Un Groupe d’experts franco-québécois sur l’électrification des transports ayant pour objet de favoriser la collaboration entre les milieux industriels et de la recherche du Québec et de la France dans ce secteur d’innovation vient d’être créé.
Cette annonce a été réalisée par la première ministre du Québec, Pauline Marois, et le ministre de l’Économie et des Finances de la République française, Pierre Moscovici.
"Il s’agit de faire de la France un partenaire privilégié du Québec dans le secteur de l’électrification des transports, de jouer de nos complémentarités dans la mondialisation. Trouver des solutions pour accroître les performances énergétiques et rendre les technologies plus sûres et moins polluantes, c’est autant de chance pour nos économies de développer des expertises précieuses, valorisées à l’export, avec des retombées économiques positives pour nos entreprises et nos citoyens", a souligné Pierre Moscovici.
Le mandat de ce Groupe franco-québécois sera notamment d’assurer le partage de l’information sur les initiatives dans le domaine de l’électrification des véhicules qui ont cours au Québec et en France. Le groupe aura en outre la responsabilité de cibler des projets de collaboration potentiels, que ce soit en matière de déploiement d’infrastructures pour le transport électrique, d’aménagement du territoire, de recherche et développement ou de la mise en place de politiques publiques.
"L’électrification des transports est l’une des pièces maîtresses de notre politique économique. Le Québec dispose en effet de plusieurs atouts pour miser sur cette filière d’avenir et en faire un levier important de son développement économique. Notre collaboration avec la France dans ce domaine permettra de nous positionner parmi les leaders du secteur des véhicules électriques, sur nos continents respectifs, et de développer les meilleures pratiques mondiales", a déclaré la première ministre du Québec.
Le Groupe est composé à parité de membres français et québécois, qui œuvrent au sein d’organismes de recherche, de pôles de compétitivité français ou de créneaux d’excellence québécois, de l’administration publique et d’entreprises publiques ou privées.
Ce groupe de travail devrait donner une nouvelle impulsion à la collaboration franco-québécoise dans ce secteur.