"Les énergies renouvelables pourront assurer 99,5 % des besoins en électricité des pays de européenne en 2050 si le nucléaire perd l’accès prioritaire aux réseaux de distribution dont il bénéficie aujourd’hui" a annoncé Greenpeace dans un communiqué.
Dans un rapport rendu public lundi matin et intitulé « La bataille des réseaux », l’ONG démontre comment l’Europe pourrait passer "en douceur" à un réseau électrique alimenté presque exclusivement par les énergies renouvelables.
Selon l’organisation, les installations décentralisées de production d’énergie renouvelable (éoliennes notamment) sont "souvent arrêtées en période de pointe de production, afin de laisser un accès prioritaire aux réseaux de distribution à l’électricité produite par les réacteurs nucléaires et les centrales alimentées au charbon, qui sont elles, impossibles à arrêter".
Le rapport souligne que si les énergies renouvelables, remportaient la bataille de l’accès aux réseaux, elles pourraient alors couvrir 68% des besoins en électricité de l’UE en 2030 et de 99,5% en 2050.
Une seule alternative s’offre alors pour Greenpeace : les gouvernements européens doivent cesser de favoriser l’accès prioritaire à la production d’électricité nucléaire. En contrepartie, ils doivent consentir d’importants investissements, "évalués à 70 milliards d’euros d’ici à 2030", afin de développer les infrastructures et les réseaux.
Greenpeace va plus loin et affirme que le nucléaire empêche le développement des renouvelables, "ces énergies ne peuvent coexister !". Elle dénonce également et assez clairement la communication d’Areva, allant "des livres d’Anne Lauvergeon à son dernier spot de pub mêlant images d’éoliennes, de panneaux photovoltaïque et de centrale nucléaire, qui présente le nucléaire comme « une énergie parmi d’autres » alors qu’il cannibalise purement et simplement toute alternative".
Une preuve ? : L’Etat français alloue 60% du budget de la recherche énergétique dans le nucléaire, 20% dans le pétrole et seulement 20% dans les énergies renouvelables (chiffres 2009). Ainsi, Greenpeace dénonce le discours faussé des gros industriels prétendant être en faveur d’un mix énergétique alors "qu’en réalité les industriels n’investissent massivement que dans le nucléaire".
Pour conclure, sachez que les dirigeants européens discuteront des options énergétiques de l’Union Européenne lors d’un sommet extraordinaire programmé le 4 février prochain.
Le rapport complet de Greenpeace (.PDF en anglais) "Battle of the Grids" est consultable en suivant ce lien >>>>> ICI
Dans le mauvais sens du terme
Structurellement, les ENR nouvellement installées voient leurs prix de revient baisser sur fond de tendance à la stabilisation. De l’autre côté, le prix du KWh nucléaire nouvellement installé ne cesse d’augmenter et est structurellement amené à croître (sécurité, déchets, uranium, démantèlement, géopolitique). Pas besoin d’être devin pour savoir dans quelles énergies il faut investir pour l’horizon 2030, et tous nos pays voisin, ainsi que les grandes puissances (USA, Chine, Inde) l’ont bien compris même si en 2011 nous avons encore besoin du nucléaire et en particulier de ses programmes quasi-amortis (même s’il reste toujours les pb de sécurité, déchets, uranium, démantèlement, géopolitique).
Cette querelle est une bétise. Le monde et l’Union européenne tire principalement son énergie primaire (80% ? sans doute plus) de la combustion des fossiles (pétrole, charbon, gaz, lignite). Le débat est là: Désires-t-on réduire ce chiffre ? Le reste n’est que futilité …. Bonne année
Actuellement, il existe des alternatives au nucléaire: en particulier le projet DESERTEC, et peut-être la solution présentée il y a quelques jours sur Enerzine par Bio Fuel Systems (). Bien sûr, ces solutions en sont au stade exploratoire, mais ce sont des sujets de recherche passionnants, sur lesquels l’Allemagne et l’Espagne entre autres mettent les moyens. Je ne comprends pas que la France reste à l’écart.
avec Greenpeace je balance toujours entre le ou/et ;un exemple deplus : « les réacteurs nucléaires et les centrales alimentées au charbon, qui sont elles, impossibles à arrêter ». c’est biensur complétement faux comme peut le dire n’importe quel exploitant .Voila comment on perd sa crédibilité pour une ONG …que l’on hésite donc à croire sur d’autres sujets
Ou vous ne comprenez pas mes arguments ou vous faites semblant de ne pas les comprendre 1- L’éolien (la seule production alternative conséquente) est une excellente énergie dont le surcoût actuel diminuera lorsque les machines seront amorties au bout de 15 ans . 2- La miscibilité est facile pour une puissance installée infèrieure à 20gw 3- La courbe de production de toutes les énergies est visible en direct sur ce lien vous y verrez si vous regardez les courbes de production que les effacements de production se font sur l’hydrolique , ce qui économise de l’eau et permet d’exporter au prix fort sur les autres pays .
Comme d’ordinaire,on ne pense jamais à l’avenir de l’énergie des mers.Pourtant infinie. L’éolien est impuissant à fournir une production constante (disponibilité 22 % et non 30 ou 40 )L’Allemagne ,un des champions de l’éolien reste le 6° émetteur de CO2 fossile. Quant à sa performance environnementale globale ,selon l’université de Yale elle arrive au 17° rang sur 145 pays!Bel exemple à suivre!
Ces débats sur le nucléaire qui s’oppose au développement des EnR dans le mix énergétique, sont d’abord et avant tout des débats truqués pour raisons idéologiques et voici pourquoi : En effet, si on prend le pays le plus horriblement nucléarisé : la France, on s’aperçoit que le nucléaire représente seulement 22% de l’énergie finale consommée (ben oui, il n’y a pas que l’électricité dans la vie, on fait aussi le plein de la voiture et… plein d’autres choses). La France a actuellement un mix énergétique composé à 65 % d’énergie fossile (pétrole et gaz). Expliquez moi donc comment le nucléaire à 22% a-t-il pu entraver la marche inexorable des EnR. Mais, il faut peut être comprendre que les EnR veulent se limiter à la « part de marché » du nucléaire, c’est à dire pas plus de 22 % du mix énergétique français. Alors que fait-on avec les 78 % restant ?? Et pendant ce temps, le charbon progresse mondialement en absolu et en relatif dans un silence assourdissant… malgré les rapports alarmants de greenpeace :
la France nucléocrate pointée indirectement (mais clairement) du doigt par une ONG qui souhaite faire respecter le developpement durable. Quand on lit les commentaires qui font suite à la brève il y a vraiment de quoi avoir très peur pour nos enfants
Au lieu d’avoir peur ou de vouloir faire peur, que proposez vous concrètement pour les 78% d’énergie non nucléaire consommée par la France ? Moi, j’ai très peur de la réponse et j’ai peur que mes enfants se posent encore la même question à échéance de 2050.
Comme d’habitude aucune argument , juste une incantation . Chelya est un accro bien connu du photovoltaique , mais au moins il a quelques arguments valables sur l’intérêt en été du photovoltaique .
Prétendre que l’on peut alimenter l’Europe en électricité à 99,5% par de l’éolien(facteur de charge moyen européen 25 % et du solaire PV(10 %),et que l’on pourra le faire si on refuse au nucléaire la priorité sur les réseaux,c’est vraiment du délire. Dans son dernier rapport Green Peace s’était contenté de 38%, ce qui était déjà énorme.C’est une technique de désinformation bien rodée,utilisée par exemple par ces publicités pour cosmétiques qui affirment aux ménagères que tel produit fait diparaître les rides à 74 % (admirez la précision). çà marche bien parce que mettre des chiffres de ce genre donne une » garantie scientifique » et que les ménagères n’ont ni les moyens, ni, parce qu’elles rêvent, le désir d’aller voir de plus près ce dont il retourne.
Pour mataux : Mis à part le fait que vous nous ressortez les antiennes les plus éculées de l’antinucléarisme de bazard légèrement ringard (avez-vous pour mission de décrédibiliser les mouvements antinucléaires ?), je vous signale que des réflexions fouillées et argumentées sur les coûts du nucléaire existent à longueur de commentaire sur Enerzine. Donc un conseil : lisez Enerzine !
« Greenpeace est « squeezé » par le nucléaire, car ce dernier ne dégage pas de CO2, cheval de bataille des carbocentristes. » Et les cntrales, elles sont construites en bois, en papier recyclé ? Eh non, elles sont en ciment. Et la construction de ces montagnes de ciment dégage beaucoup de CO2. Et l’uranium, il traverse la Méditerrannée à la nage et termine à pied, pour arriver sur les sites d’enrichissement, puis dans les centrales, ou sur des bateaux et des camions qui fonctionnent au pétrole ? Ensuite, les déchets, ils partent Russie à cheval pour y être enfois (recyclés) ? Dire que le nucléaire ne rejette pas de CO2 est au contraire un bon argument greenwashing, en cette période ou la substance la plus nocive est le CO2 …
Vous remarquerez que le document de Greenpeace parle énormément de puissance (des MW et des GW) et beaucoup moins de quantité d’énergie (des MWh, GWh et TWh). C’est bien pour voir l’intégration instantanée, mais c’est incomplet. Mais bon, le titre est sincère, il s’agit bien d’un combat en réseau (sur le réseau, pour le réseau) « Battle of the grids ». Tous les coups… médiatiques sont permis. D’habitudes dans les scénarios « Energy Revolution » Greenpeace met nettement plus de TWh : Je redonne le lien direct vers un commentaire sur le scénario européen : Vous y verrez les hypothèses retenues par Greenpeace pour 2050 et basée sur une production totale d’électricité inférieure à ce qu’elle est actuellement (2 439 TWh en 2050 contre 2 960 en 2010). Avant de parler de GW à profusion, il faudrait peut être regarder les hypothèses en TWh !
Pour Aurel : Si vous êtes capable de sortir de la propagande pour aligner quelques arguments chiffrés et vérifiable, je vous encourage à venir nous démontrer : 1) Que le nucléaire consomme plus de béton que l’éolien 2) Que le nucléaire français émet (en fait à émis pour une large part) plus de 10g de CO2/kWh (je suis large) Pour faciliter votre recherche je vous indique quelques pistes :
Vous n’attendiez pas des « guerriers verts » (meilleure traduction possible de Greenpeace), qu’il sautent de joie en voyant une centrale nucléaire ? GP est une multinationale, un peu spécialisée, certes, qui n’a jamsi fait dans la dentelle, et qui mélange allègrement dans ses communications des résultats mesurés vérifiées et revérifiés scientifiquement et des études de propagande ou des suppositions, où la rigueur scientifique n’est pas la première préoccupation (voir également WWF et l’histoire de la disparition totale des glaciers de l’Himalaya en 2035, honteusement repris tel que par le GIEC, alors que ce n’était pas un article « revu par les pairs », mais issu-des fantasmes- d’un militant de WWF). 99,5% ça a au moins le mérite de ressembler aux scores des élections dans les pays dictatoriaux auto proclamés « démocratiques », et ça colle très bien avec GP ! Le titre ets cependant clair, il s’agit bien de la bataille sur les réseaux de distribution, et là on ne peut pas leur donner entièrement tort ! Quant au « prédictions », « preuves », « démonstrations » que ceci ou cela (ici les ENR) arriveront à tel résultat d’ici, 20, 30 ou 100 ans (rayez la mention inutile), ça fait partie des choses qui feront hurler de rire (ou pleurer de rage) nos enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants (rayez la mention inutile). Et oui, la part des ENR finira bien par augmenter un peu partout dans le monde, à un rythme plus ou moins soutenu… d’ici… un certain nombre d’années. (Ceci est une « prédiction » gracieusement offerte , libre de droit, sans copyright, reproductible à la demande).
j’oubliais : consacrer 60% des efforts de recherche pour le nucléaire qui produit presque 80% de l’électricité, et 20% pour les Enr qui en produisent enciron 15% (en immense majorité hydraulique), peut mieux faire, certes, mais « preuve » que le gouvernement bla bla bla, t’as qu’à demander directement à Areva de se lancer dans les ENR… comme BP ou Shelll ou Total…
Quand on a comme en Europe un réseau globalement solide et une pénétration éolienne limitée, ça se passe effectivement relativement bien. Ce n’est pas le cas partout: Voir slide47 sur la situation du Texas.
« Les éoliennes sont le moyen de production le plus flexible car elles peuvent s’arréter à la demande ». Une fois de plus, vous nous démontrez votre incommensurable connaissance du fonctionnement des systèmes electriques! Je vous assure que même une centrale nucléaire peut s’arréter à la demande! Il suffit d’appuyer sur un bouton, et si on ne veut pas l’arréter complètement, de baisser sa consigne de charge. Le problème n’est pas celui-là: le problème c’est d’augmenter la production electrique à la demande! Alors là, la centrale même nucléaie va normalement y arriver, mais l’éolienne, c’est comme disais Fernand Raynaud en parlant du fût du canon…
Je ne connais pas votre age et votre parcours. Peut-être que la référence à Fernand Raynaud ci-dessus ne vous parle pas.Si c’est le cas, dites moi..
Oui je suis d accord avec votre remarque de bon sens. Nos Voisins acceptent bien d’acheter 70TWh, sur les 500 TWh annueels produits à 80% par nos 58 reacteurs nucleaires. Parmi les acheteurs figure l’Allemagne anti nucleaire et pro eolien aux 20 000 machines complétées par des centrales thermiques! La technologie électronucléaire française ferait elle ombrage? Faut il la detruire ? Et pourtant, outre les 10 000 éoliennes projetées pour 2020 en France, soit 20 à 40 TWh éolien qui s additionneront aux 70 TWh actuels, on construit deux reacteurs EPR: la France deviendra le 1er exportateur d electricité sans CO2 ! Oui les ONG était presentes aux deux Grenelle ? Merci ccsiaix d avoir osé manifester votre clairvoyance.
Oui je suis d accord avec votre remarque de bon sens. Nos Voisins acceptent bien d’acheter 70TWh, sur les 500 TWh annueels produits à 80% par nos 58 reacteurs nucleaires. Parmi les acheteurs figure l’Allemagne anti nucleaire et pro eolien aux 20 000 machines complétées par des centrales thermiques! La technologie électronucléaire française ferait elle ombrage? Faut il la detruire ? Et pourtant, outre les 10 000 éoliennes projetées pour 2020 en France, soit 20 à 40 TWh éolien qui s additionneront aux 70 TWh actuels, on construit deux reacteurs EPR: la France deviendra le 1er exportateur d electricité sans CO2 ! Oui les ONG était presentes aux deux Grenelle ? Merci ccsiaix d avoir osé manifester votre clairvoyance.
A force de louvoyer dans les sujets environnementaux quels qu’ils soient (à titre perso ou pro), je m’aperçois qu’une seule chose pourra nous sortir de tous les mauvais pas qui s’annoncent à court ou moyen terme : l’échange entre les hommes. Pas l’échange via les médias traditionnels mais plutôt de l’information indépendante ou des échanges verbaux ou écrits directs. Les publications de greenpeace et d’autres ONG alarment pour récolter des fonds pour leurs campagnes. les rapports environnement des grands groupes rassurent les actionnaires et les quelques rares lecteurs. Au milieu, un ventre mou hésite à se positionner, regarde bien trop ce qu’on lui montre à la télé, écoute bien trop ce qu’on lui dit sur france inter, et ne parle plus à son voisin ou pour lui dire bonne année. Tant que les gens ne se parleront pas plus et ne se dégageront pas du système d’information actuel, les choses ne bougeront pas beaucoup plus. Et sur le nucléaire encore moins que sur d’autres sujets. Ce forum le prouve malheureusement. L’environnement s’en sortira tout seul, l’Homme c’est moins sûr. En tout cas sûrement pas grâce à la technologie, si propre soit elle.
Avec ses éoliennes flexibles (mais qui ne rompent pas !), maître Chélya nous démontre son haut degré de provocation de la part d’un spécialiste de la lutte contre les centrales à charbon… qui combat sans relache le… nucléaire. « Les éoliennes sont le moyen de production le plus flexible car elles peuvent s’arréter à la demande ». Appliquons ce principe de flexiblité au monde du travail : « Mais si patron je suis très flexible, je suis capable de m’arrêter de travailler en quelques secondes à la demande » Dites, M. l’employé vous vous f…tez de ma g…le. Non, non c’est Chelya qui m’a expliqué la flexibilité !
@ Dan1 Je ne sais pas combien le nucléaire français émet de CO2, je dis juste qu’il en émet, alors qu’on nous dit que le nucléaire n’émet pas de CO2. Et dans vote calcul, n’oubliez pas de prendre cen compte toute la filière, de l’extraction de l’uranium, à son traitement (ou enfoissement) et en comptant le transport. Je vous épargne le coût du soutient aux dictatures des pays producteurs d’uranium, au nom de l’autonomie énergétiaue de la France… Et les coûts liés à la santé.
Je crains le pire…Bon, attendons… A Aurel: vous devriez normalement avoir de la lecture pour le WE…. A Dan1: Bah oui, faut retourner au boulot…Vous remarquerez quand même que je me suis permis tout-à-l’heure d’empiéter sur vos plate-bandes à propos du facteur de charge éolien.Cordialement.
Rassurez vous, le réseau des US est un réseau qui s’apparente dans certains coins à un réseau de pays sous-développé… C’est le résultat de conflits entre les états et l’état fédéral, bref d’une incapacité à déployer des solutions optimisées pour le long terme (pour Chelya: le Gosplan peut dans certains cas avoir de bons cotés…). Ce n’est pas le cas en France et plus généralement en Europe où le réseau est relativement solide, le wind curtailment commence comme le souligne Marius76 à apparaitre dans certains pays ( Espagne, Allemagne, Danemark, pas ou très peu en France à ma connaissance), mais la perte de production reste malgré tout limitée.
A Aurel C’est ma faute, je vous ai donné des pistes pour le béton et pas pour le CO2. Mise à part, une lecture assidue d’Enerzine qui vous apportera beaucoup avec de nombreuses références (tapez nucléaire CO2 dans la zone recherche), je vous donne lien suivant : Là aussi, j’ai apporté quelques éléments.
Bon, vous avez droit à un traitement de faveur! Au moins à première vue, car quand vous aurez décortiqué ce que vous aurez trouvé en tapant « Nuléaire CO2 », il va falloir assurer! Pour Dan1: un petit coup de fatigue?J’avais pensé que les émissions de CO2 du nucléaire allaient déclencher un tsunami .A bientôt.
Ben non, pas de tsunami car la faiblesse ne vient pas de moi mais des émissions de CO2 du nucléaire : les émissions sont tellement faibles qu’elles n’ont pas la force de déclencher un tsunami ! Pour les connaisseurs, En France cela ne va d’ailleurs pas s’arranger à cause de la mise en service de l’usine Georges Besse 2 qui consommera 50 fois moins d’électricité pour l’enrichissement. On savez déjà que l’enrichissement français émettait peu de CO2 (le nucléaire enrichit le nucléaire), il en émettra encore beaucoup moins et en plus il participe à l’alimentation d’un parc de réacteurs deux fois plus important que le parc français. Storm Van Leeuwen va être malade.
Ouh là!Petite forme…. Mais les émissions de CO2 liées à l’extraction et à la concentration de l’uranium, alimenté par des centrales charbon ou fioul? Non mais…
« Parmi les acheteurs figure l’Allemagne anti nucleaire et pro eolien aux 20 000 machines » On peut estimer que c’est la France qui achète à l’Allemagne (en critiquant l’eolien) au vu du bilan annuel page 24 echanges transfrontaliers Nucléaire contre Energie renouvelable? je ne le pense pas l’Allemagne maitrise le nucleaire et a su développer une industrie du photovoltaique et de l’eolien les USA maitrisent le nucleaire et ont su developper une industrie du photovoltaique et de l’eolien Le Japon maitrise le nucleaire et a su developper une industrie du photovoltaique Le problème me semble plutot EDF avec son discours en permanence negatif sur l’éolien, le PV, discours qui influe les politiciens, qui influe les industriels car il n’y a pas d’investissements sans confiance . Situation paradoxale: Aujourd’hui notre grand energeticien achete son PV et ses éoliennes à l’étranger, agravant le déficit commercial. C’est vraiment des visionnaires!
Le rapport de greenpeace est interessant à lire. On y apprend par exemple qu’en Espagne, il faudrait environ 200GW de solaire en 2050 ( 149PV+57CSP). Mettons pour simplifier que l’espagne consomme 50GW au pic en été. Ca fait entre 100 et 150GW à exporter à 13h une belle journée d’été. Et ça passe par deux liaisons HVDC vers la france (une à l’est et une à l’ouest des Pyrénées…Il n’est pas dit si c’est deux fois 75GW ou une fois 100 et une fois 50..Vite, achetez du Siemens, de l’ABB et du Nexans! PS: en France il y a 81GW de solaire installés à la même époque.Le problème se complique après avoir passé la frontière…
la production s’adapte a la consommation ou l’inverse? il y a quand meme un peu des deux. si vous faites un tarif reduit entre 12 et 15h ou mieux un tarif « intelligent » qui pilote des consommateurs et stockages en fontion de l’ensoleillement vous obtiendrez surement des belles correlations une production PV en phase avec la consommation
Les quelques TWh économisés en enrichissement ( je ne pense pas qu’on soit à 20TWh)permettront certes de réduire un peu les émissions de CO2 en France,mais devraient également par des exports en augmentation ( toutes choses égales par ailleurs) contribuer à l’abaissement des émissions de CO2 chez nos voisins ( pour Dan1, il va être difficile d’aller taper dans le lignite allemend, mais un peu de charbon ou de gaz évité, ce serait déjà ça!). Qu’on se le dise le nucléaire francais évite des émissions de CO2 chez nos voisins. Cordialement. PS: c’est également de temps en temps le cas pour l’éolien allemand chez ses voisins, soyons honnêtes…
Pour Chelya: Avec 200GW de solaire, il ne devrait pas trop y avoir de problème pour la clim… Pour Airsol: stockage, tarifs, pourquoi pas, mais quels stockages, quel dimensionnement,..Greenpeace a raison en disant qu’une centrale nucléaire n’est pas une solution « rentable » si son facteur de charge est de 50%, mais il oublie de dire que c’est exactement la même chose pour des stockages dimensionnés pour des cas « été » ( si on parle de l’Espagne) et pareil pour des lignes de grande capacité qui seraient le plus souvent utilisées à 10 ou 20%.
Pour Sicetaitsimple. J’ai déjà répondu à 19h57 au CO2 de l’amont notamment via ce lien :
Certes le nucléaire n’est pas aujourd’hui rentable pour des durées de fonctionement trop faible (typiquement en dessous de 6 000 heures/an). Mais il faut bien regarder les hypothèses retenues. Deux paramètres sont importants : – le prix du kWh (il va croître), – les externalités des autres filières de masse (fossiles) qui vont renchérir les coûts de filière. Il faut aussi prendre en compte les durées de vie espérées. Rappelons que, dans les années 70, Dominique Finon calculait le coût du kWh nucléaire du parc actuel en prenant une durée de vie de 20 ans contre 30 ans pour les centrales fossiles : Et le lien direct (voir page 117) :
Je n’ai pas d’information précise…En regardant le bilan prévisionnel RTE 2010, on a l’impression que la baisse attendue est d’environ 12TWh, mais c’est RTE, qui ne va pas dévoiler des secrets commerciaux. L' »accord » intervenu entre Areva ef EDF récemment sur le passage au minimum technique devrait se faire sentir dès 2011. Bon, 15TWh en 2010, peut-être moins.
Je plaisante un peu ci-dessus sur les réseaux nécessaires pour connecter la France et l’Espagne équipée de 200GW de solaire, mais je suis bien entendu convaincu que le renforcement des réseaux et des interconnexions est nécessaire.. A ce propos, nos amis danois, souvent cités en exemple malgré des performances au bout du compte assez faibles en matière d’émissions de CO2, sont en train de se faire carrément by-passés par l’allemagne: Si le projet se réalise (ce n’est pas encore fait), ça va devenir un peu plus compliqué pour eux.
Complément à mon post ci-dessus…Désolé, je n’avais pas fait attention, mais il y a aussi 50GW de PV prévus au Portugal, qui doit consommer à la pointe 5000MW…Greenpeace sous-marin des cabliers et des fabriquants de stations de conversion? Subventionné par Siemens, ABB et Nexans? Un vrai buzz, non?
que certains prônant l’éolien « qu’on peut arrêter à demande » mais qui n’est jamais là quand on en a besoin ou qu’une ONG qui prétend que les « EnR fourniront 99.5 l’énergie en 2050 » (je me demande quelle source constituerait le 0.5% manquant, peut-être leurs incantations?). Les EnR dans le passé ont fourni 100% de l’énergie jusqu’à la fin du Moyen Age lorsque le charbon de terre a commencé à être utilisé. A part l’hydraulique, elles ont été éliminées pour raison économique, disponibilité et puissance. Elles n’ont retrouvé qq % ici ou là que par incantation et subvention pour une énergie qui restera chère, vu sa dilution et ça, aucune incantation ne changera cette situation. Dans 30ans on rigolera des politiques actuelles jugées aussi inappropriées que la futile recherche du « mouvement perpétuel » du XIX° siècle. Bon sang ! Vivez avec votre temps et cessez d’être moyenageux. Les prétendus » déchets nucléaires » sont un problème inventé de toutes pièces par les premiers ayatollahs: Balayons ça en deux phrases: 1- TOUTE la matière (y compris l’hydrogène primordial dont tous les atomes qui nous constituent) n’est que résultat de décomoposition nucléaire donc – selon la phraséologie écolo – n’est que DECHET NUCLEAIRE. 2- Danger ? Vu les quantités d’isotopes radioactifs naturels dispersés dans le sol et les roches jusqu’à 1km de profondeur sur toute la planète, leur radioactivité permanente (elle durera 1000 fois plus longtemps que celle artificielle) est 100 fois plus importante que celle des « déchets nucléaires » artificiels. De plus Dame Nature nous a fait les cadeaux suivants: a- Ses radioactifs ne sont pas immobilisés dans des strutures hyper solides, mais laissés à vau l’eau et circulent en permanence, b- Ils sont les seuls à émettre le Radon 226, gaz radioactif attaquant les poumons et qui provoque 25% de l’irradiation humaine naturelle. Contents les « naturistes »?
Le coût du KWh éolien n’est pratiquement constitué que d’amortissement de matériel, lui même lié au prix des matières acier, cuivre et béton. Avec 2500 tonnes d’acier vous avez un EPR de 1800MW. A 600 tonnes d’acier pour 3MW éolien, il en faut 600 fois plus pour 1800MW éolien et ceci est encore à multiplier par 4 pour tenir compte de la productivité éolienne (1800heures) par rapport au nucléaire, 7200h/an. Ce qui fait qu’un parc éolien produisant erratiquement la même quantité d’électricité qu’un EPR comporterait 1440000 tonnes d’acier. Et c’est dans le même sens pour béton et cuivre. Alors même si le cycle combustible nucléaire représente 25% de surcoût, il est évident que l’éoline restera toujours excessivement cher. Alors soit on croit en l’éolien et on retourne aux lumignon de 25watt, ampoule unique par chaumière de notre arrirère grand-mère, soit on change de disque.
2500t d’acier pour un EPR? Ca me semble très peu…
Ces 2500t ne sont que les éléments principaux du circuit primaire, mais donnent l’ordre de grandeur : – cuve+couvercle 526t – 1GV+1GMPP : 640t à multiplier par 4 ajouter : – le pressuriseur 113 t. – le liner – le secondaire – la turbine et l’alternateur : mettons 400 t – les ferraillages du béton.
pour un EPR de 1800 MW(sic,c’est encore un nouveau modèle)il y en a qui éxagerent sans cesse,ce doit être au moins 25 tonnes d’acier(qualité à ferrer les ânes)
Ce n’était que la cocotte et ses accessoires… Il me semblait bien. Feraillage du béton, tiens donc, ils mettent de la feraille dans le béton? Je serais curieux de savoir combien…
Je n’ai pas trouvé mieux qu’un rapport de stage: Stage réalisé chez Bouygues, qui réalise Flamanville 300000t de béton et 44000t d’armatures… Sans parler des charpentes diverse ( salle des machines notamment)et d’un groupe turbo alternateur qui pèse certainement plus que 400t ( où alors c’est qu’il y a de gros progrès récents dans ce domaine, ce qui m’aurait échappé). On peut toujours comparer, mais partons des vrais chiffres. « il est évident que l’éolien restera toujours excessivement cher », comme vous dites, est à l’évidence une erreur, au moins pour l’onshore aujourd’hui.
ce qui vous passe par la tête, y compris les turbines et ferraillage des parties non nucléaires, vous n’arriverez jamais aux 1 440 000 tonnes d’acier pour faire pareil en éolien. Le 44000 tonnes de votre propre aveu est bien trop: ça fait 5500 m3 d’acier que je ne vois pas entrer dans un cercle de 60m de diamètre, celui de l’îlot nucléaire, à moins de couler une dalle d’acier plein de 60m de diamètre sur 2mètres d’épaisseur !….. Cela ne serait pas du béton mais du blindage de cuirassé japonais 2° guerre mondiale. Arrêtez l’inflation verbale
Je ne rajoute que ce qui doit être rajouté…en citant mes sources… Vos 2500t de ce matin sont au moins 60000t ce soir, sauf si vous me démontrez le contraire.Les 44000t d’armatures cités ne sont pas à mon avis que pour le batiment réacteur, mais pour toute la centrale Le bâtiment réacteur n’est qu’un petite partie du génie civil d’un EPR, et demandez à Bouygues,je crois savoir que de temps en temps c’est pas facile de faire couler le béton entre le ferraillage… Et ce n’est pas en vous mettant à délirer que vous allez franchement m’impressionner.. Ce n’est pas de l’inflation verbale, c’est juste que ça ne vous plait pas que quelqu’un remarque que vous avez proféré une vraie c…e. Pour l’éolien, je n’ai pas vraiment d’idée mais je pense qu’on en a déjà parlé sur Enerzine. Je reviens vers vous si je trouve des éléments.
Beaucoup de réponses se trouvent déjà sur Enerzine pour le béton de l’EPR, je vous laisse chercher. Simplement une étude aux limites : Je reprends un partie du commentaire : « Un calcul très rapide : Une éolienne de 2 MW nécessitant 800 tonnes de béton pour les fondations produirait 110 GWh en 25 ans avec un facteur de charge de 25 %. Rapporté à un TWh, cela ferait 7 273 tonnes de béton. Un EPR fonctionnant 60 ans produirait environ 720 TWh. S’il consommait autant de béton/TWh que l’éolien, il lui en faudrait 5 236 000 tonnes. D’après vous combien il en faut pour un EPR ? La réponse peut s’avérer très drôle. » Quelqu’un peut-il démontrer qu’un EPR nécessite plus de 5 millions de tonnes de béton (densité = 2,3 à 2,4 tonnes par m3) ou plus de 2 millions de m3 ??
Béton en masse : Débat de maîtres : Vous y verrez intervenir maître Chelya. Bon revenons à l’EPR, je vous propose : 400 000 m3 de béton ou 1 million de tonne Qui dit mieux ? Cela ferait environ 1 500 tonnes de béton par TWh produit. Quel est la filière qui fait mieux ?
Je ne cherche qu’à rétablir une certaine vérité, les 2500t d’acier de « de passage »pour un EPR étant vous le conviendrez un peu « légers ». Si il y a 800t de béton pour les fondations d’une éolienne de 2MW, c’est environ 400M3 de béton, soit environ 40t d’acier, non? Pour 3MW pour reprendre l’exemple de De passage », mettons 60t. Et à ma connaissance (mais je ne suis pas un spécialiste et si quelqu’un peut amener des élements contradictoires je suis preneur,une éolienne de 3MW ça doit peser environ 350t, pas que de la ferraille. Bref les 600t d’acier pour 3MW de « de passage », je ne les trouve pas. Mais il va certainement nous éclairer.
Bon, on serait donc plutôt autour 70000t d’acier pour l’EPR…Tout augmente…400000 m3 de béton pour l’EPR, ça parait converger. Soit environ l’équivalent des fondations de 1000 éoliennes de 2,5MW. Par TWh produit, c’est plus pour l’éolien, je vous l’accorde sans problème. Au risque de faire crier les bonnes âmes, une petite différence quand même: en fin de vie de l’éolienne,sauf repowering, on arase à -2m, on recouvre de terre et il n’y a plus aucun problème. Casser un EPR est un peu plus compliqué et couteux, même si ce sont des €2070.. Encore une fois, tout celà était interessant, mais ma première remarque était sur les 2500t d’acier d’un EPR…Si les défenseurs du nucléaire (dont je suis)utilisent ce genre d’argument, ils font bien du mal à leur cause. PS: je ne savais pas que Chelya sévissait sur d’autres antennes… Cordialement.
En résumé une éolienne à terre c’est 75 % de béton, 20% d’acier et 5 % autre. Vestas V82 1,65 MW : Vestas V90 3 MW : Et en prime : Le problème de l’acier se pose beaucoup plus en offshore :
C’est inclut dans les derniers chiffres mentionnés, soyez rassuré…
@Chelya Toujours la bonne vieille méthode : dénigrez, il en restera quelque chose. Bien sûr, si on faisait autrement, on ferait des dégâts. Seulement voilà : on évite de faire ces dégâts, justement, c’est prévu. On dilue, on diffuse. Des rejets à +3°C, c’est vrai quel choc ! Pour votre gouverne, sachez que plutôt que de tout faire crever, cette chaleur a souvent pour effet au contraire de faire proliférer tout un tas d’espèces qui sinon ne seraient pas présentes. En outre, entre le réacteur de Flamanville et le canal, il n’y a pas « plusieurs kilomètres ». Allez donc voir sur le site EDF. Ah, non pardon, c’est sûrement mensonger. Bon ben alors : Il y a à tout casser 500m de canal, et 500m entre la digue et le coeur. Et puis si un réacteur c’est juste une bouilloire, la même chose s’applique aux autres centrales thermiques, et disons pour rester dans les qualificatifs aimables que les éoliennes c’est juste un hachoir. Vous trouvez ça correct comme façon d’argumenter et faire avancer le débat ? Et qu’est-ce que cela nous emmène loin de sujet de la brève…
la suite : le lion est mort ce soir (ou ce matin)
J’ai lu vos liens, avec tous les calculs. C’est sensé m’impressioner ? Je suis allé à l’école, donc j’arrive à comprendre les chiffres. Dans le calcul du CO2 produit par kWh produit, on arrive donc bien à la conclusion que la filière nucléaire produit du CO2 (et probablement plus que les 6g/kWh, car il me semble que ce calcul ne parle pas de ce que deviennent le déchets). Donc l’argument nucléaire = propre car pas de CO2, c’est un peu limite… Mais passons sur le CO2. Le problème majeur du nucléaire vient de ce qu’on ne peut pas chiffrer: polution (sites d’extraction, déchets, incidents mineurs autour des centrales), risque encouru pour les populations, instabilité politique…
Le monde se moque bien de cette querelle ! Il utilise à 85% les énergies fossiles carbonées pour produire son énergie Le nucléaire ne représente que 6% et les énergies renouvealbales (hors hydraulique) moins de 1% Votre bataille est une bataille de nains qui doit bien amuser Monsieur Exxon source des chiffres :
la même quantité d’énergie que le raisonnable français moyen ? Où irions nous ? Je réponds : tout droit dans le mur,sauf à hyper-developper les EnR(bien sûr) Merci au soleil et à ses associés
que les chiffres de Wikipédia peuvent être constestés. Pour être à l’abri du lobby nucléaire et du lobby éolien, j’ai indiqué les chiffres de Wikipédia en anglais. Quels sont donc les bons chiffres ? Les chiffres indiqués par le « DOE » department of Energy états-uniens sont-ils fiables ? ou peux-t-on les trouver de façon syntétique ? Merci PS: je précise que le nucléaire a pour but de produire une électricité dite de base, il n’a donc pas le même objectif que les fossiles carbonés…..
Pour Aurel Je ne cherche à impressionner personne… je ne suis pas allé à l’école suffisamment longtemps pour cela ! Je présente donc des analyses sommaires mais vérifiables à partir de sources citées et a priori fiables… sans a priori. Justement, je vais soumettre à votre sagacité ce document pour un commentaire de quelqu’un qui a développé son sens critique à l’école : Est-ce que l’on peut vraiment chiffré toute cette pollution et les effets à très long terme (demi-vie des produits nocifs ?). Je me demande si cela n’est pas plus facile avec des déchets nucléaires de quelques milliers de m3 et très confinés. Bon enfin, on verra bien (si j’ose dire) avec les générations futures. A j’oubliai, si vous trouvez plus de 10 grammes de CO2/kWh (ACV) pour le parc nucléaire français actuel… vous m’appelez !
Avec un EPR c’est béton, on bétonne : 1 million de tonne pour 1 650 MW qui produisent au minimum 12,5 TWh/an (Kp = 86,5 % = Kd x Ku = 91 % x 95 %). Donc 60 ans = 12,5 x 60 = 750 TWh Pour produire autant avec un parc d’éoliennes à terre de 3 MW et un facteur de charge de 25 %, il faut 5,7 GW installés ou encore 1 902 éoliennes. Sachant qu’il faut 1 200 tonnes de béton par éolienne, cela fait au total 2,3 millions de tonnes de béton… pour 25 ans de service. Avec l’éolien, c’est clair et béton : on bétonne. Si le parc doit durer 60 ans et qu’on ne peut pas réutiliser les fondations, c’est simple : on rebétonne ! Dans ce cas un parc éolien équivalent EPR c’est 5,5 millions de tonnes de béton. L’éolien bétonnerait 5 fois plus que le nucléaire… bizarre, ça se saurait ! Et malgré cela il a des ACV très favorables avec retour sur l’énergie consommée inférieur à l’année. Enfin si j’étais Lafarge, je vois bien qui j’encouragerai.
Pour oublier le béton, est-ce qu’on peut revenir à l’article? 250GW de solaire en péninsule Ibérique , même en 2050 car nous aurons fait d’ici là (au moins en Europe) pleins d’économies d’énergies, on en fait quoi l’été vers 13h00?
hFTIqp wxugalomrokj, mjkikmelcgtj, gauxzmddtthn,
Tels les Shadoks, les centrales nucléaires pompent des milliards de litres d’eau chaque jour. Une moitié est rendue au milieu naturel, l’autre s’évapore dans les airs… Mais un fleuve comme la Loire à sec, et ce sont jusqu’à quatre centrales qui ferment, soit 12 réacteurs. La centrale de Civaux (Vienne) prélève 345 millions de litres dans la Vienne chaque jour pour refroidir ses deux réacteurs. Si le débit du fleuve passe en dessous de 10 m3/s, on doit arrêter les unités.
Pour Inox. Vous nous ressortez, les antiennes sur le refroidissement des centrales nucléaires; C’est archi-connu et un brin ringard; Le problème, ce n’est pas les centrales nucléaires mai les centrales thermiques (à flamme et nucléaire). Pourriez vous nous expliquer clairement comment sont refroidies les centrales thermiques à charbon-lignite allemandes. Pour les tours aéroréfrigérantes, j’avais lancé un concours sur Enerzine et je crois bien qu’il y en a nettement plus en Allemagne qu’en France. Vous allez me confirmer cela. le refroidissement est une contrainte… mais gérable. « les centrales nucléaires pompent des milliards de litres d’eau chaque jour » Ben, c’est normal, ça produit des milliards de kWh : parfois 1,4 milliards de kWh dans la journée, souvent 1 milliards et au minimum 0,7 milliards de kWh. Les milliards appellent les milliards que voulez-vous !
Je suis assez d’accord avec vous, le PV doit pouvoir être utile en période de canicule. D’ailleurs, j’en parlais avec Chelya pas plus tard que le 23/04/2010 à 20h35. A Chelya:Plusieurs dizaines de MWh stockés dans le réseau de froid de Barcelone vont effectivement aider face 150000 ou 200000MWh produits chaque heure au pic l’été… Moi en 2050, si je vais en réunion l’été en Espagne, j’emmène ma petite laine et mon écharpe….C’est Greenpeace qui me l’a soufflé.
fort ou trop froid ,un conseil amical:mettez une cagoule comme au Sénégal en plein été ou à Arlitt,Akouta,…
Par un post bien antérieur à cette conversation, je vous démontre qu’effectivement je pense que le PV peut avoir certains avantages, même si je pense qu’on peut prendre le temps qu’il devienne « abordable », au moins en France. Et vous me répondez Arlitt, Akouta… C’est qui le sectaire, là? Celui qui comprend que de toutes façons la situation actuelle est ce qu’elle est, en France ou ailleurs,qu’on ne va pas la changer du jour au lendemain, qu’il faut essayer de prendre les bonnes directions ( ou les moins mauvaises), ou celui qui critique en permanence ? Vous avez j’imagine une voiture, du chauffage,un peu ou beaucoup d’électricité? Vous consommez également un peu de produits de consommation? Sauf si ce n’est pas le cas, admettez que dans ce domaine les choses ne se font pas en un ou deux ans, et que ce ne sont certainement pas les rapaces des tarifs subventionnés en Europe qui vont réellement amener des solutions de long terme.
Bizarre, il y a quelques minutes il y avait un post d’Inox répondant à mon post de 19:58. Celui-ci semble avoir disparu…et ma réponse devient incompréhensible… Si je me mélange dans les pages, mes excuses anticipées…
je pense que ma réponse ne devait pas être particulièrement interessante car elle a dû être censurée par le modèrateur. Je suis actuellement un chaud partisan de toutes les EnR,l’avenir nous dira quelles sont les filières les mieux adaptées aux besoins des terriens et soyons vigilants pour ne pas accepter que cet espace soit dévoyé par les chasseurs de primes. Pour le reste je pense qu’effectivement le TOUT ELECTRO-NUCLEAIRE FRANCAIS qui s’est mis en place en une trentaine d’années va encore nous encombrer pendant à peu près la même durée,hélas on ne sort pas d’une ornière aussi profonde sans de grosses difficultés.
AVERTISSEMENT Inox est connu pour « semer le trouble » sur le forum d’enerzine. Il est soupçonné d’être un TROLL. Il a été plusieurs fois banni des discussions, mais il semble avoir trouvé le moyen de changer son adresse IP, ce qui lui permet de revenir autant de fois qu’il le veut. C’est pourquoi, nous ne donnons aucune crédibilité à ses propos. Le modérateur
et prenez le temps de lire ou de faire des commentaires
Alors qu’on annonce la possible intégration du nucléaire dans les objectifs de l’UE en passant du concept « renouvelable » à celui « décarboné », le dernier rapport de l’OPECST alerte sur la cohérence.
dont le taux de disponibilité était tombé en 2009 à son plus bas niveau depuis 1992, va s’améliorer cette année, a assuré mercredi le patron d’EDF Henri Proglio, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
Inox est peut être un troll non crédible (pléonasme). Ceci dit je remarque que la non crédibilité n’est probablement pas du à la fidelité envers l’adresse IP. Il me semble que l’on peut parfaitement manquer de crédbilité en conservant la même adresse IP ? Je vous propose quand même de mesurer ce phénomène sur Enerzine grâce à un outil indispensable : Le trollomètre !
C’est là toute l’ambiguïté. Un Troll peut parfaitement jouer le jeu pendant 1 semaine et ensuite faire « dérailler » une discussion… Il peut changer de pseudo, etc.. A 14h39, il a posté un commentaire sans réaction à mon POST précédent… C’est pourquoi, nous faisons le choix de prévenir nos forumeurs. Soyez vigilant.
Vous avez raison, c’est le mot: je désespère en effet, car je suis d’un naturel plutôt curieux, de ne rien voir dans « l’étude » Greenpeace qui me permette de comprendre comment on va faire transiter 150GW de l’Espagne vers la France les belles journées d’été! Bon, il va d’abord falloir virer les « incapables » de REE et RTE, qui vont peut-être réussir à faire une liaison de moins de 2GW vers 2014 ou 2015 au bout de plus de 20 ans de projets…2050, ça va arriver vite!
Le grand apport de ce rapport, pour Christian Forestier, c’est la largeur de l’éventail des consultations. Le Comité a auditionné les organisations syndicales, les parents, les associations complémentaires, les lycéens, mais aussi les églises, les organisations économiques, les collectivités locales. Se sont ajoutés des consultations académiques et des témoignages sur le site web du Comité. Pour C. Forestier, le comité de pilotage aboutit à « un consensus ou un quasi consensus » sur de nombreux points. Mais le rapport montre surtout l’ampleur des divergences et la décision du Comité de ne pas arbitrer entre les intérêts et de ne pas faire de propositions. Le consensus n’existe que sur la nécessité d’un changement, les rythmes actuels semblant trop lourds à tout le monde, et sur l’idée qu’il faut appréhender le problème dans toutes ses dimensions. Il est vrai que la France compte plus d’heures de cours que ses voisins, répartis sur un nombre de journées inférieur, situation qui génère la fatigue et aggrave les inégalités scolaires. Et que jouer sur le temps a des impacts sur l’ensemble de la société.
Les 150 GW de solaire (qui ne vont pas tous produire en même temps, je vous rappelle qu’en plus des conditions météo le pic de production solaire dépend de l’orientation et de l’inclinaison du panneau…) produisent le plus au moment où il y a près de 90 GW de pointes … Rien qu’avec les plans de connections vers la France, Portugal et Maghreb on y est… (et en plus c’est le moment où tous les barrages sont vides…) Maintenant je vous rappelle quand même que c’est une étude qui été faite par energy nautics qui sont les gens qui ont réussi à faire le premier essai de smart grid à taille réelle au Danemark (projet Cell), avec une région de 200 000 personnes qui a tourné en ilotage (et, même si ce n’était pas prévu à l’origine, en 100% éolien!) et s’est ensuite reconnecté. Quand vous serez capable d’avoir ce genre de référence peut être que vous aurez un peu plus de crédibilité dans votre rôle d’inspecteur des travaux finis…
Vous ne lisez pas bien ce que je dis: je parle bien de 150GW d’export, pas de 150GW de production dont viendrait se soustraire 90GW de consommation, alors que l’espagne consomme aujourd’hui 45GW à la pointe et que bien sûr le scénario de Greenpeace inclut des économies d’energie. Dans l’étude Greenpeace, il y a 280GW de solaire installés en péninsule ibérique… Les exports vers le Portugal, pas simple,car celui-ci a dans la même étude 70GW de solaire ( pour environ 5GW à la pointe aujourd’hui si mes souvenirs sont bons). Pour le Maghreb, vous oubliez Desertec… Et je ne parle même pas de l’éolien (66GW en Espagne,13GW au Portugal) qui vont bien produire un peu…ni du l’energie marine (env. 14GW sur la péninsule) Energy nautics dites vous.. Un consultant, c’est payé pour vous dire ce que vous avez envie d’entendre.On en reparle un peu plus tard, quand j’ai le temps.
Euh… vous êtes certain de ce que vous dites parce que les tableaux en annexes ne montrent que 150 GW de PV dans le premier scénario et 50 GW dans le deuxième… Je ne vois pas où vous êtes parti chercher vos 250 GW… Ce qui est quand même étrange dans vos commentaires c’est qu’il n’y a rien de nouveau dans ces documents, les scénarios 100% EnR font parti des futurs de l’énergie qui sont maintenant envisagés de façon classique pour faire de la prospective chez toutes les utilités.
Pour Chelya ; Si vous avez 5 minutes, vous pourriez répondre aux deux questions que je vous ai posées dans l’article sur la Namibie suite à votre affirmation du 26-01-2011 à 00:33:12 « Vous inquiêtez pas pour le PV, la Norvège produit suffisamment de silicium de qualité solaire pour l’industrie européenne et ils sont meilleurs marchés que les chinois… » J’ai posé deux questions : Question n° 1 : Pourriez-vous nous donner la production norvégienne en pourcentage de la production mondiale et le besoin de l’Europe ? Question n° 2 : Pourriez-vous nous donner les prix norvégiens et les prix chinois ? Dans l’attene de vous lire.
page 29 de l’étude dont nous parlons (c’est bien « battles of the grid » de Greenpeace, donc vous trouvez le lien en haut de cette page), appendix A high grid scenario for 2050. Si vous répondez sans même lire l’étude ou en vous arrétant à l’executive summary, il est vrai que c’est un peu stérile…
Jeu, set et match? Vous êtes en petite forme ces temps ci….
Pfff c’est pour cette réponse que vous vous excitez comme ça ? Ok donc visiblement vous n’avez pas remarqué qu’il y avait deux scénarios identifiés et que j’avais vainement pensé que vous ne parliez pas du plus facile à comprendre… RTFM : ‘low Grid’- central europe. This pathway would seek to produce as much renewable energy close to areas with high electricity demand as possible. It is particularly focused on the centre of Europe; Germany, Netherlands, Belgium and France. Solar PV capacity in these areas is increased, even if those solar panels could supply more electricity if installed in the south of Europe. This approach would increase the generation cost per kWh, but lowers the grid investment, which is limited to 74bn€ between 2030 and 2050. Security of supply relies less on the electricity grid and long distance transmission. Instead the gas pipelines are used more intensively to transfer gasified biomass from one region to the other, thereby optimising the use of biomass as a balancing source. By gasifying biomass, the former gas plants can be converted from natural gas to biogas, thereby avoiding stranded investments in the gas sector. ‘high Grid’ – north africa. This approach would install a maximum of renewable energy sources in areas with the highest output, especially solar power in the South of Europe and interconnections between Europe with North Africa. This pathway would minimise the cost to produce electricity while increasing the amount of electricity to be transferred over long distances through the grid. The result is a higher interconnection cost (an investment of 581bn€ between 2030 and 2050), and strong security of supply 24/7 because the super grid capacity exceeds demand. It also balances solar production in the south and wind production in the north of Europe. Ce dont vous avez parlé c’est le scénario High grid : on la joue à la bourrin et on produit l’électricité la ou elle est la moins chere à produire et après on la répartie dans toute l’Europe avec un réseau HVDC (regardez la carte p9)… Franchement si ça vous étonne encore ce genre de truc c’est que vous êtes effectivement resté au XIXe siècle… Le HVDC c’est pas quand même un truc neuf, neuf, et en plus on peut l’enterrer… Donc là je vois pas trop, il est où votre problème ?
Au moins ça vous a forcé à lire, vous qui ne trouviez pas mes chiffres alors qu’ils étaient cités dans l’étude! Bon, banco pour « Low Grid »: -184GW de PV installés en France, 114 au RU ( réponse au passage pour Guydegif),, 146 en Allemagne, 114 en Italie…Je vous passe l’éolien. Ca va donner au milieu de l’été!
Un problème? Quel problème? Non non, tout va bien…L’option « low grid », ça devrait rouler sans problème…
qui ont un peu suivi les débats ces derniers jours. Deux business d’avenir pour vous lancer: -la batterie d’occase – le store pour panneaux PV En plus, avec les chiffres annoncés ci-dessus, ceux-ci ne sont pas exclusifs!