L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a estimé les niveaux de contamination de l’air résultant de l’accident affectant la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, grâce à l’évaluation préalable de la quantité de radioactivité qui a pu être rejetée du 12 au 22 mars 2011 par les 3 réacteurs accidentés.
Ainsi, l’activité rejetée lors des opérations d’éventage des enceintes de confinement des réacteurs concerne les radioéléments les plus rapidement relâchés lors d’une dégradation importante des combustibles (gaz rares, iodes, césiums, tellures…). A des fins de simplification à ce stade, seuls ont été considérés les radioéléments ayant une contribution majoritaire aux conséquences radiologiques en retenant des proportions usuellement rencontrées dans les combustibles irradiés.
L’activité ainsi évaluée est la suivante (cœur composé de 400 assemblages de combustible pour le réacteur 1 et de 548 pour chacun des réacteurs 2 et 3) :
- Gaz rares : 2 10+18 Bq ;
- Iodes : 2 10+17 Bq ;
- Césiums : 3 10+16 Bq ;
- Tellures : 9 10+16 Bq.
A titre de comparaison, ces valeurs représentent de l’ordre de 10 % des rejets estimés lors de l’accident de Tchernobyl pour ces différentes familles de radioéléments. Il est toutefois à rappeler qu’il s’agit d’une première évaluation réalisée sur la base des données disponibles au 22 mars 2011. D’autre part, les quantités de radionucléides présumées rejetées, exprimées en Bq, ne permettent pas à elles seules de formuler des hypothèses sur les conséquences radiologiques, celles-ci dépendant fortement des conditions météorologiques (une partie du rejet a été dispersée au-dessus de l’océan Pacifique).
Enfin, une cinétique de rejet en fonction du temps a été définie, en la calant sur les pics de débit de dose observés en limite de site, pour fournir les données d’entrée des modèles de dispersion atmosphérique utilisés par l’IRSN à l’échelon régional et par Météo France pour les évaluations à l’échelle de l’hémisphère nord.
Consulter la modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle mondiale >>>>> ICI
Cette simulation montre que le panache radioactif qui a déjà atteint le nord-est de la Sibérie, les Etats-Unis et l’ouest de l’atlantique, devrait atteindre la France à partir d’aujourd’hui.
Selon l’IRSN, il n’y a aucune mesure à prendre lorsque les masses d’air en provenance du Japon arriveront au dessus de la France.
En l’état actuel, les retombées radioactives consécutives au passage des masses d’air en provenance du Japon devraient être 1000 à 10000 fois inférieures à ce qui a été observé en France après l’accident de Tchernobyl.
Ces retombées seront toujours selon les autorités compétentes "sans conséquence pour la santé des Français et pour l’environnement." Aucune précaution particulière n’est conc à prendre pour les adultes, femmes enceintes et les enfants (pas de restriction alimentaire, pas de prise d’iode stable, pas de mise à l’abri ou de confinement.)
Données du réseau Téléray ]
Même si la présence de pluies peut faire augmenter les dépôts consécutifs au passage des masses d’air en provenance du Japon, l’IRSN indique que les retombées seront "très faibles et ne nécessitent pas de précautions particulières."
Par ailleurs, les eaux de pluie feront l’objet de mesures par l’IRSN, sans qu’une contamination significative de ces eaux ne soit attendue. Par ailleurs, aucune contamination des nappes phréatiques n’est attendue en France.
Une polution sans conséquence mais avérée et constatée d’un élément vital pour toute vie biologique ne suffit-elle pas en toute logique pour inculper son auteur? La non maitrise de son isntallation et de son activité est une négligence même si catastrophe naturelle il y a. Ne nous voillons pas la face, cette polution « transparente » va affecter notre vie quotidienne, notre consommation et notre économie… et celles des contients touchés !! On parle d’une petite centaine de pays et de milliards d’individus pour 4 réacteurs d’un total de 2.8GW de puissance installée. Le monde compte environ 370GW réparti sur 439 récateur dans 31 pays (source wiki). Lorsque l’usine chimique Icmesa laisse échappée un nuage de dioxine en jullet 1976 dans la ville de Seveso en Italie, enEurope on a créé un nouvelle directive eponyme: SEVESO. Alors pourquoi reproduire ce schéma: un accident nucléaire de type 5 ou plus (assez récurent 1957 / 1979 / 1986 / 1987 / 2011 ) implique (par experience) une distance de protection immédiate de 30 à 50km et une ventillation athmosperique des polluants à plus de 10.000kms. Alors pourquoi ne pas solliciter un avis des pays concernées et une distance a toute habitation de plus de 50kms? On pourrais déroger avec un avis des pays limitrophes et une distance aux communes de plus de 1000habitant de 30kms… Utilité Publique oblige…
La seule raison pour laquelle on arrive a distinguer cette pollution de la radioactivite de fond, c’est a cause d’isotopes rares present dans les rejets. Si ce n’etait pour ces isotope nous n’aurions vu aucune difference en terme de radioactivite. Pour remettre les choses en contexte, dans l’absence d’accident une centrale au charbon emet trois fois plus de radioactivite qu’une centrale nucleaire annuellement. La quasi totalite des medias et des populations en ont tellement oublie de lire les chiffres que cette crise a tourne au n’importe quoi: Le medecin en chef de l’hopital general de Taipei a recommande a un membre de ma famille (qui a eu un cancer il y a 10 ans) de ne pas se rendre a Hawai en Avril, pour cause de retombees radioactives. Petit probleme: Les chiffres!! Radioactivite a Hawai: 0.05 microsieverts/h. Radioactivite a Taipei: 0.07 microsieverts/h… C’est plus un « mind&media meltdown » qu’autre chose!!
« panache » ça a plus de… pananch » que « nuage » ! merci de rappeler les radioactivités naturelles en France (qu’en pensent nos amis du Massif Central et de Bretagne, par exemple ?) Bon, d’accord, ce n’est pas une raison pour nous envoyer des « cochonneries » en plus.
Nous avons déjà parlé de la radioactivité des centrales à charbon. S’agissant des faibles doses très dispersées, la contribution de la combustion du charbon est probablement majeure. Oui, mais cela ne fait recette, car il ne s’agit de radioactivité… nucléaire. le Becquerel charbon ne vaut pas le Becquerel nucléaire, car il faut prendre en compte le coefficient de pondération médiatique : Allons au charbon : Calculez votre dose et comparez : à côté d’une centrale nucléaire et d’une centrale à charbon : Etude de l’ORNL : Lien direct :
« La non maitrise de son isntallation et de son activité est une négligence même si catastrophe naturelle il y a » Très bien ! La prochaine tempête qui nous tombe dessus, si jamais une seule éolienne (et je dis bien une seule !) s’écroule sur quelqu’un et le tue, rappelez-moi de porter plainte contre Vestas pour son incompétence et sa négligence. La prochaine fois qu’un orage fout le feu à une installation photovoltaïque et qu’il y a ne serait-ce qu’un mort du à cette « négligence du constructeur », rappelez-moi de porter plainte. La prochaine fois que vous voulez cracher à la gueule du nucléaire, rappelez-vous combien il est méprisable d’insulter les compétences d’un peuple qui s’est pris la plus grosse catastrophe naturelle jamais enregistrée dans son histoire, juste pour votre petite récupération politique.