Dans une étude approfondie sur l’électronucléaire en France menée par PwC, mandaté par Areva, on apprend que le poids de ce secteur dans l’économie nationale reste très important : tant en termes d’emplois totaux (410 000 emplois directs, indirects et induits) que de valeur ajoutée totale (2 % du PIB).
Avec 78% de son électricité d’origine nucléaire aujourd’hui, la France a fait un choix technologique structurant pour son économie. Le pays s’est également doté d’un secteur électronucléaire qui est leader à l’échelle mondiale. Dans le contexte actuel où le défi de la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre est devenu central, les activités de production électrique renouvelables sont l’objet de nombreuses études visant à chiffrer leurs impacts socio-économiques (nombre d’emplois, création de valeur).
PwC a évalué les impacts socio-économiques de l’électronucléaire en France en 2009. L’étude fine des entreprises parmi les fournisseurs des grands maîtres d’œuvre de l’électronucléaire a permis d’identifier plus de 450 entreprises françaises qui ont développé une spécialisation dans l’électronucléaire.
Le secteur a été décomposé en quatre maillons de la chaîne de valeur, l’Amont, la Construction, l’Exploitation & Maintenance et l’Aval, regroupant le retraitement et le démantèlement. Les plus grandes entreprises spécialisées travaillent dans l’ensemble des maillons. Le CEA, l’ANDRA et l’IRSN assurent des rôles centraux dans la R&D, la gestion des déchets et la radioprotection, l’ASN contrôle et régule les activités nucléaires sur le territoire. Les emplois dédiés correspondants sont intégrés dans le périmètre de l’étude.
Le poids social
L’industrie électronucléaire emploie directement 125 000 personnes en France.
La répartition de ces emplois entre les différents maillons de la chaîne de valeur est relativement homogène : chacun des maillons emploie directement au moins 20 000 personnes. Ils se répartissent également dans toutes les régions de France. Ces 125 000 emplois directs représentent presque 4% de l’emploi industriel total en France. « Le poids social de l’électronucléaire est équivalent à celui de la construction et de la maintenance aéronautique » précise Philippe Girault, associé PwC, responsable du secteur de l’énergie, en France. La prise en compte des effets indirects (les effets indirects sont calculés à partir des achats du secteur auprès d’entreprises hors du secteur en utilisant les coefficients multiplicateurs des branches d’activité concernées) et induits (les effets induits sont générés par les dépenses des employés directs et indirects) conduit à estimer à 410 000 le nombre d’emplois totaux dépendants de l’industrie électronucléaire en 2009, soit près de 2% des emplois en France.
Le poids économique
La valeur ajoutée cumulée des entreprises spécialisées dans le nucléaire (délimitée aux activités réalisées dans un des maillons de la chaîne de valeur) et des établissements publics dédiés s’établit à 12,3 milliards d’euros (milliards d’euros) en 2009, soit à 0,71% du PIB. La valeur ajoutée totale du secteur (directe, indirecte et induite) s’élève à 33,5 milliards d’euros, ce qui représente 2% du PIB.
L’étude comprend également une analyse des impacts socio-économiques en France d’un EPR. Les résultats varient suivant que l’EPR est construit en France ou à l’export.
Pendant la phase de construction, 2 700 emplois directs sont créés, puis 500 emplois directs pendant la phase d’exploitation et de démantèlement du réacteur. Ces emplois directs ainsi que les emplois indirects associés génèrent également des emplois induits en France. 8 350 emplois directs, indirects et induits sont ainsi générés en France pendant la phase d’études et de construction et 1 650 emplois sont ensuite générés en France pendant les 80 années suivantes correspondant à la période d’exploitation puis de démantèlement.
Un EPR construit en France génère une valeur ajoutée moyenne de près de 660 millions d’euros pendant les 7 années d’étude et de construction, dont environ 230 millions d’euros de valeur ajoutée directe annuelle par la filière électronucléaire. « Un EPR exploité en France génère une valeur ajoutée moyenne de près de 550 millions d’euros pendant les 60 années d’exploitation et la phase de démantèlement, dont ~200 m€ de valeur ajoutée directe chaque année pour la filière électronucléaire » explique Jeanne Lubek, économiste au département Valuation & Economics de PwC.
Un EPR à l’export fait appel aux compétences d’entreprises spécialisées françaises, même si une majorité des emplois générés sont localisés dans le pays dans lequel le réacteur est construit. 3 750 emplois sont cependant générés en France durant la phase d’études et de construction d’un EPR en dehors du territoire français, dont 1 200 emplois directs. Durant la phase d’exploitation de la centrale, le niveau de création d’emplois et de valeur ajoutée en France, est aussi évalué dans l’étude.
Un EPR à l’export pourra ainsi générer de l’activité pour les acteurs de la chaîne de valeur l’électronucléaire en France, dans une répartition qui dépendra des besoins exprimés par chaque opérateur/projet électronucléaire.
[ Credit illustration : Jean Jullien ]
les ficelles habituelles sont de sortie, c’est de bonne guerre. C’est sûr 77% de français favorables à la sortie du nucléaire, c’est pas rassurant pour la filière, tant mieux, elle manque de gouvernance. quelques repères complémentaires: 78000, c’est l’effectif d’Areva, 15000, c’est l’effectif du CEA, dont une bonne partie pour les militaires et diversification telle énergies alternatives, chimie, … 90000, c’est aussi peu ou prou le nombre de personnes encore déplacées lors de la catastrophe de Fukushima, qui ne peuvent pas revenir chez eux. Juste pour situer. A suivre…
Ca fera 125 000 personnes qui vont enfin pouvoir travailler proprement, pour leur famille et pour les générations futures dans les énergies renouvelables par exemple, oui c’est possible … car « ce n’est pas par-ce qu’on trouve une montre qu’on gagne du temps »… dixit Antoine Citoyen
Avec ce genre de raisonnement (le nucléaire génère beaucoup d’emplois), on aurait pu justifier le maintien des essais nucléaires dans le pacifique, la fabrication de produits en amiante, la fabrication de certains médicaments dangereux, etc etc… Mais il est vrai qu’en période de récession, et en période pré-électorale, l’argument peut faire mouche.
salut Fredo ; peux-tu m’expliquer d’ou tu tiens le fait que » 77 % » de francais sont favorable a la sortie du nucleaire ; j’aimerais que tu precises l’origine des tes sources si eventuelement elles sont « fiables » ,qui ne veut pas dire pour ca qu’elles soient « officielles »; je doutes que 77 % des francais souhaitent payer le kwh 3 fois plus cher ;
125 000 emplois directs? c’est pas tant que ca si on le rapporte au kWh produit (78% de l’électricité produite en France). L’éolien, si la France atteint les objectifs grenelles, ce sont 60 000 emplois pour 10% de l’électricité produite. Le photovoltaïque ce sont 100 000 emplois pour 4% de l’électricité produite. Le calcul est vite fait. Le nucléaire c’est peu d’emplois. Ils sont de plus très spécialisés, et possèdent une part de risque réel. Les renouvelables, la maîtrise de l’énergie et les smart grid sont un gisement d’emplois réel, non délocalisables, pérennes et propres! A condition de vouloir y aller ce qui bien sur n’est pas le cas de la France. En 2012, votez bien!
pour 60 GW d’apareil de production ça fait un bon rapport … Je comprend que les lobbyes s’accrochent à ce juteux marché !!! 🙂
Et oui, mettre tous ces oeufs dans le même panier n’est jamais une bonne stratégie ! Il faut qu’AREVA traduise cette étude en Allemand, en Italien et en Anglais pour faire comprendre au monde entier que c’est vraiment pas bien de sortir du nécléaire ! C’est bien connu, plus on centralise, moins y a d’emplois ! Et pendant ce temps, Siemens sort son éolienne de 6 MW (voir news Enerzine d’à coté) !!!!!
Evidemment, que 125’000 emplois c’est une bonne affaire pour le patronnat. Imaginez qu’on doive produire exactement la même quantité d’énergie avec de l’éolien, du solaire et autres énergies renouvelables: il faudrait créer énormément plus d’emploi !! Et l’emploi, on n’en veut pas, ça coûte trop cher au patronnat!! Donc vive le nucléaire…
Pour einstein30 : » je doutes que 77 % des francais souhaitent payer le kwh 3 fois plus cher » n’ai aucun doute là-dessus. Personne ne veut payer plus cher mais personne ne veut se faire avoir avec des frais cachés de fonctionnement. Payer 45€ du MWh produit en 2011 (avec 30ans de R&D offerts et un traitement des déchets laissé aux survivants) c’est sympa mais payer 3% de plus par an pendant 20 ans soit 82€MWh, c’est pas génial pour l’économie du pays. Ensuite, l’éolien coute aujourd’hui pas loin de 82€MWh tout compris (R&D, démantèlement et pédagogie en cadeau). Tout ça garanti 20ans par contrat. Sinon, on a estimé la ressource en vent à quelques millions d’années de consommation humaine en éléctricité. Ca fait donc des millions d’années de travail garanti aux travailleurs du vent. On est loin du plutonium est de ces quelques 24.000ans. L’electronucléaire joue ses dernieres billes médiatiques, reste les couloirs feutrés pour s’imposer au bon sens.
Vrais prix du nucléaire Les couts exorbitants ,habilement caches du nucleaire Des les années 80,j’ai participé a la commission « d’information sur le Nuclèaire » presidée par Md Veil » largement subventionnée par nos impôts ,puis a de nombreux colloques,enquêtes et autes nombreux travaux de recherche sur la question émargeants Massivement aux budgets de l’éducation et de la recherche; Même opération de camouflage des coût pour les épineuses questions de la gestion des déchets ; deuxième coût caché pour des siècles et du démentellement de ces énormes poubelles de déchets toxiques que sont les vielles centrales (ou bout seulement de trente ans d’exploitation) En tant que médecin je peux apprécier le coût, particulièrement lourd pour la santé des retombées pathologiques massives des particules radioactives,même en fonctionnement dit « normel » et après de nombreux accidents et incidents non signalés ,des centrales. Je ne cite que pour mémoires le coût militaire de protection de nos sources (Nigeria) Vous avez dit coût du Kw nucléaire ? ouvrez les yeux messieurs les commentateurs non avertis ; au moins trois fois le prix de l’électricité de la centrale photovoltaïque la moins rentable avec en prime non comptabilisée par la sécurité sociale,les leucémies de nos enfants ,les cancers de la thyroide,des os ,des poumons , des muscles et du colon etc……….. Alors arretez .je vous en supplie et ouvrez vos yeux, vos oreilles et vos coeurs !!! une vision d’apocalypse comme le dit le ministre allemand après Fukuschima
A mon humble avis : lorsque l’on ne fait pas la différence entre kW et kWh, je ne crois pas que l’on est à sa place pour parler de stratégie énergétique. Et encore moins lorsque l’on confond Niger et Nigéria… Vous parlez également des coûts de stabilisation militaire des pays producteurs d’uranium : à comparer avec les pays producteur de silicium ou de pétrole par exemple.
A voir les commentaires, le lobby des verts est aussi fort que celui du nucléaire. En regroupant tout le monde dans la meme pièce, on doit pouvoir brasser beacoup de vent et alimenter les éoliennes en cas de manque de vent !!!
Voila venir le chantage à l’emploi … Et moi je demande que tout le monde se mette à fumer pour donner du boulot aux tabagistes !!
salut Einstein30, pas gentil de douter de chiffres à la méthodologie très sérieuse parus dans la presse et dont je me suis d’ailleurs étonné à plusieurs reprises sur ce forum qu’ils ne soient pas repris dans Enerzine, mais bon. en réponse à ta question donc, les 77% favorables à la sortie du nucléaire viennent du sondage paru le 5 juin dernier dans le Journal du Dimanche et réalisé par l’Ifop entre le 1er et le 3 juin. Ils sont la somme de ceux qui souhaitent une sortie rapide et de ceux qui souhaitent une sortie à 25-30 ans. La question que tu poses sur le kwh 3 fois plus cher (selon toi) n’a pas été posée, celle sur les risques sanitaire et immobilier lié au nucléaire non plus. Je donne le lien ci-dessous: en espèrant avoir répondu.
On y voit quoi: qu’environ 15% souhaiteraient tout arréter tout de suite et à peu près autant continuer à l’infini. Mais qu’environ 60% se disent qu’arreter en 25 à 30 ans serait raisonnable. 25 à 30 ans , ça correspond en gros à la durée de vie résiduelle avec quelques investissements. Moi, j’en conclue que les francais demandent à voir, que bien sûr et comme tout le monde ils sont dans le principe pour les renouvelables et les économies d’energie, mais qu’ils se laissent du temps pour juger. Ca nous laisse encore quelques années de débat sur Enerzine!
Attention à ceux qui voudrait minorer le nombre d’emplois induit par la filière nucléaire, car : Vous ne pouvez pas à la fois vouloir démontrer le coût exorbitant de la filière et en même temps dire qu’elle induit beaucoup moins d’emploi qu’on le dit; A moins restez cohérent avec votre objectif ! Car si la filière ne comporte que 70 000 emplois dont le coût moyen annuel serait de 60 000 Euros (tout le monde n’est pas payé comme Anne Lauvergeon ou henri Proglio), cela coûte donc 4,2 milliards d’Euros de masse salariale par an pour 420 TWh produits. On aurait donc un TWh à 10 M€ pour les salaires et donc un kWh à 1 centimes d’euros. Ce n’est donc pas en imputant seulement 1 centimes d’Euros par kWh pour les salaires du nucléaire électrogène que vous arriverez à démontrer que le coût global dépasse le celui du PV ! Enfin, moi je veux que la filière nucléaire française n’emploi de 70 000 personnes pour produire 420 TWh/an pendant 40 ans. Quelle compétitivité !!
Une économie prospère crée des emplois, la création d’emploi génère de la croissance, diminue la charge liée au chomage, augmente les recettes des organismes sociaux et permet de diminuer le cout du travail, d’augmenter les salaires. Le libéralisme c’est aussi la pépartition plus juste des richesses ou tout le monde profite de la performance économique, pas uniquement quelques privilégiès, la création d’emploi n’est pas le but, mais le résultat d’une économie prospère. Plus la charge est répartie, moins elle est lourde à supporter. Il ne suffit pas de répéter des thèses ultra-libérales martelées par les sites d’écervelés pour quelles soient vraies, la réalité économique répond à des des contraintes différente du fantasme ultra-libéral.
Pour les champions de l’opinion publique : Savez-vous combien de Chinois sont pour la sortie du nucléaire : A mon avis, il doit y avoir quelques Chinois qui rigolent en ce moment et certains européens pourraient rire jaune après ! Dans les prochaines années vous aurez du nucléaire, pas forcément en Europe et pas forcément avec le niveau de sécurité dont vous avez rêvé, mais celui-là vous aurez beaucoup de mal à en sortir ! Je vous rappelle que les nuages n’ont pas de frontière. Des millions de morts en perspective donc. C’est d’ailleurs valable pour les nuages de polluants sortant des centrales à charbon du monde entier… mais de cela tout le monde s’en fout :
Ne considérer que les effets économiques directes.
… et dire que cela pourrait représenter encore plus d’emplois en s’engageant vers le démantèlement.
Ce qui est bien avec les personnes qui postent contre le nucléaire ici, c’est qu’ils ont un certain nombre de postulats auxquels ils croient dur comme fer: – lu nucléaire c’est mal (c’est encore une chose que je peux comprendre : on sait pas vraiment comment ça marche et comment c’est géré, on a un exemple où ça a fait indiscutablement beaucoup de mal) – le nucléaire est forcément plus cher que les énergies renouvelables, parce que le lobby nucléaire nous a forcément caché des coûts (de tte façon, une énergie aussi démoniaque porraît pas à la fois être décarbonée et pas chère) – à l’horizon 2050 faudrait s’en sortir qu’avec des énergies renouvelables (j’imagine que personnes qui sont à la tête des parties écolos sont sincèrement convaincus de l’absurdité de tels projets (que comptent-ils faire de l’intermittence et de l’absence de contrôle sur la production) pourtant ils le vendent devant le grand publique, qui n’étant pas compétant dans ce domaine est séduit par ce concept) – en tant que citoyens moyens, ils préfèreraient quand même avoir une énergie peu chère et sont toujours scandalisés chauque fois qu’il y a une hausse de prix (qui vient de ces méchants magnats de pétrole qui dépouillent de plus en plus les consommateurs. STOP, il se passeraient quoi si on avait moins de nucléaire ? ). – la filière énergétique doit créer beaucoup d’emplois, sans toutefois faire monter significativement les coûts d’électricité – faut décentraliser au possible la filière énergétique pour enlever le contrôle sur ce secteur à quelque X-Mines (laissons agir le peuple! de façon la plus directe de préférence. N’est-ce pas que les Italiens nous donnent en ce moment un bel exemple de démocratie) Je me pose par conséquent un certain nombre de questions sur la manière de réfléchir des personnes qui postent ici contre le nucléaire (il faut un peu de cohérence pour tenir des propos pour ou contre qqch) : – L’énergie, vous la voulez chère ou pas chère ? (à mon sens, la seule solution pour baisser la consommation, c’est de faire monter les tarifs) – Est-ce que l’intégration de renouvelables dans le réseau électrique est qqch qui va poser des problèmes d’ici quelques années ? (pas avec les puissances installées aujourd’hui, mais plutôt ceux de 2020-2050) – Si on décentralise le secteur énergétique, qui va faire les investissements ? (même pour les énergies renouvelables, les investissements sont fort élevés) – Est-ce que le fait d’arrêter du nucléaire dans son pays, pour en acheter à un autre vous paraît pas « hypocrite » ? P.S. ça ne regarde que moi, mais laisserez vous des personnes incompétentes décider des questions cruciales pour l’avenir d’un pays ? Franchement, même si 77% de Français sont pour la sortie du nucléaire, combien de personnes ont fait ce choix en connaissance de cause ?
Procédons par ordre: Une balance commerciale équilibrée c’est plutôt une bonne chose ou pas? Un taux de chomage proche des 5% c’est plutôt mieux que 10% ou pas? L’augmentation du pouvoir d’achat par une baisse des charges c’est plutôt mieux que par la baisse des prix ou pas? Vous sortez de l’école maternelle? Vous cherchez à comprendre! Apprenez plutôt à lire!
En tentative de réponse à vos questions: Q – Energie chère ou pas chère R – A son juste prix ! Les ressources de stock fossiles et fissiles que nous aurons consommées en quelques décennies n’étant pas estampillées « usage exclusif en cadeau pour les terriens des XXème et XXIème siècles » il faudrait intégrer une « contribution » au générations qui suivent, comme quand on va se servir au supermarché ; si on veut que les rayons se regarnissent il faut payer le prix permettant un réapprovionnement. A provisionner aussi les coûts des conséquences du relargage de carbone dans l’atmosphère (adaptation au dérèglement du climat) et des déchets radioactifs dans le sous sol (sécurisation sur des millénaires). Sur ces deux points on peut aussi dire qu’on sen fout royalement parcequ’on ne verra pas les conséquences. Autrement pour intégrer tout ça, je n’ai pas la clef de calcul, mais pour résumer beaucoup plus cher qu’actuellement. Q – Intégration des renouvelables = problème ou pas R – Problème bien sûr, c’est plus compliqué car il faut passer d’un système de production à la demande à une gestion plus fine d’énergies de flux. Donc il faut mettre en place des systèmes de gestion, stockage, combinaison d’énergies et réseaux adaptés. Rien d’insoluble la-dedans, ça fonctionne déjà dans pas mal d’endroits. STEP pour la sur-production nucléaire, système hybrides solaire-éolien-biogaz-hydraulique, passage par l’hydrogène etc. Q – Décentralisation, qui investit R – Les collectivités locales, les particuliers, les entreprises. C’est déjà le cas dans les SCIC de production régionale chez Enercoop par exemple ou dans les projets « citoyens » EPV ou autres. En résumé, à NOUS tous de nous réapproprier ce domaine. Q – Acheter du nucléaire à d’autres pays hypocrite ? R – Oui mais reste à démontrer que ce sera le cas. Et est-il moins hypocrite de dire qu’on a une électricité décarbonnée en France grâce au nucléaire et d’acheter massivement de l’électricité « charbon » en hiver au allemands pour compenser la non flexibilité de nos centrales ? Sur votre dernière remarque je pense que laisser le pouvoir à une minorité d' »experts » issus d’une ou deux écoles contre l’avis majoritaire des français (jugés incompétents, circulez y’a rien à voir !!!) n’est pas une vision de l’ « énergie démocratique » à laquelle j’adhère.
Pour Marshall. Votre question : « à l’horizon 2050 faudrait s’en sortir qu’avec des énergies renouvelables (j’imagine que personnes qui sont à la tête des parties écolos sont sincèrement convaincus de l’absurdité de tels projets (que comptent-ils faire de l’intermittence et de l’absence de contrôle sur la production) » Pas si simple, et je prendrai l’exemple de l’éolien proné par Greenpeace, que je rappelais hier : Je reprends directement l’argumentaire issu du commentaire du 16 avril 2010 : « Nous n’avons jamais manqué de scénarios plus ou moins optimistes, mais nous manquons d’ingénieurs pour mettre en pratique ce que les scénarios promettent. Prenons le cas du scénario « révolution énergétique » de Greenpeace en 2008 : … report.pdf Pour l’Europe, allons directement à la page 197/212. Nous pouvons comparer la situation actuelle (2010) et 40 ans plus tard en 2050. Nous avons une diminution de la production qui passe de 2 960 TWh à 2 439 TWh. Comment produit-on ? Essentiellement avec deux sources EnR intermittentes et aléatoires : l’éolien et le photovoltaïque. Donc en 2050, nous aurions 333,3 GW d’éolien et 356,5 GW de PV qui produiraient 1 450 TWh/an. Cela veut dire 690 GW de centrales électriques non commandables (sauf pour leur interdire de produire). Cela est à rapprocher de la courbe de charge européenne actuelle : – … nees+.html Je reprends un extrait de commentaire : « A propos de DESERTEC, quelqu’un disait que l’UE pourrait fonctionner à 70 % avec de l’éolien. ceci est une vaste plaisanterie que même Greenpeace n’imagine pas dans son scénario révolution énergétique version 2008. 70% d’éolien reviendrait à produire 2353 TWh / 3362 (chiffre de 2007). Avec un facteur de charge moyen de 25 %, il faudrait alors une puissance totale installée de 1 074 GW ! Or, cela poserait inévitablement un problème de surproduction, en l’absence de système de stockage de masse de longue durée (supérieure au mois), car la puissance maximale appelée dans l’UCTE en 2007 a été de 411 GW le 19 décembre 2007 et le minimum a été de 205 GW le 15 août 2007. Notons qu’actuellement, la puissance totale installée dans l’UCTE est de 750 GW. Question : que ferait-on de la production éolienne quand elle dépasserait 40 % de la puissance nominale installée au pire de l’hiver et 20 % en été ?? Proposition : promouvoir à fond le chauffage électrique et la climatisation !! Pour l’europe, Greenpeace propose 1 040 TWh/an en 2050 produits à partir de 333 GW installés. L’éolien ferait alors 42,6 % de la production d’électricité puisque Greenpeace estime qu’elle serait de 2 439 TWh en 2050 (voir en appendice page 197). Pour que les 1 040 TWH éoliens fasse 70 % du total, il faudrait que la production soit ramenée à 1 485 TWh/an soit une réduction de 1 877 TWh entre 2007 et 2050 (- soit une réduction de 56 %). » fin de citation. On voit bien que les EnR en masse posent problème lorsqu’elles sont déphasées par rapport au besoin, voire largement excédentaires. Dans le scénario de Greenpeace, il va y avoir un sérieux problème en été (15 août) ! Imaginons que le PV soit à 80 % (285 GW) et que l’éolien soit à 70 % (233 GW). Nous aurions donc 518 GW disponibles. Le hic c’est que si on est au creux de la courbe de charge (205 GW)… que fait-on de tout ces GW ?? Maintenant, prenons un soir d’hiver avec 0 GW de PV et 20 % d’éolien (66 GW). Comment alimente-t-on l’Europe qui a besoin de 411 GW ?? La réponse n’est pas simple car, même s’il y a au total une capacité de production de 964 GW, on ne dispose que de 275 GW hors éolien et PV. Donc, dans cette configuration et en imaginant que tous les autres moyens sont à fond (irréaliste), on obtient 66 + 275 = 341 GW et le système s’effondre. Il va en falloir des STEP pour lisser la production sur une année entière. c’est François Lempérière qui va être content ! » Comme vous le voyez, ma réponse est légèrement différente de celle de zoziau qui fait preuve d’un bel optimisme !
Pour Marshall : Vous écrivez : « Ce qui est bien avec les personnes qui postent contre le nucléaire ici, c’est qu’ils ont un certain nombre de postulats auxquels ils croient dur comme fer : » Je ne crois pas que la majorité des antinucléaires croient dur comme fer à un certain nombre de choses qu’ils professent. La plupart ne sont pas des ignorants (ils savent très bien comment fonctionne le nucléaire et ce qu’il coûte). En revanche, il faut faire croire dans un combat qui doit prendre l’apparence d’un débat.
Ultra-libéral, néo-libéral, ultra-conservateur… sont des synonymes, mais aucun d’entre eux ne peut être associé aux valeurs du libéralisme, si vous aviez lu attentivement mon post vous auriez compris. La grande différence, c’est la considération humaine, celle des libéraux, face à celle des conservateurs, qui considrèrent les ressources humaines comme variable d’ajustement.
Une chose est sûre, il n’y a aura pas de pb de surproduction dans l’éolien ou le solaire: puisqu’on contrôle leurs contributions, il suffit de »débrayer » les éoliennes si risque de surproduction et de »masquer » les panneaux …ce n’est pas la peine de prévoir plus de grille-pain ou autre bouffeur de kWhs…. Comme dit ci-dessus dans un post de Dan1: « Nous n’avons jamais manqué de scénarios plus ou moins optimistes, mais nous manquons d’ingénieurs pour mettre en pratique ce que les scénarios promettent. »…et de volonté politico-industrielle pour se lancer sérieusement. Pour avoir l’avis d’un (ex)homme du sérail, Vous pouvez également lire l’interview de Bernard Laponche sur le site Télérama.fr A+ Salutations Guydegif(91)
« Production et surproduction ! Une chose est sûre, il n’y a aura pas de pb de surproduction dans l’éolien ou le solaire » Rien n’est moins sûr et ce n’est pas le sens de ce que j’ai écrit plus haut, notamment à propos de l’éolien. Car si on équipe massivement un pays (ou l’Europe) à partir d’éolien, c’est bien pour vendre l’électricité, pas pour couper les éoliennes à chaque « bouffée de courant ». En effet, si on coupe trop souvent un parc éolien surdimensionné, on baisse drastiquement sa rentabilité économique et alors qui investira ? On peut d’ailleurs noter qu’il en va de même avec les centrales thermiques. On peut aussi sous produire avec le nucléaire. Dans le cas d’EnR de masse en Europe, sans solution de stockage pharaonique à longue constante de temps, on oscillera en permanence entre la surproduction et la sous production. Enfin je note que Bernard Laponche oppose allègrement une France électrivore à une Allemagne frugale en oubliant les faits : ce que l’Allemagne ne dépense pas en électricité pour se chauffer, elle le dépense en gaz. Il n’y a donc pas eu de gabegie énergétique en France due au nucléaire, simplement des différences de vecteur énergétique :
« Il n’y a donc pas eu de gabegie énergétique en France due au nucléaire, simplement des différences de vecteur énergétique » L’usage de l’ectricité pour du chauffage correspond dans de nombreux cas à un gaspillage, puisqu’on est a 30 % de rendement en passant par l’electricité vous n’appelez pas ça un gaspillage?
Ces histoires de rendement me paraissent excusez-moi un peu obsolètes.. Ca permet juste à des gens de mauvaise fois ( je ne pense pas à vous) de s’envoyer des chiffres à la figure. Je m’explique: Une centrale c’est quoi? C’est une ressource ( gaz, charbon, uranium, soleil, vent….) avec un certain coût, c’est un process qui permet de transformer cette ressource avec un coût propre, et c’est au bout du compte un MWh qui sort avec un certain coût. Comme l’electricité est un bien marchand, il n’est pas idiot de comparer ce coût final quelque soit le rendement de transformation du process. Plus raffiné, on peut également parler en « rendement combustible », en comparant le coût final au coût de la ressource. Comme pour beaucoup de renouvelables la ressource est gratuite (eau, vent, solaire), on arrive à des rendements infinis…. Il n’empêche que le coût total est quand même plus important que pour beaucoup de ressources conventionnelles. Bref, ces rendements sont au bout du compte de peu d’importance. De toutes façon, vous ne pouvez pas faire grand chose d’autre que de l’electricité avec de l’uranium, de même qu’avec du vent. Et je suis absolument certain que dans quelques dizaines d’années, personne ne verra aucun inconvénient à ce que l’électricité éolienne soit utilisée au moins partiellement (lors des épisodes de grand vent)à des usages de chauffage. Ce sera de toutes façon une des conditions d’un déploiement significatif. Les Danois, qui butent devant certaines contraintes, envisagent dès maintenant d’incorporer des chaudières electriques à leurs réseau de chauffage urbain pour amener de la consommation electrique supplémentaire (en substitution de fossiles) lors des épisodes très venteux.
Pour AIRSOL : « Il n’y a donc pas eu de gabegie énergétique en France due au nucléaire, simplement des différences de vecteur énergétique » Je maintiens que l’antienne de la gabegie reste une antienne antinucléaire éculée. Car les faits montrent clairement que la France ne s’est pas mise à consommer plus en énergie finale que les autres pays européens : Si on compare à l’Allemagne, en 2009 : – l’Allemagne consomme 213,3 Mtep pour 82 millions d’habitants, – la France consomme 155,5 Mtep pour 63 milions d’habitants. Donc un Allemand consomme 2,6 tep, là où un français en consomme 2,47. Nous consommons moins d’énergie finale per capita que les Allemands… mais nous consommons différemment ! Exprimé en kWh (x par 11 628), cela donne : – 30 233 kWh pour l’allemand dont 6 040 kWh d’électricité – 28 721 kWh pour le français dont 6 720 kWh d’électricité Bon d’accord, il y a eu une énorme gabegie d’électricité en France par rapport à nos frugaux voisins, enfin c’est à dire 680 kWh par an en 2009… c’est intolérable. Enfin, ce sera intolérable tant que le nucléaire ne sera pas mort et surtout tant qu’il n’y aura pas de surplus d’électricité EnR à vendre (notament éolienne). là je rejoins l’anayse de Sicetaitsimple.
en complément, un autre exemple: si on envisage un déploiement significatif du PV, ce qui je n’en doute pas arrivera, avoir une production d’eau chaude sanitaire massivement electrique ( directe ou par pompes à chaleur) qui sera activée au milieu de la journée durant les mois de production significative est également un moyen de favoriser l’intégration et de réduire l’importation de fossiles. On pourrait également parler du véhicule electrique, c’est de la même veine. Bref, c’est en augmentant les usages de l’electricité et sa consommation qu’on favorisera la montée en puissance des renouvelables au profit d’une indépendance énergétique accrue vis à vis des fossiles, pas en la réduisant comme on le lit trop souvent dans des scénarios teintés d’un anti nucléarisme militant.
En complément: le prix pour le consommateur d’un kWh livré , c’est le prix de l’énergie ( le kWh sortie centrale), le prix de transport et distribution, plus des taxes. Le coût du transport et de distribution est aux pertes près un coût fixe ( le coût d’entretien, de relève des compteurs, etc), bref un coût qui dépend très peu de la quantité transportée, et qui est un service régulé. Augmenter cette quantité fera mécaniquement baisser ce cout par kWh livré. Encore une raison de penser que l’électricité et son développement sont le meilleur vecteur d’intégration des renouvelables. La substitution aux fossiles ou au nucléaire est un problème lié, mais différent..
C’est pas 2,58. Je vais me hasarder à raisonner en énergie primaire malgré les remontrances de Chélya : Tout d’abord, il faut noter que les Français et les Allemands se tiennent toujours dans un mouchoir de poche en 2009 : – Allemagne = 3,98 tep primaire/habitant – France = 4,08 tep primaire/habitant Conclusion : pas de gabegie « primaire » à l’horizon. Il faut également noter que l’électricité allemande a été produite en 2010 à 83,3% à partir de FOSSILE + FISSILE, c’est à dire à partir de centrales thermiques gaspilleuses (ça réchauffe les oiseaux, la mer et les rivières). C’est tout de même 478 TWh affublés du coefficient de 2,58. Il doit y avoir une partie de cette électricité qui sert à produire de la chaleur pour chauffer de l’eau et autre radiateurs, y compris dans les process industriels. Si j’étais à leur place je passerai directement au chauffe eau à lignite ! Pour l’instant, j’ai l’impression que les Allemands (et beaucoup d’autres) gèrent à peu près aussi mal les stocks que nous vilains Français. Il s’apercevront que le stock est limité quand ils atteindront le fond de la mine de lignite :
Une fois de pus, ce coefficient me parait être un débat d’un autre âge….
Que se soit le quotidien d’un bureau d’études de par la loi n’empêche pas que ce soit d’un autre age….Si on se projette tout en étant très raisonnable vers 2020/2030, on se rendbien compte que celà n’a plus vraiment de sens… Consruire aujourd’hui des batiments bien isolés, bien sûr, discriminer leur mode de chauffage est une bétise.
Vous reprenez votre raisonnement simpliste, en avançant un chiffre erroné de surcroit, 20 à 30 milliard, rien que ça, pas étonnant que vous soyez aussi favorable au nuclèaire avec des chiffres aussi fantaisistes. C’est plus de la moitié du chiffre d’affaire d’EDF en production d’énergie. Encore un chiffre miraculeux. Au moins vous avez compris que vous étiez un conservateur, comme la plupart de ceux présent sur ce site,78203 prêt à inventer n’importe quoi pour soutenir vos théories fumeuses!
Encore une fois, votre façon de procéder ne sert à rien sur ce forum. Le dénigrement est contre productif…. Vous êtes prévenus. Le modérateur
Le dénigrement est pratiqué en permanence par les quelques individus que vous semblez défendre de façon sytématique, dès qu’il s’agit d’écologie, d’ENR… je suppose qu’il vous alerte dès qu’ils sont un peu chahuté, c’est bien normal quand on affirme comme lion des mensonges en demandant aux autres de préciser leurs soucres ou comme panima des chiffres, qu’il ne défend pas, mais change de sujet en revenant à une situation antèrieure. Contrairement à eux je lis un post avant d’y répondre! Maintenant, je n’ai rien à faire d’un avertissement provenant d’un site à l’éthique douteuse, vous souhaitez soutenir la désinformation de quelques types sur ce forum, c’est votre choix, comme la transparence n’est pas non plus la qualité première de ce site, les internanutes ne sont pas dupe, agissez comme bon vous semble.
N’om d’oiseau??? C’est quoi conservateur, si vous l’interprêtez ainsi, ouvrez votre esprit. Quand on qualifie toute une catègorie de personne d’abruti, on fait profil bas quand il s’agit de parler d’agressivité. Je le répète pour le modérateur je n’ai insulté personne.
N’om d’oiseau??? C’est quoi conservateur, si vous l’interprêtez ainsi, ouvrez votre esprit. Quand on qualifie toute une catègorie de personne d’abruti, on fait profil bas quand il s’agit de parler d’agressivité. Je le répète pour le modérateur je n’ai insulté personne.
… A l’attention du Gang des Grille-Pains Avez vous idée du coût de l’assurance d’une centrale nucléaire ? Du coût de l’assurance du transport des dechets nucléaires ? Du coût de l’assurance du stockage des dechets ? Probablement pas. Moi non plus d’ailleurs. Par contre je sais que c’est très « modestement » assuré : convention de PARIS + convention complémentaire de BRUXELLES + loi française = 322 M€. Prenons de petites maisons avec de petits contenus pour 200.00 € l’unité. Est-ce à dire qu’en cas de sinistres comme au Japon ou en Ukraine, seuls les 1610 premiers demandeurs seront indemniés ? Et les autres ? les yeux pour pleurer ? Pour mémoire la tempête Xynthia à coûté 1500 M€…. Mais bon, nous savons bien que cela NE PEUT PAS ARRIVER EN FRANCE !
Je comprend que vous n’ayez pas l’intention de défendre vos chiffres fantaisistes. Juste pour votre calculette, 400 terawatt, en reprenant l’estimation haute de Proglio, soit 45 euros le mégawatt, il me semble que cela représente 18 milliards d’euros, vous avez raison de solliciter l’intervention du censeur en chef et de vous offusquer du ton, parce qu’un tel flagrant délit de déni de réalité, cela doit laisser perplexe tous ceux qui vous lisent…
« Avez vous idée du coût de l’assurance d’une centrale nucléaire ? Du coût de l’assurance du transport des dechets nucléaires ? Du coût de l’assurance du stockage des dechets ? » Généralisons la question : avez-vous une idée du coût de l’assurance d’une centrale à charbon ? Et surtout du coût des déchets rejetés dans l’atmosphère ?? Probablement pas. Moi non plus d’ailleurs. Tout le monde sait qu’aucune filière ne paie la facture pour ses externalités et que c’est la société qui prend en charge. Finalement, le nucléaire paye plus pour ses déchets que ceux qui les jettent directement dans la poubelle collective… dans laquelle nous vivons et respirons. Voir étude EXTERNE où le nucléaire ne s’en sort pas si mal. Evidemment si un jour; la peur change de camp et l’emporte, on décidera peut être collectivement de faire payer la facture aux fossiles et on verra le vrai prix de l’assurance.
Pamina répondra et completera. D’abord, parlons de MWh et pas de MW.. C’est du purisme, je sais, mais ça prouve au moins que vous ne savez pas vraiment ce dont vous parlez… L’estimation haute de M. Proglio (les 45€/MWh), c’est pour du nucléaire historique payé il a longtemps et déjà largement amorti, même s’il faut continuer à investir en dépenses de maintenance. Si vous voulez le remplacer par du cycle combiné, du charbon ou de l’éolien onshore, on est bien pour un nouveau moyen de production entre 80 et 90€/MWh. Soit le double. Si on est sur de l’éolien offshore ou du solaire, c’est beaucoup plus. Si vous ne me croyez pas, apportez nous des éléments. PS: on parle bien du coût complet d’un nouveau moyen de production qui remplacerait du nucléaire existant, pas d’autre chose.
… @ les membres du GGP Pas d’accord sur les coûts que vous nous ressassez à longueur de post. Vous n’intégrez que les coûts… que vous connaissez ! (cqfd). Sans vouloir engager une « nième » polémique sur les chiffres communiqués ici par les uns ou les autres, selon qu’ils sont pour ou contre, le vulgum pecus que je suis, ne sais plus à quel saint se vouer…. Par contre, les coûts « masqués » comme l’assurance, le démantelement, le stockage ou les provisions d’investissement… ne sont jamais évoqués. Vous nous parlez toujours de « coût historique ». OK, dont acte. Bravo et merci pour le kWh pas cher… d’hier !!!!! Mais celui de demain ? Celui qui prendra tout en compte, à combien va-t-il revenir ? @ Pamina : s’agissant d’une vieille affaire, j’avoue ne pas connaître le coût de la rupture de Malpasset, qui soit dit en passant est révélateur d’une certaine politique des élites, si vous vous rappelez les causes et circonstances du drame. Il me semble (si quelqu’un à des infos, je suis preneur) pas contre savoir que le montant assuré par centrale nucléaire n’est que de 322 m€ et pour le transport des déchêts en France 22 M€… Autant dire pas grand chose (Xynthia = 1500 M€ et les sinistrés peuvent revenir en grande majorité sur les lieux du drame… pas à Tchernobyl ou Fukushima). Alors que se passerait-il si nous rencontrions un tel « problème » ? Au dela des 322 M€ (somme ridicule que l’on parle de passer à 650 M€), ce n’est pas non plus le « contribuable » qui paiera puisque l’Etat ne cautionne qu’à hauteur du montant précedemment indiqué, mais l’individu de base… On peut donc imaginer que l’exploitant socialement responsable a souscrit les assurances en conséquence pour ne pas rajouter une catastrophe économique à une catastrophe technologique (et écologique)… Et bien non, il s’en fout parce que : 1 – CELA N ARRIVERA JAMAIS EN FRANCE, on est bien de trop intelligents, nous? 2 – IL N EN A PAS LES MOYENS sauf à doubler (tripler ?) le prix du kWh… Je viens d’évoquer un des « coûts cachés » (voire « masqué »…) ; il y en a t-il d’autres, non ? Et le prix de revient du nucléaire vient d’en prendre un coup… (pour mémoire, nous provisionnons pour le démantelement chaque fois que nous installons une éolienne et nous sommes « normalement » assurés).
Je crois bien qu’il n’y a pas que les coûts qui sont masqués ! Là, vous intervenez en « mode philosophique » sans avancer d’arguments chiffrés et de source. C’est pratique, vous ne vous mouillez pas. En revanche, je vous signale que les coûts du nucléaire historique et ses conséquences à venir ont déjà été largement exposés sur Enerzine avec de très nombreuses références. Affirmer : « Par contre, les coûts « masqués » comme l’assurance, le démantelement, le stockage ou les provisions d’investissement… ne sont jamais évoqués. Vous nous parlez toujours de « coût historique ». » s’avère donc être de la pure propagande ou de l’ignorance impardonnable qui décrédibilise ipso facto son auteur.
… @ dan1 Vous ne répondez toujours pas à ma remarque sur le coût de l’assurance. Auriez-vous quelques difficultés à nous expliquer que, si l’on devait assurer les centrales il faudrait augmenter les tarifs et on ne pourrait plus vendre d’électricité à personne ?????? Peut-être avez vous une voiture ? imaginez vous un instant rouler sans assurance ? La pression que « les gens » (si j’en crois les sondages… en gros les 3/4 de la population française !), mettent désormais sur le nucléaire rend votre position insoutenable dirait-on. Je remarque d’ailleurs au fil de vos commentaires que Vous devenez (encore plus qu’avant) donneur de leçons. Vous en êtes même rendu à des arguments du type « … ont déjà été largement exposés avec de nombreuses références… » (vous pourriez même dire « je l’ai déjà écrit, lisez mes posts ») ; « …de la pure propagande ou de l’ignorance impardonnable qui décrédibilise ipso facto son auteur »… (je vous pardonne bien volontiers car je sens de la lassitude dans votre propos : pas facile de croire avoir raison contre tout le monde). Mais, s’il vous plait, ne prenez pas systématiquement ce ton péremptoire et condescendant… On croirait entendre E.BESSON ! Et là, franchement c’est insupportable. Je vois bien que vous ne savez plus comment justifier l’injustifiable… Votre remarque sur les arguments chiffrés et les sources en est encore l’exemple et laisse pour le moins perplexe : quelle crédibilité leur donner ? les personnes qui les produisent nous avaient aussi affirmé que le nuage de Tchernoby n’était pas venu en France !!!! Pendant ce temps … de l’autre coté de l’océan… « dans un exposé volontairement alarmiste, Dan Reicher, du Steve Taylor Center for Energy Policy Finance de l’université de Standford (qui fut pressenti pour devenir le Secretaire d’Etat à L’Energie de l’administration Obahama), très célèbre outre Atlantique pour son engagement dans le domaine des ENR depuis près de 25 ans, a mis en garde de manière on ne peut plus claire : « Si nous n’obtenons pas une action concertée entre notre gouvernement et le secteur privé, d’autres pays comme la Chine et l’Allemagne qui ont une vision énergétique à long terme quant il s’agit de technologies propres seront les grands gagnants de ce marathon. Ce ne sont rien de moins que milliards de dollars et des millions d’emplois qui sont en jeu sans parler de notre sécurité nationale et de l’avenir de la planète ».
Oh mon dieu! J’ai oublié le h, ca prouve que je ne sais pas de quoi je parle! Cela fait des années que je lis ce forum, je m’attendais bien à lire ce type de reflexion de technicien, vous êtes apte à provoquer des polémiques stériles, mais ça ne prouve rien. Si vous souhaitez vraiment être crédible, employez vous plutôt à vulgariser plutôt qu’a vous focaliser sur des termes techniques. Sinon ce n’est pas le tout de vous y mettre à plusieurs pour me répondre, mais il faudrait accorder vos violons, on parle de passé, de présent, de futur. Cela va peut-être surprendre tout ceux qui voient des trolls partout, « mais que fait le censeur bordel », sinon je veux bien me mettre à votre disposition pour un petit cours d’économie, je vous rappelle, qu’il s’agissait de débattre de l’incidence du prix du kw sur la balance commerciale. Quelque chose à ajouter sur ce sujet?
Visiblement on peut assurer un barrage. Allez hop je demande un devis pour disons 500 MW.
… A vrai dire je ne sais pas si vous êtes réellement plusieurs ou bien si le même internaute se « masque » derrière plusieurs pseudos… Bref. @ ccsiaix et à Dan1 : où avez vous répondu à la question de l’assurance ? Merci de ne pas répondre à une question par une autre question. Et les (rares) fois où vous répondez, soyez assez aimable de répondre à la question posée, pas à celle que vous auriez aimé que l’on vous pose. Je vous demande le coût de l’assurance des centrales nucléaires et vous me parlez des rejets atmosphériques des centrales à charbon… Ensuite essayez de comprendre mes phrases, notamment lorsque j’évoque « la vision à long terme quand il s’agit de technologies propres » >>> QUAND IL S’AGIT DE TECHNOLOGIES PROPRES !!!!!! Nous savons tous que les allemands et les chinois polluent avec leurs centrales à charbon, mais ce n’était pas le propos ! Vous avez cette fâcheuse tendance de répondre systématiquement à coté. Ensuite en matière de « troll » vous me semblez avoir un peu d’avance sur moi. Enfin, concernant ma « propagande » (je ne fais que citer des gens éminemment plus compétents que moi), j’ai tout loisir de la mettre en gras, en italique et en souligné, puisque désormais Enerzine me le permet. @ pamina : ne nous citez pas des chiffres trop anciens ; suivez plutôt le lien ci-dessous (les chiffres ne datent pas de 2005….) Effectivement les choses ont beaucoup évolué… mais pas dans le sens que vous évoquez, mais pas du tout, du tout même…. Et je ne sais non plus, comment sont assurés les barrages… ni quel est le rapport avec mes questions (????…). Seriez-vous de ceux qui préfèrent déplacer le problème plutôt que de le résoudre ?
Rice continue en mode philosophique en présupposant de ma lassitude. Sachez simplement que depuis plus de trois ans j’écris ce que je veux quand je veux et généralement avec des références. Si vous aviez attentivement lu certaines références que j’ai maintes fois citées vous y auriez trouvé des éléments sur les assurances du nucléaire. Cherchez bien.
Rice demande à ceux qui répondent régulièrement aux questions de répondre plus et plus vite ! Commencez par vous l’appliquer à vous-même on verra après !
En arrondissant un peu les chiffres, ce qui n’a rien de choquant dans un contexte d’opacité qui fait la part belle à la propagande. PIB français: 2000 milliards d’euros Part des exportations: environ 25 % soit 500 milliards d’euros Incidence du cout de l’énergie: 20 milliards d’euros soit 1% du PIB selon des estimations fantaisistes mais âprement défendues. Vous esprérez que c’est avec un tel avantage concurrentiel que la France va vendre des voitures aux Chinois. Bizarrement pendant que la France s’attache à défendre des positions obsolètes et à cumuler les déficits commerciaux, l’allemagne exporte et se porte plutôt bien ce ce côté. Vous voulez des chiffres précis, allez les chercher sur le web. Le troll que je suis les connait par coeur.
… Je rajouterai même que le retrait du nucléaire de l’Allemagne attise les convoitises des investisseurs chinois (…) qui se proposent de venir investir 7 milliards d’euros dans les ENR ! avec à la clef des créations d’emplois en Allemagne ! Incroyable allemands. Alors même qu’ils courrent (mais ne le savent pas) à leur perte ces mécréants qui ont dit NON à l’atome. Ah… s’ils avaient certains de nos internautes, pour sûr que leurs finances ressembleraient aux nôtres…. 🙂
Ils comptent sur des chimères, leur vision de la société est tellement archaïque qu’a côté d’eux les philosophes de l’antiquité sont ultra-modernes. Il est tellement + facile de s’en tenir aux acquis, que d’essayer de se projeter, d’envisager qu’on fasse fausse route. La création d’emplois pèse tellement plus dans la balance commerciale que d’hypothétiques économies d’énergies, essayez de simuler en terme de recettes fiscales, sociales, la création de 200 000 emplois, l’allègement que cela représente sur le cout du travail, ajoutez à cela la réduction des importations énergètiques, simulez sur une période raisonable d’une vingtaine d’année, accompagné du bonne maitrise des dépenses publiques, d’une politique audacieuse de l’innovation, d’une réduction des déficits et de la dette, qui nous coute 50 milliards chaque année. Vous avez probablement la solution idéale pour sortir la France de sa morosité.
… … EST DEJA PROGRAMME :
Si ça fait des années que vous êtes lecteur de ce forum, vous auriez certainement appris à distinguer MW et MWh… Le modérateur m’en excusera je l’espère, mais le technicien stérile que je suis,modeste contributeur à ce forum, à la vue basse bien entendu par rapport à la hauteur de vue que vous démontrez à l’égard des problèmes de l’énergie, vous emme…tout simplement. A Enerz: je sais , c’est pas cool, mais il y a des limites …
… @ Pamina : contre-vérités dites vous… lesquelles s’il vous plait ?… … que nous ayons une base de discussion car, loin de moi l’idée de contester les informations de la vénérable institution mais, ces chiffres datent un peu non ? N’auraient-ils pas, à l’image de Fuskushima ou plus récemment Fort Calhoun, pris l’eau ?… 🙂 Et puis, pendant que j’y suis, une tite’carte pour me faire (aussi) des copains chez les pétroliers… Fossiles, fissiles… même combat !
Le document qui annonce « Le prochain tchernobyl… » est en fait une liste d’actions correctives à mener sur des centrales russes pour éviter/mitiger d’éventuels accidents. Je me réjouis que les problèmes soient identifiés et que les actions soient programmées, pas vous ?
… @ ccsiaix : je me réjouis également de votre optimisme… … sauf que ceux qui ont identifié les problèmes (l’ONG norvégienne Bellona), ne sont pas les mêmes qui ceux qui devront corriger les 31 graves failles de sureté qui pourraient conduire à des accidents aussi importants que Tchernobyl !!! – en premier lieu, le document indique que de nombreuses installations ont été construites sans vérifier la sismicité de la région, – deuxièmement, en cas de séisme ou d’autres catastrophes naturelles, plusieurs réacteurs n’ont pas de système d’arrêt automatique. (cf. les réacteurs RMBK de 1000 MW de puissance, les mêmes qu’à Tchernobyl…), – troisièmement, certains bâtiments sont littérallement en train de s’effondrer (le rapport parle de « signes d’affaissement et d’inclinaisons progressifs qui pourraient conduire à un défaut structurel »), Et en plus de tous ce qui précède, le pays n’a pas de scénario de gestion d’accident et de crise.. Nul doute que les actions correctives vont être rapidement menées…
Vos théories sur l’économie et la création d’emploi sont très dogmatiques. L’économie française est quand même très encadrée voire contrainte : la création d’emploi en France est clairement le but de son économie car les prélèvements obligatoires ne sont pas conçus pour s’accomoder d’un chômage excessif. Le travail supporte la protection sociale (>50%PIB!). Si nous appliquions le modèle républicain US , l’emploi alimenterait seulement la consommation… Plus important que définir le « but » d’une économie, il vaut mieux lister ses fondamentaux , répartition de la richesse, part de l’état, du secteur caritatif, liberté d’entreprendre, liberté d’expression, propriété intellectuelle… Nous ne sommes pas vraiment un pays communiste mais plutôt ce qui s’en rapproche le plus après le régime chinois avec des accents locaux que l’on nomme : « jacobinisme » où l’état n’interdit pas vraiment mais il dissuade et se substitue à l’initiative individuelle Bref, en France : il faut créer de l’emploi pour aider l’économie à… créer de l’emploi en aidant l’économie et le titanesque secteur social (qui embauche et consomme…)
Même réponse qu’à lion, membre depuis mars 2008, votre considération ne m’importe pas, je crois que vous n’avez pas besoin de vous excusez auprès du censeur, il a choisi son camp.
@Rice Je vous félicite pour la qualité de vos arguments. @Dan1 Lassurance des centrales est impossible parce que les grandes compagnies d’assurance refusent de couvrir le risque. J’ai une proposition d’un grand assureur françis en matière de responsabilité civile qui exclue toute activité dans le nucléaire. Vous ne pouvez nier que l’assurance est actuellement assurée par les états de manière informelle. Vous n’en n’avez pas la qualité (ni les fonds!)
Je ne suis pas sûr que ce soit l’assurance des centrales qui soit impossible car on s’en préoccupe depuis les années 50. Une centrale a un coût fini délimité. Il paraît que Fessenheim aurait coûté 1 milliard d’euros (pour 340 TWh déjà produits) : Assuratome veut bien assurer une centrale. Le problème se pose après sur les conséquences d’un accident sur la population et sur les limites de compétences entre les différents acteurs dont les états, je vous conseille donc la lecture de la synthèse qu’en fait le rapport Charpin de 2000 maintes fois cité, par exemple là : Lien direct (aller à l’annexe 9, page 259/274) : Le montants ont été réévalués récemment (voir article 55) : Au bilan, cela fait plus de 50 ans que l’on se préoccupe de l’assurance du risque nucléaire, notamment en cas de conséquence sur la population. En revanche, j’ai beaucoup de mal à voir de telle dispositions sur les conséquences sanitaires et autres des filières fossiles classiques qui ont des effets délétères permanents dont elles ne paye absolument pas le prix qui est donc intégralement à la charge de la société (voir les effets de la combustion du charbon en Chine et ailleurs). Qui a indemnisé la population de Londres pour les 4 000 morts en 1952 ? : Quel assureur assurera le risque de changement climatique au conséquence mondiale, s’il est prouvé que les centrales à combustible fossile y participe en grande partie ? Qui d’autres que les états peuvent assurer le conséquences sur les populations ? Le fossile ne paye pas et n’a jamais payé ses externalités négatives.
… 1,5 milliard d’euros = le coût de Xynthia (et malgré l’énormité de la catastrophe, le lendemain les « victimes » pouvaient retourner chez elles ; pas à Fuskushima ou Tchernobyl !!!). Et puisque que vous avez eu la bonté de me proposer un peu de lecture, je vous conseille à mon tour, l’excellent ouvrage de Jérémy Rifkin (« une nouvelle conscience pour un monde en crise ») dans lequel il précise que : – nous faisons du nucléaire depuis 60 ans et nous ne savons toujours pas quoi faire des déchets… – le prix du nucléaire ne va cesser d’augmenter pour une ressource de plus en plus rare, – la nouvelle génération de réacteurs nucléaires pourra se passer d’uranium (centrales de 4ème génération à neutrons rapides) mais elles fonctionnent…. au plutonium !!!! C’est pire. – sauf à mettre toutes les centrales sur les cotes et les refroidir à l’eau de mer, il n’y a pas assez d’eau douce, et en France 40 % de toute l’eau douce consommée est utilisée pour refroidir les réacteurs et réchauffer les poissons… – il faudrait construire 1500 réacteurs nucléaires dans les 25 ans (à coups de milliers de milliards de dollars) pour avoir un effet sur les émission de gaz à effet de serres. Nous décidément, le nucléaire est totalement dépassé, d’un autre siècle. Heureusement les ENR arrivent ! Et pendant que vous certains s’acharnent à défendre des techniques d’un autre âge, outre-Rhin, de manière fort habile, ils s’apprêtent à nous en mettre une autre couche !!!
Je travaille dans les services à l’industrie. Mon assureur refuse de couvrir toute activité liée au nucléaire. Je ne lui ai pas demandé s’il a lu vos documents.. J’ai juste refusé son contrat dont les restrictions sont répétées à plusieurs reprises en caractères gras. Mon domaine d’activité ne s’arrète pas au nucléaire heureusempent pour moi, toutes les industries mécanisées font de l’analyse vibratoire, j’ai donc refusé ce travail et trouvé une excellente mission dans la défense. Sachez en outre que tous les sous traitants de l’industrie nucléaire travaillent sans assurance ou plutôt avec une assurance qui ne couvre pas la responsabilité civile puisque les assureurs ont officiellement jeté l’éponge. Malheureusement les français se fichent pas mal de ce genre de détail et l’assurance n’est pas obligatoire tout simplement. Je sais que l’Allemagne prend ces questions très au sérieux d’où leur appréciation très différente des coùts … L’industrie allemande est aux normes iso et les coûts d’assurance sont refacturés au client ce qui donne lieu à une ligne budgétaire distincte dont on peut observer l’évolution. S’il vous plaît , ne m’apprenez pas la compta, je ne la connais que trop et les conditions de travail en France sont très mauvaises car les budgets sont toujours minorés et les dépassements très fréquents, rares en Allemagne. Votre argumentation peut satisfaire un internaute qui s’amuse à faire de la politique industrielle dans son salon mais sur le terrain, cela n’a aucune valeur
Je ne sais qui ne veux ou ne peut assurer qui ? Cependant, si on compare les filières comme a pu le faire l’étude EXTERNE maintes fois citée, on trouve des éléments concrets qui laisse penser que les filières les plus dangereuses au quotidien ne paye pas le prix de leurs externalités qu’elle laissent à la charge des Etats et « elles roulent sans assurance » dans l’indifférence générale : Si nous avions pris en compte les morts par TWh comme des morts nucléaires (très médiatiques) nous serions déjà sorti du charbon et du pétrole ! La Chine produit au moins 70 % de son électricité au charbon et a rattrapé les Etats Unis. C’est donc au moins 2 800 TWh/an au charbon. Qui indemnise les victimes ? Aux Etats-Unis c’est 50% charbon et 2 000 TWh minimum. Qui indemnise les victimes ? Pourtant des calculs assez précis ont été faits dans le cadre de l’étude EXTERNE et le dernier rapport est assez éloquent : Par exemple à la page 322/333, il est clairement indiqué que : « The total mortality effects caused by anthropogenic emissions of the EU-25 states were estimated to about 2.2 million years of life lost in 1998. Assuming 5 years lost per case per affected person (European Commission 1999b), p. 248, this number corresponds to about 450,000 premature deaths. » Vous me direz, ce n’est que 2,2 millions d’années de vie perdues et ça ne représente qu’environ 450 000 morts prématurés et en plus la plupart ne sont pas des morts nucléaires. Car l’inassuré c’est bien entendu les morts classiques (pourquoi les assurer puisque la société paye déjà avec les assurances collectives et la prise en charge des Etats ?). L’inassurable, c’est les morts nucléaires : ils sont tellement peu nombreux que ça fait peur ! Une dernière : « The total assessed human health effects from the emissions in the EU-25 states in 1998 add up to 170 billion Euro2000 damage costs with a contribution of about 36 billion Euro2000 caused by air pollution due to public power, cogeneration and district heating plants which is only slightly less than the 44 billion Euro2000 caused by emissions from road transport. About 160 billion Euro2000 occur within the EU-25 states which corresponds to about 2 percent of the GDP in 1998. » Question : Qui paye ces sommes astronomiques ? Les assurances des pollueurs ?
Je comprends ce que vous dites et j’ai eu des conversations avec JM Jancovici sur cette sordide comptabilité des morts. Comme vos arguments sont exactement les mêmes que les siens, je me doute que vous avez à peu près la même méconnaissance de l’aspect militaire et que vous allez expliquer que Tchernobyl est une chance pour la région désertée et que la vente d’une centrale Osiris à lIrak ou le discours français sur le nucléaire civil Iranien n’est détestable que pour ceux qui n’ont pas fait l’école des mines ou polytechnique. La nucléocracie française était certaine de garder le pouvoir pendant 1000ans au moins. Ce sont les horribles dannois avec leurs affreux moulins dont ils ont mis les plans sur internet qui ont ruiné cette perspective alors qu’il suffisait de garder jalousement les secrets, contrôler l’information pour que les géants énergétiques asseoient un pouvoir de roi du pétrole sur ces populations d’ignares stupides. Las, le premier empécheur de neutrons a été la CIA , le plus officiellement du monde , a forcé EDF à lâcher son monopole. Les renouvelables seront fagocités en France par nos géants nucléaires mais, débarrassés du secret nucléaire, la concurrence se fera plus rude. Techniquement parlant, le nuke est fini, financièrement parlant, ce sera dans une vingtaine d’années, càd aujourd’hui car les planifications sont faites à 40 ans. Le nuke a eu son heure , celle ci est passée, personnellement je m’en réjouis.
Je ne vois aucun argument factuel, juste une profession de foi de nature évasive. Je vous signale que les sordides comptabilités ne sont pas du fait des nucléocrates mais de leur contempteurs qui trouvent très pratique d’en user et d’en abuser pour effrayer le bon peuple. Ils agitent des milliers et des millions de morts à tour de bras pour entretenir la peur. Le hic, c’est que on se lance (enfin la communauté européenne par exemple) dans un décompte un tant soit peu scientifique, on ne trouve pas le résultat souhaité, avec ou sans catastrophe. Vous pouvez même rajouter Fukushima et son horrible cortège et vous en changerez nullement le sens des résultats, les fossiles restent infiniment plus mortelles que le nucléaire à énergie produite égale. Si le boomerang revient dans la figure… il ne fallait pas encourager la fabrication du boomerang. Et en plus les fossiles ne payent quasiment rien par rapport aux externalités négatives subies par les peuples… tout est à la charge de la société et cela ne dérange personne… on paye et c’est tout. Le jour où l’on fera payer au charbon-lignite les externalités des effets sur le santé et sur le climat, le prix du kWh s’envolera. Et il existe déjà des éléments factuels pour faire le calcul : Je souhaite donc que l’étude EXTERNE soit prolongée, actualisée avec Fukushima et les résultats largement diffusés.
Je ne connais personne qui ait fait l’éloge du charbon. Je vais faire exception en parlant de son (seul) coté positif : il engendre une économie concurrencielle et n’interdit pas à un insulaire isolé de faire sa petite centrale pour alimenter son village. Une production énergétique basée sur des carburants fossiles peut migrer facilement vers un autre modèle ce qui favorise les allemands et les suisses alors qu’ils sont moins bien pourvus que nous en termes de gisements renouvelables. Dan1 : qui d’autre que moi a jamais parlé de charbon ? vous êtes le seul à le faire !!! Permettez moi de m’en inquiéter, vous faites une fixation absolue sur le lignite alors qu’il n’est question que de nucléaire ! je ne vais pas vous faire l’injure de vous expliquer la différence… Allemagne, Suisse, Italie et Espagne construisent des centrales à cycle combiné de gaz naturel et je préfère ne pas m’étendre sur la bretagne 🙂 Le sénat français a bloqué le rachat de Repower par Areva en 2007 au grand étonnement du monde entier (voir wikipedia en anglais à ce sujet). Ne me dites pas que c’était un bon choix pour le pays, Repower croit de 30% par an. En mars dernier , l’Espagne a fait un record de production d’origine éolienne à 53% de sa consommation – le record équivalent en France est de 7%. 3 pays européens ont plannifié une électricité 100% renouvelable en 2040, deux autres vont suivre et on se pose des questions sur l’Angleterre alors que l’Ecosse a déjà annoncé sa conversion. Vous défendez un secteur industriel qui a des ennemis très haut placés aussi.. Sans doute avez vous vos raisons. Pourtant tous les professionnels du secteur nucléaire, même brésiliens et russes, ont massivemant investi dans le renouvelable en attendant que les décisions politiques suivent… Pour dire les choses simplement : le monde industrialisé veut se débarrasser de sa production fossile ET nucléaire. Je ne vois pas où est le problème dans tout ceci. Le charbon est horrible (mais ne provoque pas de guerre) , le pétrole ne vaut guère mieux et favorise les conflits armés partout dans le monde, le nucléaire est plus psychologique puisque on est dans le « risque » et que la conséquence de ce risque ressemble à armaggedon ou en tous cas, bien pire que les autres sources – relisez un peu d’histoire sur la guerre froide , c’est plus édifiant que les articles d’énerzine ou les réactions de lecteurs de quelque site web que ce soit Votre remarquable effort d’évangélisation au nuke par la haine du charbon ne satisfait personne, je pense même que cela traumatise encore plus les gens qui constatent immédiatement que vous répondez à des questions que personne ne vous pose, cela les terrorise complètement Je pense que votre façon de présenter le nucléaire est encore plus effrayante que les 58 réacteurs français , La Hague incluse.
Me voilà maintenant affublé du manteau de terroriste qui traumatise et terrorise les honnêtes gens ! Le manteau est un poil trop grand pour moi. A mon avis, je ne traumatise personne car tout le monde s’en fout ! « Pour dire les choses simplement : le monde industrialisé veut se débarrasser de sa production fossile ET nucléaire. Je ne vois pas où est le problème dans tout ceci. » Justement le problème c’est que ce n’est pas du tout ce qui se passe en ce moment et que les statistiques récentes mettent parfaitement en exergue : Et aux Etats-Unis ce n’est guère mieux. Dites moi, si les Américains ont un instant songé à supprimer les fossiles et le nucléaire dans les 20 ou 30 ans qui viennent ? Pendant que l’on amuse la galerie, le monde avance et le charbon et le gaz progresse. Juste une information : les Etats-Unis ont 30% des réserves mondiales de charbon. Dans mon salon j’ai quelques indices qui me laissent penser que KING COAL n’est pas près de mourir… son trône est solide.
… Juste une remarque sur l’étude PwC : « on » nous dit que le nucléaire en France, c’est 410.00 emplois directs, indirects, induits, …. En Allemagne (« il semblerait »), les energies renouvelables c’est 367.400 emplois en 2010 dont plus de 200.000 créés depuis 2004 ! et avec la décision de sortir du nucléaire, cela va encore croître. Quand les « boutiquiers » du nucléaire auront compris cela… peut-être chercheront-ils enfin à développer de nouvelles sources d’énergies et des stockages électriques de grande capacité. Parce que là encore les Allemands ont pris de l’avance.
Etats unis sont l’exception du palmares bien que leur président ait fait campagne sur l’économie verte et s’est prononcé maintes fois contre le fossile et engagé des programmes d’aide au secteur énergétique qui donne des résultats impressionnants bien que l’appétit des américains pour l’énergie soit encore plus impressionnant encore ! D’autre part, l’économie US traverse une phase très conflictuelle et on évite de communiquer sur les programmes très dispendieux alors que la situation est très tendue sur les questions de déficits. Changer de modèle énergétique coûte très cher en investissement initial et l’argent ne revient que sur 20 années d’exploitation. Les républicains sont farouchement pour le pétrole, nucléaire et gaz de schiste. Bref tout le monde éspère que les allemands vont développer le tissu industriel Cela dit, je ne trouve pas que ce soit une raison acceptable pour justifier un siècle de nucléaire supplémentaire même si l’investissement initial est moindre. Le vrai coût du nuke (hormis le risque) c’est la logistique des combustibles, très supérieure à celle annoncée astucieusement comme un « coût du combustible ». Personne ne transporte de plutonium dans un camion seul, fût il en plomb massif !! Le transport coute une fortune et l’armée se passerait bien de ce genre de mission très complexe et de plus en plus inutile au point de vue de sa mission. Bref notre si chère industrie nucléaire a perdu sa maman -l’armée est à l’origine de la filière mais s’en désintéresse complètement aujourd’hui. En plus de sa maman, elle vient de perdre 4 énormes clients pour sa technologie de retraitement ce qui renchérit les coûts de ceux qui restent puisque ceux ci sont quasiment fixes qu’il y ait du travail ou pas ! Quant à la filière à neutrons rapides, déjà très mal en point avant Fukushima, elle semble complètement enterrée bien que les budgets de recherche ne puissent être interrompus du jour au lendemain : la flexibilité n’étant pas prévue dans les contrats de fonctionnaires issus de grandes écoles. Au final , nul ne peut dire combien l’état français va payer cette déconfiture tant l’opacité structurelle de ces fillières est grande. Mon estimation personnelle avoisine les 200mds de frais de restructuration (vers les ENR) auxquels on peut soustraire 100 mds de retour sur R&D notamment pour alstom qui a subtilement choisi les secteurs les moins sensibles Enfin vous devez savoir que le gaz sera le principal vecteur et dans certains cas, se substituera au réseau electrique, la conversion en méthane de l’énergie concerne aussi le nuke mais malheureusement , nos cheres élites n’y avaient pas pensé ! Siemens si ! VW recycle des usines de moteurs en cogénération et bien sûr le cycle combiné du gaz et ses 60% de rendement vont plaider massivement pour l’abandon de votre si cher charbon 🙂
« En mars dernier , l’Espagne a fait un record de production d’origine éolienne à 53% de sa consommation – le record équivalent en France est de 7%. » dites vous.. Ca pourrait laisser penser que 53% de la production electrique de Mars a été éolienne, ce qui n’est pas le cas( c’était sur une journée) En moyenne annuelle, l’Espagne est aujourd’hui à 17%, ce qui je vous l’accorde est très significatif. La difficulté, c’est de passer à des chiffres encore plus significatifs ( mettons 30% pour fixer une cible) sans mettre en danger l’ensemble du système electrique. On peut bien sûr arreter des éoliennes dès que ça souffle un peu trop, mais ça perd de l’intérêt. Dernier point pas simple à gérer,les grandes tempêtes de vent, car là tout peut s’arréter. Ca n’arrive pas tous les jours, mais quand même relativement régulièrement.
C’est bizarre dès qu’on attaque dans le dur et le concret avec des exemples parlant, on ne trouve plus que des exceptions. Mais non, l’augmentation de l’usage des fossiles (charbon, lignite, pétrole et gaz) n’est pas une exception réservée à la Chine et aux Etats-Unis, il y a l’Inde qui décolle et pleins d’autres. dans ce contexte les EnR vont réussir à accompagner le mouvement mais pas à se substituer massivement et rapidement aux fossiles. Tout le monde le sait et sait aussi que malgré tout les fossiles vont poser problème peut être assez rapidement à cause du changement climatique dont les effets pourraient faire bien plus peur au bon peuple crédule que le nucléaire. De toute façon, ils ne sont pas renouvelables et les réserves se comptent en dizaines d’années (avec un bonus pour le charbon). Donc aucune personne raisonnablement informée ne peut imaginer que les grand pays comme la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, le Brésil, la Russie sortent du nucléaire à cause de Fukushima. S’agissant du coût du nucléaire, je réitère ce que j’ai écrit : les anti veulent une chose et son contraire et ce n’st pas possible : On ne peut minorer le nombre d’emploi induit par cette filière en disant : ils mentent c’est bien moins que 410 000 emplois et dans le même temps : « Le vrai coût du nuke (hormis le risque) c’est la logistique des combustibles, très supérieure à celle annoncée astucieusement comme un « coût du combustible ». Personne ne transporte de plutonium dans un camion seul, fût il en plomb massif !! Le transport coute une fortune et l’armée se passerait bien de ce genre de mission très complexe et de plus en plus inutile au point de vue de sa mission. » C’est incohérent. J’ai d’ailleurs déjà répondu à cette vieille antienne éculée du coût militaire exorbitant qui signe immédiatement l’auteur ! C’est donc du mauvais réchauffé qui ne peut trouver aucun fondement rationnel même si on escortait chaque convoi de combustible avec un régiment entier. Soit vous avez d’excellentes sources chiffrées et vous les exposez sur Enerzine (combien de milliards ? combien de centimes d’Euros par kWh) , soit vous reprenez gentiment votre assertion : « Le transport coute une fortune et l’armée ». Et puis si vous êtes un expert du sujet, vous qui m’avez écrit : « Comme vos arguments sont exactement les mêmes que les siens, je me doute que vous avez à peu près la même méconnaissance de l’aspect militaire », il ne vous aura probablement pas échappé qu’en France, plus le nucléaire électrogène montait en puissance et plus les effectifs de l’armée… diminuaient ! Bizarre Bizarre !!
Oui, 53% c’était juste un pic, idem pour les 7% français. Depuis 2000, on sait que le Danemark plafonne à 20% de production éolienne moyenne. Au delà de ce seuil, il faut gérer l’intermittence par des méthodes moins grossières que celles qu’on avait l’habitude de mettre en oeuvre. On peut même dire que l’intermittence est le vrai challenge à relever désormais car la bataille des moulins est déjà gagnée. Pour stocker les pics de production, une ribambelle de techniques dont les rendements varient de 50(compression de fluide) à 80%(step, gravité) sont déjà en production – les steps assurent 5% de l’alimentation française et les Suisses font beaucoup mieux en achetant les électrons nucléaires produits la nuit. Ils ont déjà lancé de vastes travaux sur leurs barrages et comptent bien devenir la « batterie rechargeable d’europe », peu importe l’origine de l’énergie stockée. Ensuite, on a les fameux smart grids, très prometteurs techniquement avec un rendement potentiel de 100% ! Mais la rigidité du système français (prix encadrés, réseau centralisé, péréquation,..) complique terriblement l’équation smart grid… Il faut ajouter le snobisme de la communication EDF qui nous considère tout juste capable d’appuyer sur un interrupteur, une rhétorique qui s’adresse à des enfants de 12ans. Une allergie des haut fonctionnaires d’admettre qu’une quelconque intelligence puisse exister chez le consommateur (ou plutôt l’usager) Là aussi , l’initiative est d’origine étrangère, l’amérique a cassé le monopole, l’Allemagne porte un coup mortel à l’industrie nucléaire. Sans eux, le ronron du spot annuel EDF sur TF1 à 19:57 aurait duré des siècles. Il faut comprendre que le système énergétique français avait prévu de ne jamais quitter le pouvoir, l’ouverture forcée à la concurrence était totalement contrôlée et tout a été fait pour qu’on pense que les français aiment leur opérateur et son merveilleux plutonium. Il a fallu beaucoup d’interventions extérieures pour entamer cette belle confiance. Il y en aura d’autres car on peut déjà dire que les USA, le Japon et la Chine sont plutôt hostiles et n’achèteront de technologie française que si absolument nécessaire… or le standard mondial est désormais dicté par des contraintes que la France mettra des décennies à honorer. Nos élites n’avaient pas pensé qu’un accident nucléaire risquait de se produire … aussi incroyable que cela paraisse, aussi irresponsable qu’ait pu être l’export de technologies sensibles vers le moyen orient, aussi effrayante que soit l’équation pakistanaise, nos cerveaux les mieux nourris N’Y AVAIENT PAS PENSE !!! oops Il faut donc acheter du Siemens pour produire du méthane, construire des steps marines sur des sites sans rivière et prendre des brevets industriels pendant que c’est encore possible. Pour l’aspect politique, il est clair qu’aucun français « ordinaire » ne changera le comportement de notre opérateur. En revanche , l’Europe, les USA et nos voisins du nord – est sont déterminés à briser le monopole. Il faudra donc choisir entre renoncer au commerce international ou rendre le secteur de l’énergie au secteur concurrentiel , n’en déplaise à nos élites qui auraient bien continué à pantoufler dans des postes à 300K€
Pour Rice : « Juste une remarque sur l’étude PwC : « on » nous dit que le nucléaire en France, c’est 410.00 emplois directs, indirects, induits, …. » Oui, c’est justement parce que la filière nucléaire est compétitive qu’il n’y a pas trop d’emploi ! Encore que certains disait que les agents EDF étaient trop nombreux et pas assez violents au travail. Faudrait savoir. Toujours est-il qu’avec un maximum de 410 000 personnes ont est capable de produire environ 420 TWh par an pendant 40 ans au moins. Après on maintiendra l’emploi avec le démantèlement puisqu’il paraît que cela coûte horriblement cher.
Es tu décideur ? Pourquoi fais tu ce prosélitisme exacerbé ? ton père est directeur d’une centrale ? tu es salarié d’Areva ? militant politique ? Je devine que tu manies les stats et les chiffres publiés un peu comme un collaborateur sans mission précise qui fait de la « veille technologique » mais seuls les chiffres t’intéressent, tu n’as pas de réflexe d’ingénieur Penses tu influencer l’opinion des lecteurs d’énerzine ? En tous cas ta foi dans le nuke semble sans faille, pas un soupçon de doute. Un jour tu devras peut-être plaider cette cause seul car le nuke va vraiment disparaitre et tu te demandera ce qui t’a pris de défendre une telle cause
Un ribambelle de techniques de stockages, vous y allez un peu fort.. A part les STEP (mais il faut avoir des reliefs), le reste est un peu limité… Et puis je souhaite absolument que vous m’expliquiez ce qu’est le rendement (potentiel) de 100% d’un smart grid?
Exemple : Un jour de juin , forte chaleur mais peu de vent, les éoliennes sur littoral commencent à produire vers 20:00 car le jour décline et une convection entre la terre et l’océan engendre un vent marin dû à la différence de température entre l’eau et la terre , phénomène prévisible. L’opérateur ordonne la coupure des ballons d’eau chaude et des réfrigérateurs vers 19:30 , heure du pic de consommation en attendant le réveil des éoliennes off-shore et du littoral. Résultat : invisible pour le consommateur, le réseau a juste synchronisé sa production avec des milliers de systèmes de stockage (ballons, cuves de frigos) jusqu’à l’heure de production prérequis : un canal de communication entre l’électro-ménager et le producteur. L’appareil consommateur doit être capable de planifier son démarrage en fonction du schedule transmis par le producteur Le rendement est bien de 100% puisque l’énergie est stockée dans le ballon : l’eau chude est bien disponible Pour le frigo , le fluide frigorigène reste compressé dans la cuve : on peut ouvrir la porte du frigo , il continuera à décompresser pour refroidir son contenu Le ballon d’eau chaude peut stocker un bon kwh ce qui est beaucoup. Un quartier de 2000 logements peut stocker 2mwh En industrie , on a aussi beaucoup d’appareils capables de stocker pour une courte durée , on appelle ça des ballasts Lave linge, sèche linge, permettent un fonctionnement programmé mais il faut adapter les habitudes Tout cela permet du 100% de rendement , ensuite ça se détériore. Actuellement ,il est urgent de fabriquer des steps aussi vastes que possibles (sans barrage , plutot lavabo géant). L’allemagne produit des générateurs de méthane directemen,t injectable dans le réseau de gaz (investissement réseau nul). Le gaz est le vecteur privilégié actuellement en Allemagne qui , faut il le rappeler , renonce définitivement au nucléaire dans 10 ans (ils vont vraiment le faire !!) Tout cela marche très bien avec de l’électricité nucléaire dont la production est – comme vous le savez – très contrainte De petites communautés françaises isolées peuvent installer un peu d’éolien, un ensemble de stockage de méthane et une turbine à biomasse pour stabiliser le réseau de la région.
M. Lionel_fr Il ne me semble point vous connaître au-delà du forum Enerzine, le tutoiement ne se justifie donc pas encore… attendons de nous connaître mieux si jamais cela arrive ! Je ne suis pas ce vous dites et je vous laisse gamberger. Si je nai pas de réflexe d’ingénieur, c’est être parce que je ne suis pas ingénieur, tout le monde ne peut pas être X-mines. Depuis, un peu plus de trois ans, je n’ai pas la prétention d’influencer les lecteurs d’Enerzine, mais peut être que certains le craignent ! D’après ce que je sais, je suis lu, c’est déjà ça. Je présente modestement des analyses issues de calculs de coin de table et de divagation de comptoir. Enfin, vu la qualité des arguments, ça doit pas être bien nocif pour des vrais professionnels comme vous à la fois techniciens de haut niveau et visionnaires. M’enfin si le match est engagé, et bien à influenceur… influenceur et demi et que le meilleur gagne devant le jury des lecteurs d’Enerzine. Nul doute que vous avez déjà une belle longueur d’avance… comme le lièvre de la fable !
Pour ce qui des STEP, j’aimerai sortir de l’incantation : Y-A-KA faire des STEP pour entrer dans les ordres de grandeur… c’est plus marrant. Donc des chiffres après on verra.
Cher Dan1 Le tutoiement n’a rien de péjoratif. Je n’attends pas de réaction complaisante ni agressive, juste critique puisque notre divergence de vues est bien réelle Dans les faits, il m’est arrivé de sortir fâché sur une question de ce genre mais certainement pas dans une discussion sans enjeu comme ici.. Je vous avoue qu’outre le fait que l’industrie nucléaire est aberrante techniquement, elle traite très mal ses intervenants occasionnels. C’est un milieu très fermé d’universitaires ou grandes écoles qui envoie des intervenants externes au feu pendant qu’ils refont le monde dans un bureau Je n’ai cotoyé ces gens que via un contact international qui me rendait utiles à leurs yeux parce que justement, ils sont tous issus du même landerneau et sont tous nuls dans certains domaines. Après moult echecs en internes , ils m’embauchent en se bouchant le nez. Tout cela pour dire que non seulement leur technologie est absurde mais en plus ce sont des personnes méprisantes et snobs avec leurs collaborateurs Contrairement à vous, je ne pense pas que le pays doive attendre un autre accident pour renoncer à cette technologie désormais obsolète. Cela dit , je ne mets pas en cause vos compétences en matière d’information. Je me permets juste de remarquer qu’un point de vue synthétique est plus facile à lire qu’un texte d’investigation formel avec de multiples renvois. Je lis aussi des revues scientifiques à comité de lecture mais ici , il me semble qu’une synthèse est plus adaptée, d’autre part je n’ai pas besoin de preuves de ce que vous dites puisque nous sommes dans une divergence d’opinion Bonne continuation en tous cas et considérez que l’enrichissement de l’uranium pourrait devenir un crime contre l’humanité un jour … au prochain accident
« Cela dit , je ne mets pas en cause vos compétences en matière d’information. Je me permets juste de remarquer qu’un point de vue synthétique est plus facile à lire qu’un texte d’investigation formel avec de multiples renvois… il me semble qu’une synthèse est plus adaptée, d’autre part je n’ai pas besoin de preuves de ce que vous dites puisque nous sommes dans une divergence d’opinion » Bon tout est dit, je n’ai pas votre sens de la synthèse et j’ennuie les gens en citant les sources. Bon et puis les preuves c’est secondaire du moment que l’on cause aimablement. Enfin si vous retrouvez des chiffres et des sources pour étayer vos affirmations… revenez nous voir, vous serez le bienvenu… on discutera le morceau autour d’un article et on se fera une synthèse sympa. J’espère que ce sera avant le prochain accident parce que c’est tellement peu souvent que je crains bien être mort !
Maintenant que je sais ce qu’est un smart grid avec 100% de rendement, me voilà apaisé…. Yaka faire des smarts grids, faukon fasse des Step, et enfin le monde de l’énergie sera le monde des Bisounours…. Et en France, on fait comment pour fournir environ 90GW à la pointe????
Vous semblez très remonté dans votre post de 18:08 contre le « monopole » ( quii n’en est plus un depuis 2007, vous pouvez acheter votre electricité à qui vous voulez) et pour la concurrence. Alors, quelle concurrence? – celle qui va obliger EDF à vendre jusqu’à 100TWh d’électricité à 41 puis 42 €/MWh alors que les prix de marché sont plutôt de l’ordre de 50€/MWh en moyenne? – ou celle des renouvelables? Monde parfaitement concurrentiel comme chacun sait.. Supprimez selon le cas les tarifs d’achat, les certificats verts ou les incitations fiscales et du jour au lendemain plus aucune éolienne, panneau solaire ou installation de méthanisation ne verra le jour…On n’est plus dans le monopole, mais on est dans une nationalisation des surcoûts engendrés. Soyons bien clair, je ne suis pas contre le développement des renouvelables, mais surtout ne me parlez pas de concurrence…
Aux doux pays françois, on ne fait rien car Fessenheim est reparti pour dix ans, Flamanville pour 40 saupoudré d’une pointe d’éolien importé pour environ 25gw dont 6 off shore. Dans 10ans, on commence à s’affoler, on fait comme tatie Angela qu’elle aura tout préparé , on met juste les pieds sous la table et on regarde le match avec une bonne bière et un paquet de chips ! Repower, vous n’en n’avez pas voulu, vous ne voulez pas les emplois verts et les brevets quand même… En France on se tient bien à table et on dit merci Restons latins
Voilà une réponse tout à fait sérieuse à la question de la fourniture des besoins electriques francais….Chacun appréciera.
Excusez moi, j’avais lu un peu rapidement et j’ai une question complémentaire: c’est quoi les 25gw importés dont 6 offshore?
désolé, quelque chose m’a énervé mais vous n’y êtes pour rien car vous dites l même chose que vox populi Vous demandez comment produire une énergie qui est déjà produite! toutes les réponses sont mauvaises. On ne refait pas ce qui se fait déjà à moins de refondre tout le système mais dans ce cas il vaut mieux ne pas chiffrer ! Dan1 veut chiffrer en milliards chaque intervention ou inlexion comme si les chiffres publiés étaient exacts ! ils ne sont pas fiables et s’appuyer dessus mêne à un amalgame de chiffres complètement farfelu en réalité, la France risque d’entrer en surproduction car elle n’a pas souhaité installer de l’éolien. L’europe et les promesses electorales l’ont forcé à le faire. Repower était l’oportunité du siècle pour la france et l’attitude de nos sénateurs a été encore pire que pour l’internet versus minitel, d’une incompétence et d’un parti pris qui a ruiné nos chances pour des générations. L’ouverture à la concurrence du marché électrique est une initiative US relayée par l’europe. Paris y était opposé mais on ne contredit pas facilement des puissances économiques 7 fois plus grosses que soi ! Il n’y a pas de cohérence dans la politique française actuelle, plutôt une somme de conflits réglés en catastrophe. L’abandon de Repower par areva a démontré que le nucléaire français possède une puissante force d’influence au gouvernement. Le cours d’Areva a perdu 30% en valeur depuis mars dernier, de grands changements ont lieu dans le management. Au détriment du peuple français qui ignore tout de ce qui s’y passe vraiment. EDF a racheté sa filiale EN Repower finalement racheté par un groupe indien a monté en valeur, le grand gagnant est l’espagnol Gamesa qui vient d’inaugurer une gigantesque usine robotisée La France vendra à qui voudra l’acheter ses mégawatts nucléaires parce qu’elle doit financer le pari impossible d’un groupuscule d’influence ultra radical qui draine les gigantesques projets nucléaires. Projets qui perdront toute rentabilité vers 2030 Pour revenir à vos 90Gw, primo ce chiffre est un extrème atteint uniquement par grand froid en hiver. La moyenne de consommation est plus proce de 60-70Gw. Compte tenu du facteur de charge , cela représente 100 000 moulins et des moyens de stockage et d’autre moyens de pointe (la R&D essaie de fusionner ces deux ressources) Dans le modèle allemand, toute l’industrie est engagée au maximum des capacités , fabricants d’autos, de camions, de bateaux, batiment, sous-traitants… et bien d’autres ont 15 années de R&D depuis le premier plan de sortie de Gerardt Shroeder. Ce sont des milliers de technologies de pointe en rupture avec ce que nous connaissons (c’est un peu le principe fondateur) Vous n’imaginez pas que je vais résumer ça ici alors que j’en découvre un peu plus chaque jour comme vous tous. Ce que je sais, c’est que le pays n’a pas autant de chance que la France avec peu de littoral et pas de formation géologique capable d’accueillir des steps marines Ils vont donc faire autrement en exploitant tout ce qu’ils peuvent pour réussir leur « ruée vers l’or » puisque c’est le nom de cette nouvelle donne énergétique.
Le grenelle de l’environnement prévoit 19.5 Gw d’éolien terrstre et 6 off shore en 2020. L’engagement envers l’europe prévoit 20% (?) de renouvelable en 2020. Ceci en totale contradiction avec les plans initiaux qui prévoyaient 0% éolien et un remplacement de tous les réacteurs actuels par des EPR Ce dernier point est désormais impossible. Bien malin qui peut dire si le projet de Penly verra le jour… Maintenant l’investissement éolien devient tellement important … Je préfère 10ans de nucléaire en plus à une crise grecque !! L’argent ne pousse pas sur les arbres Par contre , il faut enterrer la filière à neutrons rapides avant que l’europe nous la refuse .. Cela& nous évitera une grosse dépense et une terrible humiliation que je ne souhaite pas plus que vous Pour ce qui concerne Dan1 et sa prévision datée du prochain accident nucléaire, franchement je n’ai jamais rien entendu d’aussi nul à part peut être l’assurance de notre président que le litre d’essence ne dépasserait jamais 2€ !!! L’accident nucléaire est par définition imprévu et par statistique, survient tous les 25 ans mais c’est peut être déjà commencé…
Il écrit : « Pour ce qui concerne Dan1 et sa prévision datée du prochain accident nucléaire, franchement je n’ai jamais rien entendu d’aussi nul… » Alors là, chapeau le visionnaire, je ne savais pas que vous saviez ! J’ai écrit ceci : « Enfin si vous retrouvez des chiffres et des sources pour étayer vos affirmations… revenez nous voir, vous serez le bienvenu… on discutera le morceau autour d’un article et on se fera une synthèse sympa. J’espère que ce sera avant le prochain accident parce que c’est tellement peu souvent que je crains bien être mort ! » Donc vous prétendez que j’ai fait une prévision datée. Cela veut dire que vous connaissez la date de ma mort ? C’est bizarre car vous n’êtes même pas censé connaître mon âge pour établir une prévision raisonnable (qui peut très largement varié selon la dose de mSv reçu, je vous le rappelle). Donc soit c’est n’importe quoi, soit vous connaissez réellement la date de ma mort et vous pourriez éventuellement me dire combien de temps il me reste à vivre ! Si ça se trouve je ne suis pas le seul à être nul et nous pourrions alors créer une amicale… pour la vie, ou ce qu’il en reste !!
Lionel_fr a écrit « il faut enterrer la filière à neutrons rapides avant que l’europe nous la refuse » Le hasard du calendrier fait que notre président lui a répondu aujourd’hui « Nous allons consacrer un milliard d’euros au programme nucléaire du futur, notamment 4e génération » source : Merci président 😉
vous êtes trop géniaux avec votre foi inébranlable il y a aussi un asteroïde de 20m de diametre qui a frôlé la terre à – de 12000km vers 15:00 , un coup de bol qu’il n’ait pas visé la Hague 🙂 Dan1 : affirmer qu’un accident n’aura pas lieu est une erreur de syntaxe, une aberration autorisée par le langage mais sans équivalence physique. Un voeu pieu, une incantation , une prière ?? J’ai bien entendu le président. J’ai aussi noté qu’Areva perdait jusqu’à 3.66% immédiatement après son annonce , sous les 25€ ! Un md pour un programme de 40ans que l’université de stokholm ne peut plus soutenir et qui est la seule justification de l’enfer de la Hague… un milliard pour l’enterrer .. j’estime le coût de la déconfiture nucléaire à 200mds au moins. 1 md c’est peanuts, juste de quoi offrir un parachute doré aux copains La filière est morte, foutue, a déjà foiré une fois et jamais une centrale 100% plutonium ne sera construite sans une révolution d’ampleur européenne La hague doit penser à enterrer ses poubelles puisque c’est actuellement la seule solution proposée. Un milliard , c’est vraiment peu
L’action Areva finit la journée à -1.71% , pas vraiment un jour de fête ! voici la page des cours Certes le CEA est le premier bénéficiaire mais il est déjà entièrement financé par l’état. Que la provenance des fonds soient du grand emprunt est un pur tour de passe passe. Un message subliminal destiné au peuple. Je ne vois rien de nouveau au fait que le pouvoir soutient moralement la filière. Mais dans les faits, le cours d’areva est la seule info valable car elle reflète l’avis de ceux qui sont « dans le secret » ce qui n’est pas notre cas et contrairement aux politiques, cela ne peut pas mentir. Au passage, NS a aussi annoncé 1.375 mds pour les renouvelables et n’a parlé que de PV mais cela ne dit pas quelle technologie sera financée. Le PV n’est pas mature, il faut le réserver aux sites isolés et applications mobiles. dans 20ans , le coût de l’éolien installé aujourd’hui aura divisé par deux puisque les installations seront amorties et le mwh sera vendu au prix spot. Par ailleurs, les turbines seront remplacées par de plus récentes et un grand marché de l’occasion va naître comme en Allemagne ou au Denmark. L’investissement éolien est important certes mais la rentabilité sera excellente à la fin des contrats.
Vous parliez d’éolien « importé », je n’ai pas fait le rapprochement avec les objectifs du Grenelle. 19,5GW d’onshore et 6 GW d’offshore en 202o (ce qui n’est pas gagné), ça fait environ 60TWh. 12% ou qq chose comme ça de la consommation francaise… C’est bien, mais ce n’est que 12%. On fait quoi après?
« Dan1 : affirmer qu’un accident n’aura pas lieu est une erreur de syntaxe, une aberration autorisée par le langage mais sans équivalence physique. Un voeu pieu, une incantation , une prière ?? » Ce n’est rien de ce que vous affirmez car je n’ai pas… affirmé ce que vous dites. J’ai très exactement écrit ceci : « Enfin si vous retrouvez des chiffres et des sources pour étayer vos affirmations… revenez nous voir, vous serez le bienvenu… on discutera le morceau autour d’un article et on se fera une synthèse sympa. J’espère que ce sera avant le prochain accident parce que c’est tellement peu souvent que je crains bien être mort ! » J’ai donc juste souligner que les accidents nucléaires étaient peu fréquents en me référant implicitement à Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011. Ni vous, ni moi ne connaissons la date du prochain, mais si c’est dans 25 ans, il est possible que je ne soit plus là pour commenter. je n’ai pas plus de certitudes que cela. Enfin pour vous c’est différent, car vous avez au moins un paramètre c’est la date de mon trépas ! Enfin, vos incantations ne me semblent être que des voeux pieux ou des prières.
Une fois que l’on a fait le plein d’éole dans un pays, on fait cela : Et on va faire le forcing dans le pays d’à côté pour vendre de turbines !
Excellent! Je vous cite: « dans 20ans , le coût de l’éolien installé aujourd’hui aura divisé par deux puisque les installations seront amorties et le mwh sera vendu au prix spot. Par ailleurs, les turbines seront remplacées par de plus récentes et un grand marché de l’occasion va naître comme en Allemagne ou au Denmark. L’investissement éolien est important certes mais la rentabilité sera excellente à la fin des contrats. » Il est effectivement vrai qu’au bout de 20 ans , les emprunts ayant été rembousés, une éolienne qui tourne devrait s’en sortir correctement en termes de résultats. 1. Encore faut-il qu’elle tourne encore sans avoir à la reconstruire quasi complètement, et là, il me semble que le recul n’est pas suffisant pour en $etre certain. 2. Mais surtout en disant ça vous sous-entendez que les nouvelles seront toujours subventionnées par des incitations diverses, ce qui pour une technologie avec à cette époque 30 ans de recul serait un peu fort. Si en 2020 une éolienne neuve n’est pas compétitive dans le marché, c’est qu’on aura subventionné pendant 20 ou 30 ans une énergie qui ne tient pas ses promesses.
19,5GW d’onshore et 6 GW d’offshore en 202o (ce qui n’est pas gagné), ça fait environ 60TWh. 12% ou qq chose comme ça de la consommation francaise… C’est bien, mais ce n’est que 12%. On fait quoi après? Je n’ai pas fait ce calcul car avec un parc nucléaire intact auxquels s’ajoutent un EPR tout neuf + plein d’éolien, je crois qu’on a plus qu’à se tourner les pouces : on est déjà en surproduction et il ne faut pas griller les lignes tht à l’export… Mais il faut prendre en compte d’autres facteurs prévisibles sur la décennie à venir. Si vous permettez, vous avez la même fâcheuse habitude que Jancovici à penser que le monde s’arrète à vos frontières. Or l’actualité récente a mis un « coup de vieux » à l’initiative française dans le domaine de l’énergie : une nouvelle génération de centrales tous les 40 ans , c’est un peu léger comme perspective vu le contexte mondial, l’actualité d’autres pays est autrement fournie.. On va voir des gwh bon marché chez nos voisins mais aussi des technologies bon marché dont l’éolien n’est que le premier avatar. Enfin il y a des pays (l’Islande, …) où l’énergie est abondante et une politique industrielle astucieuse pourrait bien leur donner la décision ultime dans des secteurs aussi énergivores qu’ exportateurs Si je rends grâce au plutonium 238 lorsqu’il anime un robot comme Voyager 2 pendant 50ans, l’acharnement français à ne voir l’avenir qu’au travers de la nucléosynthèse me désole. D’autant plus que l’industrie semble aveugle et sourde quant aux questions de prolifération et d’augmentation statistique du risque par la dissémination des matières fissiles et je ne vois pas ce qui pourra contrôler ce péché très français dans un avenir prévisible. Je pense aussi que notre personnel dirigeant fera les mêmes erreurs avec les nouvelles technos que celle de bloquer le rachat de Repower : si je vous dessine un scénario crédible , vous allez me traiter de clown et on en restera là , pourtant le clown travaillait sur des éoliennes de 400kw en 98 en scandinavie , époque à laquelle les français trouvaient les eskimos mignons avec leur moulins… Je pense que l’avenir ne se déroule pas en France mais je vais quand même faire une tentative bénévole auprès de l’ADEME pour en finir avec cette question Vous êtes de bons contradicteurs et votre compétence est bien réelle mais je doute que le courrier des lecteurs d’enerzine soit une tribune où se font des choix qui engagent des centaines de personnes Je vais donc tenter ma chance sans trop me préoccuper des contraintes hexagonales @Dan1 : je ne pense pas que l’éolien ait besoin de subventions supplémentaires. L’investissement initial est très lourd mais il l’est aussi dans le nuke et l’hydraulique. A terme l’éolien rapportera beaucoup d’argent à tout le monde , producteurs, voisins grincheux, collectivités locales, sous traitants et Etat . C’est une bonne technologie très rentable
Vous dites : « Dan1 : je ne pense pas que l’éolien ait besoin de subventions supplémentaires. » Sauf que je ne vous parle pas de subventions mais de saturation. il me semble que l’Allemagne arrive à saturation dans l’éolien terrestre qui avec, une capacité de 27 GW produit environ 36 TWh soit 6,7% de sa consommation : Mais avec l’offshore tout va changer !
L’allemagne est aux antipodes de nous : on y installait des machines de 600kw à l’époque où c’étaient les plus grosses disponibles. Tous ces sites ne se prètent pas forcément à une simple « mise à jour » de la turbine car les normes environnementales ont évolué au moins autant que les machines… L’offshore est très cher à installer mais la mer du nord est un des meilleurs sites européens. Il suffit de regarder une photo satellite des installations actuelles pour comprendre le potentiel, il est énorme Mais le pays de Luther s’accomode mal de la précipitation et on peut parier qu’il n’y aura pas un kw installé sans une capacité équivalente en stockage. Si vous avez bien lu leur prose , vous constaterez que la plupart des machines allemandes pour gérer l’intermittence ont moins d’un an de commercialisation et il en faut des milliers ! L’erreur courante de la Janco’ génération à laquelle je vous assimile un peu Dan, c’est de se positionner en « arbitre du mix ». Janco est polytechnicien, il aurait pu être énarque mais il aurait été alors nul en technologie ! L’Allemagne et le Danemark sont des pays pionniers comme la France l’a été avec le minitel. Le résultat est qu’ils sont couverts de prototypes dont certains sont vraiment des charrues ! Sur 10 modèles testés , un seul donne lieu à une industrialisation et c’est ce qui explique la relative vétusté de leur parc.
C’est quoi, les machines allemandes pour gerer l’intermittence dont vous parlez?
Convertisseur en méthane ch4. Si vous avez réfléchi à la problématique du réseau et que vous vous débarrassez de la tragédie psycho-sociale française, vous réalisez que le réseau de gaz est bien mieux armé pour accueillir des pointes de production en utilisant des technos parfaitement maitrisées depuis des decennies. La conversion en ch4 « coûte » 40% de rendement mais une fois les milliers (millions?) d’unités installées, l’intermittence ne pose plus de problème insurmontable. Quant au stock, il n’est pas nécessaire tant que la Russie exporte massivement du gaz fossile.
Une fois l’aspect technique résolu, reste l’aspect financier. L’Allemagne n’est pas connue pour son laxisme : des cerveaux mieux formés et mieux informés que nous ont rendu leur copie : le coût du kwh va grimper jusqu’en 2025, pui décroître pour devenir compétitif avec le nuke en 2030 (seuil de rentabilité). Par la suite le coût continuera à décroitre et laissera les nucléar-maniacs avec leurs centrales, désormais obsolètes- des millions de tonnes de déchets à vie longue.. et surtout , moins d’argent pour entretenir tout cela, plans sociaux, restrictions budgétaires, petits arrangements sur la sécurité , c’est le scenario français pour 2035 !
Nul doute que par les temps qui courent, le gaz est en pointe dans les solution de substitution au nucléaire, seul ou associé aux nouvelles EnR auxquelles il sert de béquille. Cependant, le gaz et son réseau spécifique ne sont pas malléables à souhait et sont également soumis au problème des pointes de production : Voilà, il est clair que le gaz est en pointe !
Fabriquer de nouvelles conduites de gaz est peu coûteux, ou plutôt contrairement aux électrons, le gaz passe dans de l’espace vide confiné , le coût est quasi-indépendant de la section de la conduite alors que les tht nécessitent des alliages devenus absolument hors de prix (hausse des matières premières) Enfin leur fabrication sera amortie mille fois compte tenu de la probable conversion du parc auto et poids lourds au GNV. Enfin, le mélange H2 + CH4 est utilisé depuis un siècle et donne de bons résultats mais requiert sans doute de nouvelles normes de construction pour le réseau. Son doublement ne pose donc pas de problème particulier. Le réseau actuel permet au pire de retarder la création de ces nouvelles sections de réseau. Personnellement je ne m’inquiète pas pour le sort de GDF Suez..
Dans le contexte de montée en charge des EnR, la question qui se pose est le plafond d’éolien dans le mix. Actuellement la limite avoisine 20% de la consommation, déporter le transport sur le gaz parmet (estimation personnelle) d’atteindre 80%. A condition de sacrifier 40% de l’énergie en conversion chimique ce qui n’est pas peu.. Je n’ai pas de connaissance particulière en processus de stockage de CH4 à grande échelle, la température d’ébulition à -161° ne simplifie rien mais les méthaniers le font très bien !! De simples cuves devraient permettre une compression à 200 bars ce qui est bien suffisant en fixe. Bref, tous ces processus sont maitrisés par des dizaines de fournisseurs de qualité. Il n’y a donc aucun verrou qui empèche d’atteindre 100% voire de remplacer toutes les sources existantes , et pourquoi pas , supprimer les vieilles THT ce qui relativise sérieusement l’impact visuel des éoliennes. Cette techologie de réseau n’est pas du tout incompatible avec le nucléaire!
Il faut que vous nous en disiez plus sur ces procédés de fabrication de CH4 à parir d’electricité et leurs performances, avec quelques références. Ceci dit, vous avez je pense une vision faussée de la penetration des « nouveaux » renouvelables dans le système electrique. Cette vision faussée, c’est que ces productions fatales bénéficieraient ad vitam eternam de tarifs reglementés d’achat. Et bien non, si elles prennent de l’immportance ( et elles en prendront), il faudra bien qu’elles assument leur intermittence. On ne peut pas eternellement être passager clandestin d’un système. Vous nous parlez de système de production de CH4 à partir d’electricité avec 60% de rendement. Prenons l’éolien terrrestre à 82€/Wh ( je ne parle pas de l’offshore au double). 1MWh éolien à 82€/MWh avec 40% de rendement, ça fait si je vous ai bien compris un MWh gaz à environ 140€/MWh. Celui ci vaut environ 20€/MWh aujourd’hui.. Vous ne vous faites pas de souci pour GDFSuez, mais à ce prix là je ne m’en fait pas pour Gazprom…
Les tarifs de rachat dont vous parlez sont garantis pour des périodes de 10 à 20 ans après quoi je ne sais pas ce qui se passe mais je pense qu’on passe au prix de gros soit une 50aine d’€/mwh Passager clandestin, je n’aquiesce pas. la production éolienne actuelle est très utile pour préserver l’eau dans les barrages (rendement 100%)et éviter le recours au fossile , de l’aveu de RTE et des différents intervenants. Sur ce point M Jancovici est un arracheur de dents. Toutes les filières ont été subventionnées notamment l’hydraulique et le nuke. Ce que vous ne pouvez pas supporter c’est que la subvention à l’éolien passe par un tarif de rachat au lieu d’une enveloppe ministérielle au départ du projet sous la houlette d’un monopole d’état. Pourtant ce système est beaucoup moins couteux pour le contribuable qui ne supporte pas les grèves et encore moins les pannes. Tout le risque est supporté par les propriétaires privés et il est parfaitement normal que ceux-ci aient le management de ce qu’ils ont financé. Le modèle économique du tout-à-l’état couterait 1,6 fois plus cher tous secteurs confondus. Reste que l’éolien actuel qui plafonne à 3 point quelque chose gwatts de production est parfaitement absorbé par le réseau actuel et donc aussi rentable que possible. Ensuite la rentabilité va se dégrader car certaines pointes de production ne seront pas absorbées par la consommation (et donc non facturées) Ici interviennent des technologies moins grossières que celles déployées en France. Dans un temps très court, on peut stocker l’énergie dans de l’eau chaude, par exemple celle des réseaux de chaleur , c’est bcp plus simple que les ballons de particuliers qui nécessitent un smart-grid finalisé et déployé. Dans le cas de l’industrie , on peut bricoler un système on/off sur des résistances commandé depuis le gestionnaire de réseau qui allume et éteint les résistances à distance, typiquement un programme pearl sur un serveur chez RTE qui envoie un booléen oui/non aux différents réseaux de chaleurs urbains, c’est à peine plus compliqué que de coller un bout de scotch ! Ensuite il faut faire le smart grid, lancer le vecteur hydrogène, le vecteur méthane et construire des steps mais pour autant que je sache, tous ces chantiers peinent à démarrer en France , même s’ils sont prévus à terme (il y a des appels à projets chez ademe). Rester dans le nuke ou très peu de gens gagnent très bien leur vie en faisant payer le plus grand nombre , n’est pas seulement une dictature, c’est aussi un immobilisme où personne ne veut de changement. Cela s’appelle le conservatisme et c’est ce genre de posture que vous défendez avec opiniatreté donc je ne comprends pas bien pourquoi vous voulez des solutions : pour les saboter ? par curiosité intellectuelle ?pour trouver des arguments contres ? Tous les créatifs sont vulnérables, les EnR comme les autres, mais ils sont de mieux en mieux défendus depuis quelques mois, vous ne trouvez pas ? Vous les pro nuke ne pouvez pas supporter l’idée que cette technologie n’a eu qu’un temps et qu’elle est en train de se faire balayer par une technologie beaucoup plus simple et moins dangereuse. Vous semblez craindre que l’election présidentielle ne résulte en un pouvoir qui s’alignerait sur l’allemagne ou la suisse et effectivement , c’est ce qui risque d’arriver et ce n’est pas en disant que la vision est faussée que vous y changerez grand chose. En ce qui me concerne , j’ai décidé de ne pas travailler dans le secteur nucléaire par conscience. J’ai donc tout à gagner et j’espère bien que la sortie du nuke français sera planifiée à 30 ans.
Vous me pretez beaucoup d’intentions avouées ou inavouées.. Parlez nous plutôt de la conversion d’electricité en CH4 et de sa compétitivité . C’était ma première question