L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué jeudi qu’elle "prendra position début juillet sur la prolongation d’exploitation du réacteur N°1 de la centrale de Fessenheim à la suite de son troisième réexamen décennal", conformément à son annonce faîte au début de l’année.
Cependant, Le Figaro croît savoir que cette dernière devrait autoriser EDF à poursuivre l’exploitation de la centrale nucléaire durant encore une décennie. En effet, un rapport d’experts approuverait la prolongation pour dix ans du fonctionnement du réacteur de la plus ancienne des centrales nucléaires françaises, sous réserves de réaliser un certain nombre d’opérations techniques d’un montant estimé à 100 millions d’euros.
Parmi celles-ci, on note surtout le renforcement de la dalle de béton qui se trouve sous la cuve. Non seulement, elle demeure de faible épaisseur (1 mètre environ), mais (elle) se trouve située à 4 mètres de la nappe phréatique ! Il faut savoir que le réacteur est implanté dans une zone sismique à 13 mètres au dessous du niveau du canal d’Alsace.
Par ailleurs, les associations anti-nucléaires dénonce depuis des années le vieillissement des installations, ainsi que le manque de formation du nouveau personnel.
Pour Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie élue en Alsace : « Il est incompréhensible et consternant que la France s’obstine, au regard des derniers évènements au Japon et aux Etats Unis à garder sous perfusion une installation dont la poursuite de l’exploitation présente un risque inutile, direct et durable pour un bassin de population cinq fois supérieur à celui de Fukushima. Fessenheim est sujette à 4 fois plus d’incidents que n’importe quelle autre centrale. Sa vétusté et ses caractéristiques techniques obsolètes, sa situation en dessous du niveau du canal d’Alsace, avec des possibilités d’inondations en cas de rupture de digues ou par une crue non prévue et sur une faille sismique sont autant d’arguments et de risques sous-évalués qui doivent conduire à sa fermeture maintenant, pas dans 10 ans! La mobilisation du 26 juin autour de la centrale de Fessenheim sera l’occasion une fois de plus de montrer que les citoyens n’entendent pas qu’on joue avec leur avenir. »
Le Figaro souligne cependant : « chez EDF, on estime que Fessenheim présente les mêmes garanties – les générateurs de vapeur par exemple ont été changés – que Tricastin 1 qui a reçu l’autorisation d’opérer jusqu’à ses 40 ans ».
A Fukushima le nucléaire à montré sont vrais visage mais beaucoup ne veullent pas le regarder en face en disant que « chez nous sa n’arrivera pas », « ce n’est pas comme çà! » nous avons là tout les ingrédients d’un nouveau Fukushima et je pense que si le peuple ne reprend pas en mains le pouvoir qu’il à laissé aux mains des ces criminelles (très) conscient on court à une catastrophe similaire en france. Et là les choses changerons… mais ce sera trop tard!!!! Un voisin de Belgique qui en prendra plein la gueule aussi, si sa pète chez vous.
Une centrale nucléaire, c’est comme un avion szi j’ose dire. Ce n’est pas parce qu’il est « vieux » qu’il est plus dangereux, c’est surtout parce qu’il est mal entretenu. Ce qui n’empêche pas d’avoir une durée de vie limite… tout de même !
L’article ne dit pas tout. Sin contamination de la nappe phreatique, il y a, c’est tout le bassin du Rhin qui est touche, jusqu’em mer du nord. Pendant ce temps-la, le proches voisins s’entrainent a demanteller, technologie qu’ils exporterons bientot et avant nous, et vendent leurs panneaux et eoliennes par cargo entiers. La France a toujours une guerre de retard.
Oui, une « vieille » installation, bien entretenue, peut durer plus longtemps. Mais il n’y a pas à tortiller, quand une installation vieillit c’est l’ensemble qui augmente en dangerosité. Une deux-chevaux, même parfaitement entretenue, est tout de même moins fiable que son équivalent d’aujourd’hui! Elle roulera moins vite, freinera sur une durée plus longue, offrira moins de sécurité à ses passagers… En plus, toute « installation » qui commence à avoir des kilomètres au compteur, se met à « lâcher » de partout, et toute analyse d’accident majeur (notamment les crashs d’avions, qui sont devenus heureusement rares) montre bien comment l’accident est la succession d’une multitude de petits incidents, le « manque de bol », on gérait à droite mais ça a aussi pété à gauche, zut, personne n’était là… Alors quand on parle de centrale nucléaire, moi je dis, « trop vieux, trop dangereux! ». J’ai visité cette centrale, j’ai écouté les discours bien huilés des spécialistes en communication qui arrivent à faire croire que Fessenheim pourrait facilement durer encore 10 voire 20 ans, mais je continue de me positionner en faveur du démantèlement de cette « mamie » qui a fait son temps, AVANT que l’incident de trop se transforme en accident majeur. Avantages: – on évite le risque de l’accident majeur (pour la France, mais aussi pour les pays environnants, ne pas oublier que Fessenheim est à quelques dizaines de mètres de l’Allemagne), et donc on ne dépense pas les millions d’euros en réparation des dégats environnementaux, sanitaires et inter-pays – on apprend à démanteler proprement – on ouvre les yeux sur ce que coûte réellement le nucléaire, une fois intégré le coût de démantèlement – on réintègre les coûts réels dans l’électricité, et du coup on réalise que les renouvelables sont finalement une bonne opportunité – on rouvre les vannes au développement des énergies renouvelables en France
@ Caro_oo7 Ce que vous appelez des avantages sont précismment ce que EDF, AREVA et tous les nucléocrates français voient comme des inconvénients, et les pousse à vouloir prolonger la durée de vie des centrales.
La député écolo ferait bien mieux de s’attaquer aux centrales à lignite qui nous intoxiquent depuis des décenies ! Fessenheim fera bien encore 30 ans de bon fonctionnement !
Bonjour, je suis assez d’accord avec Aurel, c’est un vantage pour celui qui veux que ça en soit un. pour nos décideurs, c’est plutôt pas trop un avantage. Tant qu’on ne sait pas ce que ça coûte, finalement, ça coûte pas cher et donc moins cher que de rechercher avec les EnR. Que ferait la recherche EnR avec 100 M€? Est-ce que 100M€ sont suffisant pour rendre vierge ce site? (ici, j’attends une réponse des membres du forum qui sont favorable à cette technologie (DAN1 par exemple)). Moi, je ne suis pas expert, je fais juste mes valises de ma famille pour décaniller en 4ème vitesse, le jour où ça partira en sucette, par ce que statistiquement, un jour, ça partira en sucette. Cordialement,
Bonjour, je suis assez d’accord avec Aurel, c’est un vantage pour celui qui veux que ça en soit un. pour nos décideurs, c’est plutôt pas trop un avantage. Tant qu’on ne sait pas ce que ça coûte, finalement, ça coûte pas cher et donc moins cher que de rechercher avec les EnR. Que ferait la recherche EnR avec 100 M€? Est-ce que 100M€ sont suffisant pour rendre vierge ce site? (ici, j’attends une réponse des membres du forum qui sont favorable à cette technologie (DAN1 par exemple)). Moi, je ne suis pas expert, je fais juste mes valises de ma famille pour décaniller en 4ème vitesse, le jour où ça partira en sucette, par ce que statistiquement, un jour, ça partira en sucette (à Fessenheim où ailleurs). Cordialement,
il ne faut pas lire « favorable à cette technologie » mais qui semble avoir un avis précis sur cette technologie »
Questions : – Dans les 30 ans à venir, la probabilité qu’il y ait un nouvel accident nucléaire grave dans le monde est-elle nulle (accident, séisme, attentat…) ? A la lumière de ce qui s’est passé avec Tchernobyl et Fukushima, on peut penser que non. – La probabilité qu’un accident nucléaire grave survienne dans un pays augmente-t-elle avec le nombre de réacteurs nucléaires détenus par ce pays et l’âge de ces réacteurs ? On peut raisonnablement penser que oui. En conclusion, on peut penser que la France est l’un des pays où la probabilité d’avoir un accident nucléaire grave dans les 30 prochaines années est la plus forte.
Quelles sont donc vos sources pour affirmer que le coût du kWh électrique n’intègre pas le coût du démantèlement des installations? Mon propos se limite aux centrales de type REP qui constituent le parc nucléaire d’EDF actuellement en fonctionnement (et à venir?). Les études des coûts de référence de la production électrique (études DIDEME, mais aussi MIT 2003, puis révisée en 2009, commission PEON=277€/kW), le coût du démantèlement y est estimé de l’ordre de 300€/kW, soit en moyenne 300 M€ par tranche. Ceci est également cohérent avec les estimantions de l’autorité de sûreté américaine et d’autres exploitants étrangers (attention au « buzz » du démantèlement des centrales britannique évalué à 103 G€: leur réacteurs certes de puissances moindre que les REP français, mais le volume de déconstruction est plus important et la technologie plus complexe à démanteler.) Ce coût me semble cependant légèrement sous-estimé. Sur la base du démantèlement (complet) de la centrale de Maine Yankee (centrale REP de 900 MWe, comparable au parc français) et d’estimations personnelles, j’évalue le coût de démantèlement moyen par tranche du parc français de l’ordre de 420-470 M€ par tranche. Par ailleurs, la loi du 28 juin 2006 oblige les exploitants à estimer de manière prudente les charges liées au démantèlement, et à provisionner les actifs nécessaires au démantèlement. A compter du 29/06/2016, l’intégralité des coûts devra être provisionner par les exploitants par un protefeuille d’actifs dédiés. Au jour d’aujourd’hui, le porte-feuille d’actifs dédiés d’EDF est de l’ordre de 12,5 G€ (hors allocation de 50% des actions de RTE à ce porte-feuille). Alors en concusion: OUI, définitivement, le coût du kWh nucléaire intègre le coût du démantèlement des installations! A votre disposition pour tout complément.
Comment autant de contre-vérités et de réflexions de café du commerce peuvent être accumulés autour d’un seul article !!!! Vous ne connaissez visiblement absolument rien au problème et vous vous imaginez que jetter des affirmations au hasard va vous apporter raison !?! Allez, on commence dans l’ordre : @ jms, pastilleverte et Steph : Dire qu’une centrale nucléaire devient, comme une voiture, de plus en plus dangereuse avec l’âge est non seulement idiot mais aussi totalement contraire à la réalité : Contrairement à une voiture, la maintenance dans une centrale nucléaire ne se réduit pas à changer l’huile et les plaquettes une fois de temps en temps. D’une part dans une centrale, on change pratiquement tout. Les vannes, les moteurs, les pompes, les capteurs, le contrôle commande, les échangeurs, etc. Les seuls éléments qu’on ne peut pas changer sont la cuve du réacteur (juste la cuve, hein, pas les internes), le génie civil (qu’on modifie toutefois allègrement), et les câbles électriques (mais ça, ça vieillit très bien et on a rarement besoin de les changer). Ces éléments qu’on ne peut pas remplacer voient leur vieillissement suivi à la loupe. La moindre fissure est suivie, comme dans l’aéronautique, au cours des décennies et des critères précis indiquent quand il faut s’arrêter. Des éprouvettes laissées dans le coeur permettent de suivre l’évolution des propriétés métallurgiques de la cuve avec le temps, la chaleur, l’irradiation, et ainsi de suite. D’autre part, toujours contrairement à une voiture, une centrale nucléaire est mise à jour au fur et à mesure. EDF a une politique d’amélioration continue de la sûreté de ses centrales : des équipements sont modernisés, modifiés, des matériels de sécurité sont ajoutés, des organisations sont améliorées, et ce au fur et à mesure que EDF reçoit de France comme de l’étranger du retour d’expérience suite à des accidents ou incidents, suite à des audits, suite à des demandes de l’ASN, etc. Ainsi après l’accident de Three Miles Island (1979), EDF a installé toute une série d’équipements qui auraient été bien utiles à nos amis japonais s’ils avaient eu notre politique industrielle et une autorité de Sûreté digne de ce nom. Citons par exemple les recombineurs passifs d’hydrogène, qui leur auraient évité les explosions que nous avons tous vu à la télé et qui ont considérablement aggravé l’accident, citons également les filtres ultimes, qui permettent de dépressuriser l’enceinte de confinement en retenant l’immense majorité des poussières radioactives et du césium, diminuant ainsi considérablement les contaminations autour de Fukushima, les capteurs de suivi d’un éventuel accident nucléaire, et je ne vous parle pas de la palanquée de groupes électrogènes et de réserve d’eau que nous avons rajouté en plus des existants. Et nous avons ajoutés de ces équipements là… il y a trois décennies. Donc non seulement la centrale de Fessenheim n’est pas plus dangereuse qu’au moment de sa conception parce qu’elle aurait vieillie, elle est même bien plus sûre. Après elle restera effectivement bien moins sûre qu’un EPR flambant neuf (qu’on disait « trop » sûr et donc invendable à l’export il y a quelques mois) mais visiblement personne en France ne crache sur l’électricité pas chère que la prolongation des centrales permettrait. Ensuite, pour Caro_oo7 : dire que parce que nous prolongeons la vie de nos centrales, notre expertise en démantèlement sera inférieure à celle de nos voisins teutons est encore une fois totalement faux. Pour info nous avons entamé depuis un bout de temps en France le démantèlement du réacteur REP de Chooz 1, des réacteurs UNGG de Bugey 5, de St Laurent A1 et 2, de Chinon A1, 2 et 3, des réacteurs à neutrons rapides Phénix et SuperPhénix et d’une tripotée de réacteurs d’essais. Vous ne croyez pas que ces travaux nous donnent pas une expertise et image assez précise de ce que nous allons devoir débourser pour démanteler notre parc? « on ne sait pas ce que ça coûte » Vous êtes un spécialiste du démantèlement nucléaire peut être ? Ou bien un responsable de la direction commerciale d’EDF pour ainsi affirmer que les coûts de démantèlement et de traitement des déchets ne sont pas ou mal intégrés dans le tarif de l’électricité ? Je me demande bien sur quoi vous fondez votre opinion si sûre ? Sur l’impression que vous donnent des articles dans la presse ou des reportages réalisés par des journalistes ne comprenant pas mieux que vous de quoi ils parlent ? Et depuis quand on fonde une économie que sur le démantèlement ! De plus qu’est ce qui vous permet de dire que les ENR, qui ne sont encore aujourd’hui qu’à l’état de gadgets non rentables (kwh de l’éolien deux fois plus cher environ que le nucléaire même corrigé avec les différents travaux à venir, puissances installées ridicules), apporteraient plus à notre économie que notre industrie nucléaire nationale ? Et quant à votre avis sur la sûreté d’une centrale où vous avez passé quatre heures de votre vie, je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer ! Vous vous croyez plus compétent techniquement que des gens dont c’est le métier (les inspecteurs de l’ASN par exemple, qui consacrent des années et des années à assimiler le fonctionnement d’une installation aussi complexe qu’une centrale et à réfléchir sur des scénarii d’accident). @ Rico007 : je ne suis pas un spécialiste du démantèlement, néanmoins cet article me semble correct : Ils ne parlent pas des démantèlements en cours en France, mais cela donne quand même une idée des sommes en jeu. @ Zztop : Vous tous qui commentez le nucléaire sans avoir la moindre idée de quoi vous parlez, je pensais que vous auriez au moins un baguage scientifique pour faire un raisonnement digne de ce nom ! Vous dites que la probabilité d’un accident nucléaire est différente de zéro, je suis parfaitement d’accord. Vous dites que cette probabilité augmente avec l’âge et le nombre, je suis d’accord à condition que les autres paramètres n’évoluent pas (réglementation, technologie des matériels, formation des travailleurs, équipements de sûreté, l’âge du capitaine, etc). Or en France, ces paramètres varient en permanence (ce qui n’est pas le cas dans tous les pays). Nos installations évoluent, nos organisations aussi, la réglementation est toujours de plus en plus stricte, et la surveillance toujours plus forte du nucléaire par les autorités de sûretés (ASN, IRSN), les ingénieurs sécurité, sûreté et qualité présents dans toutes les centrales, les médias toujours plus racoleurs, les élus locaux toujours plus inquiets, l’inspection du travail (quatre fois plus d’inspecteurs du travail par salarié du nucléaire qu’en moyenne pour le reste de l’industrie), les pairs français ou étranger lors d’inspections, par les syndicats si puissants chez EDF comme on le sait tous, et autres. Et je ne vous parle même pas de la comparaison avec les autres pays où tout diffère, y compris la technologie des réacteurs ! Au passage je vous rappelle que le seul accident ayant eu lieu sur un réacteur de même technologie que le notre est celui de Three Miles Island, qui s’est soldé par pas ou très peu de fuites radioactives vers l’environnement et pas à ma connaissance de morts. Et vous comparez cela aux accidents de Tchernobyl et de Fukushima qui ont eu lieu sur une technologie à eau bouillante, primitive et non remise à niveau depuis sa conception dans les années 70 !!!! Et même si votre raisonnement se tenait et que la comparaison entre le nucléaire entre deux pays était possible, le pays où la probabilité d’un accident serait la plus forte serait alors les Etats Unis ! La France n’est pas le pays qui compte le plus de réacteur dans le monde, vous mélangez tout ! C’est celui où le parc nucléaire détenu par la même entreprise est le plus important, ça n’a rien à voir. Ah et d’ailleurs la sûreté du réacteur d’une entreprise qui en possède dix depuis dix ans n’est pas la même
que celui d’un réacteur pourtant identique d’une entreprise qui en possède 58 depuis quarante ans ! L’expérience de l’exploitant joue énormément, tout comme la manière dont il traite cette expérience. Bref, encore une fois, je supplie tous ceux qui ne connaissent rien au sujet d’éviter de parler si c’est pour sortir des énormités pareilles !
pour rappel, une catastrophe nucléaire de niveau 5 suite à un séisme de magnitude inédite de 9 s’est produite et se déroule encore à Fukushima… 77% des français souhaitent la sortie du nucléaire d’ici 25-30 ans justement, on peut peut-être s’entendre, non?
Zztop écrit: – La probabilité qu’un accident nucléaire grave survienne dans un pays augmente-t-elle avec le nombre de réacteurs nucléaires détenus par ce pays et l’âge de ces réacteurs ? On peut raisonnablement penser que oui. Désolé de ne pas aller dans votre sens: – la probabilité de survenue d’un accident ne dépend pas du nombre de réacteurs en service… vous confondez là deux notions de bases des statistiques que sont l’espérances et la probabilité. – et pour le second point, je dirai que les centrales françaises sont exploitées aujourd’hui dans des conditions plus sûres qu’à l’heure origine par l’enrichissement du retour d’expérience notament. Si je pars de ce constat et en appliquant un raisonnement proche du vôtre, j’en conclu que la probabilité de survenu d’un accident nucléaire en France est aujourd’hui plus faible qu’il y a 25 ans…
Le 19/06/2011, un sondage Viavoice donnait 60% des français favorables à une sortie progressive du nucléaire.
je n’avais pas cette info merci. Le terme de sortie « progressive » m’intrigue; Car dans le sondage Ifop du 5 juin: 62% étaient pour une sortie à 25-30 ans, 15% pour une sortie rapide, 22% pour continuer, et 1% ne se prononce pas. Du coup, avec ce même sondage du 5 juin, on a aussi 62% pour une sortie progressive, et 37% qui ne sont pas pour une sortie progressive du nucléaire! Pourtant, si on additionne 62% et 15% (sortie rapide), on a bien 77% pour une sortie du nucléaire, progressive ou rapide. Seule solution: avoir le détail du sondage Viavoice car la différence est importante. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’une situation totalement nouvelle avec une forte majorité de français qui trouve plus d’inconvénients que d’avantages au nucléaire. Ceci reprend le questionnaire Credoc réalisé pour la DGEC ex DGEMP depuis 1994. Depuis qu’il est mesuré (1994), ce chiffre n’avait jamais dépassé 45% d’opposants au nucléaire (44% en 2002) voir p5 du lien ci-dessous: sondage Ifop 5 juin:
Deux remarques : Je me demande bien sur quoi vous fondez votre opinion si sûre ? La cour des comptes qui a confirmé dans plusieurs rapports qu’il n’y avait pas assez de provisions pour démanteler les centrales et qu’il faudrait faire une commission pour tirer ça au clair… la commission n’a jamais été nommé puisque les hauts fonctionnaires du nucléaire s’y sont opposés. Sur la compétitivité du nucléaire par rapport aux énergies renouvelables… Ca n’est plus le cas depuis au moins 30 ans, je vous rappelle que depuis les deux seuls chantiers nucléaires français sont des gouffres financiers… La hausse des matières premières et la complexité des chantiers ne permet pas de réaliser des centrales nucléaires compétitives. Si vous regardez par exemple les chiffres qu’obtient la commission de régulation de l’énergie de Californie (qui a pour tâche d’évaluer les prix des énergies qui permettent aux producteurs d’électricité de faire des retours d’investissements raisonnables), le nucléaire est devenu plus couteux même que le photovoltaïque en Allemagne… p20 :tarif d’achat nécessaire pour développer une centrale nucléaire : 342 $/MWh Si personne ne fait plus de nucléaire et qu’il est aussi facile pour les pays de prendre la décision de revoir à la baisse leur politique nucléaire (où d’en sortir) c’est parce qu’il y a des raisons objective à ce choix : ils ne font qu’acter la situation actuelle.
OK, Pamina a montré que vous racontiez n’importe quoi sur la première moitié de votre argumentaire, je vais donc m’occuper de la deuxième ! « p20 :tarif d’achat nécessaire pour développer une centrale nucléaire : 342$/MWh » Chelya, en lisant votre commentaire, j’étais sceptique : ce serait quand même étonnant que les ENR soient aussi rentables que ça par rapport au nucléaire, et que personne, y compris les professionnels des ENR qui visiblement postent sur Enerzine, ne soit au courant ! Ce serait quand même étonnant que les ENR soient si rentables, alors qu’en France l’état oblige EDF à piocher dans les marges que lui fournit le nucléaire pour financer le tarif de rachat de l’électricité renouvelable… Et ainsi subventionne le renouvelable avec le pognon du nucléaire !!! Alors j’ai lu votre document. Se trouver des arguments ne se résume pas à faire une Ctr + F dans un document et à citer le chiffre qui vous intéresse, Chelya, il faut lire le document en entier !!! Pour cela la synthèse en p1, et l’explication en p16 du tableau de la p20 sont très instructives… Le tableau p20 que vous citez ne donne pas juste les coûts de construction, exploitation et démantèlement des différentes filières. Il compare les coûts de construction, exploitation et démantèlement des différentes filières en fonction de la nature d’exploitant. Dites moi si je me trompe : Merchant, qui désigne des opérateurs privés avec des financements privés, Investor Owned Utilities, qui désigne des organisations privés proches me semble-t’il du système des régies, et Publicly Owned Utilities, qui désigne un exploitant public bénéficiant des facilitées capitalistiques d’un état ou d’un collectivité locale. Ces coûts tiennent donc compte des incitations fiscales de l’état de Californie pour les entreprises, de l’exemption d’impôts pour un opérateur public, des coûts d’assurances qui ne sont pas les même d’un état à un autre, etc. Ainsi, parce que ça vous arrange, vous citez évidemment le chiffre le plus élevé, 342$MWh, qui correspond au coût complet d’exploitation d’une centrale nucléaire par un opérateur privé avec les taxes californienne et le coût du capital compris. Mais si on regarde à droite dans le tableau, on se rend compte que ce coût est déjà deux fois plus faible pour un opérateur public !!!! Et encore, cette étude ne calcule ces coûts du nucléaire qu’à partir d’un seul type de réacteur, le Westinghouse AP1000. Ce réacteur qui n’a été construit qu’à 4 exemplaires en Chine, a vu son design modifié pour être homologué aux Etats Unis. Sa certification finale aux US devrait avoir lieu en septembre, et le document parle d’unités qui seraient construites en 2018. Il compare donc les coûts d’ENR, que ses rédacteurs connaissent d’expérience, avec les coûts d’un réacteur qui n’a encore jamais été exploité ni même construit dans son design final, et pour lesquels on a aucune expérience ! C’est pour cela que les rédacteurs avertissent de prendre ces chiffres avec précautions… Bref, je pourrais continuer encore comme ça pendant longtemps. Chelya, non seulement votre argumentaire est faux et non rationnel, mais vous faites appel à des techniques de manipulation dignes des pires propagandes. Et après vous venez nous sortir le couplet du lobby nucléaire mensonger et irresponsable !
S’agissant de cette très célèbre étude californienne qui rssurgit périodiquement, Chelya nous a déjà fait le coup et je lui ai répondu : Bon mais il faut lire ce qu’il y a avant et après.
pardon M’sieur, mais justement j’allais dans votre sens, vous n’avez pas bien lu mon post. Moralité : Je boude ! PS sachant que 60% des fznçais sont favorables à une sortie progressive du nucléaire et que 98,5% sont favorables à une baisse ou au moins à une stabilité des tarifs 2noncé du problème : vous chercherez à trouver une compatibilité entre les deux solutions. Voyus avez 4 heures.
Je m’étais dit ce matin que j’allais répondre à votre post, mais je vois que Bachoubouzouc a déjà fait une bonne partie du boulot… Découvrir que faire du nucléaire en merchant plant project financed n’est pas une affaire est certes interessant. Vous venez de découvrir que les banques ne veulent prendre aucun risque sur le long terme, bravo! Autre point pour le nucléaire, la durée de vie (dans le calcul) est de 40 ans , mais le remboursement de la dette est sur 20 ans (p61).Il est sûr que pour plomber les cash-flows des premières années et aboutir au résultat voulu, c’est une bonne solution…Une certaine orthodoxie financière voudrait que la durée de la dette soit proche de la durée de vie de l’actif. Enfin (voir p38), on voit que les effets des crédits d’impots (Production Tax Credit, amortissemnet anticipé,…) sur les renouvelables et le solaire en particulier font baisser son LCOE de 40%…Ce que les Californiens ne paieront pas en electricité, ils devront le payer en impôt…. Je rejoins donc Bachoubouzouc: vous avez tapé dans la case à 342$/MWh qui vous arrange , mais effectivement je vous confirme qu’un Poweo ou équivalent ne va jamais construire un EPR ou un AP1000 en merchant plant sur financement de projet….
En effet, excusez moi Pastilleverte, j’avais lu votre commentaire trop vite ! Sinon autre sujet de philo pour les amateurs : Comment l’Allemagne va pouvoir garder sa bonne conscience verte quand, malgré tout cet argent investi dans les ENR, ils ne pourront plus respecter leurs engagements de réduction d’emissions de CO2 ?
Et pendant ce temps là, la Californie fonctionne à plus de 60% au FOSSILE + FISSILE :
Vous n’êtes vraiment pas cool…Alors que tant de gens pensaient que la Californie c’était forcément un modèle en termes de CO2….
@Bachoubouzouk dit « Ainsi, parce que ça vous arrange, vous citez évidemment le chiffre le plus élevé, 342$MWh, qui correspond au coût complet d’exploitation d’une centrale nucléaire par un opérateur privé avec les taxes californienne et le coût du capital compris. Mais si on regarde à droite dans le tableau, on se rend compte que ce coût est déjà deux fois plus faible pour un opérateur public !!!! » Ravi que les pro-nuke admettent qu’un nucléaire privé n’existe pas En effet, les lois du marché sont incapables d’assurer une compétitivité quelconque à cette énergie On a vu à Tchernobyl et Fukushima que ce sont les Etats qui assurent les accidents Ce sont les Etats qui assureront démantèlements, sarcophages et autres stockages de déchets Ce sont les garanties bancaires des Etats qui permettent le financement abyssal et les depassements de devis des EPR et autres sbires De plus vous passez sous silence le point clé: les renouvelables aussi sont chiffrées pour les 3 cas: public, privé opérateur, privé investisseur Et dans les 3 cas, meme l’éolien offshore est moins cher que le nucléaire Le nuke, c’est mort, laissez tomber
Pour l’assurance des autres filières qui sont actuellement en concurrence avec le nucléaire (charbon, lignite, gaz) vous seriez assez aimable de nous dire qui payent réellement les externalités bien réelles et permanentes : Je reprends les élements essentiels de l’étude EXTERNE (page 322/333) : « The total mortality effects caused by anthropogenic emissions of the EU-25 states were estimated to about 2.2 million years of life lost in 1998. Assuming 5 years lost per case per affected person (European Commission 1999b), p. 248, this number corresponds to about 450,000 premature deaths. » Juste 2,2 millions d’années de vie perdues représentant seulement 450 000 morts prématurés. Et encore : « The total assessed human health effects from the emissions in the EU-25 states in 1998 add up to 170 billion Euro2000 damage costs with a contribution of about 36 billion Euro2000 caused by air pollution due to public power, cogeneration and district heating plants… which corresponds to about 2 percent of the GDP in 1998. » Question : Qui paye ces sommes astronomiques ? Est-ce que cela est imputé sur la compétitivité économique des filières thermiques à flamme ? Pour l’instant nous sommes donc toujours dans un match nucléaire-thermique à flamme en Europe. Au niveau mondial, le thermique à flamme est loin devant et progresse encore. Le NUKE est mort… peut être en Allemagne, mais visiblement pas aux Etat-Unis, ni en Russie, ni en Inde, ni en Chine, ni en Grande Bretagne, ni dans les pays de l’est de l’Europe à 27, ni au Japon, ni… ni…
Hormis les faits relatés dans l’interview de Bernard Laponche dont je remets le lien ci-dessous: lire l’interview de Bernard Laponche sur le site Télérama.fr il se pratique des choses dans le NUC, qui sont souvent tues par intérêts soi-disant supérieurs, tels que relatés ce jour pour l’EPR de Flamanville: http://www.batiactu.com/edito/bouygues-conteste-les-accusations-de-l-asn-au-suje-29435.php Par contre, je rejoins Dan1 dans les remarques de son post bien matinal du 27 à 7:27: il ne faut pas décrier QUE le NUC, les pratiques et nuisances perverses d’autres filières thermiques telles que charbon, lignite et fuel doivent AUSSi être décriées, et corrigées + éliminées pour le futur ASAP !!! et ne soyons pas hypocrites, ceci doit aussi s’appliquer pour les filières EnR….of course ! A+ Salutations Guydegif(91)
bien noté le message Guydegif, mais le sujet est Fessenheim, donc j’y reviens !… pour calibrer les propos de Dan1 ci-dessus: l’opinion montre le moins d’opposition au nucléaire (moins de 50% opposés) dans seulement 3 des 24 pays sondés. Cela d’après le dernier sondage IPSOS / REUTERS auprès de 19.000 personnes dans 24 pays publié le 20 juin, (voir p4) 62% en moyenne sont opposés au nucléaire dans ce sondage la France se situe légèrement au-dessus de la moyenne, avec 67%, soit 2 français sur 3. Les plus opposés sont les Mexicains, les moins opposés sont les Indiens. Cela étant, l’opinion est une chose dont les gouvernements tiennent ou ne tiennent pas compte. On le voit bien en France, en Belgique, au Canada, en Russie et en Chine par exemple. En Allemagne et en Italie en revanche…
Jaldati, ce que vous décrivez sur l’importance de l’état dans le nucléaire s’applique tout autant aux autres énergies : Par exemple dans le domaine du thermique à flamme, c’est l’état et les citoyens qui paieront pour les conséquences du réchauffement climatique, c’est l’état qui mènent des guerres au moyen orient avec comme conséquences « inattendues » l’accès à de nouveaux champs pétrolifières. De même dans le domaine des ENR, c’est les états de chaque pays qui décident de mettre sur place des filières en les subventionnant d’une manière ou d’une autre. Sans l’action de l’état, vous ne verriez pas une seule éolienne dans nos campagnes et pas un seul panneau PV sur nos toits. Pour le nucléaire, la construction d’une centrale nucléaire immobilise d’important capitaux pendant très longtemps. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas rentable, mais les banques privées refusent d’immobiliser leurs capitaux à si long terme. L’énergie est un domaine stratégique (nucléaire ou pas nucléaire), et comme dans l’armement l’état dirige cette industrie. En ce concerne encore le document de Chelya, je sais que le nucléaire est un sujet passionnel, mais prenez néanmoins la peine de lire et de comprendre nos arguments si vous voulez discuter avec nous. Comme nous vous l’avons expliqué précédemment, les coûts indiqués dans ce document tiennent compte des incitations fiscales et autres. Ce document montre donc que en Californie, compte tenu des dispositifs d’aide, l’investissement dans les ENR pour une entreprise lui sera rentable, mais cela ne signifie pas pour autant que ces technologies soient intrinsèquement rentables. De même, en France, les entreprises ne perdent pas d’argent à installer des éoliennes, mais sans les dispositifs d’aide et de rachat de l’électricité par EDF, elles en perdraient. C’est en ce sens qu’on dit que les ENR ne sont pas encore rentables. Encore une fois si les ENR étaient déjà rentables ça se saurait !!!
Un certain nombre de personnes n’ont pas attendu que les EnR soient « rentables » pour installer des capteurs PV avec un kWh acheté à 14 centimes d’euro le kWh ou des petites éoliennes à 8 centimes ce qui ne permet même pas d’amortir son investissement. Ces militants ont permis d’amorcer la pompe et de lancer le débat par des installations qui ont attirés la curiosité et permis aux EnR d’exister en France. Dans la phase de déploiement actuel, l’aide de l’état est bien sûr importante, mais pour le grand éolien par exemple elle sera superflue d’ici peu, le prix d’achat étant désormais très proche du prix de marché de l’électricité. Mais il n’est pas inutile de rappeler que les sommes versées pour l’achat des EnR sont ridicules en comparaison des subventions colossales qui vont aux énergies fossiles ; primes à la cuve, détaxe du kérosène et autres primes de transport par exemple. Sans parler des milliards engloutis par la filière nucléaire en recherche, traitement de déchets sécurisation des transports et projets sans lendemain. Un petit lien pour vous donner une idée du montant de ces aides par exemple en Allemagne (ce qui m’évitera d’être taxé de germanophilie excessive)
L’arret d’une centrale nucleaire a-t-il une influence sur les emeissions de C02 C’est un aspect oublié.Les informations du GIEC sont suffisament serieuses pour nous faire savoir que plus tôt on rfeduira les emissions de C02 plus on a de chance d’éviter la catastrophe du rechauffement climatique qui touchera en priorité les pays du Sud Que penserons nos descendants de toutes ces peurs ?
Pour l’instant l’arrêt des réacteurs nucléaires en Allemagne est en partie compensé par des importations d’électricité nucléaire venant de France, le bilan CO2 ne doit pas être trop mauvais !
Pour Guydegif « Pas mort ! pas mort !…mais pas sain ! ……… il se pratique des choses dans le NUC, qui sont souvent tues par intérêts soi-disant supérieurs, tels que relatés ce jour pour l’EPR de Flamanville: http://www.batiactu.com/edito/bouygues-conteste-les-accusations-de-l-asn-au-suje-29435.php » Qu’apprend-t-on de si important : « L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a jeté un pavé dans la mare du nucléaire. Le procès-verbal (PV), reproduit en fac-similé dans le quotidien L’Humanité de vendredi, met en cause la responsabilité des employeurs du plus grand chantier d’EPR au monde, dont Bouygues qui pilote le génie civil et Elco Construct. « Dans plusieurs cas (au moins 11 exemples pour le groupe Bouygues et 8 pour Elco), ces employeurs étaient informés de l’accident. Ceux-ci avaient par ailleurs connaissance de l’obligation réglementaire de déclarer tout accident du travail », note l’ASN. Le gendarme du nucléaire a ainsi recensé 112 accidents du travail survenus en 2010, dont 38 accidents « à déclarer n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration ». Le Procureur de la république de Cherboug, qui a confirmé l’existence de ce PV, a affirmé avoir été saisi « il y a quelques jours » par l’ASN de ce problème de sous-déclaration des accidents du travail sur l’EPR. « Une enquête est en cours », a-t-il ajouté. » En gros on apprend que l’autorité de sureté nucléaire fait son boulot et surveille tout, y compris les accidents de chantier. Les accidents sont toujours regrettables, mais il s’agit d’accident du bâtiment sur un très grand chantier. La différence, c’est que quand un accident se produit sur un chantier nucléaire en France, la nouvelle est publiée et fait le tour de la planète. Par exemple le 11 juin un salarié est malheureusement décédé. Donc c’est publié sur le site de l’ASN :
c’est bien gentil de tout relativiser, de dire que tout ce qui arrive est normal, même les morts sur les chantiers, mais à un moment, ça va bien. Le nucléaire en France est touit sauf une victime, et dispose de relais jusqu’au plus haut niveau de l’Etat pas sain en effet
j’adore quand vous parlez de consulter le consommateur ! Et quand EDF s’endette auprès des banques pour Flamanville sur la base d’un chiffre d’affaires basée sur notre consommation, le consommateur a-t-il été consulté? pour info, la tva est payée par le consommateur, j’ai vérifié mon ticket de caisse!
Sauf que nous avons déjà largement démontré que les centrales nucléaires ont été très essentiellement financées par le consommateur suite à la répercussion de l’endettement d’EDF sur le prix du kWh. L’antienne éculée du financement par le contribuable ne tient pas une seconde et cela les menteurs le savent très bien ! Ceci dit l’énergie nucléaire payent beaucoup d’impôts et rémunère l’Etat. donc le consommateur alimente indirectement l’Etat avec sa facture d’électricité.
« c’est bien gentil de tout relativiser, de dire que tout ce qui arrive est normal, même les morts sur les chantiers, mais à un moment, ça va bien. Le nucléaire en France est touit sauf une victime, et dispose de relais jusqu’au plus haut niveau de l’Etat » je n’ai jamais écrit que le nucléaire était victime, je dis simplement qu’un accident de chantier survenant dans le nucléaire, alors que la centrale est en construction, va être hypermédiatisé alors que le même mort sur un chantier non nucléaire sera passé sous silence.
Je ne comprends pas bien pourquoi vous traduisez vos opinions en comptabilité ! Dans les faits , si les chiffres du nuke ont été plus trafiqués que les autres, c’est surtout parce qu’il est ancien. A l’époque de Giscard d’Estaing, je vous assure que le « vrai coût » du nucléaire ne préoccupait personne, c’était un sujet doublement stratégique puisque il était question d’armes et de choc pétrolier. Truquer les chiffres est un « péché de jeunesse » de cette filière qui a gardé une certaine mauvaise foi depuis Comparer les questions d’assurance entre les secteurs nucleaire et fossile résulte d’une méconnaissance de la toxicité des matières fissiles et du secteur des assurances. Dan1, si ce sujet vous intéresse vraiment, je tiens à votre disposition une police d’assurance nominative que j’ai contracté et qui exclue toute activité nucléaire (pas de restriction sur les autres industries ou secteurs) , comme mon nom figure dessus, je ne le publie pas. Mon impression est que tous ces secteurs sont rentables puisque ils sont déployés, mais cette rentabilité a été obtenue suite à des cheminements très différents Si les EnR vont enterrer les neutrons, ce n’est pas uniquement une question de prix ou du moins pas de coût immédiat mais plutôt une moyenne sur 40ans. C’est la filière nucléaire elle même qui a eu cette idée, le calcul à 40ans n’a aucun sens pour le fossile et pour les EnR , on serait plutôt sur des durées de 10 à 20 ans Ainsi Flamanville peut coûter une dizaine de milliards tout compris, une fois divisé par le nombre de mwh, on a une moyenne lissée complètement artificielle de quelques centimes. L’histoire ne dit pas la somme immobilisée pour construire la centrale et les intérets d’emprunt y afférent puisque l’argent vient de la caisse de l’état à un taux de 0% donc ! Faites le calcul des intérets sur le chantier Finlandais , et vous aurez une idée des sommes qu’on passe à la trappe pour minorer le coût final : on ignore le coût financier ici, on ignore le temps de construction là, on trafficote pour faire de jolies plaquettes de presse Toutes ces méthodes ont eu leur temps et ont fait prospérer une filière française que les chinois ne nous envient pas ! mais tout a une fin Le Koweit a été appellé au chevet du capital d’Areva et pour un misérable 4% de capital, Areva a accepté d’être coté en bourse et donc de faire viser ses comptes par les autorités boursières du monde entier : regardez le résultat !
« Je ne comprends pas bien pourquoi vous traduisez vos opinions en comptabilité » La réponse est pourtant simple : parler d’énergie sans chiffres ni ordres de grandeur frise l’escroquerie ou/et relève de l’aimable causerie. Par exemple, si la France (ou l’Allemagne) avait besoin de 50 TWh d’électricité pour fonctionner, le débat/combat du nucléaire électrogène n’aurait jamais eu lieu. nous serions rester à l’hydraulique majoritaire comme dans les années 20 et 30. Il se trouve que notre pays a besoin de 10 fois cette production et que là l’hydraulique et larguée (comme dans presque tous les pays qui se développe). Après avoir un peu étudié l’éolien dans les années 50, on n’en est venu au nucléaire pour ne pas dépendre des fossiles importés :
« Ainsi Flamanville peut coûter une dizaine de milliards tout compris, une fois divisé par le nombre de mwh, on a une moyenne lissée complètement artificielle de quelques centimes. L’histoire ne dit pas la somme immobilisée pour construire la centrale et les intérets d’emprunt y afférent puisque l’argent vient de la caisse de l’état à un taux de 0% donc ! » Sauf que cela est un mensonge et que le nucléaire a été et est encore financé par l’emprunt… avec taux d’intéret ! Je vous signale que les rapports parlementaires publient ces éléments… largment cité sur Enerzine.
« Le nucléaire est financé par l’emprunt » Non ! le nucléaire a une origine exclusivement militaire. En contexte de conflit mondial (guerre froide en France) tous les réacteurs expérimentaux fournissant du plutonium militaire ont été financé par la défense. Aujourd’hui on a changé de ministère et on raconte aux iraniens que le nucléaire civil est très différent ce qui EST un mensonge ! Et ce mensonge là n’est pas anodin car il est à 30 minutes de provoquer la dernière extinction de masse que cette planète aura connue. Résumer le nucléaire à une activité normale est une insulte à l’intelligence reptilienne qui pousse les êtres vivants à essayer de survivre. C’est une abomination scientifique, philosophique et biologique. C’est le message le plus ignoble qui n’ait jamais été inculqué à des enfants qui regardent la jolie pub à la télé L’enrichissement de l’uranium sera tôt ou tard passible du CPI comme crime contre l’humanité et si c’était déjà le cas, le moyen orient, la Corée du sud, le Japon et l’Inde respireraient mieux soit deuxmilliard de personnes terrorisés par ce mensonge là précisément. Que les présidents français qui ont construit cette nébuleuse noire au sein de l’état est compréhensible car l’époque était différente et les connaissances scientifiques aussi. Mais ne vous imaginez pas que votre pays va ériger des centrales au plutonium ou encore pire , les vendre. Cela n’arrivera pas, ce sera peut être le vrai motif de la prochaine guerre, guerre ou vous serez le méchant, celui qui finit humilié au grand soulagement de l’humanité toute entière. Pour élever un peu ce débat, je vous signale que la conquète de Mars voulue par WBush s’est heurtée à la radioactivité de cette planète et àla radiation solaire ce qui a résulté en un abandon de toute perspective d’y envoyer des hommes car la NASA a des normes à respecter sur loa santé de ses astronautes. Si cela vous amuse de jouer à la marchande sur ces questions , allez donc gouter les fruits de mer à Tokio et n’oubliez pas de vous prendre en video sinon personne ne vous croira. Votre position est trop aberrante pour qu’on s’y intéresse longtemps. Votre nucléaire est périmé, techniquement Flamanville n’est déjà plus rentable
Vous prolongez encore le mensonge en jouant l’amalgame. Je maintiens que le nucléaire électrogène français a été très majoritairement financé par l’emprunt. Les preuves ont déjà été données sur Enerzine. Affirmer le contraire est un mensonge. S’agissant du lien entre nucléaire militaire et nucléaire électrogène, vous affirmez : A ma remarque « Le nucléaire est financé par l’emprunt », vous répondez : « Non ! le nucléaire a une origine exclusivement militaire. » Ah bon et j’ai affirmé le contraire ?? Ce n’est pas parce que la France a développé les deux voies qu’il faut affirmer que nos 58 réacteurs ont été financés par l’Etat à 0%. « Et ce mensonge là n’est pas anodin car il est à 30 minutes de provoquer la dernière extinction de masse que cette planète aura connue. » « ce sera peut être le vrai motif de la prochaine guerre, guerre ou vous serez le méchant, celui qui finit humilié au grand soulagement de l’humanité toute entière. » Pour ce qui est des guerres et des extinctions de masse, rassurez-vous pas besoin de nucléaire, on y arrive très bien avec des moyens conventionels. Rappelez-vous le Rwanda : plus de 500 000 morts en un temps record avec des machettes et une station de radio. Mao, lui, faisait plusieurs dizaines de millions de morts en affamant le peuple battant ainsi Staline sans contestations possibles. Il ne pouvait être battu par Pol Pot qui avait bien exterminé le tiers de son peuple… mais avait un peuple trop petit. En parlant de crime contre l’humanité, ne pourrait-on pas considérer le cas des centrales thermiques à flamme si leur contribution au dérèglement climatique venait à être prouvé. Je rappelle qu’il existe déjà des éléments troublant : Je cite : « The total mortality effects caused by anthropogenic emissions of the EU-25 states were estimated to about 2.2 million years of life lost in 1998. Assuming 5 years lost per case per affected person (European Commission 1999b), p. 248, this number corresponds to about 450,000 premature deaths. » « The total assessed human health effects from the emissions in the EU-25 states in 1998 add up to 170 billion Euro2000 damage costs with a contribution of about 36 billion Euro2000 caused by air pollution due to public power, cogeneration and district heating plants which is only slightly less than the 44 billion Euro2000 caused by emissions from road transport. About 160 billion Euro2000 occur within the EU-25 states which corresponds to about 2 percent of the GDP in 1998. »
J’avais 25% en tête, c’est donc 27 au pic! Ca fait vraiment cher pour du taux zéro, je suis d’accord! M. Lionel, avant d’affirmer n’importe quoi, renseignez vous un peu…Et puis ayez la modestie de ne pas vous présenter en « élévateur de débat »…ce serait agréable pour les quelques besogneux à la vue basse qui participent à ce forum depuis 2 ou 3 ans mais qui bien sûr n’avaient pas encore rencontré la lumière…
Il n’est pas écrit dans les règles de forum que les discussions doivent parler exclusivement de comptabilité, il y a des sites pour cela aussi. La décision nucléaire du projet manhattan était politique, la décision Allemande de sortir du nucléaire est politique, le choix français de maintenir le nucléaire est comptable , chercher l’erreur A. Merkel est un des premier dirigeants au monde à être issue d’une filière scientifique et jusqu’ici, elle ne s’est pas montrée si idiote L’actionnaire majoritaire de notre champion national est le CEA, organisme créé par C.De Gaulle juste après la guerre mondiale et juste avant la guerre froide. Comme la défense, le CEA dispose de terrains et de moyens qui lui sont attribués par l’état à un prix qui n’a aucune importance (l’état attribue à l’état). A ce titre , la filière nucléaire bénéficie de toute la R&D et des sites de recherches dont dispose le CEA. Or il provisionne des charges de R&D dans ses comptes ce qui ne peut pas être considéré comme une comptabilité honnète, même si le document Excel semble plausible, les chiffres qu’ils contient reflètent ce qui arrange le management et rien d’autre. Qu’un comptable nous assure que cette compta est recevable n’est pas à son avantage. D’autre part, aborder la question du nucléaire d’un point de vue strictement comptable, c’est très mal comprendre les perspectives des différentes filières énergétiques et je crois qu’énerzine a plus vocation à parler d’énergie que de comptabilité truquée , même habilement. Ce faisant, j’ai eu une conf téléphonique avec un petit groupe énergétique américain (comme il n’en n’existe pas ici), il m’a confirmé l’importance de l’aspect politique de son marché. L’Allemagne et la Chine sont en train de réaliser le programme d’Obama ce qui va probablement induire une réaction importante dans leur politique de l’énergie (subventions notamment).. A ma surprise, les états-unis considèrent l’électricité nucléaire comme extrèmement chère à produire et l’importance de la NASA dans leur bagage technologique est omniprésente. Ainsi la réaction de Sabatier (chimiste français) qui permet de convertir l’électricité en méthane est très populaire car la station spatiale l’utilise pour retraiter le CO² en eau. Cette découverte française est au centre de la politique allemande en matière de transport et de stockage électrique. Seuls les français ont complètement oublié Sabatier ce qui me semble particulièrement ironique et symptômatique du sort que réserve le pays à ses meilleurs hommes.
Primo: Désolé Lionel_fr mais la décision française en très haut lieu actuelle de ne jurer, dans les faits et les priorités données, QUE par le NUC est avant tout POLITIQUE (c’est NS qui décide !) ET aussi COMPTABLE au sens où le LOBBY NUC concerne un certain nombre d’entreprises où l’état est fortement actionnaire, donc il y a des intérêts financiers en jeu !!! Secondo: par contre, je voudrais souligner que le CEA, au-delà de ses priorités initiales lors de sa création, est également actif dans le SOLAIRE, à travers des Instituts comme l’INES ou autres, du côté de Bourget-du-Lac, Chambéry et Grenoble…Le CEA a d’ailleurs changé de nom et on devrait du reste utiliser sa nouvelle dénomination, CEA_EnR ou qq chose comme ça…… Histoire de rendre à César ce qui est à César ! cqfd A+ Salutations Guydegif(91)
A Lionel_fr. Parler de perspective énergétique sans chiffres et sans ordre de grandeur est soit une aimable causerie soit un trucage délibéré. C’est quand vous voulez pour les coûts de recherche du CEA, annoncez vos chiffres, ils ont déjà été publiés sur Enerzine et figurent dans les lois de finance.
pour lionel_fr je ne peux que souscrire à vos propos pleins de bon sens, sur ce débat que je reprends en route. L’après-nuc, via le stockage des ENR, est en route ! Pour GuydeGif: l’Ines est une plaisanterie, un faux-nez et une pompe à subventions hors jeu dont l’activité se limite à la formation d’installateurs et à la certification Aucun emploi ne sera créé en France par cette « recherche », qui risquerait de faire de l’ombre au nucléaire. C’est comme ça!
Guydegif : je suis aussi de gif ! mais je ne connaissais pas le nouveau nom du CEA, qui par ailleurs brille dans un tas de choses qui dépassent largement le domaine nucléaire. J’ai collaboré avec eux 2 fois et pris connaissance de leurs traveaux en matière de « solid to liquid » et pour ce qui est des échangeurs thermiques. Très théoriques , il n’en sont pas moins synthétiques et exhaustifs même si je trouve leur prose ennuyeuse et leur communication trop solennelle. La science n’est pas représentée en France et les scientifiques se planquent derrière un formalisme qui en dit plus long sur la (mauvaise) opinion qu’ils ont d’eux mêmes que sur le fond de leurs recherches. Dan1 : vous n’avez pas de bagage scientifique, pas de profil, juste une mauvaise foi et des documents de gestion glanés sur internet. Je vais retenir votre méthode de réponse à tout pour me méfier des gens qui s’appelleraient Dan.. et qui pratiqueraient le « je sais rien mais j’impose tout » en invoquant des arguments tellement ennuyeux que qui vérifierait sombrerait dans la déprime avant même de trouver la réponse. Vous arrive-t-il de faire autre chose que noircir les pages d’enerzine ? Ils vous payent pour ça ? qui vous paye pour arborer cette arrogance obtue ? J’ai géré une demi douzaine de boites dans ma vie , je connais assez la compta pour savoir que les preuves que vous invoquez n’en sont pas et que votre « lego de docs » ne mêne nulle part. Gérer bénévolement l’argent des autres sans finalité ni reconnaissance est une tâche impossible à faire sérieusement Dan. Vous faites de la comm’ déguisée en compta mais ouvrez vous un peu non de non… Personne ne vous demande de jouer au ministre que vous ne serez jamais … L’audit comptable ne requiert pas que de l’info mais aussi de gros moyens…
« Dan1 : vous n’avez pas de bagage scientifique, pas de profil, juste une mauvaise foi et des documents de gestion glanés sur internet. Je vais retenir votre méthode de réponse à tout pour me méfier des gens qui s’appelleraient Dan.. et qui pratiqueraient le « je sais rien mais j’impose tout » » Bon, je vais faire mon mea maxima culpa : Je ne suis qu’un misérable vermisseau qui n’est rien, ne sait rien et ennuie les « sachants ». Je reconnais publiquement que ce comportement de petit comptable devrait être banni des forums, lesquels devraient être strictement réservés aux élites des gens besogneux qui créent la richesse (sauf les Xmines bien entendu). D’ailleurs, je reconnais pour vraies les thèses de l’Abbé Sieyès et je demande une adaptation du suffrage censitaire au fonctionement des forums afin d’en éliminer les vermisseaux comptables et ainsi de gagner en qualité dans les débats menés entre spécialistes possédant la culture et les hauteurs de vue nécessaires. Pour ce qui est du cas atypique des vermisseaux comptables qui ne sont pas payé pour faire le job, on voit bien évidemment qu’ils sont doublement stupides car, outre la qualité des arguments, ils acceptent de noircir des pages sans rétribution avec une arrogance gratuite, ce qui est avouons-le encore plus stupide, puisqu’il est possible de le faire en étant payé ! Je le redis : Que diable, il faut donner du CENS au débat.
@Guydegif C’est marrant le dépliant qui accompagne la déclaration d’impots ne mentionne jamais le revenu BPA des sociétés où l’état est actionnaire. Areva avant sa chute récente était supposé nettement bénéficiaire. Non ! juste la liste des prélèvements. Je dois avouer que les histoires de gros sous de la princesse m’indiffèrent lorsqu’il est clair que le résultat est biaisé. Effectivement, le CEA a bien besoin de changer de nom : le Spiderman original était contaminé par une arraignée radioactive, celui du film un arachnide transgénique Au début du 20eme siecle , l’eau au radium était vendue comme une potion magique qui guérit tout et fabriquée à 500 m du siège du CEA actuel. Inutile de dire qu’on n’en vend plus, seule la rue du Radium n’a pas encore été renommée. Les références au matières fissiles sont devenues négatives à l’image du dépot sauvage de plutonium qui jouxte l’école polytechnique et l’étang pollué au césium un peu plus loin sur la nationale .. Personne n’en parle plus désormais, petit à petit s’effacent toutes les mentions géographiques de ces zones contaminées et finalement les mots « radium, uranium, césium, strontium » sont supprimés sur les cartes, dans les livres … Seuls subsistent les grillages régulièrement remis à neuf, et parfois deux bidasses qui font une ronde. J’ai pourtant vu quelqu’un pécher à la ligne dans l’étang contaminé, j’aurais dû aller le prévenir mais j’étais pressé et ce n’est pas vraiment facile d’aller dire à un pécheur peinard que si ça mord, il se contamine… il y a bien un vieux panneau tout rongé par la pluie qui dit quelque chose comme « Défense de pécher ou de se baigner » , discret le panneau… C’est une sacrée bonne chose que le CEA change de nom… Quand j’avais 18 ans , j’y avais travaillé comme stagiaire. On m’avait fait signer une déclaration sur l’honneur de ne pas me rendre en URSS les 20années suivantes.. C’est risible, je suis vraiment vieux.. Pourtant je comprendrais qu’on ait remplacé URSS par Iran aujourd’hui.. Sauf que la R&D nucléaire n’est plus vraiment faite là : la pile expérimentale Osiris sera démantelée en 2012 : la même que celle que la F avait vendue à l’Irak qui s’appelait … Osirak !!
… « Ce sont au total huit lois, concernant aussi le développement des réseaux électriques et des énergies renouvelables, qui étaient soumises au vote jeudi. . 79 ont voté contre, et 8 se sont abstenus ». dernier des 17 réacteurs nucléaires allemands s’éteindra au plus tard le 31 décembre 2022513 députés ont adopté le texte prévoyant que le Dommage pour le Gang des Grille-Pains, mais va falloir penser à se recycler (enfin, pas ceux qui sévissent ici bien sûr, puisqu’ils sont déjà à la retraite….). Et oui, lentement mais surement, le nucléaire c’est fini. Enfin.
« Au début du 20eme siecle , l’eau au radium était vendue comme une potion magique qui guérit tout… Inutile de dire qu’on n’en vend plus… Les références au matières fissiles sont devenues négatives… Personne n’en parle plus désormais, petit à petit s’effacent toutes les mentions géographiques de ces zones contaminées et finalement les mots « radium, uranium, césium, strontium » sont supprimés sur les cartes, dans les livres … » Sauf qu’il existe toujours des établissements thermaux en Europe qui ont fait leur renommée sur la radioactivité : A l’inverse de tout ce que l’on peut lire sur la radioactivité, il faut inverser le raisonnoment et parler en niveau minimal : « la reconnaissance officielle d’une source thermale comme source radon impose une concentration minimale en radionucléides dans cette eau » On voit très clairement qu’aujourd’hui encore (au 21ième siècle) on irradie des volontaires dans les établissements de bains. ça doit faire des morts en pagaille. Je suggère donc la création d’une puissante organisation pour s’y opposer, j’ai nommé le « Réseau SORTIR DU BAIN ».
Un coup vous vous targuez « d’elever le débat », un autre vous dites à Dan1 qu’il n’a pas de bagage scientifique, après vous étiez en confcall avec des scientifiques americains…… Je pense qu’il est temps que vous publiez votre CV sur Enerzine, parce que les besogneux à la vue basse voudraient pouvoir dire à leurs amis « tu sais, je dialogue tous les soirs avec XXX, mais si, tu sais, cet expert scientifique reconnu au plan mondial qui passe tout le temps à la télé ». Et puis vous me donnerez en prime le coût du MWh gaz produit à partir d’electricité….
@Rice Super nouvelle : Je ne croyais pas voir cela de mon vivant. La tragédie japonaise a précipité les choses. La reconversion allemande intervient juste au moment où le gaz fossile est encore assez abondant pour tamponner les creux de production, les français suivront en catimini à reculons en se bouchant le nez. L’assemblée a commandité un audit d’Areva alors que celui de la cour des comptes est en cours d’enquète, le management a été complètement chamboulé (et le sera encore). On va revenir aux fondamentaux et réaliser que le nucléaire, c’est surtout militaire, le marché civil est, selon ses propres projections à 40ans, techniquement mort. Areva a stoppé sa chute aujourd’hui et a timidement rebondi de 1.6% (il a perdu 15% en 15 jours) alors que RTE exporte deux fois plus de GW qu’avant la décision de Lady Angela. Les pires cauchemars ont une fin, merci Mme Merkel. Dan1 : T’es un gars intelligent et capable, tu prends le problème par le même bout que la majorité des telespectateurs, comme un chef de projet sans mission précise. Enquèter sur le nuke français est impossible car il est au sommet de l’état, il n’y a donc pas d’information à recouper ni de déduction à faire qui n’aient été dictées par les directeurs de communication. La filière se prépare à la plus grosse restructuration de son histoire et tout ce qu’on lit d’eux, c’est qu’ils font … de l’éolien avec Iberdola, il y a même des plaquettes en 3D qui montrent déjà des turbines Areva au large des côtes françaises….. Je n’ai jamais entendu de bien de leurs turbines mais je ne doute pas que s’ils investissent à fond, ils finiront par savoir les faire. C’est exactement pour ça que Vestas a réinvesti tout son bénéfice dans la R&D, produit des machines de puissance équivalentes mais optimisées pour différents régimes de vents etc… Vestas, Enercon, Gamesa, Siemens, GE et les constructeurs chinois vont maintenant se livrer à une guerre féroce mais Areva peut encore compter sur ses copains au gvt pour décrocher les contrats intérieurs. C’est comme ça que Vestas, Enercon et Gamesa sont devenus no1 mondiaux mais maintenant : l’énorme boulette du rachat foiré de Repower va miner chaque minute de leur existence. Ce faisant il y a encore beaucoup de travail dans le nucléaire qui commencera vraiment à décliner vers 2030 (ça fait 3 fois que je vous le dis !)
@Simple : C’taient pas des scientifique , plutot des fermiers, qui croisent autant de vaches que d’humain dans la journée. Ils payent un loyer pour avoir le droit d’installer leurs câbles sur les pylones du gestionnaire de réseau. J’ai trouvé leur numero sur internet et je les ai appelé, j’ai pu parler de ce que je fais et les écouter discuter entre eux. Je n’ai parlé de nuke que parce que je suis français , (comment faire autrement ?) Aujourd’hui ce qui m’intéresse, c’est la « révolution » Allemande, je ne mélange pas business et veille techno. Je suis ingé et je bosse à l’international et comme tout le monde je cherche du boulot, pas docteur du tout
A rouget. Merci pour le lien intéressant, j’avais également parlé de Beznau la plus vieille centrale nucléaire du monde encore en activité. Je crois qu’il n’est pas inintéressant de citer les morceaux choisis du lien que vous venez de donner : « Pendant le même temps, les centrales nucléaires suisses ronronnent, bien discrètement et en toute sérénité, suite à la décision de leurs instances gouvernementales de poursuivre leur fonctionnement jusqu’à leurs 50 ans ! La plus ancienne centrale suisse, Beznau 1, en service depuis 1969, a 8 ans de plus que Fessenheim (1977) ; les deux réacteurs sont de la même filière dite «à eau pressurisée ». Les suivantes en âge, Beznau 2 et Mühleberg (1972), ont 5 ans de plus que Fessenheim. Mühleberg est de la filière dite «à eau bouillante», la même que celle de la centrale japonaise de Fukushima détruite par le tsunami géant ; elles ont aussi le même constructeur américain General Electric et le même âge. Les trois sites, Fessenheim – Beznau – Mühleberg, sont géographiquement proches de Bâle, à des distances respectives de 25, 30 et 45 km. Constat : aucun Vert, ni allemand, ni suisse, ni français, ne manifeste devant les trois « vieux » réacteurs suisses pour réclamer leur fermeture … Ils harcèlent seulement la centrale de Fessenheim. » Et encore : « Savez-vous que le Land du Bade-Wurtemberg est le propriétaire majoritaire de la société EnBW, un Land dirigé par les Verts depuis les dernières élections en 2011 ? Ce Land « vert » a donc, entre autres, financé 17,5 % de la 3ème visite décennale de Fessenheim … et n’a pas du tout renoncé aux kWh produits par la centrale alsacienne depuis la fermeture « politique » de réacteurs allemands. Etonnant, non ? »
On attend effectivement avec impatience que le gouvernement Suisse et le Land du Bade-Wurtemberg intiment l’ordre au groupement des compagnies suisses d’une part et à EnBW d’autre part de dénoncer ces contrats( encore que je ne sois pas sûr que la situation n’ai pas évolué avec EnBW, il y a eu un deal avec Eon qui a récupéré des droits de tirage en France, mais ça reste un Allemand, donc pas de ça chez nous ni chez les autres si on veut rester cohérent, et un allemand est par principe cohérent….). Bref, ce n’est pas simple!