On le vit au Japon, les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi subissent actuellement des dégradations dues à une défaillance de son système de refroidissement, suite au tsunami.
Ainsi, faute de refroidissement, de la vapeur d’eau radioactive (propre au réacteur BWR – boiling water reactor), et de l’hydrogène s’accumulent dans le haut du bâtiment abritant le réacteur, provoquant une explosion (réacteurs 1 et 3). Par chance, les enceintes de confinement des réacteurs ne seraient pas endommagées selon l’agence de sûreté nucléaire nippone (NISA).
Sans allez jusqu’à l’explosion, la France aussi a connu un problème de refroidissement le 2 décembre 2009, à cause notamment d’une arrivée massive de végétaux (photo du haut), bloquant l’arrivée d’eau dans une des stations de pompage de la centrale nucléaire de Cruas, et conduisant à la perte totale du refroidissement de systèmes importants pour la sûreté du réacteur n°4.
Par ailleurs, au cours de l’année 2009, d’autres événements ont affecté la « source froide » des réacteurs. Certains sont consécutifs à des phénomènes naturels comme le frasil à la centrale de Chooz B ou les débris végétaux à la centrale du Blayais. D’autres ont eu pour origine des faiblesses dans la surveillance et l’exploitation de la « source froide » comme à la centrale de Fessenheim ou à la centrale du Tricastin.
Pour l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), ces situations montrent que la vigilance reste de mise pour garantir la fiabilité de la source froide.
Principe du refroidissement d’une centrale nucléaire
Une centrale nucléaire a besoin en permanence, qu’elle soit en fonctionnement ou à l’arrêt, d’être refroidie à l’aide d’une source d’eau froide : l’eau de mer ou l’eau de la rivière. Ce refroidissement est assuré par deux circuits : le circuit de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté et le circuit de refroidissement de la partie conventionnelle où se trouvent la turbine et l’alternateur avec lequel l’électricité est produite.
Le circuit de refroidissement de la partie conventionnelle a pour rôle de refroidir l’eau du circuit secondaire, plus précisément de refroidir, grâce à des pompes de circulation appelées pompes CRF, la vapeur d’échappement de la turbine dans le condenseur. Suivant l’emplacement choisi pour une centrale nucléaire, il s’agit d’un circuit ouvert ou d’un circuit fermé.
En circuit fermé, l’eau du circuit de refroidissement, qui s’est échauffée dans le condenseur, est refroidie par un courant d’air dans une tour de refroidissement, appelée aéroréfrigérant. Une partie de l’eau s’évapore dans l’atmosphère (panache de vapeur d’eau) ; l’autre partie retourne au condenseur, un appoint d’eau est réalisé pour compenser l’eau évaporée;
En circuit ouvert, l’eau est directement prélevée dans la rivière ou la mer, traverse le condenseur puis retourne dans la rivière ou la mer (par un chenal ou des conduites).
La perte totale du refroidissement de systèmes importants pour la sûreté à Cruas
A la suite d’une augmentation de débit dans le Rhône, une masse exceptionnelle de débris végétaux accumulés les mois précédents dans le lit et sur les berges du fleuve, a obstrué, dans la nuit du 1er au 2 décembre 2009, l’entrée de la station de pompage des réacteurs n°3 et n°4 de la centrale de Cruas. Le colmatage des grilles de préfiltration a conduit à une baisse du niveau d’eau dans la station de pompage et à une réduction du débit de
refroidissement.
L’apparition de l’alarme « bas débit » sur la voie en service (voie A) du circuit de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté (IPS) du réacteur n°4 (repérée A4 sur la figure ci dessous) a conduit l’exploitant à appliquer les procédures prévues pour ce type de situation. Il a procédé à l’arrêt automatique du réacteur n°4 et au basculement du refroidissement des systèmes IPS sur la voie B (repère B4). Lors du basculement, l’exploitant a constaté que la voie B n’était pas non plus opérationnelle du fait du colmatage de la prise d’eau.
La situation où les deux voies du circuit de refroidissement des systèmes IPS sont indisponibles est appelée « perte totale de la source froide ». Cet incident a été classé au niveau 2 sur l’échelle INES ; c’est la première fois qu’une perte simultanée des deux voies du système de refroidissement des systèmes IPS affecte un réacteur à eau sous pression du parc d’EDF.
Conformément à la conduite à tenir dans une telle situation, l’exploitant a déclenché le plan d’urgence interne (PUI) de la centrale à minuit le 1er décembre 2009. L’organisation nationale de crise a alors été mise en oeuvre, impliquant notamment les centres techniques de crise d’EDF, de l’ASN et de l’IRSN. La « perte totale de la source froide » du réacteur n°4 a duré environ 10 heures. Toutefois, durant toute la durée de l’incident, le refroidissement du coeur du réacteur a toujours été assuré par les générateurs de vapeur qui étaient disponibles.
En application des procédures qui prévoient l’utilisation de la réserve d’eau du circuit de refroidissement des piscines du réacteur et d’entreposage des combustibles usés comme source froide de secours, le réacteur n°4 a ensuite été maintenu dans un état sûr. Dans le même temps, l’exploitant a nettoyé les dispositifs de filtration de la station de pompage et les échangeurs de refroidissement. Ces nettoyages ont permis de retrouver la disponibilité des deux voies de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté en tout début de matinée le 2 décembre 2009 et le PUI a alors été levé.
En France si les tremblements de terre sont bien moins fréquents qu’au Japon->] et moins forts, les centrales sont aussi bien moins « protégées »->] contre les séismes. Et la possibilité d’un accident nucléaire grave en France dont près de 80% de l’électricité est produite par 58 réacteurs->] à eau pressurisée (PWR) n’est pas une lubie des antinucléaires, les officiels l’admettent depuis longtemps->] même si ce n’est guère répercuté par les médias. {{Le parc nucléaire français est en effet toujours aussi dangereux :}} _ – Pour le risque sismique->] : Il y a 42 réacteurs sur 58 qui sont menacés !->] _ – Il y a eu perte du refroidissement (les 2 voies d’eau obstruées simultanément->]) d’un des réacteurs de Cruas… Puis idem, perte des 2 voies du refroidissement d’un réacteur de Fessenheim->] _ Rappelons que si les circuits de sauvegarde, à ce moment là, n’avaient pas fonctionné ces accidents aboutissaient à la fusion du coeur d’un ou deux de nos « beaux réacteurs français », et il y a de grandes chances que les circuits de secours ne fonctionnent pas en cas de rupture du circuit primaire…->] _ – La double défaillance des circuits de secours sur 34 réacteurs->] _ – Le risque inondation : 16 sites sur 19 sont concernés->]. Voir « Le Blayais: Très près de l’accident majeur »->] en décembre 1999. _ – Le risque incendie un dossier accablant pour EDF->] Des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la phase d’urgence pendant et juste après l’accident (confinement, prise d’iode stable->] évacuation) et exercices de crise->] dans les localités proches des réacteurs. _ Ce qui est nouveau c’est la mise en oeuvre de l’élaboration concrète, pour des territoires dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets radioactifs, d’une stratégie de gestion post-accidentelle y compris à long terme. {{Il est nouveau d’envisager en France que si la contamination d’une zone est importante elle peut nécessiter le relogement temporaire, voire définitif, des habitants.}} On a désormais des informations sur l’avancement de programme de gestion->] post-accidentelle dit CODIRPA->] et l’esquisse de la doctrine qui le sous-tend. {{En conclusion :}} Proposer ou parler d’une sortie du nucléaire dans 20 ou 30 ans (Les Verts / Europe Ecologie ou Greenpeace) c’est accepter et se rendre complice des catastrophes nucléaires à venir pendant ces 20 ou 30 ans ! {{A lire :}} _ – Sortir du nucléaire: Pourquoi ? Quand ? Comment ? »->] _ – Sortir de l’impasse nucléaire avant la catastrophe, c’est possible ! »->] _ – La Charte pour l’arrêt immédiat du nucléaire »->] _ _ _ Infonucléaire.
tous ces systèmes sont peu ou prou à la merci d’un évènement majeur tel qu’une inondation catastrophique , un bombardement des éléments de refroidissement , un tremblement de terre de force 8 ou 9 , un enchaînement de circonstances multiples et imprévisibles qui enrayent la belle machine bien huilée prévue pour faire face à tous les cas de figure sauf justement ce qui n’était pas prévu. Un grand réservoir d’eau passant par voie gravitaire (sans pompe avec si besoin une ouverture par vannes manuelles ) s’écoulant dans le circuit de refroidissement de secours et se stockant dans un second réservoir situé plus bas me semble une solution de dernier recours tout à fait simple , rustique , apte à résister aux pires catastrophes
Je crois bien que votre » reservoir statique en hauteur » est exactement ce qui est prevu ds. les reacteurs 3eme generation REP ou REB …et il est effectivement ridicule de ne les avoir pas envisages ds. ceux de 2eme generation des annees 60/70 De meme ne pas avoir envisage de mettre » tres en hauteur » les groupes diesel de secours en cas de ruptures des lignes HT me semble totalement stupide ds. un Pays qui peut connaitre de pareils tsunami …errare humanum est !
Certes ces derniers évènements sont dus à des cataclysmes hors du commun … et cela n’enlève pas que la technique nucléaire est au point et fiable à + de 99 % … Certes l’option nucléaire prise au sortir de la guerre de 45 a été un choix » globalement positif » tant sur l’indépendance énergétique que militaire … Certes on peut estimer que les pollutions générées par l’atome ont été beaucoup plus faibles que celles qui auraient été effectives avec le charbon et le pétrole … à puissance égale … Mais par contre, on ne peut pas se cacher que le nucléaire est sur un coût ascendant alors que les ENR seront forcément sur des coûts descendants … Même si le solaire en est encore loin, l’éolien après 15 ans est plus rentable que le nucléaire à la même période … A cela peut s’ajouter que l’H2 est d’ors et déjà prêt … pour compenser l’indisponibilité évidente de l’éolien … Ne peut-on pas dès maintenant se préparer à la transition en douceur ?
He les gars arretez de vous paluchez, on est pas plus malin que les japonais. C’est insultant de sous entendre que « nous on a tout prévu ».
Quand se décidera-t-on à mettre sérieusement en oeuvre l’exploitation de l’énergie des mers? Elle est possible sous de multiples techniques ,adaptées aux sites locaux,parfaitement propre,infinie dans le temps et en puissance,distribuée sur la plus grande partie des pays,d’un abord plus simple que beaucoup d’autres. Combien de temps va-t-il falloir attendre?Et pourquoi?
et les paysages sous-marins vous y avez pensé? Que vont dire les défenseurs des paysages sous-marins?
Seule une hausse profonde des prix de l’énergie nous permettra de sortir du nucléaire. Tant que le gaspillage et la sur-consommation seront au niveau actuel, nous n’avos aucune chance de nous en sortir!
ça n’a rien d’extraordinaire , je dirait même que c’est la règle . Le problème des évènements extraordinaires qui n’ont qu’une infime infime chance de se produire c’est qu’il ne se passe pas trois mois sans que l’on en observe un nouveau . Ce fut le tremblement de terre et le stunami d’indonésie , le tremblement de terre de haiti ( qui se produisirent heureusement dans des zones non nucléarisées ) voilà maintenant le japon. Les inondations catastrophiques en australie , en france deux tempêtes majeures en dix ans dont l’une mit gravement à mal les circuits de refroidissement d’une centrale et faillit aboutir à un incident grave . Si ces fameux systèmes de refroidissement ne sont pas plus fiables que ça c’est à dire incontrôlables dés que se produit un évènement majeur telle qu’une simple inondation , alors c’est toute la filière qui pose problème. Cette centrale française qui fut inondée , c’est inacceptable elle aurait dû être surélevée lors de la construction (les-ingénieurs-qui-pensent-à-tout avaient négligé le risque d’inondation) Qu’ont fait les exploitants ? Une simple digue Le problème c’est que l’on ne peut pas penser à tout et en particulier à une succession d’impondérables qui s’enchaînent Si le refroidissement gravitaire existait sur les réacteurs japonais (mais existait il ?) alors pourquoi le refroidissement ne s’est pas effectué comme prévu ? Et surtout qu’on ne nous parle plus des évènements qui n’ont qu’une chance sur 1 000 000 de se produire , l’expèrience nous montre qu’en réalité il y a un évènement majeur tous les 10 ANS , car un point n’ a jamais été règlé : un refroidissement fiable fonctionnant quand même en cas de catastrophe naturelle .
Si on abandonne les surgénérateurs à caloporteur sodium, que pourra-t-on faire de l’ U 238 et du Pu, entreposé en France ? 5000 ans de consommation tout de même …..
Je le redis, cela cela fait peur que ce double risque (pas si risqué que ça) n’ai pas était pris en compte dans un pays aussi hypertechnicisé qu’est le Japon. Serais-ce trop complexe pour eux? Bon courage à nous tous: ils ont conçu la voiture la plus perfectionnée au monde et anticipés tous ses beugs (Toyota Prius). Au fait question de base: quel est le pays concepteur de cette centrale japonaise? Combien il y a t’il de générateurs du même type au monde?
A la lecture de l’article, il paraît étonnant qu’à Cruas, les 2 prises d’eau aient été obstruées au même moment. Comment se fait-il quelles ne soient pas entretenues et testées en permanence?
C’est ce qu’on nous dit. Le problème survient lorsque le 1% survient…. Les 35 millions de Tokyoites devront ils changer de ville? Fondamental : Si le 1% arrive à Tricastin, Cruas ou Cadarache, par où passeront les parisiens pour aller bronzer sur la côte d’azur?
réponse à Cezorb: Rassuez vous le rsique résiduel est bien inférieur à 1% il est inférieur à une chance sur un million.
Vos estimations du risque sont purement théoriques car voilà déjà 5 réacteurs à big-problems sur moins de 500 réacteurs au MONDE ! La statistique est nettement moins positive que votre théorie …..
Alors les japonnais ont gagné au loto???? c’est ça?? Mais que faites-vous encore en France, vous et les Bigot, Besson, NKM et Fillon? Vous n’êtes pas au Japon pour relayer les 50 sacrifiés?? c’est VOUS qui nous avez mis dans cette situation!
Si les écolos de tout poil admettaient qu’il est indispensable de nettoyer, c’est a dire de déboiser les bords de rivières et de fleuves, il n’y aurait pas eu, ou du moins en quantité beaucoup moindre, cet amoncellement de végétaux. Quant à l’entretien des prises d’eau, il est effectué régulièrement. Mais quand survient brutalement une très grosse quantité de détritus, il est impossible d’y faire face dans les minutes qui suivent.
Je n’ai pas le pouvoir de déclencher un tsunami hors-normes, rassurez vous.
Pour les économies, il faudrait déja supprimer les tarifs privilégiés qui ne sont qu’une incitation au gaspillage – des amis qui rachètent la maison secondaire d’un agent EDF ont découvert avec stupéfaction qu’il chauffe a fond toute l’année (car il paie un tarif ridicule). Supprimons ce privilège DEBILE, compensons la différence de salaire pour que les agents n’y perdent pas et fin de l’histoire. Ce n’est qu’un exemple mais la liste est longue; Si ça ne fait pas mal au portefeuille… ça n’encourage guère à faire attention.
c’est la faute aux écolos s’ils y a des centrales, de la végétation, des êtres humains sensibles aux radiations et aucune volonté politique pour développer les ENR plutôt que de s’acharner dans l’énergie du passé ou la france va se retrouver avec le seul marché français pour ses EPR…
j’ai sans doute été rapide en parlant d’une chance sur un million. il faudrait demander à un sismologue la probabilité qu’un tsunami dépasse dix métres à cet endroit; Je voulais simplement vous indiquer que la proabilité d’un accident majeur en france est plus proche d’une chance sur un million qu’une du’une chance sur cent comme l’avez indiqué. message à renewable : les EnR doivent étre complété par du gaz. intéressez vous aux conséquences de l’explosion d’un méthanier
1 chance sur 1 000 000 certes, dans les analyses de risque. Normalement, l’analyse de risque simule (essaye du moins) une succession d’hypothèses défavorables puis établie des probabilités associées (ex seisme + tsunami). Je ne peux pas imaginer que les japonais n’aient pas fait le calcul, et pourtant… Il se peut qu’à un moment les intérêts industrialo-économico-financiers aient pris le dessus. Si ça a été le cas au Japon, ça a été de même ici, chez nous, vue la forte et indiscutable pénétration du nucléaire dans le monde économique, politique et administratif (les grands corps d’Etat…). Aussi, et il faut être franc, l’analyse de risque essaye de prévoir le pire et le Japon semble nous montrer qu’on ne pourra jamais totalement prévoir le pire, et quand bien même, on se retrouvera devant le dilemne « surdimensionner mais jusqu’à où ? ». Mais surtout, dans l’analyse de risque, on regarde pricnipalement 2 critères, la probabilité et la criticité (ou gravité). Et c’est bien là le problème du nucléaire, même avec une très faible probabilité, le risque est d’une gravité sans commune mesure ! Et encore la probabilité « très faible », avec 3 Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, on est à un accident grave presque tous les 10 ans, caclul simpliste mais explicite…. Et qu’on ne vienne pas me parler de faible coût ou de non émission de CO2, car quand on compare toutes les énergies sur les mêmes critères, que ce soit en termes de coûts (directs et en intégrant extraction, gestion des déchets, démantèlement… et indirects : quel coût futurs de la catastrophe au Japon ???), d’environnement (des zones invivables pour des centaines voire des milliers d’années) et de social (des milliers voire plus de déplacés, sans travail et sans maison), le nucléaire (et autres énergies fossiles) sont bien loin derrière les énergies renouvelables. Les EnR ne sont peut-être pas LA solution de maintenant (mais une partie), mais elles semblent les mieux à même de constituer LA solution de demain.
Vous mentez, vous répétez des choses auxquelles vous même de coryez pas, trouvez moi une seule note de RTE évoquant cette complémentarité quand dès 2005 leurs rapports annuels soulignent au contraire que les ENR limittent le recours au gaz et conduisent à ne pas en construire. Et un méthanier c’est un risque immédiat et ponctuel quand le nucléaire c’est sur une durée qui nous dépasse tous, rien à voir donc.
J’ai imaginé votre monde parfait ne comportant que des éoliennes et des panneaux solaires. Il faudra bien produire de l’électricité les nuits sans vent …. non ? Une premiére estimation de l’explosion d’un méthanier nous donne une puissance égales à 200 fois Hiroshima, pour info. aucune volonté politiquepour développer les EnR ? Mazette, vous avez aboli les tarifs de rachat dans la nuit ? et les subventions ?
Et la géothermie thermique et électrique, le solaire thermique, à concentration, l’éolien off shore, la biomasse thermique et électrique, les biogaz, les énergies marines, le stockage par volant de force, hydraulique, air comprimé, hydrogène, batteries de véhicules vous connaissez?? Ou vous êtes de la génération de nos centrales nucléaires, complètement paumé dans un monde qui a évolué sans vous? Et l’éfficacité et la sobriété énegétique vous en avez entenud parler? Votre nucléarisme acharné est pathétique, la France industrielle meurt de gens comme vous.
Jusqu’à présent on présentait une probabilité de défaillance d’un réacteur comme infime (entre 1 et 10 millionièmes par année de fonctionnement du réacteur) qui contrebalançait des conséquences énormes d’une catastrophe. Mais après les catastrophes de Three Miles Island, Tchernobyl et 2 ou 3 réacteurs à Fukushima, 5 réacteurs auront eu une issue catastrophique. Si nous avons 440 réacteurs aujourd’hui en service (en prenant en compte ceux déconnecté depuis le début de l’ère du nucléaire civile), nous arrivons à environ 1% d’issue catastrophique. Si les conséquences restent les mêmes, la probabilité n’est plus du tout même ordre (facteur 10 000 !).
Le moins que l’on puisse dire est qu’en ce qui concerne la sobriété énergétique, vous ne l’appliquez pas à vous-même: un PC allumé, une connexion internet, et des tas de sollicitations du réseau mondial par vos nombreux messages. Et pour moi, me réponderez-vous ? Moi, ça va, je suis omplètement paumé dans un monde qui a évolué sans moi et sutout je ne cupabilise pas. C’est l’avantage de ne pas étre écolo : on dort tranquille 😉 pour les autres: désolé de polémiquer sur ce forum mais ce n’est pas moi qui ai commencé…
Un système qui ne tombe jais en panne est dangeureux en cas de panne imprevu car les equipes de depannage le connaissent mal. Le fait qu’il y ait eu en France plusieurs incidents de refoidissemnt sur des centrales est un facteur de securité car l’experience acquise lors de ces accidents sers pour les ameliorations futures et la conduite des equipes de depannage. Pour cette raison ceux quimettent en avant ces incidents rendent un grand service a l’EDF ! Quand on mentionne les énergies renouvelable il fauttoujours penser au stockage de l’énergie qui pour les reseaux n’est possible qu’avec des reserves hydrauliques et des barrages reserves tres insufisantes pour le reseau francais. Quand il y a un anticyclone sur l’Europe comment assure-t-on la fourniture d’énergie sans emettre de CO2 En hiver quand la soleil est tres faible comment assure -t-on la fourniture d’Energie ? Il n’existe pas de fourniture d’énergie en quantité sans risque (que donnerait un tremblement de terre sur un Barrage ?) et il faut choisir le risque le plus faible pour l’humanité C02 et rechauffement climatique (nouvelles epidemies non mairtisables accidents climatique majeurs famines deplacements de population) et nucléeaire (Irradiation en cas d’accident et dechets)
1/1000000e…. 1 chance sur 1 000 000 certes, dans les analyses de risque. Normalement, l’analyse de risque simule (essaye du moins) une succession d’hypothèses défavorables puis établie des probabilités associées (ex seisme + tsunami). Je ne peux pas imaginer que les japonais n’aient pas fait le calcul, et pourtant… Il se peut qu’à un moment les intérêts industrialo-économico-financiers aient pris le dessus. Si ça a été le cas au Japon, ça a été de même ici, chez nous, vue la forte et indiscutable pénétration du nucléaire dans le monde économique, politique et administratif (les grands corps d’Etat…). Aussi, et il faut être franc, l’analyse de risque essaye de prévoir le pire et le Japon semble nous montrer qu’on ne pourra jamais totalement prévoir le pire, et quand bien même, on se retrouvera devant le dilemne « surdimensionner mais jusqu’à où ? ». Mais surtout, dans l’analyse de risque, on regarde pricnipalement 2 critères, la probabilité et la criticité (ou gravité). Et c’est bien là le problème du nucléaire, même avec une très faible probabilité, le risque est d’une gravité sans commune mesure ! Et encore la probabilité « très faible », avec 3 Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, on est à un accident grave presque tous les 10 ans, caclul simpliste mais explicite…. Et qu’on ne vienne pas me parler de faible coût ou de non émission de CO2, car quand on compare toutes les énergies sur les mêmes critères, que ce soit en termes de coûts (directs et en intégrant extraction, gestion des déchets, démantèlement… et indirects : quel coût futurs de la catastrophe au Japon ???), d’environnement (des zones invivables pour des centaines voire des milliers d’années) et de social (des milliers voire plus de déplacés, sans travail et sans maison), le nucléaire (et autres énergies fossiles) sont bien loin derrière les énergies renouvelables. Les EnR ne sont peut-être pas LA solution de maintenant (mais une partie), mais elles semblent les mieux à même de constituer LA solution de demain.
pour info, une probabilité de 1 sur 1 000 000 , ca ne fait que du 10^-6 , ce qui en terme de probabilité n’est pas du tout négligeable. Dans l’industrie aéronautique par exemple c’est plutot un objectif de 10^-9 qui est visé. Sachant que tous ces calculs ne sont encore une fois que des estimations, faites par des hommes et femmes. Errare humanum est. Donc pourquoi continuer a vivre avec cette épée de Damocles, quand on pourrait changer en douceur en quelques années cela ? Que les pro nucéaires aillent a Fukushima refroidir la piscine numéro 4.
Concernant le stockage. La question a se poser également concernant le nucléaire est « aurait-on pu développer, par le privé et par une voie « libérale », une telle forme d’énergie ? » Je n’en suis franchement pas sûr… Si l’on a développé c’était au départ dans le but de détruire (la bien triste bombe) et on y a mis des moyens considérable, énormes, à travers le monde. Et ça continue. Savez-vous que la France est le 3e budget militaire au monde et que 20 % va à la dissuasion nucléaire ! D’où l’autre question « Avec de tel moyens, n’arriverions nous pas à trouver des moyens de stockage plus efficaces ? »
Les procédures sont assez complexes suivant l’état initial du réacteur ,mais par exmple pour une tranche en puissance on peut schématiser ainsi : Le réacteur s’arrete et est refroidi par ses générateurs de vapeur alimentés par le circuit ASG en rejetant la vapeur à l’exterieur .La baisse de température (jusqu’à 180 °) et de pression(45 bar) se fait en thermosyphon . La bache ASG est réalimentée par les circuits normaux (eau déminéralisée )ou s’il le faut par des secours disponibles (eau condensée ,eau potable ,eau incendie,nappe phéatique ,bassins des réfrigérants atmosphériques lorsqu’ils existent ,eau brute) On dispose de délais très longs pour corriger les causes du défaut (station de pompage ,encrassement des echangeurs,perte du circuit intermédiaire ).
Et la géothermie, la biomasse, les biogaz, les énergies marines le solaire thermiqe, etc..; vous en avez entendu parler????????
ENR vers H2 + Turbines à Gaz H2 = 7j / 7j électricité …… Arrétez de nous dire que le nucléaire est irremplaçable !
énergie écolo qui ne produise rien pas au bon moment + stockage dispendieux à l’hydrogéne qui ne marche nulle part = un mix inédit utilisé nulle part au monde SLOGAN D’un militant qui n’a pas pour priorité la lutte conte l’effet de serre….
Content d’apprendre que le nucléaire fourni de l’énergie à la demande, exactement au moment où l’on en a besoin !? Félicitons nos dispatcheurs du RTE qui font du bon boulot, les prévisionistes qu’ils soient énergétiques ou météo, à Messmer qui a imposé le chauffage élec et son magnifique bilan thermodynamique, au réseau élec centralisé qu’on a conçu exprès, aux interconnections….
76% de nuclaire en france : un mix inédit utilisé nulle part ailleurs. Et on l’a fait. Enfin inutile de discuter avec les obtus de votre genre, l’érructation perpétuelle NUCLEAIRE, NUCLEAIRE des gens de votre sorte (UMP/FN/AREVA/EDF/CEA/old school du PS) n’est heureusement pas radioactive.
L’éolien vous paraît peut-être » écolo » mais c’est la technique non encore mature qui a la plus grande source au monde : il y a en moyenne 80 % du temps du vent sur la presque totalité de la planète …. Le stockage de l’H2 n’est dispendieux qu’en THP mais à 30 bars par électrolyseur sous pression il redevient accessible … Quant au mix énergétique utilisé nulle part au monde, vous devriez vous créer des alertes pour être avisé que l’Ecosse, l’Angleterre, la Hollande, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, les US, la Chine etc… on mis l’éolien à H2 en route ……… Au fait, avez-vous remarqué que nous sommes encerclés et que seuls les Gaulois ont l’air de résister ! ! ! Quant à militer pour l’effet de serre, on peut se permettre de vous rappeler que l’industrie la moins émettrice reste l’ EOLIEN ! Entre GEO TROUVETOUT et Dr MABOUL choisissons … !
dans notre monde toujours plus avide d energie le nucleaire est pour le moment maheureusement irremplacable il y a un effet de gaspillage enorme des photos prises pa r satellite montrent bien les pollutions lumineuses le japon a eu la malchance du raz de maree apres le seisme dans le contexte des intansigents de l abondent du nucleaire il faudrait aussi interdire les voitures automobiles qui a ce jour ont fait quelques millions de morts entre autres innombrables causes d accidents
On se demande comment a pu se faire la révolution industrielle sans lui … On se demande comment peuvent faire sans lui les pays qui n’en ont pas … On se demande comment on va faire sans lui quand ses réserves seront épuisées … Arrêtons nos C…..ies on peut très facilement le remplacer par ENR et stockages divers … Arrêter le nucléaire de façon correcte et sans drame aucun, prendra de toutes manières plus de 40 ans, et son remplacement par le renouvelable mettra 40 ans pour se faire aussi, tranquillement sans bulle : cela semble un excellent contexte de transfert qui devrait contenter pros et antis … Le monde du travail atomiste peut très bien s’adapter sur cette durée qui représente la durée moyenne du travail … Les ENR auront aussi besoin de cadres et techniciens, et même en plus grand nombre puisqu’à coût égal on ne paye pas la ressource …. Alors prenons cette p…. de décision !