Trois experts ont souligné lundi l’importance de conclure un accord sur le climat qui réponde au problème de l’accès à l’électricité, dit « pauvreté énergétique ».
À l’heure où les dirigeants du monde entrent dans la dernière phase des négociations avant la Conférence sur les changements climatiques, prévue du 7 au 18 décembre à Copenhague, ces experts ont rappelé que 1,5 milliard de personnes sur la planète vit toujours sans électricité, dont 80% dans les pays les moins avancés (PMA) d’Asie du Sud et d’Afrique subsaharienne.
Au cours de la conférence de presse qu’ils ont donnée aujourd’hui au Siège de l’ONU à New York, Olav Krjoven du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Fatih Birol de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et Luiz Augusto Cassanha Galvão de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont insisté pour que la « pauvreté énergétique » figure au cœur de l’accord que la Conférence de Copenhague doit conclure sur le successeur du Protocole de Kyoto relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Si la question de l’énergie figure bien à l’ordre du jour de la Conférence de Copenhague, ce n’est pas le cas de la pauvreté énergétique », a relevé Fatih Birol, Économiste en chef de l’AIE.
Citant une nouvelle étude*, Olav Krjoven du PNUD a établi le lien entre l’accès à l’électricité et la réalisation de l’Objectif I des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) visant la réduction de moitié d’ici à 2015 du nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue. Pour pouvoir atteindre cet Objectif, il faut ouvrir l’accès à l’électricité à plus de 3 millions de personnes supplémentaires.
Chaque année, deux millions de personnes meurent à cause de leur exposition à la fumée dégagée par les combustibles fossiles. Dans les PMA, la moitié des décès dus à la pneumonie chez les moins de 5 ans sont liés à ces combustibles. Luiz Augusto Cassanha Galvão, Administrateur du secteur du développement durable et de la santé environnementale de l’OPS a cité deux autres maladies qui résultent du manque d’accès à l’électricité, à savoir les maladies pulmonaires chroniques et les cancers des poumons chez les adultes de plus de 30 ans.
Ces maladies, qui tuent 2 millions de personnes par an, sont la dixième cause de décès dans le monde. Or aujourd’hui, 3 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, dépendent toujours des combustibles fossiles pour cuisiner et s’éclairer.
Si 1,5 milliard de personnes de plus avaient accès à l’électricité, les émissions de gaz à effet de serre n’augmenteraient que de 0,9%. "Ce taux ridicule ne peut être pris comme argument pour freiner les efforts en la matière", ont dit les experts.
Mais, a reconnu l’expert du PNUD, on ne peut rien faire dans ce domaine sans l’engagement et les investissements du secteur privé. Il faut combiner les efforts à tous les niveaux, a-t-il dit, et en termes d’interventions publiques, les subventions ne serviraient aux populations pauvres que si elles ont déjà accès à l’électricité. En Afrique de l’Ouest, nous aidons les pays à étendre leurs services, a-t-il indiqué, en soulevant, en conséquence, la question du renforcement des systèmes et des capacités.
Le PNUD, l’AIE et l’OPS, qui pour la première fois font passer ce message de manière concertée, travaillent ensemble à l’édition 2010 de la publication-phare de l’AIE « World Energy Outlook ».**
* Rapport du PNUD et de l’OMS intitulé « The Energy Access Situation in Developing Countries, A Review Focusing on the Least Developed Countries and Sub-Saharan Africa » ou l’accès à l’énergie dans les pays en développement, étude dans les PMA et l’Afrique sub-saharienne
** Perspectives énergétiques mondiales
si le problème soulevé dans cet article n’est pas intégré à COP15, c’est que vraiment on a rien compris à la chose. 10° cause de mortalité dans le monde quand les décès de la totalité des phénomènes climatiques n’apparait pas dans les 50 premières causes (rapport de l’OMS); même le tsunami n’a pas suffi à intégrer le classement des 50 premlières causes de mortalité dans le monde Un autre aspect très positif est déjà inscrit à Copenhague : lutte contre la déforestation. qui se elle se traduit par des actions concrètes sera réellement un acte de développement durable, touchant biodiversité, conservation des sols, stockage de carbone, et, il faut l’espérer amélioration de la vie des populations locales (en trouvant des solutions alternatives viables pour elles) Après qu’Obama ou Sarkozy y fassent leur numero de sauveurs du monde en arretant les émissions de CO2, grand bien leur fasse, de toutes façons, les énergies fossiles sont en voie d’extinction, nest-il pas ?
Je suppose qu’il s’agit ici de la mortalité provoquée par l’usage des combustibles fossiles, charbon principalement, dans les habitations pour le chauffage et la cuisine. Mais encore autant sont provoquées tout simplement par l’usage du bois ou du charbon de bois pour les mêmes usages. D’autre part, une mortalité équivalente est due aux fumées des centrales électriques utilisant des combustibles fossiles, principalement le charbon. On perd ici ce qu’on gagne de l’autre, même si ce ne sont pas les mêmes qui trinquent! 2 millions de morts par an, c’est environ 2 % de la mortalité mondiale. En Allemagne, l’usage du charbon pour produire de l’électricité provoque environ 10 000 morts par an, soit 1 % de la mortalité allemande. Ce n’est pas si différent, mais chut, cachez ces morts que je ne saurais voir!
Une nouvelle fois l’attention est attirée sur les millions de décès dûs aux combustibles fossiles (mais ne pas oublier ceux dûs au bois!). Plutôt que de diaboliser le nucléaire, les écolos devraient porter leurs efforts sur ces premières causes de mortalité!
D’autres, et depuis des années, avance ce même chiffre de la ‘pauvreté énergetique’ et expliquent ses consequences. http://www.geni.org Ils ‘militent’ pour que ça change en proposant des solutions. « Il n’y a pas crise d’énergie, juste une crise d’ignorance » (‘Bucky’ Fuller) Avec des projets tel que DESERTEC et d’autres projets d’énergies renouvelables en constant expansion ‘expotentielle’, et de la ‘coopération internationale’, de tels ‘rêves’ deviendront vite realité. Nous avons toute la technologie pour le faire. Copenhague pourrait (doit !) être le point de départ pour une telle volonté ‘politco-econmique’ internationale. Le chacun pour soit (je defend mon biftek !) est fini ! : » Sur ‘spaceship earth’ il n’y a pas de passagers. Nous sommes tous membre de l’equipage » (Marshal Macluan) C’est tous le monde ou personne ! trimtab
et pendant ce temps là on chipote, on se gargarise à grosses bataille de chiffres sur le coût de ceci ou cela, sur le prix ‘réel’ du kw nuke, du prix du gaz, et combien va couter le ‘sourire de la cremière’ qui son des énergies renouvelables! Un pêu de décence messieurs, mesdames. On Afrique et ailleurs on meurt, on crêve dans le noir, par manque d’un malheureux kw. J’ai presque ‘mauvaise conscience’ parfois de mon ‘comfort énergetique’ mais j’essaie de ‘trimtaber’ modestement et lentement vers un certain ‘utopie pragmatique’. Ici ou ailleurs parfois je le crie bien fort. Sert-il a queque chose ? trimtab
Quoi? Mais ya pas qu’en Asie ou qu’en Afrique qu’ils sont privés d’électricité ya aussi L’amérique ou encore L’europe