L’essor du véhicule électrique actuellement visible est en partie lié à l’évolution des matériels mais aussi aux objectifs du Plan Grenelle 2 qui prévoit 2 millions de véhicules rechargeables en circulation sur le territoire national à horizon 2020.
Par ailleurs, le coût d’utilisation des véhicules électriques représente une économie significative pour les utilisateurs de l’ordre de 1 à 10 par rapport aux véhicules thermiques. Le succès du véhicule électrique passe également par le déploiement de bornes de charge suffisamment nombreuses sur le domaine public.
C’est dans ce contexte de développement que le Comité du Syndicat Energies Vienne a donné son accord pour répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) lancé par la Région en avril dernier.
L’objectif de cet AMI est de déployer 213 points de recharge de véhicules électriques sur la Vienne. Le Comité a accepté une proposition d’implantation de 160 points de recharge sur les communes adhérentes au Syndicat, sur la base du volontariat des communes. L’intérêt de la démarche initiée par le Syndicat est de pouvoir proposer cette solution à plus de 260 communes ce qui devrait favoriser la répartition des bornes sur l’ensemble du territoire, offrant ainsi un maillage permettant le développement de la mobilité électrique.
C’est SOREGIES, le fournisseur d’énergies et opérateur de bornes électriques du Syndicat qui travaillera avec ces communes et leur proposera l’offre Alterbase développée en commun avec SEOLIS, l’opérateur des Deux-Sèvres.
Le coût d’investissement d’une borne standard comportant 2 points de charge s’élève à environ 12.500 euros HT. L’Etat interviendrait à hauteur de 50 %, la Région de 20 %. Le Syndicat Energies Vienne a également décidé de prendre en charge 20 % de l’investissement des infrastructures de recharge, ne laissant à la charge de la commune que 10 %.
Remplacer l’essence par l’électricité ? Une fausse bonne idée si l’on ne gère pas l’origine de la production électrique. Car la seule analyse coût / km ou taux de pollution oublie que nos modes de production d’électricité frisent l’aberration. La vraie solution serait qu’en amont des bornes de recharge, une production in situ, type toits ou ombrières photovoltaïques, soit mise en place et portée à un acteur local. Cette démonstration permettrait un affichage clair d’une véritable révolution dans la mobilité. Elle mettrait en avant les avantages offerts par un stationnement abrité et la pertinence d’une production décentralisée, avec toute la cohérence stratégique et environnementale qu’elle suppose.
à propos de la complémentarité VE vs solaire PV, non seulement rien ne s’y oppose mais en plus, dans un futur très proche, solaire PV & VE ne feront qu’un! 😉 Et qd bien même en France, le VE restera encore dépendant des fossiles (et du nucléaire) pour un petit moment encore, est-il besoin de rappeler la pertinence à utiliser l’électricité en tant qu’énergie de la force motrice par excellence plutôt que du pétrole de + en + sale, puisé à 6000 m de profondeur et +, pour lequel il faut au préalable engloutir des centaines de MWh d’énergie primaire avant de pouvoir extraire le précieux fluide??? Excusez-moi d’être aussi direct, mais je crois que votre combat est un peu daté…
Tout aussi directement, il ne s’agit pas d’un combat mais de rappeler une logique qui échappe encore à certains contributeurs : systématiser une production propre et pérenne avant de développer une consommation ! Vous oubliez qu’un des seuls avantages sérieux du VE est le stockage offert par la batterie. Et là, nous offrons une réelle solution à « l’intermittence » des renouvelables. Les constructeurs focalisent la R&D sur des modèles aliénants à un fournisseur d’énergie, alors que le véhicule solaire est tout à fait adapté à une mobilité citadine et tellement évident sous certaines latitudes. Il libèrerait les conducteurs, tout en préservant usagers et ressources… S’il bénéficiait des mêmes investissements. J’ajouterais que faire évoluer aujourd’hui les modes de déplacement (covoiturage, écomobilité, multimodalité, etc…) permettra réellement de faire face aux échéances que vous situez dans « un petit moment ». La voiture électrique participe encore trop souvent du green washing. CQFD.
Super, c’est l’été, et il a éte beau même s’l se termine bientôt. Donc » La vraie solution serait qu’en amont des bornes de recharge, une production in situ, type toits ou ombrières photovoltaïques, soit mise en place et portée à un acteur local. » C’est super! Le seul problème, c’est qu’un utilisateur de VE, j’imagine qu’il a envie de pouvoir se servir de son véhicule pas seulement l’été, non? Il a même j’imagine envie de s’en servir quand il veut, le matin le soir, en journée, voire même la nuit, l’hiver ou l’été…Bref, quand il en a besoin. Alors certes des toits ou ombrière PV c’est super l’été, mais bon, ce n’est pas une solution, même si l’acteur est local! A moins que dans votre cas personnel vous ayez les moyens de vous payer un « véhicule d’été » dont l’usage serait plutôt en milieu de journée, après la recharge du matin?
A Catber. « Vous oubliez qu’un des seuls avantages sérieux du VE est le stockage offert par la batterie. Et là, nous offrons une réelle solution à « l’intermittence » des renouvelables. » Mouais, mettez des chiffres derrière vos affirmations, vous serez plus crédible : Je peux aussi vous dire qu’avec la production redevenue disponible à Tricastin, on peut alimenter à l’année 5 millions de voitures : Et rien que la perspective de supprimer la pollution locale de 5 millions de pots d’échappements m’enchante ! Un peu moins de dogmatisme ne peut pas nuire à l’écologie.
Et un petit rappel sur le rêve de la voiture solaire : Cela date un peu, mais globalement le système solaire n’a pas trop bougé depuis 2008 : Ce type de voiture sera d’abord et avant tout une voiture électrique qui consommera au minimum environ 10 kWh pour faire 100 km (c’est-à-dire l’équivalent de l’énergie contenue dans un litre de carburant classique). C’est seulement après que l’on pourra envisager différents modes d’alimentation plus ou moins performants, dont les panneaux photovoltaïques.Le meilleur endroit pour positionner les panneaux PV, ce n’est pas sur la voiture car en admettant que vous ayez 4 m2 toujours très bien orientés et exposés au maximum de rayonnement (1000 W/m2), vous récupérerez au maximum 600 W pendant une durée de 2 heures (150 km à 75 km/h de moyenne) soit 1,2 kWh (les divers rendements de conversion ne sont pas pris en compte). Pendant ce temps là vous aurez consommé au minimum 15 kWh soit 12,5 fois plus. Là vous avez le meilleur des cas mais totalement irréaliste. En hiver, au mois de décembre vous ne devrez rouler qu’entre 11h00 et 15h00, les jours de grand soleil et vous ne récupérerez qu’au maximum environ 60 % des 1,2 kWh, vous produirez donc 0,72 kWh soit 5 % du nécessaire. En réalité, comme il y a aussi des nuages, en moyenne au mois de décembre, vous aurez droit à 1,6 kWh par m2 et par jour (ou un verre d’essence !) ou environ 50 kWh par m2 et par mois (5 litres d’essence). Avec les 4 m2 de panneaux de votre voiture (équivalent à 600 Wc), vous récolterez au maximum 0,8 kWh par jour ou 24 kWh pour le mois. Seulement, si vous faites 150 km par jour et 20 jours par mois vous aurez besoin de 300 kWh. L’idéal serait alors d’aller au travail en juillet puisque vous auriez récupéré 84 kWh. Maintenant, si vous voulez recharger votre voiture au garage, sachez qu’avec une prise normale de 16A au maximum de ses capacités (3680 W), il faut au moins 4 heures pour lui donner une autonomie de 150 km à 10 kWh/100.Les 15 kWh nécessaires peuvent être produits par 3000 Wc de panneaux photovoltaïques en toiture d’un garage de 7 m x 3,4 m (équivalents à 24 m2 si on prend en compte le rendement global de l’installation) alimentant des batteries. Le problème, c’est que le maximum de production de l’installation sera atteint en juillet avec 290 kWh soit 9,4 kWh par jour (sans prendre en compte les rendements de conversion). Vous ne pourrez donc pas compter uniquement sur cela pour faire le plein. En décembre, vous ne disposerez que de 75 kWh ou 2,4 kWh par jour, il manquera donc 12,6 kWh à ponctionner sur le réseau. Accessoirement, cela vous coûtera au moins 25 000 € et vous ne pourrez pas revendre votre électricité au tarif de 57 centimes d’Euros si vous avez choisi de la consommer. Après subvention de 50 % sur la fourniture, Il restera donc à votre charge environ 15 000 Euros non amortissables, soit le prix d’une petite voiture très bien équipée et consommant aujourd’hui environ 4l/100 en cycle mixte. Actuellement, l’un des projets les plus avancés en matière de voiture électrique, est la Blue Car de Bolloré avec la batterie Batscap. Pour une autonomie de 200 km, il faut 10 batteries de 25 kg soit au total 250 kg de batterie et 28 kWh. Le prix des batteries est encore prohibitif et elles seront probablement louées. Conclusion : dans l’immédiat, pour aller travailler en voiture en profitant pleinement de son salaire (rêve très légitime), le seul moyen est de déménager au plus près de son travail. Le hic, c’est que le boom de l’immobilier et la flambée du prix des terrains, a repoussé les ménages les plus modestes loin de leur travail, mais ceci est une autre histoire.
Eduqués de manière trop cartésienne une grande majorité de nos concitoyens et parfois même lecteurs d’Enerzine, semblent s’étonner qu’un saut technologique aussi important (transferts de sources et de consommations énergétiques en cours) ne soit pas immédiatement universel et visible dans le quotidien. Combien de temps et d’efforts financiers et intellectuels a-t-il fallu pour réaliser un circuit de distribution d’énergies mobiles (stations services pétrolières) et évoluer jusqu’au moteur HDI, aux réacteurs d’avion ou turbines à gas : un siècle? A la suite de tâtonnements inévitables qui généreront, souvent temporairement, diverses solutions innovantes (dont probablement des batteries de plus en plus performantes, qui ne sont pas particulièrement écologiques ni économiques mais ont le mérite d’exister commercialement) une tendance lourde se met progressivement en place. On ne change pas des plateformes industrielles et les réseaux à installer qui les rendent possibles en un claquement de doigts. L’accélération technologique actuelle et la disponibilté de nouveaux outils, en particulier informatiques, permettra peut-être cette fois de migrer en quelques décennies au lieu de siècles, mais pas sans erreurs. Entièrement d’accord avec les intervenants qui souhaitent une production aussi locale que possible et bien sûr propre: vent, solaire, H2 (à partir d’EMR), géothermie, ETM, courant, houle, etc. On masque souvent qu’une production massive et concentrée a aussi besoin pour fonctionner de lignes THT génératrices de pertes importantes et de nuisances esthétiques, médicales et écologiques, au contraire d’une production locale. Sans parler des risques terroristes concentrés qu’elle élimine. Transformer du fossile en électricité était dès l’origine une aberration écologique autant qu’économique (au moins depuis qu’on paie très cher le produit à leurs propriétaires légaux et à ceux qui vont l’extraire avec peine). Mais c’est encore bien pratique actuellement et fait vivre toute une industrie confortablement installée dans ses habitudes, tout comme ses clients d’ailleurs, même si ces derniers commencent à trouver l’addition un peu lourde. Quant au nucléaire, peu émetteur de CO2 certes et parait-il peu coûteux (?), mais tout autant sensible géopolitiquement (re: Mali, par exemple) on en imagine seulement depuis peu les autres conséquences aussi néfastes qu’incalculables en terme de prix, de durée de nuisance et d’étendue géographique touchée. Quelle surprise 🙁 Comme le répétait souvent un de mes anciens mentors : « ce ne sont pas les meilleurs projets technologiques qui aboutissent mais ceux qui sont financés ». Le diesel et le nucléaire illustrent parfaitement son propos. Ce qui explique aussi sans doute la lenteur de développement des énergies renouvelables pourtant essentielles à notre nouvelle économie en devenir en matière de coût futur et de sécurité. Les seuls « dépassements de budget » d’un EPR auraient probablement permis de faire aboutir des dizaines de projets de renouvelables avec dix ans d’avance? Et avec plus d’emplois perennes à la clé. A méditer par nos élus avant de faire leurs prochains arbitrages financiers.
Enfin, Dan one, soyons sérieux : 25.000€ pour 3kW de photovoltaïque ? :-(()) Aujourd’hui, non seulement les VE roulent et ne sont plus des projets, mais surtout pour 25.000€ on a plutôt 9kW sans trop se forcer. Et évidemment, les petits calculs mesquins basés sur 3kW de puissance tombent par terre… Mais dénigrez, dénigrez, il en restera bien toujours quelque chose !
« Daté, tout ça… Enfin, Dan one, soyons sérieux : 25.000€ pour 3kW de photovoltaïque ? :-(()) » Comme je l’ai indiqué cela date de 2008. Toutefois, l’irradiation solaire n’a pas variée depuis (oscillation de +/- 1 watt autour de 1367 W/m2 au sommet de l’atmosphère). Pour ce qui concerne le prix (et non pas le coût) des systèmes de type 3 kW clés en main, je suis au regret de vous informer que 5 ans plus tard, il y a encore des vendeurs (chasseurs de primes) à plus de 20 000 Euros… voire 30 000 Euros. Parlez-en donc à la banque SOLFEA filiale de GDF-Suez : Eh oui, avec SOLFEA, en 2013, 3 kWc à plus de 25 000 Euros c’est possible !
« Entièrement d’accord avec les intervenants qui souhaitent une production aussi locale que possible et bien sûr propre: vent, solaire, H2 (à partir d’EMR), géothermie, ETM, courant, houle, etc. On masque souvent qu’une production massive et concentrée a aussi besoin pour fonctionner de lignes THT génératrices de pertes importantes et de nuisances esthétiques, médicales et écologiques » Il est bien connu que les les energies propres et locales n’ont pas besoin de réseau,…, tant qu’elles restent marginales. Il suffit de demander aux allemands (par exemple)…. « Transformer du fossile en électricité était dès l’origine une aberration écologique autant qu’économique » Bah oui, c’est sûr! On ne comprend pas pourquoi les inventeurs des centrales thermiques vers la fin du 19eme siècle n’ont pas plutôt inventé les éoliennes ou les panneaux PV et les constructeurs automobiles des VE alimentés a l’éolien ou au PV….Vraiment des cons….
même sur la base de 9kwc, ça reste un geste de conviction ! Prenons une Nissan LEaf, voiture électrique la plus vendue du moment, dotée de 24 kwh de batteries, avec 9kwc et une production PV moyenne France en intégré (1000kwh/kwc/an), je mets moins d’une journée à charger la Leaf que d’avril à otobre ! Si je rapporche ça de ce que me coûte mon essence aujourd’hui (je parle pas d’autonomie bien sûr) Mais c’est déjà incroyable de pouvoir l’envisager de cette manière aujourd’hui, il y a 5 ans, en 2008 donc, PV et VE n’étaient pas dispo au même prix… Maintenant sicetaitsimple a raison
J’en profite pour actualiser le sujet brûlant de l’arnaque au photovoltaïque : ça commence à bouger un peu. Comme quoi les 3 kWc à 30 000 € en 2013 ont réussi à émouvoir quelques élus. Le collectif des Pigeons pourrait être réactivé à cette occasion.
En Octobre, ça risque d’être juste, cf la production moyenne d’un parc de plus de 30000MW sous nos latitudes ( slide 13): Mais bon, effectivement, pour un gardien de nuit propriétaire de son pavillon, s’équiper de 9kW de PV et d’une Leaf est certainement un choix raisonnable…. Ca fait pas forcément une population immense, mais il faut bien démarrer!
lien interessant merci pour l’instant il y aurait donc selon votre théorie 80.000 gardiens de nuit dans le monde qui ont acheté une Leaf , amusant ! on peut aussi voir les choses autrement: 1-si les 9 kWc sont raccordés au réseau, 2-compte tenu d’un trajet moyen domicile travail France de 25,9 kms effectué à 75% en véhicule particulier, 3-de l’expérience menée à Strasbourg sur Prius rechargeable, qui montre 1,1 recharge/ j effectuée à 60% sur le lieu de travail,( à 37% au domicile et 3% en bornes sur voirie), alors la production des 9 kWc pourrait aussi être consommée localement autrement qu’à domicile. C’est une des dimensions des smart grids. Tout dépend ensuite de ce que l’on appele » localement « : est-ce dans le périmètre de distribution du même poste source, dans le même départment (l’expérience menée actuellement en Vendée), … ça permettrait à d’autres professions que les gardiens de nuit d’utiliser des VE !
Mon exemple était je l’avoue un peu caricatural…. Et comme vous dites, tout dépend ensuite de ce qu’on appelle « localement ». Mais d’ores et déjà en Allemagne en été (ou quand ça souffle avec l’éolien), le local a très largement dépassé le hameau ou la commune pour s’étendre jusque y compris les pays voisins.
Pour « sicetaitsimple »: Transformer du fossile en électricité était dès l’origine une aberration écologique autant qu’économique » Il s’agit d’une simple constatation historique incontestable aujourd’hui, certainement pas d’un jugement de valeur de nos ancètres inventeurs et encore moins de les qualifier de c…! Mais il serait peut-être temps de prendre objectivement conscience que d’autres solutions, en gestation et encore imparfaites il est vrai, sont possibles maintenant. Et surtout qu’il serait encore plus « mignon » … de réagir concrètement malgré les changements d’habitudes et de situations acquises, nécessairement compliqués et douloureux, que cela implique bien évidemment? Quant aux réseaux, il y a plus qu’une nuance entre les réseaux locaux d’énergies locales et ceux THT d’énergies massives. Par ailleurs ces derniers étant déjà présents dans le paysage il n’est bien sûr pas question de les détruire mais de commencer à les alimenter autrement, dans la mesure du possible et progressivement jusqu’à leur mort naturelle, en évitant au moins d’en construire de nouveaux ailleurs qu’en offshore ou en souterrain onshore. La transition énergétique, ce n’est pas si simple, c’est d’accord, mais c’est incontournable pour d’innombrables raisons bien connues. Toutefois, si on se satisfait aujourd’hui des solutions techniquement et économiquement « installées », ce sera encore plus douloureux et coûteux dans le futur. Nos c… géniaux ont fait ce qu’ils pouvaient avec les connaissances et moyens dont ils disposaient au fil du temps, en remontant plus loin on dit même que la roue a été carrée à ses débuts? A nos brillants génies contemporains de faire mieux et plus rapidement. Ils ne s’éviteront pas de grossières ou stériles caricatures de leurs contemporains qui ont tendance à figer tout développenment quel qu’il soit. Cela est parfois :-)) comme 80 000 gardiens de nuit au volant de leurs Leaf le jour, ou triste comme les renouvelables effectivement « marginales » actuellement, mais les voitures, avions et téléphones ne l’ont-ils jamais été eux aussi et pendant longtemps?
Si vous dites « le passé est le passé », regardons l’avenir, je suis d’accord avec vous, mais reconnaissez que votre formulation initiale pouvait à minima preter à confusion… Car si le passé avait été différent ( notamment en termes de recours au charbon, puis au pétrole, puis au nucléaire et au gaz), bah le présent ne serait pas ce qu’il est et de loin en termes de « niveau de vie » dans les sociétés occidentales ( je ne vais pas vous faire du Janco mais malgré tout…) et la question du jour ne serait certaienement pas sur le développement des renouvelables…. Sur la « caricature » et mes gardiens de nuit, qui concernait le VE solaire évoqué par Catber, je vous rappelle simplement la répartition de la production solaire en Allemagne au long de l’année (slide 13):
des avis simplistes pleuvent parfois… Ainsi il est connu qu’il vaut mieux une électricité produite au charbon pour alimenter une voiture, qu’une voiture carburant à l’essence ou diesel, il y a moins d’émissions de CO2, eh oui (dû au rendement du moteur élect vs moteur thermique) Une innovation étonnante: le charbon énergie sans combustion (pour voiture pour l’instant)
Si les conversions en chaîne d’énergie vous rebute, vous pouvez toujours essayez cette voiture de fabrication française :
6000 Zoé vendues en 2012, ferrari fait mieux avec plus de 7000 voitures…! 7000 euro de subventions pour la voiture, 12000 euro la recharge, plus le prix du lithium si il y avait 2 millions de véhicules électriques, et combien la barre d’uranium? L’électricité est consommée par tous les ménages par obligation, ce qui n’est pas le cas de la voiture! Les gouvernements successifs vont paupériser encore davantage les plus pauvres en faisant exploser la demande en électricité! Ils paupérisent aussi les plus riches en finançant l’infrastucture subventionnée par l’impôt! C’est tout simplement une abbération économique! Les biocarburants 2e et 3e générations sont beaucoup plus réalistes, tout en créant beaucoup d’emplois locaux…
¤ « Une fois la batterie vide, la Volkswagen XL1 tire son énergie d’un moteur diesel 2 cylindres. Le véhicule hybride plug-in peut alors rouler pendant 550km avant un nouveau plein de gazole. » Conclusion, le réservoir fait seulement 5,5 litres. Qui va croire à cette conso de un litre aux 100 km ? En fait, elle consomme zéro litre aux 100 km, sous réserve de ne pas dépasser 35 km entre deux recharges de la batterie, en plein jour (pas d’éclairage) et pas l’hiver (pas de chauffage). Maintenant, méfiez-vous du programme électoral de Lalouette. On ne sait pas trop ce qu’il vient faire sur ce site.
je me suis fait la même réflexion ! Même si c’est 2 litres au 100, c’est déjà un gain significatif, mais ça ne ferait qu’un réservoir de 10L. En réalité, pour une voiture de 795kg, mettre un réservoir de 25 litres doit pouvoir se faire et ça ferait une autonomie de plus de 2000 kms ! en revanche 35kms en elec pur, c’est intéressant, sachant que le parcours moyen domicile travail en France fait 25,5 kms réalisé à 75% en véhicule particulier. j’aime aussi: Prius plug in rechargeable et bientôt C max Energi Plug In (20 kms en elec pur pour les 2 env)