Suite à la conclusion d’une étude prospective à long terme sur le climat et la politique énergétique à mener, le gouvernement finlandais s’est fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre en Finlande de 80% d’ici 2050, par rapport à leur niveau de 1990.
Le rapport comprend des objectifs quantitatifs et définit des lignes directrices concernant des mesures concrètes à prendre.
Afin de minimiser les risques et les dommages, le Gouvernement veut porter ses efforts durant cette période pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius. Cela signifie selon l’étude que les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un pic au cours des prochaines années, et il est probable qu’une réduction d’au moins 50 % des émissions sera nécessaire d’ici 2050.
La Finlande affiche sa volonté de construire une "économie décarbonnée" par la prise de mesures énergiques et urgentes à tous les niveaux et secteurs de la société.
Par exemple, le rapport met en avant "la révision des normes énergétiques pour les bâtiments neufs afin d’en améliorer l’efficacité énergétique". De même, d’autres améliorations de ce type seront nécessaires dans la rénovation des bâtiments existants. Ensuite, le gouvernement finlandais entend poursuivre "la réforme fiscale écologique", et précise que "des informations concernant la lutte contre le changement climatique au quotidien seront accessibles aux citoyens".
Le rapport préconise dans certains scénarios une réduction des émissions de CO2 à partir de technologies de captage et de stockage du carbone (CSC) et même par la construction de centrales nucléaires supplémentaires.
« Le rapport préconise dans certains scénarios une réduction des émissions de CO2 à partir de technologies de captage et de stockage du carbone (CSC) et même par la construction de centrales nucléaires supplémentaires ». Oui,déjà,ils s’apprettent à commander un nouvel EPR en plus de celui d’olkiluoto3(en construction) ,d’ici quelques temps!
Une question me « taraude », comme dit l’autre. De grandes théories , comme par exemple « le réchauffement climatique n’est pas dû à l’homme », défendu par notamment Claude Allègre, sont écrasées sous le poids de la théorie inverse. Pour qu’un pays entier, comme la Finlande prenne des mesures, la Finlande mais aussi tous les grands pays du monde, c’est quand même que les idées d’Allègre – tout super-lumière qu’il soit – , ne tiennent pas, non ? De même pour l’éolien… Il y a des contre, mais il pousse tellement d’éoliennes de par le monde que les antis ont peut-être tort (pas rentable, pas assez productif, trop cher). Oui, je sais, tout celà est à tempérer par l’appat du gain… pour les fabriquants (d’éoliennes comme de centrales nucléaires ou de panneaux PV).
si c’était seulement Claude A qui le disait, ça serait suspect, mais outre qu’il n’est pas le seul scientifique à le dire, ce n’est pas parce qu’il serait le seul à le dire que ce serait faux (ou vrai d’ailleurs); La science climatique est tout sauf « settled » comme dit cet autre grand scientifique Al Gore dans son docu fiction catastrophe (moins spectaculaire que « Le jour d’après », mais pas mal déjà). En 1905 les « savants » avaient décidé que la science physique était « settled », tout avait été dit, trouvé, démontré, vérifié. Einstein a pourtant introduit quelques nouveautés (e=mc2 entre autres). En réalité on nous rebat les roeilles avec la réduction du CO2 qui-va-sauver-la-Planète (la réduction) alors qu’un objectif identique de réduire la dépendance aux énergies fossiles serait tout aussi bien, et beaucoup plus honnête (les émissions de CO2 étant proportionnelles à la combustion des énergies fossiles) ; car oui un jour proche on risque de manquer de pétrole puis de gaz puis de charbon, ou alors ils seront à des prix astronomiques. Le jour où l’Homme saura maitriser le Climat (dans un sens ou dans l’autre), les poules auront, vraiment, des dents (à cause de l’Evolution), c’est à dire dans des milliers d’années, sauf qu’entre temps un nouvel âge glaciaire (tous les 100 000 ans environ) aura réduit fortement la population, voire l’aura fait disparaitre. Quant à l’éolien, bon vent à lui, encore un petit effort et quelques centaines de milliers d’aérogénérateurs à fleurir dans nos campagnes ou sur notre littoral, pour espérer, avec l’aide d’autant (en puissance installée) de centrales thermiques de secours, pouvoir couvrir plus de 50% de nos besoins en électricité; bien entendu, on supprime le nucléaire, à base d’énergie fossile (réserves d’ Uranium combien de dizaines d’années ?), dangereux par ses déchéts et avec les risques de prolifération (un petit coucou de l’Iran, de la Corée du nord, de Ben laden etc…) , dévoreur d’investissements, long à mettre en place et gros émetteur de CO2 (à la construction, tonnes de béton et d’aciers spéciaux).
Je cite : « bien entendu, on supprime le nucléaire, à base d’énergie fossile (réserves d’ Uranium combien de dizaines d’années ?), dangereux par ses déchéts et avec les risques de prolifération (un petit coucou de l’Iran, de la Corée du nord, de Ben laden etc…) , dévoreur d’investissements, long à mettre en place et gros émetteur de CO2 (à la construction, tonnes de béton et d’aciers spéciaux). » Encore un gros mensonge parfaitement démontable… car il est facilement démontrable, et cela a déjà été démontré sur Enerzine, qu’à production d’électricité égale un réacteur nucléaire est moins consommateur de béton et d’acier qu’un parc éolien. On peut parfaitement affirmer le contraire, le démontrer… c’est une autre affaire ! Celui qui l’affirme est un menteur ou un ignorant.
Il me semble qu’en matière de réchauffement climatique, de C. Allègre, de controverse, de GIEC, tout a été dit, et que suite à la discussion extrêment longue que Pastilleverte, Alain843, Pamina, moi-même (un peu), et surtout Marcob12 avions eu, Chelya avait conclu assez clairement ici Peut-être que Pastilleverte qui était partie à la discussion a déjà oublié ? Ou aviez-vous « décroché » en route ?
Rassurez vous dan1 ,il me semble bien que sur le nucléaire ,Pastilleverte ironisait. Pastilleverte n’est pas antinucléaire,relisez ses autres commentaires sur le nucléaire.Merci.
@ redbulx j’ironise de temps en temps… Pour le nuclèaire, ce qui est bien (?) c’est que c’est le meilleur rapport encombrement/production dénergie (surtout, si on compare aux « » » »bio » » » carburants, même de 2° ou 3° génération. Ce qui est dommage (?) c’est que l’Uranium c’est pas du carbone, mais c’est une matière première dont les réserves sont limités (ou alors à quel prix ?), c’est que le problème des déchéts (à longue durée de vie, et d’un degré important de dangerosité) n’est pas totalement réglé (mais je m’en F… je ne serai plus là quand des fuites radioactives commenceront à « fleurir »), que le risque de prolifération n’est pas complètement un fantasme. Et petiti détail, ça nécessite des XXXXXXXXX millions de € et sur des périodes de plusieurs années. A part ça en attendant que ITER se transforme en outil de production (je ne serai plus là itou), c’est dommage qu’on ne se soit pas lancé sur une filière thorium (mais le Th ne fait pas de bombinette, ceci expliquant sans doute cela, nnucléaire « civil » vous vous souvenez), qui, d’après ce que j’ai lu(…) est abondant à coûts peu élevés ne produit pas ou si peu de déchéts, ne permet pas à tous les fous d’Allah ou autres de faire pshtttt. Hélas (3 fois) , malgré (mes) (nos) efforts de sobriété énergétique, je crains qu’on ne puiss se passer et de loin des centrales nucléaires avant un long temps, donc autant accepter les améliorations (si s’en sont) des EPR. PS (si je puis dire) je ne suis pas actionnaire de la Claude Allègre inc., mais ça m’énerve qu’on en fasse un argument définitif de pas sérieux dans le débat climatique (ah oui, alors tu es d’accord avec Allègre), quel argument scientifique ! C.A, au moins est un scientifique, un géologue, lesquels sont bien placès pour recueillir des données sur les climats passés (et pas des projections basées sur des modèles qui rendent selon les paramètres qu’on leur a donné. Et neither ce n’est pas pour cela non plus qu’ils (le géologues) détiennent la vérité sur l’évolution du climat (pas plus que les « modélisateurs » du GIEC, le scientifique Al Gore ou le journaliste Nicolat H.