Les mesures effectuées depuis plusieurs jours dans l’eau de mer à proximité de la centrale montrent une forte contamination du milieu marin par divers radionucléides rejetés lors de l’accident survenu dans la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, au Japon.
L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a publié une note d’information expliquant l’impact sur le milieu marin des rejets radioactifs consécutifs à l’accident. Suffisamment lisible et compréhensible, Enerzine a repris plusieurs parties de la note et les publient ci-dessous. L’objectif étant de donner un aperçu des risques et des conséquences au plus grand nombre de nos lecteurs.
L’IRSN fait la distinction entre les dispersions de ces rejets à court, moyen et long terme. Pour notre part, nous nous intéresserons aux deux dernières périodes, ainsi qu’à l’impact de la pollution radioactive sur les espèces vivantes.
Introduction :
"D’une manière générale, la pollution radioactive en mer provient pour partie du déversement direct d’eaux contaminées depuis la centrale, pour partie du transfert par les rivières des polluants radioactifs déposés au sol à la suite des rejets atmosphériques, puis lessivés par la pluie, et pour partie enfin des retombées dans l’océan d’une partie des radionucléides du panache atmosphérique, que les courants aériens ont dirigé vers la mer pendant une bonne partie de la séquence accidentelle. Certains de ces radionucléides sont solubles ; ils vont être transportés par les courants marins et se disperser dans les masses d’eau océaniques sur des distances très importantes. D’autres ont tendance à se fixer, plus ou moins facilement, sur les particules solides en suspension dans l’eau, entraînant une contamination sédimentaire après dépôt sur les fonds océaniques. Les éléments radioactifs de courte période radioactive, tels que l’iode 131 (131 I), ne seront détectables que pendant quelques mois (la radioactivité de l’iode 131 est divisée par 1000 toutes les dix périodes radioactives 1, soit tous les 80 jours). D’autres, comme le ruthénium 106 (106 Ru) et le césium 134 (134 Cs) persisteront dans l’environnement marin pendant plusieurs années. Le césium 137 (137 Cs) a une période radioactive longue (30 ans) : il sera sans doute justifié d’en assurer un suivi attentif de longue durée, dans les zones du littoral japonais où il est susceptible d’être présent dans les sédiments. Il pourrait en être de même du plutonium si celui-ci se trouvait dans les rejets en mer, ce qui n’est pas établi à ce jour."
"En fonction de la persistance de ces radionucléides et de leurs concentrations plus ou moins importantes, certaines espèces végétales ou animales pourraient être contaminées à des niveaux significatifs, justifiant la mise en place d’un programme de surveillance radiologique des produits de la mer venant des zones du littoral japonais les plus impactées."
Dispersion à moyen terme (semaines, mois)
Les structures tourbillonnaires présentes à l’Est de Fukushima sont instables. Elles mélangent les eaux de surface entre les latitudes 35°30’N et 38°30’N (figure ci-dessous). Il faut s’attendre à ce que tout ou partie des zones côtières situées entre ces latitudes soient impactées par la dispersion de la pollution radioactive. La dérive à long terme des eaux de surface se fera vers le sud sans dépasser la latitude de Tokyo. Le Kuroshio emportera alors le panache vers le centre du Pacifique.
Une simulation de cette dérive de la pollution radioactive a été réalisée par le GIP Mercator (figure ci-dessous). Selon cette simulation, les radionucléides dissous dans l’eau de mer à proximité de la centrale de Fukushima-Daiichi (point vert sur la carte) devraient dériver pendant 90 jours selon le tracé en rouge figurant sur cette carte. La simulation montre que les courants côtiers portent les eaux polluées jusqu’au courant Kuroshio (veine blanche épaisse) et se dispersent au nord de ce courant. La diffusion est relativement turbulente mais les radionucléides dissous sont contenus par le courant du Kuroshio.
Lorsque les différentes sources de rejet en mer seront mieux évaluées, les simulations de dispersion marine devraient permettre d’améliorer l’estimation de l’évolution à moyen terme des concentrations en radionucléides.
Le devenir des polluants radioactifs sur le long terme et à grande échelle
• Temps de résidence dans les eaux de surface
Les radionucléides à période radioactives courte (moins de quelques dizaines de jours) ne devraient plus être décelables au bout de quelques mois et ne devraient donc pas avoir d’impact sur le long terme et à grande échelle. D’autres, comme le ruthénium 106 et le césium 134 persisteront dans l’environnement marin pendant quelques années et finiront par disparaître par décroissance radioactive. Le temps de résidence du césium 137 dans les eaux de surface de l’Océan Pacifique varie de 11 à 30 ans suivant les régions (10 ans pour les latitudes moyennes et 30 pour la zone équatoriale). En ce qui concerne les isotopes du plutonium, dans l’hypothèse où ceux-ci se trouveraient dans les rejets en mer, ces temps sont de 5 à 17 ans (les temps les plus courts sont également observés aux latitudes moyennes). Ces temps de résidence dépendent de l’affinité respective des radionucléides pour les particules en suspension dans les eaux de surface, qui sont susceptibles de sédimenter et d’entraîner les radionucléides vers le fond océanique.
• Temps de transport
Le temps de transfert entre le Pacifique nord-ouest et la zone équatoriale est estimé à environ 10-15 ans. Une partie des eaux de l’océan Pacifique Nord passe vers l’océan Indien via les mers indonésiennes et est ensuite transportée vers le sud de l’océan Atlantique. Ces temps de transfert ont été estimés à environ 30-40 ans.
Jusqu’à récemment, les scientifiques considéraient qu’il n’y avait pas d’échange entre le Pacifique nord et le Pacifique sud, à cause de l’importante barrière formée par le système des courants équatoriaux. Des mesures de traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires atmosphériques dans l’hémisphère nord) en mer de Tasmanie ont montré que cette barrière n’était pas totalement imperméable et que des échanges pouvaient se produire entre le nord et le sud, dans la partie ouest de l’océan Pacifique.
Impact de la pollution radioactive sur les espèces vivantes
L’IRSN indique qu’il est difficile de quantifier l’importance de cet impact, car il peut s’avérer très variable en fonction de l’importance et de la poursuite de rejets radioactifs liquides de la centrale nucléaire ; des retombées atmosphériques sur la surface de la mer ; des apports de radionucléides par le réseau hydrographique drainant les territoires contaminés ; du renouvellement des masses d’eaux sur le littoral, etc.
Une attention particulière devra être apportée aux installations aquacoles (algues, mollusques et poissons) situées sur le littoral proche de la centrale nucléaire, même si il est probable que ces installations ont été sévèrement affectées par le tsunami du 11 mars.
L’iode a une forte affinité pour les algues brunes qui font l’objet d’une exploitation importante au Japon. Il existe donc un risque de contamination de ce type d’algues par des iodes radioactifs, notamment l’iode 131. Toutefois, compte tenu de la courte période radioactive de ce
radionucléide, ce risque ne sera significatif que pendant quelques mois.
À plus long terme, c’est la zone côtière soumise aux apports de radionucléides par lessivage des bassins versants contaminés qui pourraient être impactée par une pollution radioactive persistante.
Des phénomènes de remise en suspension de sédiments contaminés pourraient également contribuer à maintenir des niveaux de concentration significatifs de certains radionucléides dans l’eau et dans certaines espèces vivantes.
Des phénomènes d’accumulation dans les espèces vivantes pourraient conduire à des concentrations supérieures à celles mesurées dans l’eau, d’un facteur 10 à quelques milliers suivant le radionucléide et l’espèce considérés (rapport entre les concentrations massiques dans l’espèce et dans l’eau de mer). La capacité d’accumulation dépend du métabolisme de chaque espèce. A titre d’exemples, pour le césium, les facteurs de concentration varient de 50 pour les mollusques et les algues à 400 pour les poissons. Pour l’iode, les facteurs de concentration varient de 15 pour les poissons à 10 000 pour les algues.
Selon l’IRSN, ces phénomènes d’accumulation sont de nature à justifier la mise en place de programmes de surveillance radiologique, sur des zones géographiques dont l’étendue devrait être précisée par des études cartographiques à caractère prédictif, des espèces végétales et animales entrant directement ou indirectement dans la chaîne alimentaire humaine.
Voilà un exposé objectif et clair sur les conséquences en mer de l’accident de Fukushima. Cela nous change des présentations anxiogènes et orientées de la CRIIRAD…
« L’IRSN indique qu’il est difficile de quantifier l’importance de cet impact, car il peut s’avérer très variable » ASSEZ PEU RASSURANT mais honete
IRSN montre une simulation de la diffusion de la radioactivité dans l’Océan Pacifique…. Or depuis le 11 mars, aucun courant marin d’envergure ne longe la côte de Fukushima pour envoyer la radioactivité au large. Le Kuroshio passe actuellement nettement plus au sud. Pendant ce temps, le cycle biologique continue de tourner : Phytoplancton, zooplancton, coquillage, algue, poisson,…. fixent les éléments radioactifs près des côtes…. Quand le courant chaud Kuroshio venant du sud arrivera sur la côte de Fukushima, il sera trop tard… Tous les éléments radioactifs seront fixés près de la côte !!! Pour plus d’informations et carte noaa à l’appui :
bien d’accord avec Aquablog et remarque préalable: le sens des courtants marins dominants n’est pas visualisé par des flèches, Cela aurait complèté utilement ces cartographies très bien réalisées par le CNRS Toulouse et Gip Mercator. Je ne peux par ailleurs qu’être admiratif de la media-activité de la filière nucléaire en France. Dès qu’un élément nouveau apparaît dans l’évolution de la crise, immédiatement une déclaration a lieu dans l’ordre chronologique Sarko/Nkm/Besson/ Lauvergeon/ASN et/ou IRSN, ces 2 derniers étant incontestables, cela pour ne pas laisser place à l’incertain mais au certain et au mesurable.C’est sûr que pour arriver à vendre une action Areva fin juin ya du boulot. En tous cas, l’aquaculture et la pêche au Japon risquent de prendre un méchant coup c’est sûr.
Ce document est remarquable et remet les problèmes en perspective. Je doute fort que la CRIIRAD ait la compétence pour faire de tels travaux. De toute façon, son objectif n’est pas d’informer mais d’alarmer.
Proposition mi-loufoque mi-sérieuse : et si on étiquetait les poissons avec leur dosimétrie ? Après tout, les gens au régime comptent bien leur calories par jour, et la méthode Weight Watchers c’est compter 1 point rouge par jour + 2 points jaunes + 4 points verts (de mémoire). Si les Japonais, qui sont les seuls assez gourmands (ou fous) pour oser prendre le risque de manger le toxique et mortel Fugu, étaient capables d’apprivoiser le risque, pour l’instant encore virtuel et non quantifié, en le quantifiant ? Allez, aujourd’hui, je me prends du thon à 20 microSv !, et le reste de la semaine je me contenterai de maquereau à 1 microSv… Bien sûr, cela sous-entend qu’un choix reste possible… Si tout est impacté, c’est impossible…
Vous avez un humour dévastateur! Je vous conseille même d’aller faire une tournée au Japon, ça va vraiment les faire rire..et ils en ont plutôt besoin en ce moment..Vous savez , ils adorent les artistes francais, et il me semble qu’avec votre finesse vous êtes capable de surpasser le succès de Mireille Mathieu en son temps.
Ce commentaire était simultané à votre remarque sur le terrain de foot et le baltrap dans le Cantal ! Je m’attendais à être « crucifié », mais pas de votre part ! Blague à part, j’espère bien aller au Japon prochainement. Et blague à part, appréhender le risque, au sens de le prendre à bras le corps plutôt qu’en avoir peur, c’est bien cela l’éducation et apprendre à vivre. Hors du cas de la radioactivité ici, pour ce qui concerne l’alimentation savoir ce qu’on mange c’est vital. Qu’est-ce que ça contient comme pollution, ou même est-ce toxique par construction ? Les nitrites des charcuteries sont cancérigènes, mais sans eux c’est la toxine botulique qui menace. La viande cru vectorise des vers, mais la cuisson « à la flamme » génère des substances cancérigènes (si quelqu’un peut me rappeler le nom…). Boire du bon vin rouge provoque la cirrhose, mais à faibles doses réduit les problèmes vasculaires. Fumer déstresse, mais augmente le risque de cancer du poumon. Etc… La vie, -et l’alimentation en particulier- est une question permanente d’équilibre et de choix. Le tout est effectivement d’avoir le choix. Je suis prêt à parier -mais je ne suis ni océanographe ni pisciculteur- que les Japonais auront le choix, et sauront les faire.
la CRIIRAD a été le seul labo en France après Terchnobyl à avoir montré que le nuage ne s’était pas arrêté aux frontières. Certains ont la mémoire courte. Alors que toutes les centrales nucléaires sont équipées de capteurs, et pouvaient donner des mesures comme en Allemagne.
Certains ont la mémoire fausse : la CRIIRAD a été crée après Tchernobyl.
A Devoirdereserve : ai je écrit que les mesures de la CRIIRAD avaient été réalisées avant Tchernobyl ? C’est vous qui êtes un révisionniste. Enquête sur Tchernobyl: des malades de la thyroïde manifestent à Paris 25 ans après la tragédie, la cour d’appel examine ce jeudi la demande du parquet de mettre fin à l’enquête sur l’impact du nuage en France. Une vingtaine de personnes, essentiellement des malades de la thyroïde, ont manifesté près du Palais de justice de Paris jeudi matin pour réclamer la poursuite de l’enquête sur l’impact du nuage de Tchernobyl en France. «Nous ne demandons pas d’indemnité mais la reconnaissance qu’il y a pu y avoir des victimes. A l’époque, on nous a dit qu’il ne se passait rien, c’était plus que de la désinformation, c’était du mensonge», a déclaré Muriel Pezot, plaignante dans l’enquête en France. «L’Etat a commis des erreurs, nous voulons qu’il les reconnaissent», a ajouté Catherine Souty, plaignante et membre de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Ouverte en 2001 après une plainte de l’AFMT et de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), l’enquête sur l’impact du nuage de Tchernobyl en France pourrait s’arrêter prochainement si la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris suit la demande en ce sens du seul mis en examen, soutenue par le parquet général. La chambre de l’instruction devait examiner jeudi à huis clos cette demande avant de mettre sa décision en délibéré. Les parties civiles demandent de leur côté la poursuite de cette enquête, estimant qu’elle est près d’être achevée. Ils ont également déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Seul mis en examen pour «tromperie aggravée» en 2006, l’ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Pr Pierre Pellerin est soupçonné d’avoir masqué l’ampleur de la radioactivité au passage du nuage de Tchernobyl au printemps 1986. Le SCPRI avait diffusé plusieurs communiqués rassurants. Les plaignants estiment qu’avec une telle communication, des aliments interdits à la consommation dans des pays voisins ont pu être vendus en France.
Ah oui ! la CRIIRAD prétend donc démontrer quelque chose avec les mesures effectuées par d’autres à une époque où elle-même n’était pas encore fondée… On verra bien le jugement. Merci d’éviter les insultes, et de respecter les règles de bon usage en évitant de coller sauvagement du texte copié ailleurs, un lien est plus utile…
L’Irsn est sous tutelle de l’Etat, son conseil scientifique est nommé sur proposition de différents ministère : Si vous suivez de près ces sujets sur la durée vous constaterez qu’il minimise souvent les faits et qu’il n’est pas d’une grande impartialité. L’ensemble des éléments radioactifs émis par Fukushima qui utilisait entre autre du Nox ne sont pas abordés et les sources des chiffres annoncés ne sont pas cités. Ce n’est pas très scientifique comme publication et çà ne peut satisfaire qu’éventuellement une partie d’un grand public superficiel ou partial. C’est un peu comme l’Agence du médicament ou de la sécurité des aliments, de nombreux dossiers l’attestent régulièrement. Il y a derrière des industries importantes donc des lobbies et il y a lieu de ne pas être naïf mais objectif et réaliste. La CRIIRAD a été créée en 1986. Pour mémoire, alors que les services officiels indiquaient que la France, en raison de son éloignement, avait été totalement épargnée par le nuage radioactif de Tchernobyl, des familles entières consommaient des années durant, sans le savoir, des aliments gorgés de produits radioactifs et les cancers de la thyroïde, entre autres (+ foie, reins), ont explosé et on a officiellement prétendu que c’était lié une meilleure prévention, en réalité il y avait un décalage notoire et la prévention n’expliquait pas une telle hausse de ces cancers spécifiques, surtout par rapport à d’autres, autant recherchés. Le site de Tchernobyl continue d’émettre de la radioactivité et son 2e sarcophage ne sera achevé qu’en 2014 si tout va bien. L’hôpital de Minsk entre autres voit toujours naître des bébés parfois diformes. Sur les 500.000 liquidateurs de Tchernobyl pourtant jeunes à l’époque plus de la moitié sont morts et l’autre est très majoritairement malade, ce sont pourtant souvent des gens d’une cinquantaine d’années seulement et ce n’est pas la CRIIRAD qui le dit mais leurs propres associations qui tentent désespérement de faire reconnaître leur situation déplorable. C’est en réaction au manque de prise en considération des conséquences de cet accident nucléaire pour l’environnement et l’être humain que la CRIIRAD s’est constituée. Avec vocation : – de contrôler et d’informer les populations sur les pollutions radioactives et les risques liés au nucléaire, – de veiller au maintien, à l’application et à l’amélioration des règles de contrôle et de radioprotection existantes, – d’obtenir la mise en place de toutes mesures de protection sanitaire jugées nécessaires. Sa spécificité est d’être indépendante des exploitants du nucléaire, de l’Etat et de tous partis politiques. Cette indépendance est possible grâce aux milliers d’adhérents qui soutiennent la CRIIRAD et lui permettent d’effectuer ses propres investigations. Sur un autre thème l’Institut Pasteur a été de tout temps financé en partie par des dons et çà lui a permis de traiter des maladies qui autrement n’auraient jamais fait l’objet de travaux par des groupes privées compte tenu de faibles retombées économiques. Cet Institut a 8 prix Nobel et son réseau est très utile partout dans le monde. A une autre échelle la CRIIRAD est elle aussi un organisme indépendant extrêmement utile car vous n’auriez pas eu ces avancées dans l’information sur le nucléaire sans elle. Les critiques orientées de la part de Teredral et Lion ne sont donc pas très réfléchies et c’est même disons-le scandaleux de tenter de dénigrer des gens qui font un travail difficile au bénéfice de tous et qui disposent de faibles moyens. Ce type d’organismes indépendants des lobbies habituels est utile et s’ils devaient arrêter d’alerter ce ne serait certainement pas un gain mais une perte pour tout le monde et la société. Donc un grand Merci à la CRIIRAD, entre autres.
Merci a la CRIIRAD Qu’elle raconte des conneries ou pas, elle fait reagir et est donc source d’information directe et indirecte Il est évident qu’une communication d’état sur des sujet sensibles n’est pas crédible sans être coroborée par d’autre sources. SEUL L’ETAT PEUT MENTIR AVEC LA BONNE CONSCIENCE DE LE FAIRE DANS L’INTERET DE TOUS
Il n’est pas inutile de rappeler que le professeur Pellerin n’a jamais dit que le nuage radioactif (qui n’est pas un nuage) s’était arrêté à la frontière. En revanche cela a été dit par Noël Mamère qui a été plusieurs fois condamné pour cela : Les communiqués de l’époque ont sûrement été maladroits, mais c’est bien le SCPRI qui a dit le premier que la radioactivité de Tchernobyl avait été détectée en France et pas la CRIIRAD qui n’existait pas ! Il est donc clairement établi qu’au moins une frontière a été franchie pour Tchernobyl : celle de la diffamation La réécriture de l’histoire est plus facile à partir d’une légende. Je crois bien que greenpeace était aux abonnés absents. Il faut également rappeler, qu’à ce jour et malgré les controverses, les scientifiques sont toujours incapables d’établir un lien entre Tchernobyl et l’augmentation des cancers de la thyroïde :
de nous suggéer la lescture d’un rapport de 78 pages sur le cancer la veille d’un long week-end ensoleillé …..
Si vous n’avez pas le temps commencez par la conclusion.. c’est vite lu et assez clair.
Je pense tres honnêtement que vous devriez arreter de dire « il y a du »… Il y a de tout presque partout..Après tout dépend des quantités, et surtout de leur origine ( naturelle, même si elles sont dans certains cas élevées, ou du fait de l’activité humaine). C’est vrai pour la radioactivité comme pour comme le reste (pesticides, nitrates,….). Mais en parlant de Fukushima, le raisonnement me parait plus que limite..Je ne parle pas « du Pacifique », je parle du bout de Pacifique autour de la centrale et du bout de terre autour, qui seront marqués très certainement pour quelques dizaines d’années. D’autant que de mon point de vue, la situation est loin d’être maitrisée, même si le plus dur est passé.
S’agissant Fukushima, je ne sais pas du tout de quoi il retourne pour ce qui est des environs à quelques kilomètres, disons entre 0 et 50. Nous n’avons aucune carte des contaminations et je pense qu’il faudra attendre un peu pour avoir quelque chose de fiable et pas trop susceptible de polémique. Nous avons par contre une expérience (malheureuse mais utile avec Tchernobyl) : Il est notamment dit que dans le cas majorant où la nourriture serait d’origne locale, il faudrait considérer que le supplément de dose efficace annuelle serait de + 0,002 mSv pour 1 kBq/m2 au sol. Si on pouvait disposer rapidement d’une cartographie fine et fiable des dépots, on aurait de facto un ordre d’idée des conséquences sanitaires possibles et donc du devenir de la zone proche. A suivre.
Vous avez bien évidement raison et je signe votre pétition, mais mon expérience en tant que participant depuis 30 ans à de nombreux colloques congrès commissions etc… sur la question nucléaire me font l’obligation de vous avertir : L’arrêt totale ou partiel des centrales avec transfère vers les énergies propres va prendre de 10 à 30 ans à partir du jour de la décision ce qui nous fais prendre des risques énormes jusque là. Il faut une mesure rapidement REALISABLE de SECURISATION des CENTRALES FRANCAISES Européens et mondiales. La double coque en béton (sarcophage) pour préserver nos vies celles de nos enfants et l’environnement dans un proche avenir ce qui donnera en plus du travail à nos BTP. Allez signer et faites Signer pour AGIR ICI et AUJOURD’HUI et mettre vos commentaires sur la pétition ‘’ Nucléaire. Urgence. Eviter le pire ‘’ sur mesopinions.com rubrique santé. Docteur Gillard Lien direct vers pétition :
c’est les ingènieurs eux méme qui préconisé de refroidir la « bête » à l’eau de mer?