). Ce nouveau puits de carbone, qui s’étend sur 120 hectares, s’inscrit dans le cadre du Protocole de Kyoto. Plusieurs autres "puits" forestiers devraient être inaugurés sur le territoire français dans les prochains mois et années. Les forêts méditerranéennes, à l’inverse des forêts tropicales, captent relativement peu de carbone (quatre à cinq tonnes par ha et par an), en raison notamment de leur capacité de croissance réduite (ensoleillement, chaleur et manque d’eau). |
C’est très bien de reboiser, surtout dans cette région qui voit plus d’incendies que de plantations. Mais n’appelons pas ça un puits de carbonne. 600 t/an… (qui bruleront peut-être!) 1 pour un million n’est-ce pas dérisoire?