Jean-Louis Borloo a présenté, le 30 novembre, le premier tableau de bord chiffré permettant de suivre la production et le raccordement au réseau électrique, région par région, de l’énergie éolienne et photovoltaïque. Celui-ci sera désormais publié tous les trois mois.
Mesurer la production d’énergie des parcs éoliens et photovoltaïques : c’est ce que permet le nouvel outil, baptisé IPES (Insertion de la production éolienne et photovoltaïque dans le système), du gestionnaire de transport d’électricité RTE (Réseau de transport d’électricité) basé à Toulouse.
Le système IPES possède huit centres de "dispatching" dont celui de Saint-Denis en région parisienne. Ce dispositif permet d’observer et de prévoir quasiment en temps réel, la production d’électricité du parc éolien français.
"Nous sommes dans une dynamique de forte croissance des énergies renouvelables, et même dans une croissance exponentielle dans le solaire. Cela se traduit par des investissements industriels", a déclaré Jean-Louis Borloo.
Chiffres clés au 30 juin 2009
Éolien :
• Puissance raccordée : 4 003 MW (+13 % par rapport au 31 décembre 2008) pour 625 installations.
• 465 MW raccordés au cours du 1er semestre 2009 (+36 % par rapport au 1er semestre 2008)
• 3,3 TWh produits au cours du 1er semestre 2009 en métropole (+22 %% par rapport au 1er semestre 2008.
Photovoltaïque :
• puissance raccordée : 135 MW (+66 % par rapport au 31 décembre 2009) pour 24 583 installations
• 54 MW raccordés au cours du 1er semestre 2009 (+ 265 % par rapport au 1er semestre 2008)
(source : ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire)
Sur 6 mois : 33,3 TWh / (365/2 / 24) = 7.6 GW de puissance moyenne !!! Pour 4 GW d’éoliens installé !! Bravo !!!! Je comprends pourquoi on aime tant l’éolien dans ce pays !!!! Arrêtez toutes les autres centrales, on a trouvé le mouvement perpétuel !! Au passage, il y a « déjà » des stats sur C’était plutôt 3.5 TWh pour l’année 2008…
Le jour où on fournira des taux de charge (puissance moyenne annuelle / puissance installée) plutôt que des Téraouatheures, donnée non manipulable par le commun des mortels, on aura avancer un peu … tout comme l’esprit critique … Grosso modo, en 2008, on avait 3500Gw installés, et une puissance moyenne de 660 MW … i.e. 19 % de charge ( OK, toutes les éoliennes n’ont pas été installés au début de l’année … …) . Mais au moins, ça parle !!!! On sait qu’on a alors en vrai un demi-réacteur de centrale classique . Et pis c’est tout.
Mais toujours 19% de charge: et c’est ça qui est important et qui permet de s’y retrouver!!!! j’arrête là…
Bonjour le modérateur … pourriez-vous supprimer mon commentaire de 11h08 … ça n’est pas bien de corriger les 33.3 en 3.3 …. après que mon commentaire ait été posté … et de ne plus rien dire … pourriez-bous également supprimer ce commentaire ….
Une centrale électrique classique c’est quelques dizaine à quelques centaines de MW. A partir de 900 MW et plus on est plutot dans la catégorie des projets d’exceptions que dans la catégorie des projets classiques.
« classique » dans le sens « habituel », à quoi on peut déjà comparer… une tranche nucléaire est une centrale « classique » … Donc nos éoliennes actuelles, c’est un demi-réacteur nucléaire … et c’est bien comme ça, car pour l’instant l’intermittence peut être STEPée sans mettre la production de réacteurs nucléaires à la terre (cf blackout 2006) le jour où l’on sera au dessus des 10GW installé en France, alors il va y avoir augmentation des rejets de CO2 à cause des centrales à flamme (c’est pas moi qui dit, c’est RTE) … Donc prudence !!!!! On ne dit pas tout !!!! La croissances des énergies renouvelables n’est pas si simple, comme les communiqués de presse le laisserait à penser.
Avec du recul sur 30 ans, on peut parler de classicisme, non ? Je ne dis pas que le nucléaire, c’est bien ou pas … c’est juste que ça existe et qu’il faut prendre en compte cet existant pour ne pas faire n’importe quoi, ou copier le modèle d’expansion d’ENR comme dans d’autres pays au nom du diktat politico-écolo-bienpensant, sous peine d’incidents graves (ce que je ne souhaite pas, bien entendu) en France le nucléaire existant est capable de faire face à des variations rapides de la production éolienne à hauteur de 10% de la puissance consommée instantanée… après, l’intermittence éolien ne sera pas géré sans les centrales à flamme. Vers les 70GW, faites le calcul …. Avec l’Europe, RTE et EDF sont désormais 2 entités différentes qui n’ont plus les mêmes intérêts…. il ne faut pas confondre. Probablement n’avons-nous pas les mêmes sources.
une tranche nucléaire de 1000 à 1500MW dans un réseau bien interconnecté comme en Europe, c’est « classique ». Et les tranches charbon en construction ( notamment en Allemagne) font 900 à 1200MW.En Chine, le standard, c’est maintenant 1000MW. Le critère, c’est la puissance de la tranche par rapport à la puissance du réseau (interconnecté) qu’elle alimente. En Corse ou dans n’importe quel DOM, c’est effectivement moins (environ 40MW par tranche).Il faut arréter de dire n’importe quoi….
Sur l’allemagne, j’attends les chiffres pour les projets de centrale charbon. Entre 400 et 800MW, il y a les cycles combniés gaz qui pour de raisons technologiques font effectivement 400 à 450MW par unité.Je confirme que tous les nouveaux projets charbon des « grands » electriciens purement electrogènes sont a minima 800MW plus. Le Danemark, très bon exemple qui va dans mon sens : tout petit pays (electriquement parlant, s’entend!), en plus divisé en deux zone electriques, plutôt mal interconnecté avec la plaque continentale, et avec des opérateurs qui compte-tenu de leur taille ne vont effectivement pas se payer 1000MW dont ils n’ont pas besoin. L’exception absolue en Chine pour 1000MW, et bien va voir. N’importe quoi, je confirme.
on ne va pas se batttre sur 750, 800, ou 900…Mon premier message visait juste à dire que dans un grand réseau, une grosse centrale s’isnérait correctement. Donc pour l’allemagne: