La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a présenté lundi les charges prévisionnelles de service public de l’électricité pour l’année prochaine, annonçant une progression de 43% de celles-ci par rapport aux charges constatées au titre de 2011.
Les charges de service public de l’électricité sont composées des surcoûts liés aux dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, des surcoûts de production et d’achat d’électricité dans les zones non interconnectées (ZNI*) dus à la péréquation tarifaire, et des coûts liés aux dispositions sociales (tarif de première nécessité notamment).
En conséquence, selon la CRE, les charges prévisionnelles au titre de 2013 devrait atteindre 5,1 milliards d’euros contre 3,6 milliards d’euros pour l’exercice 2011.
Explications :
"Les charges liées aux énergies renouvelables (ENR) sont estimées à 3 Mds €, passant de 41% à 59% des charges totales. Les charges dues à la péréquation tarifaire augmentent de 19%, essentiellement du fait de la mise en service de nouvelles centrales ; celles liées aux dispositions sociales doublent en raison de l’automatisation du processus d’attribution du tarif de première nécessité**, qui entraîne une augmentation du nombre de clients bénéficiaires (1 442 500 prévus fin 2013 pour 651 000 à fin 2011). Les charges liées à la filière photovoltaïque représentent 70% des charges liées aux énergies renouvelables et 41% des charges au titre de l’année 2013, en raison d’un prix d’achat élevé (459 €/MWh en moyenne)."
On constate les énergies renouvelables (photovoltaïque + éolien + autres enr) représentent une grande part de ces dépenses (59%).
Les charges 2013 à couvrir par la CSPE 2013 intègrent également la régularisation de l’année 2011.
"Pour obtenir les charges de service public à financer par la CSPE en 2013, il faut ajouter aux charges prévisionnelles au titre de 2013 ci-dessus la régularisation de l’année 2011, ainsi que les reliquats de charges sur les années antérieures. Les charges 2013 sont ainsi évaluées à 7,2 Mds € : 5,1 Mds € pour les charges prévisionnelles au titre de 2013 et 2,1 Mds € pour la régularisation 2011 et les reliquats, dont 1,9 Mds € dû au défaut de recouvrement sur l’année 2011 résultant du niveau de la CSPE 2011, fixé plus bas que le niveau qui aurait permis de financer les charges 2011."
* Corse, DOM, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon et îles bretonnes des Glénans, Ouessant, Molène et Sein
** Décret n° 2012-309 du 6 mars 2012 relatif à l’automatisation des procédures d’attribution des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz naturel
Où l’on voit que le solaire coûte 4 fois plus cher, pour produire environ 5 fois moins. Je n’en conclue pas qu’il faut abandonner le solaire, mais quand meme ca pose question, surtout quand on sait que nos eoliennes sont presque toutes fabriquees en Europe et que nos panneaux solaires sont majoritairement fabriqués en Chine. Et que l’éolien produit parfois lors du pic hivernal de 19h, jamais le solaire.
Et voilà le travail : Le PV essore le consommateur. Le consommateur va commencer à regarder drolement ce fromage dont la pâte jaunit à vu d’oeil. Il serait bon de ne pas se laisser éblouir par le soleil.
Quand va-t-on abandonner ces ENRi, i comme i intermittentes et i comme inutiles dès lors que d’autres moyens existent pour produire de l’électricité à un coût 5 à 10 fois inférieur et dont la fourniture ne dépend pas du temps qu’il fait ?
OK pour aider ponctuellement des installations PV dans des lieux isolés où il n’y a PAS de réseaux(iles, haute montagne…). Mais ailleurs cette fourniture doit s’aligner sur le tarif moyen du lieu de production. Est-on vraiment obligé de subventionner l’industrie chinoise ?
comme d’habitude, tout en finesse, Teredral ! le genre après moi le déluge… et quand est-ce qu’on va commencer à parler du site de stockage de déchets nucléaire longue vie de Bure, estimé entre 25 et 35 milliards € à la construction (suivant les sources)+ coûts « exploitation » derrière?
Certes la CSPE coûte, mais le réchauffement climatique coûtera encore plus cher. Ces centaines de millions ont contribué à implanter des ENR dans un mix énergétique où effectivement le solaire a pris une part importante du gâteau. Cette part de gâteau profite à qui ? D’une part, aux milliers de propriétaires de logements qui ont installé à fort prix quelques kWc sur leur toiture. Il est évident que des rachats à 50 ou 60 cent/kWh ca continuera à faire mal pour de nombreuses années à la CSPE, mais dans l’ensemble c’est une stratégie de prise de conscience sociale qui a ses mérites. D’autre part, aux quelques grands groupes qui ont monopolisé les grands projets à des tarifs de folie tout en important d’Asie les équipements. Les leçons du passé doivent corriger le présent et l’avenir. Proposition: alimenter le gâteau de la CSPE par une taxe spéciale sur chaque kWh nucléaire produit, avec objectif à terme de remplacer par ce financement nuclaire l’implantation des ENR qui les remplaceront en fin de vie des centrales… Celà allierait peut-être les pro et contre – nucléaires tout en donnant un sens au futur énergétique ?
« Pour rappel, l’uranium n’est pas renouvelable et la génération IV est un mythe (fonctionne pas) » La génération IV marche très bien, Phénix a rempli sans contrat sans aucun problème en un peu plus de 30 ans, Superphénix marchait très bien avant que les socialo-écolo le ferment (90% de fonctionnenent la dernière année…), sans compter les exemples russes et japonais… Vous êtes peut-être de bonne foi mais vos propos frôlent le négationnisme… Quand à l’uranium, il n’est pas renouvelable (en même temps on s’en fout, si on l’utilise 1)ça diminue la radioactivité de la planète 2)vous en avez besoin pour autre chose?), peut être mais et le tantale, l’iridium, le germanium etc… qui entrent quand la composition des cellules photovoltaïques ça compte pour du beurre? Et tout ça rapporté au TéraWattheure produit ça donne quoi? – un peu plus de 4.000eur par kW réel installé et 7 gCO2/kWh pour le nucléaire -un peu plus de 25.000eur par kW réel installé et plus de 100 gCO2/kWh pour le photovoltaïque Le photovoltaïque c’est plutôt une perte d’agent publique et de la subvention aux émissions de gaz à effet de serre surtout si le but c’était de s’affranchir du fioul, du gaz et du charbon…
« la génération IV est un mythe (fonctionne pas) » Superphoenix fonctionnait pourtant pas mal. Enfin ça sera toujours moins un mythe que le stockage de l’électricité intermittente à grande échelle. « Et quand est-ce qu’on va commencer à parler du site de stockage de déchets nucléaire longue vie de Bure, estimé entre 25 et 35 milliards € à la construction (suivant les sources)+ coûts « exploitation » derrière? » Ca fait un bout de temps qu’on en parle, d’autant plus qu’on en a déjà provisionné une bonne partie. En revanche on commence seulement à parler des 30 à 50 milliards d’euros dont on va avoir besoin pour les réseaux d’ici à 2030, imputables pour la grande majorité aux ENRi, et pour lesquels les promoteurs n’ont pas lâché un seul centime. Mais outre les questions d’argent ou de réseau, ce qui m’étonne à propos des ENRi c’est qu’on ne parle pas de leur bilan CO2. Payer plus cher, pourquoi pas, mais si cela ne sert à rien voire même à détériorer notre bilan carbone…
après 15ans d’encencement médiatique stupide (les media ont montré leur profonde incapacité intellectuelle de jugement, n’ayant pour leit-motiv que du spectaculaire) qui a monté au pinacle deux « énergies » renouvelables folâtres, tout commence à se retourner grâce au… porte-monnaie. Tous ceux à connaissances techniques élémentaires l’avaient prévu depuis longtemps mais peu avaient oser s’élever contre ce concensus public « à la mouton de Panurge ». Tout apparaît sur la table maintenant: La CSPE initialement destinée à aider les indigents à s’éclairer va servir dorénavant à remplir les poches des ménages aisés ayant pu investir en PV sur leur toit de résidence au soleil: croyez vous que le smicard de base pouvait s’offir tantôt une installation de 3KW pv pour 25 000€? Bel exemple à méditer pour les sirènes soi-disant de gauche.
Aucune énergie n’est renouvelable, pas même celle du soleil qui sera KO dans 5 milliards d’années après nous avoir tous volatilisés. Les 5 milliatrds de tonnes d’U dissoutes dans les océans se renouvellent au rythme d’un million de tonnes par an (U+Th) par les fumeurs noirs. Le nucléaire mondial actuel ne fissionne que 380 tonnes par an et si toute l’Humanité ne pompait sa chaleur que depuis le nucléaire, sera équivaudrait à la louche à 4000 tonnes par an. Il faudrait donc que la consommation mondiale d’énergie soit multipliée par 250 fois pour juste commencer à puiser dans la réserve océanique…. Et ceci sans compter la Fusion qui sera domptée un jour car les réserves de deutérieum océanique sont encore 1000 fois plus grandes. Même le PV à 100% de rendement ne peut pas suivre. Alors on comprend mieux pourquoi tant de gouvernements se tournent vers le nucléaire, une fois la vague « baril pas cher » des années 80 terminée en 2006.
Tout d’abord, rappelons que c’est EDF EN (donc le groupe EDF) qui est de loin le 1er opérateur de centrales photovoltaïques, dont certaines contournent même l’esprit de la loi puisqu’elles dépassent le seuil de 12MW pour des fermes solaires : l’invraisemblable centrale de Toul est un triste exemple de ces détournements. Ensuite, rappelons que lorsque Pierre Gadonneix a été congédié de la tête d’EDF pour avoir osé demander une augmentation des tarifs de 20% sur 3 ans, on ne parlait même pas des ENR dans la CSPE… Je viens de relire ma dernière facture EDF : la CSPE représente 8,6% du montant HT. Donc si la CSPE augmente, disons même de 50%, l’assiette de l’augmentation est bien plus faible que celle de la partie production et distribution « classique », plus abonnement, qui elles aussi sont promises à des augmentations inévitables et réclamées depuis des années par les dirigeants d’EDF. Conclusion : on veut une fois de plus faire porter à la filière PV le chapeau d’une part de l’incompétence des décideurs qui ont laissé se développer des fermes solaires pharaoniques et n’ont pas su piloter correctement le développement des énergies distribuées sur le territoire, et d’autre part des hausses suivantes sur les parties génération, acheminement, distribution et abonnement (voire comptage), qui n’ont rien à voir avec le photovoltaïque ! Mais l’amalgame aura été fait dans l’esprit du public… Suggestions : 1. Les meilleurs tarifs en Allemagne favorisent l’autoconsommation : pourquoi ne pas faire de même en France ? 2. Pour récupérer une partie des sur-profits injustifiés générés sur les fermes PV de plus de 12MW, une contribution spéciale à la CSPE pourrait être introduite : elle ne rétablirait pas l’équilibre, mais au moins freinerait un peu la hausse de la CSPE…
« Le CSPE…….va servir dorénavant à remplir les poches des ménages aisés ayant pu investir en PV sur leur toit de résidence au soleil……. » Mais pour les fidèles lecteur d’enerzine, ils savent qu’il y a aussi des mairies , des crèches, quelques HLM, des écoles, des piscines, et quelques autres bricoles de ‘collectivités’. Au moins là des ‘sous’ tombent dans le ‘pot commun’. Et il y a mêmes des églises ! Et celui ci date déjà ! Quelques sous pour le denier du culte, c’est aussi un peu de collective ? trimtab
¤ L’électricité solaire coûte de moins en moins cher comme on le voit dans l’évolution des tarifs d’achat. Avant que l’EPR ne soit mis en service, le coût de production du solaire photovoltaïque des grandes installations sera inférieur à celui du nucléaire nouveau. Faudra-t-il étendre la CSPE à l’EPR ? Si le tarif d’achat du PV n’a pas suivi la décroissance des coûts du photovoltaïque en 2009-2010, entraînant la bulle spéculative que l’on a connu (d’EDF et autres), cela est en grande partie dû à une manipulation politique pour discréditer ensuite le solaire photovoltaïque. Une meilleure gestion du dossier aurait coûté moins cher et la filière n’aurait pas été détruite en partie par l’incurie des politiques de l’époque. Et nous aurions sans doute à ce jour plus de solaire PV pour moins cher … sans oublier l’intégration au bâti qui augmente les coûts.
Je suis assez déçu du nombrilisme français concernant le développement des cources d’énergie, qu’elles soient renouvelables ou non. La France est aujourd’hui un petit pays qui veut se targuer encore de se donner en exemple au reste du monde. Nous étions en avance dans de nombreux domaines, dont les surrégénérateurs (ENR s’il en est !) et nous le somme peut-être encore en ce qui concerne les travaux sur les TOKAMAK et sur la fusion inertielle. Mais de grâce, dites aux écolo (écolo politiques) qu’il faut qu’ils deviennent raisonnables et ne regardent pas que par le gros bout de la lorgnette, cela rétrécit le champ de vision. Etre contre tous ceux qui sont pour et pour tous ceux qui sont contre n’a jamais été une politique valable pour le développement d’un pays, ni pour son image internationale.
« – un peu plus de 4.000eur par kW réel installé et 7 gCO2/kWh pour le nucléaire -un peu plus de 25.000eur par kW réel installé et plus de 100 gCO2/kWh pour le photovoltaïque » Vos calculs de CO2 prennent en compte toute la filière (y compris pour le nucléaire l’extraction de l’uranium au Niger, la fabrication des centrales, l’envoi des déchets en Russie, leur futur enfouissement et la fabrication, le transport et le recyclage des panneaux solaires) ? Au passage, le CO2 est-il si dangereux que ça ? Il me semble que les végétaux chlorophyliens l’utilisent pour la photosynthèse, et rejettent de l’O2 en réaction. Ce problème de CO2 serait alors finalement le serpent de mer agité par l’industrie nucléaire depuis des décennies en France… Quand au coût du kWh, vu les milliards d’euros de fonds publics qui ont été engloutis (et partent chaque année) par le financement de la recherche nuclaire (CEA et autres) et autres financements indirects (l’absence d’assurance accident qui coûterait un max à EDF, et sera finalement financé par la collectivité en cas de problème majeur), votre calcul me semble carrément simpliste et totalement biaisé. Ne parler que du coût du kWh permet également une vision à très court terme et purement mercantile.
Avec une moyenne à 460€ le MWh solaire, on va payer 20ans le scandale de départ…. et s’en servir comme repoussoir pour tuer le PV d’aujourd’hui qui est entre 90 et 150€ le MWh….
¤ Les recherches sur les réacteurs surgénérateurs (génération IV) ont commencé en 1945, conduisant à la réalisation de « Clementine » en 1946. En décembre 1951, le réacteur à neutrons rapides surgénérateur EBR-1 (Experimental Breeder Reactor) a été le premier au monde à produire de l’électricité (4 ampoules de 200 watts pour commencer et plus ensuite, à usage interne). C’est aussi le premier réacteur au monde à avoir fonctionné avec du plutonium en 1962. Le premier réacteur à produire de l’électricité commerciale (envoyée sur le réseau) a été le réacteur russe d’Obninsk, de 5 MWe, mis en service en juin 1954. Depuis, les réacteurs expérimentaux construits ici et là n’ont pas donné de résultats concluants, qu’il s’agisse de SuperPhénix ou Monju (au Japon) pour ceux sur lesquels on peut disposer d’informations. Alors qu’il y a dix ans le CEA prévoyait le déployement commercial de la génération IV (surgénérateurs) pour 2030, la date est maintenant repoussée à 2040-2050. Allez savoir pourquoi. La technique est encore loin d’être au point.
A aurel. Vous voulez vraiment parler de chiffres : « Vos calculs de CO2 prennent en compte toute la filière (y compris pour le nucléaire l’extraction de l’uranium au Niger, la fabrication des centrales, l’envoi des déchets en Russie, leur futur enfouissement et la fabrication, le transport et le recyclage des panneaux solaires) ? » Oui et alors, ça donne quoi d’après vous ? « Au passage, le CO2 est-il si dangereux que ça ? Il me semble que les végétaux chlorophyliens l’utilisent pour la photosynthèse, et rejettent de l’O2 en réaction. Ce problème de CO2 serait alors finalement le serpent de mer agité par l’industrie nucléaire depuis des décennies en France… » Tiens, finalement pour vous aussi le CO2 n’est lus un problème. C’est un complot des nucléaristes. « Quand au coût du kWh, vu les milliards d’euros de fonds publics qui ont été engloutis (et partent chaque année) par le financement de la recherche nucléaire (CEA et autres) et autres financements indirects (l’absence d’assurance accident qui coûterait un max à EDF, et sera finalement financé par la collectivité en cas de problème majeur), votre calcul me semble carrément simpliste et totalement biaisé. » Allez-y, annoncez des chiffres et des sources fiables !
C’est amusant de vous lire au sujet des chiffres, vous êtes toujours fâché avec le facteur de charge du parc nucléaire japonnais en 2011 et 2012 comparé au facteur de charge moyen d’un parc éolien… Vous boudez toujours? Et le chiffre de 25 000€ pour une installation de 3KW solaire ne vous fait pas bbondir par contre, aors qu’aujourd’hui on arrive pour les petites installations à 6000€ pour 3KW, et moins de 10 000€ raccordement et pose comprise.. Et 100g/KWh pour du solaire ça ne vous choque pas non plus ! Alors qu’aujourd’hui un panneau solaire est suivant sa latitude entre 10 et 40g/KWh.. Par contre si on touche à votre nucléaire sacré on a le droit à une pelletée de charbon dans la figure ou à une avalanche de chiffres… Un jour vous me donnerez peut-être le facteur de charge du parc nucléaire japonnais qu’on s’amuse !
J’imagine que vous avez le même ou équivalent pour le Danemark? Le seul problème, c’est que c’est dans ces deux pays que l’électricité TTC pour le consommateur individuel est et de loin la plus chère dans toute l’Europe, dans tous les cas plus de deux fois plus chère qu’en France. Remarquez que je n’ai rien contre le « individual ownership » des installations renouvelables ou pas, du moment que les « indivual owners » assument leur choix et ne chargent pas la communauté par des surcharges diverses et variées. La parité réseau est atteinte largement dans ces deux pays, non? Ca devrait donc être tout benef pour les « individuals » sans autre subvention.
Dans ce concert de dénigrement et d’accusation, il eût été dommage que je n’ajoute pas ma petite contribution.. Sans surprise, j’ajoute ma voix à celles de Chelya et d’Ambiel. Le débat sur la CSPE est avant tout celui du monopole. Celui-ci profite de son hégémonie sur le marché le plus lucratif de la planète pour asseoir un management contre performant, ruiner l’industrie en la privant des marges mirobolantes de l’electricité, imposer des technologies d’un autre âge, contester son patron politique sur ses choix d’investissement dans les EnR et contre-investr pour rendre ces mêmes EnR inaccessibles aux capitaux non-publics qui sont sa négation … Comme Ambiel, le nuke marche très bien jusqu’à ce qu’il provoque un cataclysme continental dont la négation farouche de ceux qui en vivent ne devrait pas nous faire oublier que d’autres, moins chanceux japonais, en souffrent au delà de l’entendement. Ce nuke n’a pas sa place dans des perspectives à long terme si on ne lui sacrifie pas 2 ou trois départements français pour plusieurs siècles au titre du respect des statistiques. Ignorer le rôle à venir de l’hydrogène est une insulte à l’ingénierie avec un grand « I » , faire comme si rien n’avait changé depuis que le PV coutait 12 fois son prix actuel relève de la même démarche : une escroquerie intellectuelle orchestrée par quelques politiciens et syndicalistes prèts à vendre père et mère pour une poignée d’argent public.
Vous reprenez les arguments « ridicules » (maintenant c’est prouvé!) d’Enerplan d’il y a deux ans, dont j’ai fait un rappel factuel hier soir en annoncant en « avant-première » le post de ce jour: Il faut quand même ramener l’augmentation de la facture liée à la part « renouvelable » de la CSPE , certes modeste en regard de la facture totale, à ce qu’ils représentent dans la production. Par ailleurs,sur votre facture,celle-ci devrait déjà être multipliée environ par 2 pour couvrir les côuts réels et l’arriéré. Plus de 2000 M€/an pendant 20 ans pour environ 5TWh par an, c’est à comparer tout compris, à environ 35000M€/an pour le chiffre d’affaire de tout EDF en France , soit environ 500TWh produits, transportés, distribués. Je vous laisse faire les divisions.
Peut-être à votre grande surprise, j’ajoute bien volontiers ma voix à la vôtre, celle d’Ambiel voire même de Chelya sous réserve que vous lisiez bien mon post de 18:17:30 et que vous y adhériez. Ne doutons pas qu’il soit possible de faire de très grandes choses si du jour au lendemain la facture d’électricité de tous les francais était doublée ( déjà, la parité réseau serait atteinte….). Dans un souci d’équité, pareil pour le gaz et le pétrole, avec les taxes recueillies, pas de souci de financement. Il va y avoir un débat sur la transition énergétique, ne doutons pas que ces mesures de bon sens seront prises et expliquées aux francais, dont on sait par les sondages qu’ils sont très favorables à cette transition….
Détaillez nous tout ça, avec des chiffres, des liens….
« Depuis, les réacteurs expérimentaux construits ici et là n’ont pas donné de résultats concluants, qu’il s’agisse de SuperPhénix ou Monju (au Japon) pour ceux sur lesquels on peut disposer d’informations. » J’adore quand un antinucléaire se donne des airs d’expert pour raconter n’importe quoi sur un sujet auquel il ne connait rien… La raison pour laquelle la génération IV ne s’est pas développée (outre les accords électoraux) est le prix de l’uranium. On pensait il y a quelques décénies que le nucléaire se développerait bien plus et que l’U235 se ferait rare et cher. Mais ça n’a pas été le cas et aujourd’hui l’U235 n’est pas assez cher pour que la génération IV soit rentable. Mais toujours est-il qu’elle a déjà fonctionnée pendant des décénies dans un certain nombre de pays. Et qu’elle pourra très bien fonctionner le jour où on en aura besoin.
… le déficit de la CSPE a déjà atteint 5 milliards d’euros, supportés entièrement par le seul EDF :
« Vos calculs de CO2 prennent en compte toute la filière (y compris pour le nucléaire l’extraction de l’uranium au Niger, la fabrication des centrales, l’envoi des déchets en Russie, leur futur enfouissement et la fabrication, le transport et le recyclage des panneaux solaires) ? » Oui et alors, ça donne quoi d’après vous ? » Je pose justement cette question car je n’ai aucune idée de combien coûte: – le maintien de nos ingénieurs au Niger, par exemple (leur transport, leurs salaires d’expatriés et toute la logistique de sécurité nécessaire au maintien de ces colonies autarciques au milieu du pays, éventuellement la libération des otages comme en 2010) – le financement de la politique local et/ou nationale, assurant d’avoir toute liberté pour se servir dans le sous-sol sans être impoortuné par les populations locales (propre à ce genre d’activité d’extraction minière en général, pas spécifiquement l’extraction du minerais d’uranium) – la construction des centrales (tout compris, y compris ce qui n’apparaît pas sur les factures, comme bien souvent dans le ouvrages de cette ampleur dans le BTP) – le coût du transport des déchets à destination de la Russie pour y être « recyclé » (et au passage 80% du volume ne fera pas le voyage de retour). Données difficile à obtenir car ces transports sont classés secret-défense pour éviter que les fous-furieux chevelus de GreenPeace n’aille sabotter les wagons – pour l’enfouissement, je me doute de la réponse, étant donné qu’aucune solution n’a été trouvée… « Au passage, le CO2 est-il si dangereux que ça ? Il me semble que les végétaux chlorophyliens l’utilisent pour la photosynthèse, et rejettent de l’O2 en réaction. Ce problème de CO2 serait alors finalement le serpent de mer agité par l’industrie nucléaire depuis des décennies en France… » Tiens, finalement pour vous aussi le CO2 n’est plus un problème. C’est un complot des nucléaristes. » Le CO2 devient un problème si on en produit suffisamment plus que ce qui est synthétisé par les végétaux et qu’il s’accumule. En revanche, avancer constamment l’argument du CO2 pour occulter tous les autres problèmes est quand même une spécilité des nucléaristes… et étrangement aussi du lobby de la bagnole car ça permet, par exemple d’occulter tous les autres poluants, bien plus dangereux. Dans le cas du nucléaire, ça permet simplement de rejeter tout débat, sous pretexte que le nucléaire serait la solution pour laquelle la production de CO2 par kWh serait la plus basse. Fin du débat. Se focaliser sur le CO2 permet surtout de refuser même temporairement tout reccours au fossile. Comme solution temporaire de transition, en parallèle aux ENR et à un changement de nos comportements (arrêter de faire tourner les machines à laver la nuit, par exemple, pour les faire tourner en journée, quand le PV produit). Comme ça, sans nucléaire, point de salut.
… où comment préparer l’augmentation du tarif de l’électro-nucléaire… Car il s’agit bien de cela : prétexter une spectaculaire augmentation du coût des renouvelables pour augmenter le fonds de commerce d’EDF … (et pendant ce temps là on évitera de parler des 14.000 emplois perdus dans la filière, soit autant de salaires, charges et cotisations sociales, consommation et TVA, épargne, impôts sur le revenu, impôts sur les sociétés, taxes professionnelles diverses, etc…. de perdus ! Alors ne nous laissons pas tromper et les professionnels l’auront rectifié : ces chiffres sont totalement faux et nous mettons au défi les Pouvoirs Publics de les justifier ! Pour se convaincre la supercherie, il suffit de regarder la puissance du parc raccordé, de le corriger de tout ou partie des dossiers dans la file d’attente, de faire une rapide règle de trois en fonction des tranches de puissance et de l’évolution des tarifs par tranche depuis 2006, et là…. surprise ! on ne peut mathématiquement pas arriver à un tel résultat !!!! Sauf à considérer que ces installations sont toutes sous le soleil d’Afrique du Nord et que la production est en conséquence !!!!!!! En aucun cas les fermes au sol – soit plus du 1/3 des installations- n’ont eu un tarif supérieur à 320 €/MW (ramené désormais à 84 €, ce qui diminuera d’autant le tarif des affaires dans la file d’attente….) ; en aucun cas les volumes réalisés au tarif de 0,60 €/kWh ne peuvent impacter à ce point le résultat. De qui se moque-t-on ? Qui peut croire (en dehors des membres du GGP) à de telles manipulations de chiffres ? De plus, comment accepter la double peine : le tarif auquel est vendu l’électricité ainsi produite aux consommateurs n’est pas soustrait ! Alors, lorsque le détail du tarif de « 459 €/MWh en moyenne » aura été dévoilé, nous pourrons commencer à discuter. Mais peu probable que nous n’en voyons jamais le moindre élément. Ne dit-on pas que « pour tuer son chien, on dit qu’il a la rage » ? Et puis avec l’électro-nucléaire, nous sommes habitués à des chiffres « bidonnés ». Cela dure depuis 40 ans.
¤ « Les compétences et l’expérience de Bouygues Construction dans le domaine du génie civil nucléaire » (Astrid) … on voit bien ce qu’il en est, pour l’EPR de Flamanville par exemple. Pour Myrrha, pas de production d’électricité, seulement une grosse consommation.
Au moins votre pseudo est deveni clair ! Vous racontez n’importe quoi comme d’habitude, car la CRE justifie ses calculs dans les estimations des charges de CSPE liées au contrat d’achat. Il suffit de lire. En 2012, voilà ce que cela donnait (estimation bien sûr) : « La CRE a estimé en février 2012, et pour l’année 2012, que les achats de PV (hors ZNI) concerneraient 3 025,2 GWh pour un coût complet d’achat de 1 474,9 M€, soit un coût unitaire de 487,5 €/MWh. Il faut y ajouter les achats en ZNI (en dehors du réseau) avec 380,7 GWh et 164,6 M€. Au total, c’est donc 3 190 M€ d’achat de PV pour un coût évité de seulement 198 M€. Il reste donc 2,99 milliards d’Euros à compenser par la CSPE et donc à répercuter sur les consommateurs… à condition que le montant de la CSPE le permette, ce qui n’est pas le cas actuellement. Pour cette même année 2012, la CRE a estimé que les charges des contrats d’achat (pas seulement le PV) péseraient 4 965 695 942 Euros. Nous sommes donc bien dans l’ordre de grandeur de 5 milliards d’Euros… ça commence à peser et à se voir chez les Français ! » Les contrats d’achat commence à défrayer la chronique à cause des milliards en jeu ! C’est pourquoi, certains, dont les TROLLS, ont intérêt à minimiser les faits établis voire carrément à les nier.
¤ Bien sûr, les prévisions de 1975 de l’Agence internationale de l’énergie atomique étaient plutôt délirantes : Prévisions de 1975 : .. 460 à 850 GW en 1985 (réalité : 246 GW) 1.300 à 1.900 GW en 1990 (réalité : 318 GW) 3.600 à 5.300 GW en 2000 (réalité : 350 GW) En dehors du prix de l’uranium, le peu de résultats de la recherche nucléaire dans les RNR explique que l’on piétine depuis 1946. Car en dehors de la période 1988-2004, l’uranium n’était pas donné et son prix oscillait entre 40 et 140 dollars (constants 2008) la livre d’oxyde U3O8. Maintenant, pour ceux qui en parlent beaucoup mais en ignorent tout autant, les réacteurs de 4e génération peuvent être sur-génerateurs, mais aussi bien des iso-générateurs (autant de plutonium produit que de plutonium consommé) ou sous-générateurs (si l’on veut brûler des actinides mineurs). Voici un article, toujours d’actualité, sur le sujet. On notera au passage une vue du CEA qui indique la génération IV « à partir de 2040-2050 ». On ne peut pas avoir en même temps la surgénération et l’élimination des actinides mineurs. Vous devez choisir entre le beurre et l’argent du beurre. De toute façon, la crémière vous fera la gueule (pas de sourire). Maintenant, il faut environ 12 tonnes de plutonium pour démarrer un réacteur à neutrons rapides de un mégawatt. En France, on en retire environ 11,5 tonnes chaque années du combustible usé, à La Hague. Mais une grande partie est utilisée pour fabriquer du MOX, car justement, on n’avait guère confiance sur la date annoncée pour la faisabilité commerciale des surgénérateurs. Ensuite, sur-générer, mais à quelle vitesse. Trente ans pour produire les 12 tonnes de plutonium en excédent nécessaires au démarrage d’un autre réacteur.
» … des réseaux de gaz et électricité subventionnés à mort (…) c’est l’impot qui paye tout… ». Pouvez-vous développer votre propos SVP ? … Car à ma connaissance les opérateurs de réseaux ne vivent pas de subventions de l’état ou des collectivités locales (donc indirectement des impôts). Les gestionnaires de réseaux vivent des tarifs d’accès aux infrastructures en facturant l’acheminement de l’énergie aux fournisseurs ou directement aux clients. Par ailleurs, les mécanismes ne sont pas les mêmes pour l’électricité et le gaz … le réseau pour ce dernier n’étant présent que sur 9500 communes françaises sur les 36000 … preuve s’il en est que ce n’est pas subventionné à mort sinon nous en trouverions partout. On s’éloigne certes du sujet de l’article, quoi qu’il me semble important de ne pas faire dire n’importe quoi aux faits et chiffres pour discréditer telle ou telle autre énergie.
« Alors ne nous laissons pas tromper et les professionnels l’auront rectifié : ces chiffres sont totalement faux et nous mettons au défi les Pouvoirs Publics de les justifier ! » nous dit Rice qui s’est auto-proclamé le Troll. C’est bizarre, car si ces chiffres étaient « totalement faux » et que les « professionnels pouvaient les rectifier », j’imagine qu’ils l’auraient déjà fait… Je suis allé voir sur le site du SER, d’Enerplan, rien, nada…. Pourtant ils sont génaralement plutôt agiles sur les communiqués de presse…. On pourrait peut-être plutôt « mettre au défi les professionnels ou leurs représentants de prouver que les chiffres sont faux », non?
Ce qui est bien avec Chelya, homme du futur, c’est qu’il refait toujours l’histoire en nous parlant de coûts passés dont absolument plus personne n’a rien à faire, car par définition ils sont passés et étaient dans tous les cas assumés dans un contexte qui n’avait rien à voir! Je vous invite à rechercher l’époque du développement du gaz de Lacq (l’exemple de Chelya) si vous ne me croyez pas…. Pour la CSPE « PV », là on en a au niveau actuel de développement pour environ 20 ans, ce sont bien des coûts minimum présents et futurs.
Merci à RICE et DAN pour leurs explications, mais si je n’ai pas complètement compris les chiffres de Rice (peut-être pourra-t-il les compléter), je n’ai pas non plus compris comment Dan arrive à la conclusion que « au total, c’est donc 3 190 M€ d’achat de PV pour un coût évité de seulement 198 M€ ». D’où sortent ces 3190 M€ d’achat d’électricité PV. A quoi correspondent les (seulement) 198 M€ de coût évité ». Par ailleurs, lorsque vous écrivez « Les contrats d’achat commence à défrayer la chronique à cause des milliards en jeu ! », j’ai 2 remarques à faire : 1. le premier bénéficiaire de ces énormes sommes c’est EDF, qui est le premier exploitant (et de loin !) de centrales PV en France -doit-on en déduire qu’il en croque par les 2 bouts ?- ; 2. la deuxième remarque est plus générale (et polémique) car votre remarque ne pourrait-elle également s’appliquer à la politique nucléaire des 40 dernières années ? « Les milliards en jeu » sont-ils ceux qui doivent servir à démanteler les vieilles centrales, retraiter et stocker les dechets et garantir notre sécurité pour 100.00 ans ? Et si je suis d’accord avec vous sur le coût extravagant du PV en France, il me semble me rappeler qu’avant 2006 les tarifs étaient beaucoup plus raisonnables et que les politiques (de droite) qui les ont ont spectaculairement augmentés, l’ont fait en connaissance de cause, non ? Alors, pour l’observateur naïf que je suis, je me pose la question de savoir quelle confiance accorder à ces chiffres, élaboré par des gens qui sont censés imaginier l’avenir de nos enfants alors qu’ils ne savent pas gérer au dela d’un horizon de 3 ans (moratoire de 2009). J’avoue que ces errements politico-economico-industriels me laissent dubitatif… et que les décisions prises aujourd’hui, risquent fortement de ne plus être d’actualité demain, car nos technocrates semblent avoir de plus en plus de difficultés à anticiper les évènements plus qu’à les subir… PS pour Sicétaisimple : n’attendez rien du SER et d’ENERPLAN puisque ces 2 « syndicats » sont financés EDF, ERDF et EDF EN. On ne mord pas la main qui vous nourrit !
Tous mes chiffres viennent de la source officielle qui est la CRE. Cependant pour 2012, il s’agit d’une estimation datant de février 2012 et nous n’aurons rien de définitif avant 2013. Annexe 1 « Charges prévisionnelles au titre de l’année 2002 : Il faut donc analyser les tableaux 1.3 page 6/21 (hors ZNI) et 1.4 page 7/21 (en ZNI) puis faire l’addition pour trouver le montant total des achats PV. Enfin, il faut lire le paragraphe 2.3 pour les coûts évités. ERRATUM : j’ai mélangé les additions hier (j’ai ajouté des GWh et des Euros !), Au lieu de lire : « La CRE a estimé en février 2012, et pour l’année 2012, que les achats de PV (hors ZNI) concerneraient 3 025,2 GWh pour un coût complet d’achat de 1 474,9 M€, soit un coût unitaire de 487,5 €/MWh. Il faut y ajouter les achats en ZNI (en dehors du réseau) avec 380,7 GWh et 164,6 M€. Au total, c’est donc 3 190 M€ d’achat de PV pour un coût évité de seulement 198 M€. Il reste donc 2,99 milliards d’Euros à compenser par la CSPE et donc à répercuter sur les consommateurs… Lire : Au total, c’est donc 1 639,5 M€ d’achat de PV pour un coût évité de seulement 198 M€. Il reste donc 1,44 milliard d’Euros à compenser par la CSPE et donc à répercuter sur les consommateurs… Annexe 6 « Détail des charges de service public de l’électricité par opérateur » C’est là où l’on trouve les fameux 5 milliards supportés par EDF. Le problème des milliards du nucléaire ne doit être analysé uniquement du point de vue de la dépense mais également du point de vue du service et des recettes (EDF n’a jamais fait cadeau de ses kWh !). Les centaines de milliards investis dans le le parc nucléaire français ont déjà permis de produire 11 000 milliards de kWh et il pourrait en produire encore autant sans reconstruire de réacteur. Ce qui est mis en avant dans le PV, c’est que cette énergie intermittente coûte 1,5 milliard en 2012 pour produire 3,4 TWh. Disons le TWh à 450 millions d’Euros pièce, là où le TWh nucléaire coûte plus de 10 fois moins (un TWh marginal étant mis aux enchères aux alentours de 10 millions d’Euros)
N etant pas de la partie, je n’ai pas trop bien compris le calcul du montant du « coût évité ». Il semblerait que l’on retienne un « prix de gros ». Ne serait il pas plus judicieux, pour ne pas dire plus juste, pour donner une idéee réelle du coût supporté par le contribuable, de déduire le prix de vente de cette électricité au particuliers, au prix d’achat payé aux producteurs, de manière à ce que la CSPE ne compense que le surcout et pas les bénéfices de l’opérateur qui, je le rappelle ést le principal bénéficiaire du PV en France (et gagne alors sur tous les tableaux). Ensuite concernant le coût du TWh du PV par rapport au nucléaire, nous risquons de nous heurter non pas à des chiffres (ils sont, malgré une incontestable sous-évaluation et un singulier manque de transparence, encore largement en faveur du nucléaire) mais à un choix de société : que souhaitons nous léguer à nos enfants ? une terre invivable pour cause de pollution fossile, ou une terre souillée a jamais pour cause de « je sais pas quoi faire de mes dechets fissiles »… (sans parler du risque d’accident dont la probabilité est inversement proportionnelle à sa gravité).
Le calcul des coûts évités est différent selon les filières et à la demande des promoteurs du PV, la CRE a créé une usine à gaz qui est décrite dans les documents qu’elle publie. Le principe général est de tenir compte du prix du marché pour compenser à EDF (via la CSPE) uniquement la différence entre le prix d’achat obligatoire et le prix du marché du GWh. Voici ce qui est décrit dans l’annexe 1 : « 2.3.1.2. Coût évité par les contrats d’achat photovoltaïques (hors ZNI) Le calcul du coût évité par les installations photovoltaïques fait l’objet, pour la première fois, d’un traitement particulier. A la suite des préconisations inscrites dans le rapport Charpin-Trink issu de la concertation post-moratoire avec les acteurs de la filière, la CRE a mis en place une nouvelle méthode de calcul des coûts évités pour l’acheteur obligé. Les coûts évités par l’électricité photovoltaïque sont actuellement calculés à partir d’une moyenne arithmétique mensuelle du prix spot sur le marché de gros de l’électricité. Cette moyenne mensuelle est ensuite multipliée par la production d’électricité photovoltaïque achetée pendant cette période afin de déterminer le coût évité lors du mois correspondant. Afin de mieux prendre en compte les profils de production des producteurs d’électricité photovoltaïque, la CRE utilisera pour le calcul des coûts évités de l’année 2012 un prix moyen mensuel de l’électricité. Il sera basé sur les prix spot horaires du marché de gros pondérés par les profils de production horo-saisonniers du profil PRD3 (utilisé par les gestionnaires de réseaux de distribution). Cette nouvelle méthode de calcul permet de déterminer un niveau de valorisation de l’électricité photovoltaïque en accord avec les périodes de production théorique, le photovoltaïque permettant de produire uniquement le jour, lorsque les prix spot sont les plus élevés sur le marché de gros. En raison d’un exercice comptable 2011 déjà très avancé pour les acheteurs obligés, la nouvelle méthode de calcul sera appliquée à partir de l’exercice 2012, aussi bien pour le calcul des charges prévisionnelles que pour celui des charges constatées. De plus, le changement du profil de production appliqué à l’électricité photovoltaïque par les opérateurs de réseau au 1er juillet 2010 rendrait approximatif le calcul des charges de CSPE dans le cas d’une application de la nouvelle méthode pour les charges constatées des années 2010 ou 2011. » Voilà c’est tout simple !
« Ensuite concernant le coût du TWh du PV par rapport au nucléaire, nous risquons de nous heurter non pas à des chiffres (ils sont, malgré une incontestable sous-évaluation et un singulier manque de transparence, encore largement en faveur du nucléaire) mais à un choix de société : que souhaitons nous léguer à nos enfants ? une terre invivable pour cause de pollution fossile, ou une terre souillée a jamais pour cause de « je sais pas quoi faire de mes dechets fissiles » » Vous mélangez d’abord FOSSILE et FISSILE, ce sont deux problèmes différents… pas d’amalgame. Si le FOSSILE vous choque, allez vous poser en parapente sur les centrales à lignite allemande (ils ont déjà des pilotes formés… pour les centrales nucléaires françaises). La production fossile électrogène augmente en Allemagne sans provoquer de manifestation monstre. Ensuite le problème des déchets FISSILE est agité comme un épouvantail alors que c’est un faux problème qui ne concerne que 5 000 m3 de déchets HAVL qui seront enterrés hors d’atteinte à 500 mètres sous terre ou retraités. A la Hague certains marchent dessus, c’est l’enfer : ça vient de là, où on parle de MYRRHA :
Merci pour vos réponses. Concernant la première vous confirmez bien que nos payons deux fois les bénéfices d’EDF. Qu’EDF fasse ce calcul en interne pour ses coûts d’exploitation, pourquoi pas ? Mais s’agissant d’une contribution de solidarité, enfin plutôt d’un « impôt »… plus d’accord ! Pour l’anecdote, je n’avais pas remarqué à quel point nos technocrates sont fourbes et nos politiques incompétents, à moins que ce ne soit l’inverse. ou les deux à la fois… 🙂 Pour la deuxième réponse, je vous avais prévenu que nous ne pourrions être d’accord. Et ne vous inquiétez pas je ne mélange rien : je voulais simplement mettre en perspective les (vertueuses) ENR et les deux sources d’énergies NON renouvelables que sont les fossiles issues de notre (vieille) Terre, et les fissiles qui dépendent des fossiles mais dont la durée de vie (de mort devrais-je dire), n’est pas sur la même échelle temporelle. Quant à penser qu’un enfouissement à 500 m sous terre nous rassure… que nenni ! d’autant que cela ne règle pas le risque d’accident majeur en surface…
Non je ne confirme pas qu’EDF fait un double bénéfice. Le coût évité est calculé par rapport au prix du marché, ce qui n’est pas le cout de production d’EDF qui peut soit supérieur, soit inférieur à cette référence. Je ne possède donc aucun élément qui me permette de dire qu’EDF est gagnante. Vous pouvez peut être m’expliquer plus en détail le mécanisme fourbe ? De plus, quand l’éolien tourne à fond en allemagne, il arrive que les prix de marché soient négatifs, ça m’étonnerait que cela arrange le calcul du coût évité. Danger e mort : « Et les fissiles qui dépendent des fossiles mais dont la durée de vie (de mort devrais-je dire), n’est pas sur la même échelle temporelle ». Et la « durée de mort » des polluants sortants sans contrôle des cheminées des centrales à charbon-lignite, ils ont une demi-vie de combien ? Deux liens pour vous aider à évaluer la « durée de mort » et à songer à l’avenir de nos enfants :
Alors si vous ne le confirmez pas, je le fais à votre place : EDF a tout intérêt à minimiser la somme à déduire de la facture CSPE ; ce qui ne l’empêchera pas de vendre néanmoins son électricité « plein pot »(cqfd). Quant à la fourberie de nos édiles… pensez vous qu’il soit vraiment nécessaire d’expliquer ? N’allumez-vous pas votre téléviseur en ce moment ? Ne regardez vous pas les démélés de Flippé et Couillon ? … 🙂 Enfin, permettez moi d’étendre mon propos de « danger de mort » aux énergies fossiles également de manière à vous satisfaire et clore le débat. Il ne s’agissait pas pour moi de savoir qui du nucléaire ou du petrole/charbon était le plus néfaste. La réponse est dans la question. Mais plutot de savoir pourquoi autant d’obstruction aux ENR, seule réelle porte de sortie pour nos enfants…
Photovoltaïque : Prix du kW installé REELLEMENT productif Quand chaque kW installé (à 3000eur/kW et à durée de vie de 25 ans), produit 25.000 kWh durant toute sa vie et 1.000 heures de production à « pleine puissance », on arrive bien à plus de 25.000eur le kW réellement productif (la magie de l’intermittence et le coût de la fatalité n’est-ce pas?) Voici les explications en détail dans la’annexe des réflexions de Jean-Marc Jancovici sur la transition énergétique: Entre autres, les émissions de CO2 d’un panneau PHOTOVOLTAIQUE (le solaire thermique est nettement moins émetteur à la fabrication) dépendant d’où il est produit et nécessite 2.500 kWh durant toute sa fabrication … alors entre l’électricité allemande (à 600gCO2/kWh) et l’électricité chinoise (à 900 si mes souvenirs sont exacts) il faut choisir…
Tiens ERDF aurait surfacturé ses humbles « usagers » d’un petit 9 milliards d’euros dixit une bande de potes endimanchés qui boivent de l’eau en bonne compagnie place du Louvre…. 3 ans de CSPE surfacturés OOOOOPS , c’est pas nous, c’est la machine….. Okay, le principe des tarifs d’achat est bon et le résultat de cette CSPE est tangible sur les cours du PV (et donc son tarif de rachat à venir..) C’est pourquoi on confie ces questions à des élus plutôt qu’à des piliers de forums obscurs… M’enfin vous imaginez une France sans PV ? Si on sort de cette logique ridicule du monopole qui s’arrète pile aux frontières et considère un breton comme l’égal d’un montpellierain alors que leurs profils production/consommation n’ont rien à voir, la CSPE n’a plus le moindre sens car c’est l’état qui la fixe et c’est EDF qui la paye. Tout cela ressemble à un sketche : pour où ? pour Caen, pour où ? pour Caen ? à la Claude Pieplu et ses pompes de shadocks. Le PV est une technique de production electrique qui a été grassement subventionnée par les politiques car ils sont convaincus qu’il peut changer la donne énergétique , vous n’y pouvez rien. Certes la mise en oeuvre de la subvention a connu des couacs en France mais le résultat est là et la question sous-jascente du nuke vs. PV est effectivement très différente aujourd’hui de ce qu’elle était lorsque les tarifs de rachats ont été mis en place : mission accomplie donc…
J’utilise à titre professionnel , une dizaine de KW de PV dont je suis très content. Je ne suis absolument pas disposé à les remplacer par une centrale nucléaire. Et comme je suis maitre d’ouvrage, le sombre VRP qui veut me vendre de l’uranium à la place de mon silicium va acquiescer gentiment et admettre qu’il ne fera pas un rond sur mon dos ou je lui met un pain … vous pigez la nuance d’organigramme là ? ou vous avez besoin d’une cure de cartoons pour réapprendre à faire la différence entre décideurs et assujetti, chasseur et gibier… Dan , vous avez une tête qui fonctionne tant qu’il s’agit de répéter ce que disent des rapports souvent contradictoires. Mais votre « chevalerie des égaliseurs de trop perçu d’impots du bon peuple » devient grotesque car vous ne savez pas pous arrèter lorsque les jeux sont faits
Pour Monsieur DAN : Quand je parlais de manque de transparence dans un précédent post, ne n’évoquais même pas cette sordide escroquerie. Mais à la lecture de l’article dont je vous mets le lien ci-dessous, je comprends désormais mieux la campagne « d’information » sur le coût du PV dont nous abreuvent soudainement les médias… Pour Monsieur O.Rage, évitez de citer Monsieur Jancovici qui, nonobstant son engagement pro-nucléaire déclaré, nous fait aussi l’affront de s’afficher à la télé comme cireur de bottes officiel d’Eric (traitre) BESSON. Ce qui constitue un motif de disqualification définitive sans appel (vous connaissez des loups végétariens, Vous ?).
« EDF a tout intérêt à minimiser la somme à déduire de la facture CSPE ; ce qui ne l’empêchera pas de vendre néanmoins son électricité « plein pot »(cqfd). » Je ne vois toujours pas où est l’escroquerie sur les coûts évités, car ce n’est pas EDF qui les calcule. Je repose ma question : Comment EDF fait pour escroquer le consommateur sur le montant de la CSPE ?
Jancovici a participé à la grosse commission sur l’énergie en 2050 (ouhh le méchant expert) Quelqu’un qui connait un minimum un sujet n’a plus le droit de conseiller nos dirigeants? Pas étonnant qu’ils soient presque totalement ignorant sur le sujet alors (mais bon au moins vous en savez autant d’eux, c’est l’essentiel)… Mais attendez, Jancovici vous l’expliquera mieux que moi : Energie 2050 : mais que Diable est-il allé faire dans cette bessonnière ? ou bien cette vidéo où il l’explique encore mieux que moi à 1h39m22 Disqualification anti-nucléaire sans appel Un pays qui utilise 75% d’électricité nucléaire (énergie sûre, décarbonée et disponible en très grande quantité) depuis 30 ans, je pense que cela disqualifie surtout les anti-nucléaires qui disent depuis 30 ans que c’est impossible… Vous me trouvez méchant? mon pseudo c’est O.rage, pas Bisounours alors si vous voulez entendre que des gens qui sont d’accord avec vous indépendamment de toute vérité, tapez 3615Amité…
Merci de ne pas nous gonfler avec Janco, on en a déjà parlé et même ses plus fervents admirateurs s’accordent à dire qu’il est très décousu, ques ses thèses sont périmées depuis les années 60. J’ajoute que sa thèse sur le retour aux campagnes ressemble à la politique de Pol Pot et que sa mauvaise foi pro-nuke est abominable. Sans exagérer, ce n’est pas un incompétent, mais son raisonnement court et formatté l’a rendu à peu près infréquentable par tout le monde , pro-nukes inclus. Je rappelle que son site prétend que le productible éolien offshore se limite à une rangée de turbines équi-distantes parallèle à la côte et que toute sa simulation a été publiée brute de fonderie en Angleterre où elle a valu un scandale de presse à EDF et même la démission d’un directeur ! 10 ans après, aucun parc éolien offshore sur terre ne ressemble à l’absurde prévision de M Jancovici. En outre ce même m Jancovici divise par 4 le productible éthanol français au motif qu’il faut distiller l’éthanol en utilisant de… l’éthanol !! bref , on a rarement vu autant de bétises concentrées dans un site web dont la conclusion a fait un tort considérable aux pro-nucléaires à cause de l’absurdité du raisonnement de ce monsieur. Le site est néammoins documenté sur un certain nombre de sujet notamment l’argumentaire officiel des pronukes qui y figure dans son intégralité, une référence en la matière. Le polytechnicien discrédite à peu près tout ce qu’il touche et reste une des plus grosses controverses de l’histoire française de l’énergie. Son expertise n’est reconnue nulle part Personne ne vous a demandé de faire le bisounours, ni le bète et méchant. On préfèrerait quelque chose de plus étayé si vous voulez bien. Avec si possible des démonstrations ou des références plutot que des citations. Merci d’avance monsieur Rage
Vous ne comprenez pas? C’est pourtant très simple si on évite les détails sur les pondérations journalières, saisonnières, etc qui sont du raffinement . Allons à l’essentiel: – EDF producteur/commercialisateurest acheteur unique et obligé de certaines formes d’electricité renouvelable ou non d’ailleurs ( cogen gaz). Elle les achète à un tarif prédéfini par les pouvoirs publics qui dépend du type d’énergie et de la date de mise en service de l’installation (exemple environ 85€/MWh pour de l’éolien terrestre mis en service aujourd’hui, environ 400€/MWh pour du PV intégré au bati,plus de 100€/MWh pour les cogérations,. …). – Au même moment, EDF peut acheter ou vendre sur les marchés de l’électricité ( ce n’est pas pour vous, c’est pour les gros) de l’électricité à un prix qui dépend bah comme son nom l’indique du marché…C’est en moyenne envirron 50€/MWh en 2012. Il n’y a pas de truc, c’est disponible ici, aujourd’huic’est plusque 50: Bah voilà, le coût évité c’est celui-là, et le montant annuel de la CSPE « obligations d’achat », c’est la différence entre le total des achats au tarif d’achat et le total des « coûts évités ». C’est quand même simple, non?(si on évite encore une fois les raffinements qui ne changent pas grand chose).
Rancoeur (!?) à ce que je vois,, vous êtes familier d’attaques ad nominem en la personne de Jean-Marc Jancovici… son tort? apparemment être polytechnicien (ouhlalala, quelqu’un d’éduqué…), vulgarisateur (diantre, on peut le comprendre) et avoir un argumentaire sourcé et développé sur les énergies et le climat … Malheureusement, il dit apparemment quelques vérités dur à faire entendre au public, issues principalement des chiffres annuels de production d’électricité véritable comparées à celles supposées des éoliennes (et une production réelle entre 4% et 50% sur toute la façade atlantique, et du gaz quil faut produire le reste du temps, ça la fout mal dans le domaine des ENRi)…. malheureusement dis-je, vous travaillez dans le secteur… Alors forcément, la vérité, ça ne fait pas vendre… heureusement, les médias aiment bien les croix à trois branches et le dieu soleil alors ils regardent pas trop en détails… c’est tout ce que je vous souhaite. Mais Jancovici, lui ne se base que sur des chiffres réels, peut être qu’il se base trop souvent sur les chiffres de personnes qui travaillent sur un domaine (après tout quand on est malade on va voir un médecin et pas sa concièrge) ou de publications scientifiques quand le domaine est bien défriché… mais lui au moins il a la bienséance de ne pas utiliser sa notoriété dans un domaine pour ruiner la réputation d’une autre personne, il lui expose les faits et propose une solution.
Tous les argiments de Dan, Teredral et autre aveugles nucleocrates me fait penser aux dernieres convulsions de la bete immonde, une des dernieres contre-attaques des divisions d’aciers du secteur nuke avant l’effondrement final. Avec 10 c€/ kWh, les porteurs de projet se ruent sur les centrales solaires au sol dans le sud de la France, on parle meme de mini-bulle de 1500 MW. Quand EDF demande 14 a 17 c€/kWh pour ses 4 EPR au Royaume-Uni et que le cout de celui de Flamanville est comme par hasard passe de 4.5 a 9 c€ / kWh aujourd’hui. Dernier rappel : la contribution de l’hydro a la CSPE est nulle, celui de l’eolien stable. Messieurs, votre combat sera perdu, tout naturellement et vous n’y pourrez rien faire.
N’était-ce pas vous qui nous disiez il y a 5 mois: « Il faut bien le dire : en reduisant aveuglement et stupidement les tarifs PV sans aucun pilotage, NKM a simplement favorise les chinois qui ont pri l’ascendant definitivement. » Ce à quoi je répondais: « C’est la faute de nkm si les chinois ont envahi l’Europe avec leurs panneaux! On aura tout lu! » Je vois d’après vos propos que NKM avait bien raison vu que « les porteurs de projets se ruent sur des centrales dans le Sud avec 10c€/kWh » et que par ailleurs la provenance des panneaux ne semble plus vraiment êre une question à vos yeux.
Comme « »les porteurs de projets se ruent sur des centrales dans le Sud avec 10c€/kWh », on va remercier NKM d’avoir évité une gabegie de l’argent des consommateurs en ayant fortement réduit les tarifs, cf. ici pour les tarifs avant et après moratoire pour les centrales au sol:
Je viens de lire qu’en plus d’avoir volé les consommateurs de 8 milliards d’euros au pretexte que sa filiale de transport lui aurait trop facturé (mais sans aucune chance pour les dits-consommateurs de récupérer le moindre euro !), il semblerait qu’il faille rajouter 2 milliards d’euros pour finir l’EPR !!!! Je comprends mieux les attaques répétées contre les ENR : il faut trouver des sous pour rattraper les erreurs de gestion… Et qui c’est qui va encore payer ???? les CON-TRIBUABLES !
Aux amateurs éclairés qui suivent depuis quelques années le très fameux feuilleton de la CSPE, je propose une lecture studieuse des nouveaux éléments diffusés par la CRE : Et là, vous avez un historique de cette très fameuse contribution assimilable à un impôt. Nous sommes partis de 3 €/MWh en 2002 pour arriver à presque 19 € en 2013… mais non assumer par les politiques qui n’acceptent que 13,5 Euros. Nous continuons donc à creuser le trou abyssal de la CSPE qui pèse sur les comptes d’EDF. Aujourd’hui, la CRE estime (annexe 6) que le montant total non compensé à EDF va atteindre 6 940 065 703 Euros, autrement dit : 7 milliards d’euros ! La nouveauté, c’est qu’au journal de 20 heures le présentateur dit désormais que l’augmentation de 2,5 % de la facture d’électricité sera due aux énergies renouvelables. On avance dans la transparence. Ne parlons donc plus de 5 milliards vis à vis d’EDF mais de 7 milliards. Si la CSPE était correctement compensée, EDF pourrait acheter un EPR sans emprunter ! Il va tout de même bien falloir avoir le courage d’expliquer aux Français pourquoi on en est arrivé là. Tout cela était parfaitement prévisible et prévu par les connaisseurs. Après, si les Français veulent continuer à financer les EnR à milliards en toute connaissance de cause… pas de problème, on ajuste la CSPE. Enfin, il faut la portion congrue réservée aux dispositions sociales, je vous laissent apprécier.
Ah ben mince alors…En voilà une surprise! Lione nous disait il y a quelques jours que les marchés (et les bourses) de l’électricité) tout ça c’était du bidon. Je pense que la CRE, la CSPE et tout ça, c’est du bidon aussi. Juste des sites Internet pour amuser quelques vieillards qui se perdent sur Enerzine….
Ce qui est juste impressionnant, c’est qu’au moins nos voisins allemands assument et envoient en tempsà peu près reel la facture de laur « CSPE « aux citoyens allemands, qui si j’en crois ce que j’en lit en redemandent….(à vérifier quand même..). Mais en Gaule, rien de tout ça! On verra plus tard, et ce qui est simplement prévu par la loi n’est qu’une base de discussion, même si la loi a été promulgée sous des gouvernements de gauche,puis de droite, puis de gauche…. C’est il est vrai un peu désespérant…..
On l’avait bien écrit, il y avait un contentieux avec EDF sur une affaire de 5 milliards de retard de compensation dû à la CSPE et notamment aux subventions des énergies renouvelables : Maintenant, cela s’étale au grand jour : Ce que l’on remarquera sur Enerzine, c’est l’énergie colossale dépensée par nos désinformateurs zélés pour enfumer le lecteur. Mais on ne peut pas éternellement planquer la poussière (grosse poussière) sous le tapis !
Si vous êtes celle qui fera ( cf mon post juste ci-dessus) que ce qui est prévu est appliqué en matière de CSPE, comme ça se fait naturellement en Allemagne, bravo! Bon, attention quand même, si j’ai bien compris des aticles qui ont suivi l’Etat s’est engagé à augmenter ou modifier la CSPE pour appurer le passif, il reste à le faire. Nous verrons.
Maintenant, il n’y a plus qu’à régler les questions comme : – le financement Comité d’établissement EDF (1% du CA, au lieu de 1% de la masse salariale) – la facturation de l’électricité aux agents EDF – l’augmentation des prix du kWh demandée il y a déjà quelques années par Pierre Gadonneix (avant la controverse CSPE et avant Fukushima) pour financer les investissements « normaux » d’EDF : ça lui avait coûté son poste, mais le problème est toujours sous le tapis (encore une grosse poussière…)
Dan1… le vrai Tiens, je viens de découvrir une nouvelle usurpation d’identité… comme en 2008. Je prie, le petit malin pas malin de bien vouloir m’expliquer pourquoi il utilise le pseudo Dan1 ? Accessoirement qui se cache derrière ? Je confirme donc aux lecteurs d’Enerzine que le message de 16h09 n’est pas du Dan1 que vous avez l’habitude de lire depuis février 2008. Je conseille à l’usurpateur en mal d’identité de plutôt travailler sur la qualité des arguments que sur les ruses de communication !