Lyon accueille la 12ème édition du Cleantech Forum Europe du 11 au 13 avril 2016. Une occasion pour la Métropole de Lyon de mettre en lumière la Vallée de la Chimie qui est déjà aujourd’hui un des bastions de la production d’énergies renouvelables de la Métropole avec 49 % dans la production totale d’énergies renouvelables (1) dont 15 % de la production d’électricité photovoltaïque (2).
La Métropole de Lyon porte un ambitieux projet de développement et d’aménagement à l’horizon 2030 visant à faire de la Vallée de la Chimie une référence européenne en matière de cleantech, notamment en chimie, énergie et environnement.
"Il est aujourd’hui essentiel pour nous, en tant que collectivité, d’agir en faveur du mix énergétique de notre territoire aux côtés des industriels, des centres de recherche et des pôles de compétitivité. Cette transition énergétique est déjà en place sur le territoire de la Vallée de la Chimie avec de nombreux projets opérationnels dans l’hydroélectricité, le photovoltaïque ou la valorisation des déchets. D’autre initiatives innovantes verront également le jour dans les années à venir, en termes de biométhane, de valorisation de la chaleur fatale industrielle ou encore de biomasse" explique David Kimelfeld, vice-président au développement économique de la Métropole de Lyon.
Les énergies renouvelables aujourd’hui au sein de la Vallée de la Chimie
Soutenus par la Métropole de Lyon, les acteurs de la Vallée de la Chimie se sont déjà largement engagés dans des projets d’énergies renouvelables parmi lesquels : L’usine hydroélectrique de la CNR à Pierre-Bénite : production annuelle de 450 000 MWh, soit 55 % de la production électrique hydraulique de la Métropole de Lyon (1)
L’Unité de Traitement et Valorisation Énergétique de la Métropole de Lyon sur le Port Edouard Herriot (Usine Lyon sud) : production annuelle électrique de près de 64 000 MWh et production thermique (vapeur) de 247 000 MWh dont 235 000 MWh pour injection sur le réseau de chaleur urbain (3).
La centrale photovoltaïque de Solvay Belle-Etoile sur les communes de Saint-Fons et Feyzin : 12 000 m² de panneaux photovoltaïques ont été implantés en 2011 sur des toitures industrielles pour une production de 2 millions de kilowatts-heure par an, équivalente à la consommation électrique annuelle de 2 000 habitants et permettant d’économiser l’émission de 1 000 tonnes de CO2 par an.
Trois exemples de projets en matière d’innovation énergétique à horizon 2020
>> Lancé en 2010 à l’initiative de 11 partenaires issus du monde industriel, institutionnel et académique et piloté par Engie, Gaya est un projet de recherche et développement qui vise à valider les choix technologiques innovants (notamment la méthanation) et les applications du biométhane dits de 2ème génération, issus principalement de matières lignocellulosiques (bois, paille, etc.).
Première étape du projet Gaya, la construction d’une plateforme technologique de pointe à Saint-Fons, au cœur de la Vallée de la Chimie, permettant la production d’un gaz vert, transportable dans les réseaux actuels ou directement utilisable pour les véhicules GNV. La plateforme sera un pilote modèle expérimental pour de futures usines de production de biométhane qui pourraient voir le jour à partir de 2020.
>> Fin 2015, une étude portant sur la récupération de la chaleur fatale industrielle (projet Thermi’Cité) a été lancée sur le périmètre de la Vallée de la Chimie. Elle a pour objectif d’évaluer la faisabilité de la mise en place d’une filière de valorisation de la chaleur industrielle (chaleur fatale) sur ce périmètre. Elle associe deux industriels, Arkema et Solvay, mais le périmètre concerne aussi les réseaux de chaleurs de Vénissieux et Lyon Centre Métropole, ainsi que les stations d’épuration de Pierre-Bénite et de Saint-Fons.
La première phase de l’étude qui consistait à étudier les différents schémas fonctionnels possibles vient d’être réalisée et une étude de pré-faisabilité sur quelques scénarii va être menée.
>> Total investit en 2016 près de 3,5 millions d’euros dans un nouveau laboratoire de recherche destiné à développer de nouveaux bio-composants pour les carburants sur le site du Centre de Recherche de Solaize (CRES). Un effectif de 12 personnes occupera ce laboratoire de 500 m².
"La Vallée de la Chimie est au cœur des enjeux énergétiques. Une des forces des acteurs présents sur ce territoire est de constituer un écosystème cohérent et complet incluant des organismes de recherche comme IFP Energies nouvelles, les pôles de compétitivité, Axelera et Tenerrdis, les plateformes Axel’One et surtout des industriels impliqués comme Solvay, Arkema, Total, Air Liquide, Engie, Kem One ou encore Bluestar Silicones. Tous ensemble, sous l’impulsion forte de la Métropole de Lyon, nous créons des synergies pour innover et construire les cleantech de demain" conclut Pierre Beccat, directeur IFPEN-Lyon.
1 Source OREGES 2012
2 Source OREGES 2013
3 Chiffres 2015 – Métropole de Lyon
c’est le genre d’article totalement inintéressant on veut des articles traitant d’innovations technologiques les articles parlant d’inaugurations de centrales phtovoltaiques ou éoliennes ne nous intéressent pas.
« les articles parlant d’inaugurations de centrales photovoltaiques ou éoliennes ne nous intéressent pas. » Oui mais là on vous parle aussi d’hydraulique: « Soutenus par la Métropole de Lyon, les acteurs de la Vallée de la Chimie se sont déjà largement engagés dans des projets d’énergies renouvelables parmi lesquels : L’usine hydroélectrique de la CNR à Pierre-Bénite : production annuelle de 450 000 MWh, soit 55 % de la production électrique hydraulique de la Métropole de Lyon (1) » Bon, d’accord, elle a été inaugurée en 1966 ou 1967…. La Com a juste un demi-siècle de retard!