D’après le Réseau de transport d’électricité (RTE), la consommation française d’électricité en 2009 a baissé de 1,6% en raison de l’effet de la crise économique dans le milieu industriel alors que la consommation des ménages continue de croître.
Dans le même temps, la production française d’électricité a baissé de 5,5% et a entraîné le recul du solde exportateur des échanges d’électricité de notre pays avec les pays voisins.
En 2009, la consommation française d’électricité est de 486,4 TWh, en baisse de 1,6% par rapport à 2008. Cette baisse s’est atténuée en fin d’année 2009 : les consommations de novembre et décembre dépassent le niveau atteint fin 2008, période à laquelle les effets de la crise économique étaient déjà perceptibles.
La consommation de la grande industrie baisse de 8,6% par rapport à 2008. Ce mouvement s’adoucit sur les derniers mois de l’année. La consommation d’électricité des PME-PMI diminue en 2009 de 3% environ.
En revanche, la consommation de la clientèle raccordée en basse tension (ménages, professionnels, services publics, éclairages publics, divers tertiaire) continue d’augmenter de 2% par rapport à 2008. En parallèle, les consommations à la pointe en hiver poursuivent leur forte croissance.
La production française d’électricité a baissé de 5,5%.
La production nucléaire a baissé de 6,8% en 2009, et atteint sa valeur la plus faible depuis 1999.
La production des centrales hydrauliques baisse de 9,2%, retrouvant le niveau de l’année 2006.
La production éolienne a fortement augmenté, d’environ 40 %, par rapport à 2008. Avec près de 4 400 MW installés en France, elle poursuit son essor. En 6 ans, elle a été multipliée par 20. La production des centrales thermiques à combustible fossile augmente de 3,1%. Le photovoltaïque est en pleine émergence.
Le solde des échanges contractuels avec l’étranger reste exportateur mais baisse de 47% par rapport à 2008. Cette évolution est liée à la baisse de la production française d’électricité. Les périodes d’importations sont plus fréquentes et plus longues. Pour la première fois en 27 ans, la France a été, en octobre 2009, importatrice nette d’électricité sur un mois entier. Le RTE révèle que "l’année 2009 a compté 57 journées d’importations nettes, contre 6 en 2008, 20 en 2007".
Par ailleurs, le programme d’investissements sur le réseau de RTE a atteint 1 030 M€ en 2009, en hausse de 23% par rapport 2008 et dépasse le milliard d’euros pour la première fois depuis la création de l’entreprise en 2000. Pour 2010, de nouveaux investissements sont prévus à hauteur de 1 116 M€.
Bonjour j’espère que Mr PROGLIO pourra remettre tout le petit monde s’occupant du parc nucléaire au travail , ce qui aurait permis d’éviter des millions de tonnes de C02 dans l’atmosphère Il faudrait aussi que les particuliers fassent un petit effort , car je constate à chaque visite chez nos amis qu’éteindre une partie de la maison n’est pas encore rentré dans les moeurs Amitiés à tous et félicitations pour votre site que je diffuse largement Michel ROCHET idrbONJOURM
A quoi bon éteindre ses luminaires quand on a des ampoules basses consommation, 18w ou 25 w c’est négligeable. Pour ma part EdF a augmenté de 51 % le prix de mon abonnement 3 Kw, sans vergogne, alors je ne vois pas pour quelles raisons je devrai faire attention à quoi que ce soit. Quant au nouveau patron d’EdF avec son confortable salaire et ses 2 casquettes, après ses éclats sur le nucléaire Fr (Areva…) effectivement qu’il s’occupe de faire de la production et uniquement cela.
A quoi bon éteindre ses luminaires quand on a des ampoules basses consommation, 18w ou 25 w c’est négligeable. Pour ma part EdF a augmenté de 51 % le prix de mon abonnement 3 Kw, sans vergogne, alors je ne vois pas pour quelles raisons je devrai faire attention à quoi que ce soit. Quant au nouveau patron d’EdF avec son confortable salaire et ses 2 casquettes, après ses éclats sur le nucléaire Fr (Areva…) effectivement qu’il s’occupe de faire de la production et uniquement cela.
la consommation des menages augmentent, a qui la faute? on nous dit qu’il faut changer nos chaudières fuel pour les remplacer par des solutions émettant moins de CO2, Eh bien on l’a fait, et qu est ce qui se passe? il ya des chutes de tension sur le réseau,la pac ne se met pas en route, j’ai mis une pac si bien que: au lieu de faire des économies, je dépense plus avec des chauffages d’appoint.Quant à avoir les services d’EDF ils sont aux abonnés absents il faut 8 mois pour les faire bouger, mais sans résultat pour le moment, il faut transmettre le dossier au bon endroit, mais quel est le bon? une entreprise privée qui mettrait si longtemps à intervenir auprès de ses clients déposerait vite fait son bilan. mais le réveil rique d’être douloureux pour EDF le jour où le marché sera totalement libéré, le personnel sera soumis à forte pression comme dans le privé et il y aura des victimes. EDF saura t’elle anticiper cette crise à venir; l’avenir nous le dira, pour le moment elle es dans la même shéma que France télécoms.
Pourquoi ne pas éteindre ses luminaires quand on a des ampoules basses consommation, 18w ou 25 w ce n’est négligeable. Pour ma part EdF a augmenté de 51 % le prix de mon abonnement 3 Kw, sans vergogne, alors je ne vois pas pour quelles raisons je devrai ne pas faire attention à quoi que ce soit. Quant au nouveau patron d’EdF avec son confortable salaire et ses 2 casquettes,effectivement qu’il s’occupe de bien faire la production et que pendant son temps libre il fasse pression sur RTE et ERDF pour faire baisser le côut du transport et de la distribution
Pourquoi ne pas éteindre ses luminaires quand on a des ampoules basses consommation, 18w ou 25 w ce n’est négligeable. Pour ma part EdF a augmenté de 51 % le prix de mon abonnement 3 Kw, sans vergogne, alors je ne vois pas pour quelles raisons je devrai ne pas faire attention à quoi que ce soit. Quant au nouveau patron d’EdF avec son confortable salaire et ses 2 casquettes,effectivement qu’il s’occupe de bien faire la production et que pendant son temps libre il fasse pression sur RTE et ERDF pour faire baisser le côut du transport et de la distribution
Vous avez bien raison de pointer l’ambiguïté entre puissance installée et production d’énergie. L’article est maladroitement rédigé, mais les ordres de grandeur sont réalistes. En fait, comme d’habitude, il vaut mieux lire le document source que voici : A la page 8 on a la production éolienne 2009 = 7,8 TWh soit 39,9 % de plus qu’en 2008. On a aussi une information intéressante à la page 9 : le facteur de charge moyen annuel. En 2009, il est de 22 % (1 927 heures / 8 760) contre 23 % (2 015 heures / 8 760) en 2008. Le parc installé a donc été légèrement moins productif. Pour connaître la production mois par mois, il faut lire les bilans mensuels de RTE : Par exemple en novembre 2009, la production éolienne a été de 1 295 GWh. En France, pour l’instant, il faut se contenter de cela, ce qui est bien pauvre comparé aux données publiées par tous nos voisins (allemands, britanniques, espagnols, danois…) qui publient la production heure par heure (voire quart d’heure). Mais c’est une considérable amélioration par rapport à l’année 2008 et avant. Un jour peut être la transparence ? Quand les installations seront terminées ! A titre indicatif, voici ce que l’on trouve comme mention sur le site du suivi éolien de l’ADEME : Sinon, vous pouvez toujours essayer le deuxième site « suivi de l’éolien » :
On peut voir aussi que le nuke nous a un peu planté d’une paille de 26 TWh Que l’éolien nous a apporté 3 TWh de plus non carbonés et sans déchets et sans augmentation proportionnelle de la production fossile (+ 1,7 seulement malgré le déficit radioactif et l’hydro un peu à sec) Sinon Dan1, pour plus d’infos sur notre programme atomique 😉
Quel est le rapport entre les faits que je présente sur l’éolien et le nucléaire ? C’est un fait, entre 2008 et 2009, l’éolien a produit 2,2 TWh de plus soit + 39,2 % par rapport aux 5,6 TWh de 2008. C’est un fait, le nucléaire entre 2008 et 2009 a produit 28 TWh de moins soit -6,8 % par rapport aux 418 TWh de 2008. Oui et où est le rapport avec le problème du suivi de la production de l’éolien ? Malgré les problèmes rencontrés par le parc nucléaire en 2008 et qui plombe effectivement le bilan carbone (un peu plus de CO2) et financier (moins d’exportations donc moins de millions d’Euros), il faut tout de même signaler que la disponibilité actuelle a permis d’assurer, dans une période très tendue, du 1er au 12 janvier 2010 : 78,9 % de la production française d’électricité (15,2 TWh). Sur la même période l’hydraulique a fait 12 % (2,3 TWh). Cela veut dire, qu’en période de grande tension, la production française d’électricité a été à 91 % non carbonée (17,5 TWh). Le charbon + gaz a fait 7,5 % et le fioul + pointe à fait 1,6 %. Evidemment, il a fallu importer pour combler la différence entre production et consommation. Comme sur cette période, nous avons dû consommer globalement environ 22,3 TWh (chiffres prévisions pour le lendemain), la production française non carbonée a assurée 78,5 % du besoin… des français. Ces résultats ont été obtenus avec une disponibilité « indigente » du parc nucléaire oscillant entre 53 et 56 GW sur 63 installés. Les résultats devraient nettement s’améliorer fin janvier avec une disponibilité qui va monter à 58,3 GW le 17 janvier soit 92,5 % du parc disponible. Evidemment, cela aurait été bien meilleur si 95 % du parc (60 GW) avait été disponible depuis le mois de novembre. Conclusion : malgré la mauvaise disponibilité du parc nucléaire en 2009, il a tout de même tenu son rang cet hiver et pas mal modulé pour s’adapter à la courbe de charge très fluctuante. Il serait d’ailleurs intéressant de comparer cela avec la contribution de l’éolien sur la même période, mais là… je n’ai pas les chiffres !
tandis qu’en investissant les mêmes sommes en nucléaire nous aurions eu 12GWh et aucun à importer. Ce qu’il y a de bien avec l’éolien, c’est qu’investir dedans ne dispense pas d’acheter de la puissance à l’étranger mais aussi ne dispense pas d’investir dans les centrales d’appoint au CO²…
où sont les statistiques 2009? Le bilan électrique n’était carrément pas disponible pour 2008 sur le site RTE, l’était sur le site ministère mais peu détaillé, notament pas au niveau régional. C’était une première, auparavant on avait un bilan annuel en pdf. Et là, RTE publie le 13 janvier un premier bilan annuel, net progrès, reste à avoir un document de référence bilan annuel avec détail par catégorie de consommateur et régions. AU delà de ça, à quand la mise en place d’un baromètre de l’énergie structuré,digne de ce nom, avec une méthodologie connue et stable, une parution rapide et fréquente, prenant en compte toutes sources de production et consommation confondues? plus il sera possible d’avoir une mesure fiable et fréquente, plus nous pourrons améliorer notre efficacité énergétique.
Certes, EDF ne publie pas tout en temps réel sur la marche de ses 58 réacteurs nucléaires, mais beaucoup de choses sont néanmoins disponibles. Sur le site de RTE on : – la disponibilité du parc (constatée et prévues), – la quantité d’énergie fournie à l’heure près, Sur le site de l’ASN, on a les communiqués sur les arrêts de tranche. Sur le site de l’IAEA (Agence internationale de l’énergie atomique) on a un « pavé » très intéressant sur l’historique du fonctionnement de chaque réacteur nucléaire au niveau mondial (dont bien sûr les 58 français). le document de 2007 fait 1076 pages et permet de visualiser très rapidement la production d’un réacteur en particulier avec force détails : 138 pages (165 à 302) sont consacrées exclusivement aux réacteurs français. Au-delà de la production mensuelle et annuelle, on y trouve aussi les pannes et les systèmes incriminés. Certes c’est pour le passé, mais la masse d’information est énorme. Pour l’éolien français, il n’existe rien de tout ça, c’est le black-out total. S’agissant d’électricité ça peut préter à confusion, je précise donc le sens . Dans la deuxième acception, la définition est : « silence imposé pour protéger un lieu d’une attaque ennemie ». Est-ce que finalement, les informations de production (passée et présente) ne seraient pas volontairement gardées secrètes pour éviter les attaques des antiéoliens ou tout simplement pour éviter de mettre en évidence certaines carences actuelles de cette filière en matière d’intermittence ? Regardons maintenant la quatrième acception de black-out : Silence médiatique sur un sujet : : « … qui doit être maintenu dans l’ignorance et pourquoi ? » Quel contraste entre le silence médiatique sur la production détaillée de l’éolien et l’immense battage médiatique sur les capacités installées ! je le redis d’autres pays n’hésitent pourtant pas à communiquer sur le sujet et à s’exposer à la critique, deux exemples : L’Espagne : L’Allemagne :
Je ne sais pas si je dois me plaindre à la CRE. En tous cas il semble bien que RTE dispose déjà des données heures par heures de la production mais… ne les diffuse pas : Donc en 2009 RTE avait les données de production de tous les parcs. Pourquoi ne diffuse-t-on pas ces données comme le font les autres pays et notamment l’Allemagne ? Un exemple avec le site AMPRION pour le compte de RWE : Par exemple, on peut télécharger les données de production au pas de 1/4 d’heure pour la période du 1er au 13 janvier 2010 avec valeur prévue et réalisée. Il reste à tracer la courbe de production. Là, les Allemands sont bons en transparence. Pourtant RTE diffuse en direct et téléchargeable au format excel les données de production du nucléaire, hydraulique, charbon + gaz, fioul + pointe au pas horaire. L’historique est très complet (5 ans). Le document du SER évoque timidement la variabilité mensuelle et interannuelle (c’est un progrès) et parle beaucoup de puissance installée. Dans ces conditions, le site « Suivi éolien vérité ( ) a de l’avenir, même si certains exposés sont un peu caricaturaux : Finalement, je vais peut être devoir me plaindre que la France n’ait pas imité l’Allemagne !
prostituer pour être protégé : Dans le monde des crabes violonistes, il semble que la meilleure des protections soit… la prostitution, selon une étude de chercheurs australiens. Ces derniers ont en effet découvert que les mâles sont particulièrement motivés lorsqu’il s’agit de repousser un intrus rôdant un peu trop près d’une femelle car ils savent qu’ils en tireront en retour une gratification sexuelle. « Le fait que le voisin vienne et aide à défendre le territoire d’un autre individu est assez inhabituel », a expliqué Michael Jennions, un des auteurs de l’étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « Biology Letters ». « Cette étude montre, pour la première fois, qu’en échange de sexe et d’autres avantages, les mâles protègent leurs voisines femelles d’intrus mâles approchant leur territoire. L’étude apporte la première preuve de ‘coalitions de défense’ entre mâles et femelles par rapport à un territoire », a-t-il précisé. Michael Jennions et d’autres chercheurs de l’Université nationale d’Australie (ANU) à Canberra ont étudié le comportement de crabes violonistes vivant dans des marécages au large du Mozambique, en octobre et novembre 2008. Les mâles ont une pince démesurée pour se défendre, mais les chercheurs voulaient voir comment les crabes femelles -qui n’ont que deux petites pinces leur servant à se nourrir- protègent leurs habitations. Les crabes violonistes sont attachés à un territoire et vivent dans des terriers. Les chercheurs ont rassemblé des crabes provenant de différentes parties des marécages et les ont implantés près de terriers déjà occupés. Les chercheurs ont remarqué que les crabes mâles y vivant se précipitaient pour repousser les intrus mâles du territoire d’une voisine femelle dans 95% des cas. En revanche, quand il s’agissait d’intruses femelles, les crabes mâles ne repoussaient ces intruses que dans 15% des cas. Cela semble montrer que les crabes mâles veulent garder les femelles à proximité, en grande partie parce qu’elles vont presque toujours avoir des relations sexuelles avec leurs voisins mâles, selon Michael Jennions. La plupart du temps, les femelles sont sélectives par rapport à leurs partenaires et choisissent de s’accoupler dans le terrier du mâle. Mais les chercheurs ont aussi découvert que les femelles s’accouplent parfois à la surface, et 85% des fois avec un voisin. Selon les chercheurs, les crabes femelles auraient ces relations sexuelles en échange d’un avantage. Dans ce cas, l’avantage semblait être une protection, selon Michael Jennions. Orpha Bellwood, maître de conférences en biologie marine et tropicale à l’Université James Cook de Townsville, s’est dit particulièrement intéressée par les motivations des crabes ayant des relations sexuelles à la surface, ce qui est inhabituel et les rend vulnérables aux prédateurs. Elle se demande si c’est seulement la proximité des crabes avec leur propre habitation qui leur permet de se sentir assez en sécurité pour s’accoupler en plein air, ou si les femelles obtiennent une meilleure protection en faisant cela. « Cela pose beaucoup de questions », a-t-elle confié. Selon Peter Davie, conservateur du musée Queensland à Brisbane, les mâles sont connus pour utiliser leurs pinces pour se protéger. « Mais cette façon d’englober les territoires des femelles dans le cadre de son territoire sexuel semble vraiment intéressant », a jugé M. Davie, qui a passé 30 ans à étudier les crabes. Echanger du sexe contre des faveurs n’est pas un fait inédit dans le monde animal. Les manchots d’Adélie, dans l’Antarctique, échangent du sexe contre des pierres utilisées pour construire leurs nids. Une autre raison pour laquelle les crabes mâles pourraient aider à repousser les intrus du terrier de leurs voisines est de garder quelqu’un de familier à proximité, selon Michael Jennions. Même pour les crabes, a-t-il dit, parfois, « mieux vaut le démon que vous connaissez que le démon que vous ne connaissez pas »
Ce forum est cette fois-ci très intéressant. Il est vrai que pour passer les fameuses pointes d’hiver, RTE a le droit de baisser (au niveau des postes sources) la tension du réseau de 5%, ce qui se traduit instantanément paur une baisse de la puissance délivrée aux usagers. Ajoutons à ceci des lignes ERDF surchargées, on comprend tout de suite que les pompes à chaleur peinent, d’autant que le rendemlent thermodynamique (le fameux COP annoncé à 3) s’écroule lorsque la température extérieure est entre -5 et -10 degrés C : le COP peut passer de 3 à 1 avec des PAC air-eau. D’où les problèmes cités dans ce forum : les professionels de l’énergie savent tout ceci mais se gardent bien d’en parler aux clients potentiels.
Je ne vois pas bien le rapport exact entre d’une part une baisse de tension limitée et dautre part des problèmes de démarrage de pompe à chaleur. RTE se réserve le droit, à titre exceptionnel de demander une baisse de la tension limitée à 5 %. A priori cela se passe au niveau des postes de transformation entre RTE et ERDF en agissant sur les régulateurs en charge des transformateurs 20 kV. Si on prend la tension nominale de 20 kV, normalement ERDF la transforme en 400 V nominal avec un rapport de transformation de 50. Maintenant si on bloque ce rapport de transformation et que l’on baisse la tension d’entrée de 20 kV de 5%, on aura plus que 19 kV à diviser par 50 = 380 V entre phase et donc 220 V entre phase et neutre (tient on revient à la norme d’avant 1986 !). Pour le client, il y a une baisse de tension et donc de puissance, mais dans une fourchette tout a fait raisonnable et en tous cas à l’intérieur des tolérances de la norme EN 50160 définissant les caractéristiques de la tension fournie par les réseaux public de distribution qui prévoit que la tension peut varier dans un intervalle de + 10% à – 15 % (recommandé = + 10% / – 10%). Les appareils doivent donc être au minimum conçus pour fonctionner correctement dans l’interval prévu par la norme, c’est à dire de 195,5 V à 253 V. Or si la tension était de 230 V et que RTE ordonne de la baisser de 5 %, elle baisse à 218,5 V et là tout les appareils doivent continuer à fonctionner. Pour qu’une baisse de 5% dépasse les limites de la norme, il faudrait que la tension initiale soit de 207 Volts. Dans ce cas, il y a déjà un problème en temps normal que les réglages manuel ou automatique des transformateurs n’ont pu compenser. Deuxième cas de figure : la tension est restée à l’intérieur de la tolérance, mais le appareils dysfonctionnent et là, il faut s’interroger sur la qualité des appareils ! Pourtant, le matériel, même de mauvaise qualité, encaisse finalement assez bien les chutes de tension. dans les pays en voie de développement (et la voie est longue) où la tension est erratique, on arrive quand même à faire fonctionner des réfrigérateurs et des climatiseurs avec des tensions qui souvent varient de 150 à 250 V dans la même journée ! Evidemment ça fonctionne moins bien et on entend souvent le compresseur baisser de régime quand il lui manque des dizaines de volts (l’enregistreur sur la prise faisant foi). Mais en moyenne ça marche, même si cela raccourcit souvent la durée de vie des appareils. Je m’étonne donc qu’un compresseur de PAC en France soit sensible, au point de ne pas démarrer, à une simple baisse de 5 % de la tension.
La majorité des messages précédents correspond à des récriminations. Aucun ne donne une image positive et pourtant : – Le prix du courant électrique est, en France, un des plus faibles au monde – Probablement grâce au nucléaire particiulièrement décrié et pourtant le mieux surveillé – Le réseau de distribution est particulièrement sùr et efficace. Peu de problèmes récurents, même peu de temps après des difficultés environnementales. – Et pourtant l’électricité est une énergie pratiquement impossible à stocker en grande quantité. Ceci montre une bonne gestion, mais personne ne s’en rend compte – Pour revenir au prix du courant électrique, sachez qu’il finance en plus une bonne partie du solaire et d’autres énergies renouvelables; (photovoltaïque, PAC…) – Je ne suis, en rien lié à EDF ni au gouvernement, je suis un simple citoyen capable de reconnaître les faits. Amitiés à tous