Samsø est une île danoise de 114 km², peuplée d’environ 4.100 habitants permanents et située à l’est du Jutland, dans la mer de Kattegat. L’île connue pour son agriculture, notamment ses pommes de terre et ses fraises a la particularité d’être une communauté autosuffisante en électricité renouvelable.
En 1997, Samsø fût surnommée la première île de l´énergie renouvelable du Danemark, du fait de ses ambitions de devenir énergétiquement indépendante avant 2008. Ainsi, les habitants de Samsø se chauffent grâce à un système de chaufferie centrale avec des végétaux brûlés, et utilisent des biocarburants pour leurs véhicules.
Aujourd’hui, 100% de l’électricité provient de l’énergie éolienne et 75% de l’eau chaude et du chauffage proviennent de l’énergie solaire et des biomasses. Une académie de l’énergie existe également à Ballen, rassemblant les dernières connaissances sur les technologies des énergies renouvelables, et leur implémentation réussie avec des expositions et ateliers éducatifs permanents très prisés des touristes.
L’éolien :
Les jours où le vent ne souffle pas, quand les éoliennes ne peuvent générer suffisamment d´électricité pour alimenter l’île, l´énergie afflue du réseau électrique principal du Danemark. En retour, les jours de vent, l’île exporte l´énergie éolienne, vers le système national. L’île a une balance électrique positive, puisqu’elle exporte bien plus d´énergie vers le continent qu’elle n´en reçoit.
Avec ses 11 éoliennes terrestres, le secteur électrique de Samsø a déjà atteint ses objectifs.
Le transport :
Les habitants de Samsø travaillent sur un certain nombre de solutions possibles, y compris approvisionner des véhicules motorisés avec de l’huile de colza et de l´hydrogène. Certains prédisent un futur où les voitures et les camions seraient alimentés par de l´hydrogène produit par les éoliennes.
Pour le moment, la majorité des véhicules de Samsø consomme du carburant basé sur les produits pétroliers traditionnels, mais leurs émissions sont compensées par 10 éoliennes situées en mer. Ces turbines massives font plus qu’équilibrer le carburant brûlé par tous les véhicules sur l´île, y compris les trois ferries qui connectent l´île au continent.
Collecter la chaleur :
Dans les villages les plus importants de Samsø, chauffage et eau chaude des maisons et des entreprises sont issus de systèmes de chauffage urbain utilisant une énergie renouvelable. A l’extrémité nord de l´île, entre les villages de Nordby et Mårup, un parc de 2500m² de panneaux solaires chauffe l’eau qui chauffe à son tour les maisons des villages. Un brûleur à copeaux de bois qui utilise le bois mort de la forêt de Brattingsborg, située sur l’île, prête main-forte au système de chauffage solaire.
Dans la partie sud de l’île, les villages de Tranebjerg, Onsbjerg, Brundby, et Ballen sont chauffés par des centrales de chauffage urbain. Un certain nombre de particuliers propriétaires ont remplacé leurs chaudières au fioul par des panneaux solaires, des pompes à chaleur géothermiques ou des poêles à granulés ou à copeaux de bois.
Tous ensemble, ces efforts ont remplacé plus de 70% de la production de chaleur sur Samsø par des énergies renouvelables.
L´Académie de l´énergie :
A l´été 2006, une nouvelle Académie de l’énergie à Samsø à ouvert ses portes. L´Académie rassemble les connaissances actuelles sur les technologies des énergies renouvelables et leur implémentation réussie à Samsø en expositions, démonstrations, ateliers, et expériences.
L´Académie offre un point de rencontre nouveau et unique pour les entreprises, les institutions académiques, les organisations de l´énergie, et les hommes politiques dans un environnement où les éoliennes, le chauffage à la paille, et les panneaux solaires génèrent une énergie durable juste de l´autre côté des fenêtres.
Voilà un bel exemple à émuler. QQ personnes du MEEDDEM et ADEME ainsi que qq représentants de nos îles bretonnes ou normandes devraient aller à cette Académie de l’énergie de Samsö puis ramener et appliqure ces concepts chez nous ! Côté soleil on devrait être meiux lottis car plus au Sud donc plus intense, côté ECS et PV. Pour les autres pistes également des idées à reprendre. YA+KA…. NB.: le // pourrait aussi s’appliquer au niveau d’1 Région chez nous, ce qui est vrai pour Samsö peut être dupliqué à multes reprises et contextes similaires, le tout étant de penser EnR et DD au niveau d’un groupe d’individus, d’une collectivité de 4000 pélerins ce qui lui confère une notion de taille maitrisable….au-delà c’est trop vite le »c’est les autres qui font pour moi! », donc l’individu se sent moins ou plus concerné !. A+ Salutations Guydegif(91)
Je me demande pourquoi on n’utilise pas les moteurs Stirling pour produire de l’électricité, ils ont un meilleur rendement (voiture hybride)
Pourquoi tout ce verbiage plutôt que renvoyer à un bilan précis? Une petite phrase est significative: quand le vent ne souffle pas, on importe de l’électricité du continent. Et avec quelle énergie locale les habitants de Samso ont-ils fabriqués leurs voitures et leurs ordinateurs? Rappelons que l’électricité domestique ne représente qu’un tiers environ de l’électricité nécessaire à l’ensemble des activités. Ceci ne veut pas dire que les efforts des habitants pour produire localement l’énergie qui leur est nécessaire ne soit pas à mettre en exergue, mais cela ne fournira qu’une faible partie de leur consommation réelle d’énergie, en tant que citoyens du Danemark. L’essentiel est ailleurs. une expérience qui sera bien plus intéressante à suivre sera celle de l’île de la Réunion, qui ne peut avoir recours à un câble sous-marin la reliant au continent quand il n’y a pas de vent. Actuellement il est prévu d’y installer une batterie NaS pour régulariser l’éolien et le solaire. Nous verrons bien. Mais les Réunionnais ne pourront pas pour autant produire l’énergie nécessaire à la fabrication de leurs objets de consommation, et en particulier leurs voitures et leurs bâtiments.
La Bretagne est un cas intéressant: elle ne produit que 8% de l’électriicté qu’elle consomme. Voilà un endroit particulièrement adapté à la démonstration que l’on peut devenir autosuffisant en énergie uniquement à partir d’ENR, d’autant plus que les Bretons ( en tout cas ceux qu’on entend le plus) ne veulent ni du nucléaire ni des combustibles fossiles. Qu’ils se dépêchent alors (ceux qu’on entend le plus) de faire la démonstration que c’est possible, au lieu de lâchement compter depuis si longtemps sur les copains! A condition également de ne pas en faire supporter le prix aux dits copains.
L’exemple de l’île de la Réunion est le plus pertinent; en effet, d’une manière générale, seules les îles des régions tropicales sont (seron/seraient ?) à même d’être autonomes (et sans cable marin en secours depuis la métropole !) Pourquoi ? Tout simplement parce que ces îles combinent un bouquet d’ENR (potentielles) : éolien (les alizés, qui, en plus sont relativement constants sur l’année), le solaire, thermique ou PV, même si le ciel est souvent voilé et que les jours sont « courts », la géothermie, car la plupart sont des îles volcaniques, l’énergie de la mer (différence thermqiue, vagues, houle, courants), la biomasse (essentiellement canne à sucre, peut être jathropa), en secours central thermique, ou pour faire des carburants, et j’en oublie sans doute ! Cela dit, pour atteindre la vraie autonomie, surtout à la Réunion avec un style de vie très « occidental », il faut (faudra/faudrait ?) combiner TOUTES ces formes d’ENR, ET lancer parallèlement des actions de modération de consommation, des efforts d’isolation / ventilation des bâtiments (air conditionné « naturel »), sans oublier des capacités de stockage (encore ?) à inventer ou du moins à fortement améliorer. A part ça, dans l’article, mort de rire avec les 100% de l’électricité provient de l’énergie éolienne (mais cet aspect a déjà été soulevé dans les posts)
Le Danemark, c’est d’abord de l’électricité fossile intégrée au sein d’un grand réseau avec de puissants voisins et de très gros échanges (hydraulique de Norvège et nucléaire de Suède).
Je suis le premier à critiquer les 100% .. Je ne veux pas oublier tout de même que nous devons au Danemark le développement de l’énergie éolienne au moment où tant de « grands ingénieurs » bien de chez nous se gaussaient de cette énergie! Il faut ajouter également que les pistes cyclables ne sont pas « contraintes » comme chez nous. On y roule parfois à 3 de front! Les 4X4 y sont très nombreux ..!! C’est un pays de contrastes qui mérite le détour.
Tout article publié ici montre une nouvelle expérience, apporte des solutions, propose une avancée. Mais les 9/10 èmes des commentaires sont négatifs, SYSTEMATIQUEMENT. A part Guy, notre éternel optimiste et quelques défenseurs de chaque projet, c’est à une volée de bois vert que s’expose toute nouvelle initiative. Nous sommes vraiment un peuple de râleurs, de septiques, de révisionistes. Comment voulez-vous faire avancer les choses en France ? Moi, je trouve très louable que les habitants de cette île fassent ensemble de tels efforts, même s’il ne s’agit que d’énergie domestique. Et il est tout à fait imposssible qu’une telle réalisation se fasse en France, car il y aura toujours un « bmd » pour contrecarrer. Quand à votre remarque au sujet de la Bretagne, cher monsieur bmd,, je la trouve bien déplacée. Il y a de nombreuses régions en France qui produisent moins qu’elles ne consomment même quand elles en ont le potentiel ( tout le sud de la Loire avec le photovoltaïque). C’est d’un ostraciste de mauvais aloi. Il y a déjà eu ici, des discussions acerbes -non sur les Serbes- mais sur les Bretons. Si ces régions ne sont pas convenablement équipées, cela vient certes de la Région et de la richesse de cette région, mais aussi du pouvoir central.
pour la Guadeloupe ca ferait…..2400 eoliennes…. les écolos font etre très solicités…. De plus il ne faut pas confondre capacité et production, compenser l’électricité ca veut dire à un moment que l’on en produit par de l’energie non verte….. en guadeloupe les eoliennes fournissent 10% de la capacité mais moins de 2% de la production… de plus vu la taille de l’ile (samso) qd il n’y a pas de vent il n’y en a plus du tout pour l’ensemble des eoliennes…ce qui veut dire qu’a ce moment ce sont des turbines diesel ou gaz qui se mettent à surproduire….. bon elles sont pas sur l’ile donc…. J’espere que leur académie travaille sur l’axe trop négligé a ce jour le stockage. La Réunion fait un excellent travail sur le stockage avec des STEP . la production d’hydrogene par electrolyse avec de l’electricité eolienne ou pv est un excellent axe egalement. En guadeloupe, y a pas mal d’avancée sur la clim a adsorption (solaire) En guadeloupe, pas mal de travaux sont effectués sur l’utilisation de l’ethanol provenant de la melasse de canne a sucre non utilisée pour du rhum, dans des piles a combustible (via un reformage en hydrogene) Malheureusement en France, l’énergie provenant de pile à combustible n’est pas autant valorisée que celle venant des autres energies renouvellables. Ca serait un coup de fouet economique pour l’agriculture antillaise avec le contingentement de la filière sucre et la fin de la preference communautaire celle-ci est menacée. Le cas de nos iles francaises est délicat car nous importons l’intégralité de nos carburants et ici par de centrales nucléaire pour l’energie de base. Par exemple il est plus interressant de bruler de la bagasse (sachant que 70% du temps c du charbon que l’on brule) que de la convertir en ethanol. Les NAS surtout les redox sont un bon chemin pour réguler le réseau mais pareil … pas de tarif chef EDF La géothermie sympa… mais les ayatollahs des parcs nationaux hurlent, pareil pour l’hydraulique. Pour les carburant voitures…. personne n’a prévu de faire fonctionner des piles lithium tropicalisées…. et ici on a pas de métros, de tgv ou autre transport en commun…. meme pas de GPL ….. car pas de station… Bioethanol…. meme pas la peine d’imaginer meme en utilisant toute la surface agricole…. on couvre meme pas 14 % des besoins… Biomasse… ouais super … ici on brule le methane en torchère car pas suffisement de debit pour justifier une centrale.. L’eolien… bonjour le surdimensionnement de réseau pour prendre les pics… et contrairement à l’idée recue les alizés c pas régulier du coup…. edf deleste .. les energies photovoltaiques en premier… si par contrat on a le droit a 2200 heures… EDF nous demande d’ecreter 300 a 400 heures par an.. Les marées.. zobi.. on est pas en bretagne L’hydraulique …. une step tient pas dans une piscine et les denivellés sont sur le parc national.. Reste donc …. développer le stockage de l’energie et là … pas grand chose de mieux que l’hydrogene malgré son prix… en effet ici EDF produit à 13c le kilowatt (bah oui pas de centrale nucleaire) l’hydrogene en stationnaire c top (produit par pv, stirling eoline)… et dans les véhicules faudra atteindre le reformage de l’ethanol en autotherme…. merci Juste un chiffre cependant important, un domien emet 2 fois moins de CO2 qu’un hexagonal.
Ma remarque sur la Bretagne ne vise aucunement à ostraciser les Bretons, mais à faire ressortir le fait qu’ils n’ont pas appliqué la logique de la position qu’une partie semble-t-il majoritaire ( ?) d’entre eux ont prise, et à les encourager à le faire, s’ils ont de la suite dans les idées, de manière à ne plus faire peser sur les autres Français les conséquences de leur position.Leur cas n’est pas isolé, puisqu’il y a de nombreux autres citoyens de notre pays qui ont la même. Le pouvoir central, comme vous dites, avait prévu de faire à Plogoff une centrale nucléaire qu’ils ont refusée. Ce n’est donc pas la faute du pouvoir central, mais la leur. Dont acte. Maintenant, ils refusent la centrale à gaz de Ploufragan. Ce n’est donc pas la faute du pouvoir central mais la leur. Et la pensée dominante semble y être: nous pouvons produire notre électricité avec des énergies renouvelables. Et bien, il y a là une magnifique occasion de démontrer que cela est possible, puisque les Bretons en sont persuadés.Pourquoi alors cela ne se fait-il pas? GDF-Suez ne refusera sûrement pas de couvrir la Bretagne d’éoliennes, y compris en mer, si la région finance l’opération, et même de panneaux solaires sur les toîts. Il doit être possible en Bretagne de construire des STEP en inondant quelques vallées perchées, éventuellement avec de l’eau de mer. La Bretagne deviendra ainsi la vitrine de ce qu’il est possible de faire avec des ENR, et les autres régions françaises s’empresseront de l’imiter, surtout quand elles auront constaté que cela coûte 3 fois rien. Au Sud de la Loire, il y a effectivement des régions qui produisent moins qu’elles ne consomment. Il s’agit en particulier des régions où, faute de cours d’eau assez puissants, le refroidissement des grosses centrales thermiques ( nucléaire, charbon, gaz..) ne peut être assuré, mais aussi de régions qui refusent ces installations. La région la plus critique est la région PACA. Mais rien qui approche le déficit breton. Quant à prétendre que ces régions pourraient être autosuffisantes avec le solaire PV, quant on sait que le facteur de charge du solaire y est d’environ 12% en moyenne (il faut donc 88 % d’autre chose) et que le prix en est actuellement au moins dix fois celui du nucléaire, je vous laisse la responsabilité de vos propos.Pourquoi d’ailleurs la Bretagne n’entreprendrait pas d’être autosuffisante avec du solaire PV? Après tout le facteur de charge y est de 9 %. Mais sur crédits gagés sur des impôts régionaux uniquement, SVP, de manière à ne pas en faire supporter la charge aux autres Français, et de ne pas biaiser l’opération. Les Bretons devraient d’ailleurs y gagner beaucoup par rapport au nucléaire, si les ENR sont aussi bon marché que certains le disent. Ils n’auront donc pas besoin d’un secours financier, n’est-ce pas?
Ce n’est pas parce-qu’ils ont des chapeaux ronds….ou peut-être si justement ! Chiche ! bretons, unissez-vous et démontrez ce que certains détracteurs ci-dessus vous challengent à démontrer….On sait que vous savez faire des choses, comme les conquêtes maritimes d’antan, par ex…et d’autres grandes choses…. Vincent Bolloré est aussi breton après tout et la B0 existe ! Nass & Wind prévoit qq beaux projets d’éolien offshore…donnant même autant de havre de paix à poissons, faune et flore marines aux pieds de leurs mâts….Espérons simplement que qq mauvais coucheurs ou qq administratifs récalcitrants ne torpillent pas le tout….et des projets hydroliens potentiels, car vous avez des supers courants…..et amplitude de marnage… Ce même jour il était question dans Enerzine d’1 super projet de méthanisation de lisier et autres déchets…encore 1.4 MW de puissnace et qq 12000 MWh d’électricité bonnifiant des nuisances écartées (lisier) Et puis les algues vertes du côté de St Brieuc on va aussi trouver des solutions pour les enlever, pour éviter qu’elles ne tuent sur place (H2S) et même en les revalorisant diversement…. Bon courage donc et Bonnes réalisations !!!! Je ne suis pas breton, mais j’aime bien la Bretagne ! A+ Salutations Guydegif(91)
114 KM2 11éoliennes 1 machine tous les 3,5 Km Voilà qui est plaisant à vivre
La distance entre deux éoliennes est plutot de l’ordre de 300 ou 400 mètres.On l’aperçoit sur les photos. A la différence par exemple des châteaux d’eau (souvent un par commune) il vaut mieux regrouper les éoliennes dans un parc compact tant pour des raisons économiques ou technique que paysagères. Une moyenne au km² n’a donc pas vraiment de sens. En France on devrait avoir environ 10 000 éoliennes terrestres en 2020 sur 675 000 km².
L’association « Connaissance du Patrimoine européen » recherche pour l’esposition qu’elle projette actuellement sur ce thème un photographe amateur qui pourrait lui communiquer une photographie d’un champ d’éolienne en mer ou une photographie d’un champ d’éoliennes sur terre, avec si possible une vue de bâtiments voisins; de qualité suffisante pour ètre intégrée au format A4 (21cm*29,7cm, marges comprises)sur le panneau « Les éoliennes »(format 76cmx116cm)qui devra comporter six photos d’éoliennes de pays européens différents. Merci de joindre une autorisation de publications dans le catalogue associé, sur le Net en indiquant les informations souhaitées dans la rubrique « Crédit photographique ». Toutes informations complémentaires fournies en appelant le 05.49.52.58.81 ou par mail