Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo devrait annoncer dans les prochains jours une série de mesures concernant les énergies renouvelables. Interrogé par le quotidien les Echos, le ministre a fait part de son souhait d’étendre le système du bonus/malus à une vingtaine de familles de produits.
Dans les colonnes du quotidien économique, le ministre d’Etat annonce le lancement prochain d’une "grand programme de réforme des infrastructures énergétiques pour les quinze prochaines années", afin de faire rattraper à la France son retard en matière d’énergies renouvelables par rapport à des pays comme l’Allemagne.
Un "plan solaire" devrait voir le jour tout prochainement pour favoriser une technique qu’il juge "trop confidentielle" en France, ainsi que la mise en place de "zones de développement de l’éolien en mer". "Les tarifs de l’éolien vont être remis à plat", a-t-il ajouté.
D’autres sujets sont en discussion eu sein du gouvernement, a confié le ministre, qui consisteraient à "donner les moyens à un certain nombre de professionnels d’acheter des véhicules plus performants" pour compenser la hausse des prix du carburant.
En discussion également, avec le ministère de l’agriculture, des mesures viseront à faciliter l’accès des agriculteurs à l’autonomie énergétique.
Pour ce qui est de la consommation énergétique des parculiers, Jean-Louis Borloo se félicite de l’"électrochoc" provoqué grâce au système de Bonus/Malus instauré en janvier. Selon ses chiffres, "les ventes de modèles sobres ont augmenté de 45% et les véhicules les plus gourmands ont baissé de 40%". Un succès qu’il souhaite élargir à un vingtaine de familles de produits, à commencer par les appareils électroniques, et ce, dès l’an prochain.
Concernant les négociations internationales qui s’annoncent, à savoir les discussions sur le troisième paquet énergie européen et la réunion du G8 Energie à Tokyo, le ministre ne cache pas qu’elles se révèlent difficiles, en particulier avec les nouveaux entrants européens. "Le point le plus dur porte sur les quotas d’émissions de CO2 pour l’industrie et la mise aux enchères", admet-il.
Sur la scène mondiale, afin de rallier les pays du monde à l’adoption de mesures contraignantes en matière d’énergies renouvelables, le ministre souhaiterait se tourner en premier lieu vers le continent africain, "première victime du réchauffement, sans avoir profité de la révolution industrielle". Le continent dispose, selon lui, de "tous les avantages" pour en faire "le premier continent à énergie renouvelable."
Le ministre se rendra en fin de semaine à Tokyo pour la réunion du G8 Energie.
Voilà qq bonnes initiatives suite à des constats clé: –> faire rattraper à la France son retard en EnR ! –> Un « plan solaire » pour favoriser une technique « trop confidentielle » en France ! –> « zones de développement de l’éolien en mer »! –> « Les tarifs de l’éolien remis à plat » ! Une bonne prise de conscience du chef du MEEDDAT ! Bravo JLB! espérons-la suivie dans les faits et rapidement par des actions et mesures concrètes ! NB.: svp pas des salades fiscales et ambigüités comme pour les PAC Air/Air vu par ailleurs… ! Bonne continuation dans cet esprit avec mise en application ASAP svp. Merci. A+ Salutations Guydegif(91)
Malgré éolien et solaire photovoltaïque, les rejets de gaz à effet de serre par habitant est deux fois plus élevé en Allemagne qu’en France. La véritable priorité en France à mes yeux aujourd’hui est de tout faire pour réduire l’utilisation des énergies fossiles et certainement pas d’encourager par des énergies renouvelables la production d’électricité qui est déjà à 95% sans émission de CO2 en France grâce au nucléaire et à l’hydraulique alors qu’elle n’est même pas de 50% en Allemagne. Mais la première priorité devrait rester les économies d’énergie.
Malgré éolien et solaire photovoltaïque, les rejets de gaz à effet de serre par habitant est deux fois plus élevé en Allemagne qu’en France. La véritable priorité en France à mes yeux aujourd’hui est de tout faire pour réduire l’utilisation des énergies fossiles et certainement pas d’encourager par des énergies renouvelables la production d’électricité qui est déjà à 95% sans émission de CO2 en France grâce au nucléaire et à l’hydraulique alors qu’elle n’est même pas de 50% en Allemagne. Mais la première priorité devrait rester les économies d’énergie.
Malgré éolien et solaire photovoltaïque, les rejets de gaz à effet de serre par habitant est deux fois plus élevé en Allemagne qu’en France. La véritable priorité en France à mes yeux aujourd’hui est de tout faire pour réduire l’utilisation des énergies fossiles et certainement pas d’encourager par des énergies renouvelables la production d’électricité qui est déjà à 95% sans émission de CO2 en France grâce au nucléaire et à l’hydraulique alors qu’elle n’est même pas de 50% en Allemagne. Mais la première priorité devrait rester les économies d’énergie.
Au vu des infos publiées ce jour, les émissions CO² françaises seraient en baisse (pourvu que ça dure). Non seulement nos amis allemands en émettent pratiquement le double de nous par habitant mais leurs émissions 2007 sont en augmentation relativement à 2005. Comment concilier cela avec l’image qu’on en donne dans les média, monté en épingle comme étant le « bon élève de l’Europe »?Tout cela ne serait-il que du « vent » médiatique?
Le problème numéro un est : « le management par objectif… mal définis ». L’Europe s’est fixé des objectifs d’EnR en pourcentage par pays au lieu d’un objectif global de réduction d’émission des gaz à effet de serre. Nous en arrivons donc à des conclusions stupides où la France doit absolument atteindre les 21 % et de préférence avec des technologies qui produisent de l’électricité (éolien et autre) alors que ce n’est manifestement pas la priorité et qu’en Europe, il y a beaucoup plus urgent. Si on se focalise sur la production électrique, il faut traiter en urgence le problème de l’Allemagne, de la Pologne… Les bases de données CARMA et EPER permettent de hiérarchiser très clairement les priorités car toutes les sources d’émissions polluantes sont répertoriées depuis des années. Celui qui veut savoir sait en deux clics. Même sur Google Earth, il existe un lien vers EPER qui vous donne la position géographique de 11 000 installations polluantes en Europe. Au lieu de s’attaquer au vrai problème au niveau européen, on continue dans la désinformation en faisant croire aux français que ce sont des attardés. En ne prenant que les données de CARMA () pour la production électrique, on trouve que l’allemagne émet 569 000 tonnes de CO2 par TWH contre 81 000 tonnes pour la France, soit 7 fois plus. Les polonais émettent 747 000 tonnes de CO2 par TWh. Nous savons donc parfaitement où sont les problèmes. Avons nous un plan européen pour faire quelque chose ??? Qu’en pense les écologistes allemands et quelles actions spectaculaires ont-ils prévus (escalades des tours aéroréfrigérantes des centrales au charbon ?). Si la Norvège était dans l’UE, lui aurait-on fixé un objectif d’EnR de 20 % en plus des 99 % d’électricité produite à partir d’hydraulique ?
On a pû lire ces jours-ci que la Chine produisait 100 000 tonnes / an de biodiesel en revalorisation d’huiles alimentaires pour frites, fritures, etc… Semble une très bonne opération! plutôt que de mettre dans WC ou aux égoûts ou autre… QUESTION que je me pose: que fait-on chez nous avec l’huile usagée de toutes nos frites et fritures en France et Belgique? , cette approche de revalorisation à la chinoise ne mérite-t-elle pas une réflexion et donc collecte de nos huiles alimentaires usagées pour en faire du biodiesel ? à incorporer/mélanger ensuite au diesel au niveau de nos raffineries… Mérite d’être envisagé au titre de »bonus » par JLB, non ?! A+ Salutations Guydegif(91)
Pour etre utilisateur d’huile de friture ,je peux dire que dans mon coin il y a tres peu de restaurants ou snack où l’huile n’est pas revalorisée. Soit par des particuliers comme moi soit maintenant par des grosses boites comme Sita. Et j’ai de plus en plus de mal a en trouver pour moi, car avant ils devaient payer pour faire enlever leur huile, mais manitenant vu le prix du pétrole c’est fini.Et ou vont -elle ? en Allemange la plus part du temps,il y a même une association humanitaire qui l’envoie en afrique.D’ailleurs le plus grand de tous mc donald le fait depuis longtemps. Par contre niveau particulier il faudra faire qqchose car je pense que très peu ramne leur huile en décheterie
Je n’ai pas bien vu le rapport entre l’huile de friture et l’intervention de Jean Louis Borloo, mais si on veut plus de biodiesel issu de la friture, il suffit de généraliser les Mac Do… et de prévoir un post traitement de l’obésité ! Sinon quelqu’un pourrait-il me dire quel est le bilan écologique de l’utilisation par les allemands de l’huile de friture française probablement transportée par des camions diesel et peut être pas bio… eux ? Existe-t-il un indicateur du prix spot de l’huile de friture ? Tout ceci pour dire que beaucoup de bonnes solutions locales ne sont pas généralisables.
…Dan dit: »je n’ai pas bien vu le rapport entre les huiles de friture et JLB »…et la suite…Dan je vous sens inhabituellement (qque peu) négatif ici, pas fréquent ! Attention à ne pas se laisser gagner…. Donc, voilà mes explications: C’est parce que JLB veut trouver des nouvelles pistes comme dit dans l’article: »souhait d’étendre le système du bonus/malus à une vingtaine de familles de produits »…et… »le ministre d’Etat annonce le lancement prochain d’un « grand programme de réforme des infrastructures énergétiques pour les quinze prochaines années », afin de faire rattraper à la France son retard… » Donc la piste vue chez les chinois peut très bien aussi s’appliquer au »pays du steak-frite-salade » par excellence, sans compter les MacDo et autres Quick, etc…car de l’huile de friture il y en a là déjà un paquet, sans pour autant créer des tas d’autres MacDo… -utiliser avec modération svp, pas d’abus !- ce n’est pas la peine d’étendre le pb de l’obésité des jeunes et moins jeunes,… elle sévit déjà chez nous ! Quant à l’utilisation de l’huile de friture, il y a la piste »chinoise » évoquée de »conversion en biodiesel » sans doute plus »clean » mais faut collecter pour avoir un »volume » judicieux/économique pour cette usine de transformation…-d’où les soucis de pollution potentielle, évoqués par Dan, des véhicules de collecte,…s’ils n’utilisent pas du biodiesel du cycle d’avant…-, mais j’ai vu des reportages (en Allemagne, Belgique, Suisse,…) où cette huile de friture collectées en camionnette chez des restaurants d’un secteur de qq villes proches était simplement filtrée puis mélangée à du diesel classique, voire utilisée telle quelle dans des véhicules VL ou PL, tracteurs, etc…NB.: à l’usage et… à l’odeur c’était comme suivre une »fritteuse sur roue », mais ceci mis à part, c’est des pistes de revalorisation intéressantes à considérer. cqfd A+ Salutations Guydegif(91)
Quand je dis de façon ironique qu’il suffit de généraliser les Mac Do, ce n’est pas pour dénigrer le recyclage des huiles usées (je suis pour le recyclage de tout ce qui peut l’être), c’est simplement pour mettre l’accent sur la portée nécessairement limitée de cette action. D’ailleurs j’aimerai savoir quel est le potentiel maximal de cette démarche : combien d’huile de friture pourrait-on au maximum recycler par an en France ?? D’autre part, j’aimerai connaître l’impact que pourrait avoir la nouvelle technique des friteuses sans huile (ou très peu). Je ne pense pas qu’il faille fonder une filière sur l’abondance des huiles de cuisson, il faudrait sûrement mieux essayer de réduire drastiquement la quantité d’huile nécessaire à l’alimentation (tout comme le sel et le sucre). En attendant cette réduction, on peut bien sûr recycler les huiles usées produites actuellement.