Les émissions de gaz à effet connaissent une "hausse alarmante", bien supérieure aux précédentes estimations, révèle une nouvelle étude d’université américaine.
La croissance des émissions de CO2 de la Chine dépasse largement les estimations précédentes, rendant plus difficiles à atteindre les objectifs de réduction des émissions au niveau mondial, alerte des économistes des universités de Californie, Berkeley et UC San Diego.
Les précédentes études, y compris celles utilisées par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques (GIEC), tablaient sur une hausse annuelle de 2,5 à 5% des émissions pour la région incluant la Chine, devenant entre 2004 et 2010 le premier contributeur de l’effet se serre.
La nouvelle analyse démontre que le taux de croissance annuelle aurait en réalité atteint 11% sur cette même période.
Les prévisions les plus conservatrices prévoient entre 2000 et 2010 l’émission de 600 millions de tonnes de carbone en Chine. Cette croissance de la Chine eclipsera à elle seule les efforts de réduction de l’ensemble des signataires du protocole de Kyoto, qui envisagent d’économiser 116 millions de tonnes de rejet de CO2.
En d’autres termes, la hausse annuelle des émissions chinoises au cours des prochaines années est supérieure aux émissions actuelles de la Grande-Bretagne ou de l’Allemagne.
Ce nouveau constat rend les prévisions actuelles du réchauffement planétaire "trop optimistes", pour les chercheurs, et renforcent l’urgence d’une prise de décisions susceptibles d’enrayer la progression des émissions de la Chine et d’autres pays en voie d’industrialisation rapide. L’étude s’est fondée sur les données concernant la pollution de 30 entités provinciales chinoises.
"Faire en sorte que la Chine et d’autres pays en développement fassent partie intégrante de tout futur accord climatique est désormais encore plus important" alerte Auffhammer, l’un des auteurs de l’étude.
"Il était attendu que l’efficacité de la production énergétique chinoise devait continuer à progresser, à mesure que progressait le revenu par habitant, ralentissant ainsi le taux de croissance des émissions de CO2. Au lieu de cela, ce que nous découvrons est que le taux de croissance des émissions surpasse nos pires prévisions, et cela signifie que l’objectif de stabilisation du CO2 atmosphérique est en passe de devenir beaucoup, beaucoup plus dur à atteindre."
Traditionnellement, les chercheurs calculent les émissions de CO2 d’une région ou d’un pays à partir des données sur la consommation de combustible fossile. Les modèles existants utilisent ensuite ces données d’émissions et celles de variables telles que la taille de la population, le niveau de vie d’une société et d’avancement des technologies, afin de prévoir la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Pour justifier cet écart de résultats entre les précédentes prévisions et cette nouvelle étude, les chercheurs, pointent le fait qu’ils ont utilisé des modèles à l’échelle d’une province, pour obtenir un modèle plus précis.
"Tout le monde a traité la Chine comme un pays unique, mais chacune des provinces du pays est plus vaste que de nombreux pays européens, à la fois par sa taille et sa population.", explique Carson, un autre chercheur.
"De plus, on y trouve un large éventail de développement économique et de richesse, d’une province à une autre, ainsi que des différences majeures dans la croissance démographique, ce qui a un effet sur la consommation d’énergie et ne peut être facilement traité par un modèle fondé sur des données nationales agrégées."
Puisque les données portant sur la consommation de combustibles fossiles ne sont pas déclarées au niveau des provinces en Chine, les chercheurs se sont appuyés sur les émissions de gaz résiduaires, rendues accessibles par les rapports de l’administration environnementale chinoise.
En outre, selon eux, la majorité des études prévisionnelles d’émissions de CO2 en Chine se fiaient aux informations publiées près de 10 ans auparavant. Or, durant les années 1990, le revenu par habitant a connu une croissance plus rapide que l’utilisation des énergies en Chine, ce qui constitue généralement un indicateur de ralentissement de la croissance des émissions.
"Un changement notable s’est produit en Chine vers l’an 2000, au moment où l’espoir d’un accord avec les Etats-Unis sur le protocole de Kyoto commençait à s’éloigner et que la pression extérieure s’exerçait sur la Chine pour qu’elle réduise ses émissions", explique Carson.
"La consommation d’énergie a commencé à croître plus rapidement que le revenu, et la plus grande partie de l’énergie utilisée ne l’était pas efficacement."
Les auteurs rapportent également que, après l’an 2000, le gouvernement central chinois a commencé à transférer la responsabilité de la construction de nouvelles centrales aux autorités provinciales, qui étaient moins soumises aux pressions et qui disposaient de moins de ressources pour construire plus propre et plus efficace.
"Les responsables gouvernementaux se sont détournés des questions d’efficacité énergétique, pour aller vers un objectif d’expansion des capacités de génération aussi aussi rapidement que possible et le moins cher possible" ajoute Carson.
"Les provinces les plus riches tendent à construire des centrales thermiques plus propres, à partir des meilleures technologies disponibles, mais de nombreuses provinces intérieures reproduisent les technologie soviétiques inefficaces des années 1950. Le problème, c’est que les centrales, une fois construites, sont faites pour durer 40 à 75 ans"
"Les autorités provinciales se sont enfermées dans une perspective à long terme de croissance des émissions, beaucoup plus élevée que ce qu’il était prévu"
"Notre prévision prend en compte le fait que la Chine est maintenant liée à des centrales qui sont sales et inefficaces."
L’étude doit être publiée dans le numéro de mai du Journal of Environmental Economics and Management.
Ne vous inquiétez pas, le parti communiste chinois a la situation bien en main. Tous les écologistes et les démocrates croupissent dans le LaoGai. Le monde entier a banni la peinture au plomb, sauf les chinois. Dans le Laogai, les écologistes prisonniers peuvent donc passer 12 heures par jour à peindre des jouets afin que les enfants du monde puissent lécher de la peinture au plomb. Le monde entier a bani les fréons, sauf les chinois (et les indiens). Lire sur Forbes « When Pigs Fly »: > HFC23 is probably 11,700 times as potent a greenhouse gas as CO². Grâce au protocole de Kyoto, nous donnons aux pollueurs des milliards d’€ rien que pour rafistoler des usines pourries. Lire sur Forbes, même article: > « Depending on carbon prices, the plants would actually generate more money from carbon credits than production costs, » says Schwank. « The perverse incentive would be complete. » Vous connaissez l’adage « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ». Le pouvoir du parti communiste chinois est absolu, aux jeux olympiques de la corruption, le parti communiste chinois est médaille d’or. Profitez bien de la pollution chinoise, ce n’est que le début.
Oups, j’ai oublié les liens!LoaGaiArticle de Forbes, « When Pigs Fly »