Panda Power Funds a annoncé lundi son intention de construire, de posséder et d’exploiter une centrale électrique à cycle combiné d’une capacité de 859 mégawatts, dans une zone industrielle de Brandywine, dans le Maryland (USA).
Une fois terminée, la centrale alimentée au gaz naturel sera en mesure de répondre aux besoins de presque 1 million de foyers basés dans la région métropolitaine du Grand Maryland / Washington D.C. Pour la phase de construction et les 10 premières années d’exploitation de la centrale, le complexe devrait contribuer à hauteur d’environ 1,2 milliard de dollars à l’économie de la région.
"Cette centrale électrique va avoir un impact significatif sur l’économie de notre région pendant les années à venir. Elle va nous permettre d’élargir l’assiette fiscale et d’accroître la masse salariale, ce qui devrait engendrer des revenus pour les entrepreneurs indépendants, les fournisseurs, les entreprises d’ingénierie, les hôtels, les restaurants, les détaillants et toutes sortes d’autres activités commerciales. On estime que la centrale devrait permettre de créer entre 700 et 800 emplois de construction, ainsi que 25 emplois directs pour l’exploitation du site et 32 emplois indirects pour le soutien de celui-ci. C’est une excellente nouvelle pour la région sud du Maryland" a déclaré quant à lui Gwen S. McCall, président et chef de la direction de la Prince George’s County Economic Development Corporation.
Panda a pris soin de minimiser les impacts pour la communauté locale. La centrale sera localisée dans une zone industrielle lourde déjà existante de type « I-2 » et non dans une zone rurale, afin de préserver la valeur des résidences. Pour réduire les lignes de visibilité, le profil du site sera l’un des plus bas parmi toutes les centrales électriques construites aux États-Unis. À titre de comparaison, la centrale mesurera 8 mètres de moins en hauteur qu’un radar météorologique situé à proximité. Elle sera située à environ 500 mètres de la route la plus proche, et sera fortement protégée par des arbres, des talus et des travaux d’aménagement paysager qui permettront de la soustraire à la vue.
Par ailleurs, la centrale Panda Mattawoman utilisera les technologies de contrôle des émissions les plus récentes et les plus avancées qui soient.
La centrale de Mattawoman adoptera par ailleurs un programme « zéro rejet liquide », et comme elle n’aura pas besoin d’apporter ses eaux usées à une installation de traitement, cela permettra d’éviter le déversement de substances nocives dans la baie de Chesapeake. En outre, pour ses besoins de refroidissement, la centrale fera appel à des eaux usées municipales recyclées, afin de préserver l’apport naturel en eau potable de l’État.
La construction de Mattawoman devrait prendre environ 30 mois, en fonction des conditions de financement, des autorisations réglementaires et autres.
Waouh …. la c’est du grand art ! deja que refroidir un condenseur av des eaux fluviales ou a l’eau de mer est tres difficile et coute » bonbon » en maintenance , mais faire baigner ces KM de tuyaux dans des eaux usees , alors la chapeau …. il faudra utiliser un sacre tonnage de titane et d’inox de bonnes qualites , sinon c’est la cata assuree ! Bravo les ingenieurs C’est une grande 1ere ( a ma connaissance ) , et je leur souhaite » good luck «
C’est relativement développé aux US. Bien sûr, l’eau est prise en sortie de la station d’épuration ( pas en entrée!)et ça sert d’appoint à une tour aérofrégigérante.Il y a quelques inconvénients, notamment il arrive que ça mousse un peu….