La dernière édition de l’AIEA portant sur l’étude dénommée "Uranium 2009 : ressources, production et demande", connue également sous le nom "Red Book", indique que sur la base du taux de consommation de l’année 2008, "les ressources prouvées à l’heure actuelle seront suffisantes pour assurer la fourniture d’uranium durant plus de 100 ans".
Les ressources en uranium présentées dans cette édition, reflètent la situation à compter du 1er Janvier 2009. Les ressources identifiées en uranium sur la planète se sont élevées à 6 306 300 tU, soit une augmentation d’environ 15% par rapport à 2007. L’accroissement des investissements dans l’exploration a donné lieu à d’importantes découvertes et l’identification de nouvelles ressources.
D’après les projections développées dans cette édition, d’ici 2035, la capacité nucléaire mondiale devrait croître de 500 à 785 GWe nets. En conséquence, les besoins mondiaux en uranium des réacteurs sont également revus à la hausse.
Par ailleurs, la capacité de production mondiale en électricité nucléaire devrait continuer à croître tout comme les besoins en uranium des centrales nucléaires. Même avec une plus grande demande en uranium, il apparait que moins de la moitié des ressources décrites dans la présente édition du "Red Book" devrait être consommée en 2035.
Selon les auteurs du rapport 2009, "l’emploi de réacteurs modernes et d’une technologie avancée pour les cycles d’utilisation du carburant peuvent avoir un effet positif sur les quantités disponibles d’uranium à long terme et cela pourrait se traduire alors en milliers d’années",
Parmi les pays où les ressources en uranium sont déjà connues, mais non déclarées, on trouve notamment la Fédération de Russie, les Etats-Unis et l’Australie. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles ces ressources ne sont pas signalées : si des ressources n’ont pas été pleinement évaluées économiquement, elle ne rentrent pas dans les critères d’évaluation du rapport.
Enfin, le vrai défi pour l’AIEA restera la gestion des mines d’uranium de façon durable à mesure que la demande en uranium augmentera.
100 ans de reserve, et 100 000 ans à surveiller nos déchets enfouis à Bure, 600m sous la Meuse. Quant aux generations futures, elles n’auraont qu’à se demerder, l’essentiel pour nous c’est de consommer, consommer encore en leur laissant nos detritus !
Quand on dit 100 ans de réserve, il faut comprendre une production statique sur 100 ans. Or rien ne garantie cela, la réalité le prouve, la production est dynamique et toujours croissante, et l’uranium, comme le pétrole, comme le charbon, il va ateindre un pic de production. Donc le danger c’est pas dans 100 ans, mais en 2035 quand le pic de production d’uranium arrivera. Deplus, on extrait pas l’uranium avec des engins électrique ou à la main, mais avec des engins fonctionnant avec du bon pétrole. Ce qui m’amène à vous avertir d’un deuxième danger. Pour l’uranium, la taille des réserves ne dépend pas du prix du marché ou de la technoloqie, mais du pétrole bon marché, et c’est la même histoire pour le charbon, mais aussi pour toutes les autres ressources, comme les métaux par exemple. Troisième danger: l’accès aux ressources va devenir de plus en plus compliqué à cause du changement climatique. Plusieurs inondations, effondrements de terrain du à une pluviométrie excessive ont supprimés et supprimeront de plus en plus notre capacité de production minière. Bienvenu dans le siècle de la rareté…et du changment climatique.
Si nous ne passons pas rapidement aux centrales de 4ème génération qui multiplient par 100 les réserves , vers 2050 il n’y aura pas la production necessaire pour alimenter toutes les centrales construites ou en construction . Ces centrales ont d’ailleurs le grand avantage de bruler les déchets et les transformer en combustible ce qui rassurera sans doute steph qui semble trembler devant ces derniers .
Et en fermant 90% des centrales nucléaires … on pourrait même disposer des réserves d’uranium pour 1000 ans ! Super ! Vive le développement durable! :o) Ivos
les publications d’autres organismes donnent 2 fois moins au grand maximum .
Ces chiffres sont sous-estimés et sont au contraire assez conservateurs. On pourrait prendre l’exemple des stocks estimés de pétrole et gaz aux USA qui ont littéralement explosés quand la technologie a permis de taper efficacement dans de nouvelles réserves (gaz et pétrole de schistes, sables bitumineux). On leur prête en 2010 trois fois les réserves de l’arabie saoudite en pétrole… D’une on n’a pas tout exploré (contrairement au pétrole conventionnel le passé récent montre que dès qu’on cherche on trouve), l’exemple du MOX montre qu’on peut ruser (on commence aussi à récupérer des matériaux militaires), la technologie de récupération de l’uranium va évoluer (on parle déjà de récupérer l’uranium des cendres de charbon, une ressource « inépuisable » pour nos amis allemands…) et surtout le coût du combustible n’est pas le composant majeur du prix final. Il peut donc augmenter substantiellement, surtout qu’en face on a des soucis de coûts aussi. Ce n’est pas la pénurie de minerai qui sonnera le glas de la filière actuelle.
On s’en fiche. Ce n’est pas la pénurie de minerai qui sonnera le glas de la filière actuelle. L’âge de pierre n’a pas disparu du fait qu’il n’y avait plus de pierre. C’est le développement des technologies métallurgiques qui l’a fait disparaitre.
Ya plus de silex que d’uranium le rendement énergétique de la filière nucléaire est minable, pour une calorie on obtient 23.3 calorie. L’essentielle de l’énergie est perdue pendant la phase d’enrichissement et par la chaleur perdue au niveau de la centrale de production. L’EPR n’est pas non plut la panacée. A côté pendant l’âge d’or du pétrole (le bon pétrole facile à extraire), le rendement atteignait presque 100 calories pour une calorie utilisée. Ceci explique l’incroyable expansion rapide et mondiale du pétrole. Jamais nous n’aurons une autre énergie aussi éfficace. Si le nucléaire était aussi facile à exploiter et aussi éfficace que le pétrole, les éthiopiens ou les gabonais utiliserait de l’uranium comme source d’énergie. Par contre ils consomment du pétrole. Pour ce qui est des réserves des sables et schistes bitumineux, c’est pas la réserve qui fait l’éerngie, il faut beaucoup d’énergie avant d’avoir du carburant liquide. Si cette source d’énergie était aussi éfficace, nous parlerions tous allemands aujourd’hui, et nous ferions encore le salut hitlérien. L’énergie explique tous, les puissances économiques mais aussi les victoires militaires. a la question: Est ce que l’énergie va être de moins en moins chère demain ? la réponsse me parait évidente, NON. Donc les sources d’énergie difficile a exploiter vont être encore beaucoup plus chère, voir impossible à exploiter. Donc les réserves ultimes ne seront jamais exploités, parce qu’on aura plus assez d’énergie bon marché. Fin de la leçon…Je vous remercie.
Phrase à méditer : Ce n’est parce-qu’on trouve une montre qu’on Gange du Temps… $ Dixit : Antoine Citoyen Video Episode 3 3/ Antoine Citoyen perd le temps qu’il a trouvé à voir d’urgence ici :
Le groupe nucléaire public Areva espère mettre en service la future mine géante d’uranium d’Imouraren, au nord du Niger, « fin 2013 », a déclaré mardi Sébastien de Montessus, directeur des activités minières du groupe.
D’après mes modestes recheches, les estimations sur les réserves en uranium vont de 30 à 250 ans, et bizarrement c’est toujours sur les sites pro nucléaire que l’on parle de 250 ans. Actuellement sur les 70 000 tonnes d’uranium utilisé dans le monde, seul 50 000 provienne des mines, le reste vient des réservent militaires. Si l’on se fornit déja depuis plusieurs années dans les réserves (certes très grandes 500 000) comment peut-on imaginer disposé de 100 ans encore de réserve? Après effectivement les prochaines générations c’est autre chose. Seulement si il ne s’agissait que des réserves de pétroles et de d’uranium qui s’épuiseent le problème ne serait pas trop grave, mais avec la fin des réserves d’argent, d’or, de zing, d’étain, de plomb, de cuivre, de nickel prévu entre 2021 et 2039 on risque de se trouver dans une sacré merde.