Areva a indiqué hier dans un communiqué que son système de décontamination co-développé avec Veolia Eau* à destination de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (Japon) venait de franchir le cap des 18 000 tonnes d’eau hautement radioactive traitées à ce jour, soit 15 % du volume accumulé.
Installé sur le site de Fukushima, gravement endommagé à la suite du séisme et du tsunami qui ont frappé le nord-est du Japon au mois de mars, le système a été conçu, construit et lancé en un temps record (2 mois). Il constitue donc un élément essentiel pour stabiliser la situation des centrales nucléaires. Il devrait améliorer grandement l’accès des travailleurs aux parties stratégiques du site et permettre ainsi à TEPCO (Tokyo Electric Power Company) de réutiliser les eaux traitées pour refroidir les réacteurs.
Construit et mis en service par le duo Areva et Veolia, le système divise par un facteur 10 000 le niveau de radioactivité de l’eau et peut traiter jusqu’à 50 tonnes d’eau contaminée par heure. Avant d’être acheminées sur le site de Fukushima, Areva assure que ces technologies ont déjà été éprouvées avec succès sur les sites de La Hague et Marcoule et dans des centaines de projets Veolia Eau dans le monde."
D’après le spécialiste français du nucléaire, plus de 200 experts Areva et 60 experts Veolia venant de France, d’Allemagne, des États-Unis, du Japon et de Suède ont été mobilisés sur ce projet.
* Veolia Eau fait partie du groupe Veolia Environnement.
Finalement, Areva gagne sur toute la ligne avec Fukushima: – Son choix de centrales cheres et sures est valide, et ses concurrents mettrons quelques annees avant de rattrapper le retard; – Elle trouve un debouche pour son systeme de decontamination. – Le fabricant d’eoliennes Multibrid qu’elle a achete a pris de la valeur avec la relance des energies renouvellables. On va bientot soupconner Areva d’avoir ourdi un complot pour declencher ce tremblement de terre…
En réglant le graphique sur 5 ans on voit bien la progression impressionnante et rapide de l’action Areva. Certes ça peut ressembler à une dégringolade, mais c’est sans doute de la haute stratégie financière pour mieux tromper son monde. Car c’est vrai en décontamination, démantèlement et nettoyages divers les décennies à venir sont prometteuses. Par contre pour ce qui est du marché futur des zeupéhères, on peut commencer à avoir des doutes, ça semble être le cas chez nous à en croire notre ministre de l’énergie.
Bon, certes Fukushima a brutalement reduit les perspectives generales du nucleaire dans la monde, d’ou le decrochage de l’action. Mais il faudrait aussi regarder le cours de l’action des concurrents (Westinghouse, Mitsubishi heavy, Samsung heavy, Siemens nuke a carrement ferme boutique), qui pourraient souffrir davantage si Areva recupere le peu de marche restant. Ce qui reste evidemment a prouver, je vous l’accorde. Le syndrome Rafale nous guette peut-etre. En tous cas, on peut raisonnablement esperer qu’Areva gagne des parts de marche sur un marche qui, a terme, ne se reduira peut-etre pas tant que ca, car la demande d’energie et le prix du baril vont continuer de croitre plus vite que le developpement des renouvellables.
Comme chacun des 4 réacteurs a besoin de 33 000 tonnes d’eau par heure pour être refroidi, selon GE leur fabricant, le système de refroidissement est effectivement parfaitement adapté…
Seriez vous ironique à l’encontre des ingénieurs qui travaillent sur place : c’est amusant (ou inquiétant), ça, ils ne se seraient pas rendus compte que leur système est sous dimensionné… ou alors, Enerzine veut nous faire gober n’importe quelle désinformation (*). Mais vous semblez confondre le débit de refroidissement en circuit fermé, en marche normale en puissance du réacteur (33 000 t/h), et le débit de retraitement des eaux contaminées… ce qui n’a rien à voir, vous en conviendrez. *) ce que je ne crois pas. Merci Enerzine !
… Beaux calculs. Bravo. Mais pourquoi ne pretent-ils pas leur « balances » aux pouvoirs publics français ? Sur le site dechets-radiocactifs ont peut lire : – … ts-ha.html « Au 31 décembre 2007, il existait 2 293 m3 de déchets HA, dont 74 m3 de combustibles usés issus de la recherche et de la Défense Nationale qui seront stockés directement sans avoir été recyclés. L’Inventaire national prévoit un volume total de 3 679 m3 de déchets HA produits d’ici fin 2020 et de 5 060 m3 d’ici fin 2030″. Sur le site IRSN on peut lire : … 3cf312f631 L’entreposage des déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) et de haute activité à vie longue (HA-VL). Compte tenu des activités nucléaires passées et des scénarios de traitement des combustibles usés, le volume des déchets de moyenne activité et à vie longue atteindrait environ 80 000 m3 en 2020. Celui des déchets de haute activité et à vie longue représenterait 8 000 m3 ». Cela fait que vous avez quand même une différence d’un peu plus de… 100 % ! Avouez que cela ne fait pas trop sérieux, non ?
… @ LION avec des phrases plus courtes, vous arrivez mieux à comprendre. « … 3 679 m3 de déchets HA produits d’ici fin 2020… » « … en 2020. Celui des déchets de haute activité et à vie longue représenterait 8.000 m3 ».
l’action perd 28% depuis le début de l’année, ça va arranger le bilan du CEA, les revenus de l’etat et ceux des citoyens
… @Lion … que celui qui NE VEUT PAS entendre (il me semble qu’un internaute vous l’a déjà fait remarquer) et selon votre technique, vous vous abstenez bien de répondre sur le fond. « Dan1 » au moins, a essayé d’apporter une réponse argumentée, lui. Alors, à mon tour de parler d’autre chose, juste pour vous montrer à quel point vous êtes de plus en plus seuls et que votre attitude devient pathétique : le nucléaire en France c’est 22 % d’opinion favorables, 62 % peu favorables et 15 % franchement défavorables… (que voulez-vous, les français sont comme ça : nucléariser moins pour travailler plus -je parlais de créer des emplois, bien sûr-).
Avant de traiter les ingénieurs de l’IRSN d’incompétents comme vous le faites, pourquoi ne pas d’abord vous renseigner auprès d’eux? Cela vous éviterait éventuellement les déconvenues de la CRIIRAD qui avait traité l’IRSN de menteurs avant de se rendre compte qu’ils s’étaient gourrés pathétiquement sur les données… Pour le reste, le site de l’andra n’est il est vrai pas clair : soit les 3679m3 seraient le volume total de déchets en 2020, soit ce serait le volume de déchets produits entre 2007 et 2020, auquel cas cela portera le volume total à environ 6000m3. Cela est alors plus proche des 8000m3 prévu par l’IRSN. Par ailleurs, ce volume semble d’après ce que dit le site, avoir été prévu à l’inventaire national. C’est à dire qu’il s’agirait (à priori) de déchets déjà « pré-déclarés » pour 2020, et on peut donc assimiler ce chiffre à une hypothèse basse, déjà garantie. Ensuite les 8000m3 prévus par l’IRSN sont semble-t’il (je met encore des pincettes car je parle d’un sujet où je ne suis pas un expert, contrairement à vous qui vous permettez régulièrement de traiter d’incompétents à tort et à travers des gens) le fruit d’une étude, avec différentes hypothèses de production et de recyclage. Elle n’a donc pas la prétention d’être hyper précise (puisqu’on ne sait pas précisemment ce qui va se passer dans la filière nucléaire d’ici à 2020), et dépend d’un certain nombre de paramètres. Vous comparez donc le résultat de deux études réalisées avec des hypothèses de départ probablement fort différentes, qui donnent évidemment alors des résultats fort différents, et en profitez pour insulter leurs auteurs. Mais bon on aura tout vu de la part des anti-nucléaires, alors nous ne nous étonnerons de rien… Pour ce sujet des sondages qui revient régulièrement sur Enerzine, je vous répondrais que évidemment les français sont en ce moment contre le nucléaire car un accident nucléaire majeur vient de se produire. De même qu’ils étaient évidemment contre le nucléaire juste après Tchernobyl, de même qu’ils étaient évidemment pour le nucléaire entre les deux, car le nucléaire leur apporte une électricité pas chère et bon marché. L’opinion des français ne fait depuis le début du nucléaire qu’osciller autour des 50% pour/50% contre en fonction de l’actualité ! Et être contre le nucléaire n’apporte toujours pas une réponse à la question « comment en sortir? » Soit vous me répondez « on va tourner massivement au gaz et au fuel en attendant un miracle technologique », ce qui est la solution des allemands, soit vous nous trouvez une autre solution (crédible). On attend toujours…
« Pour le reste, le site de l’andra n’est il est vrai pas clair : soit les 3679m3 seraient le volume total de déchets en 2020, soit ce serait le volume de déchets produits entre 2007 et 2020 ». Je ne crois pas que les inventaires de l’ANDRA fonctionne comme cela. Les 3 679 m3 de 2020 correspondent au cumul des déchets HA depuis le début. Donc, comme on avait déjà 2 293 m3 conditionnés fin 2007, la surplus de 2008 à 2020 est de 3 679 – 2 293 = 1 386 m3. C’est après 2020 et encore plus après 2030 que cela devient incertain à cause des hypothèses plausibles : poursuite du nucléaire avec la 4ième génération ou arrêt 2G et 3G plus ou moins brutal. On pourrait n’avoir que 3 500 m3 de déchets HA conditionnés… mais beaucoup plus de combustibles usés non recyclables si on arrête tout. Et ça aussi, l’ANDRA le prévoit dans les documents diffusés au public.
… CONFIANCE TOUJOURS ! D’ailleurs le nuage radioactif n’a JAMAIS traversé la frontière. Alors.
De plus en plus à court d’arguments… « Cause toujours » sur une page voisine, « Confiance un jour, confiance toujours » sur celle-ci… Il est effectivement temps que vous partiez en vacances, vous me paraissez épuisé!
… @ sicetaitsimple : je pars effectivement en vacances ; j’en ai grand besoin (ça c’est vrai). J’emmenerai avec moi « la conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole. A bon entendeur… @ pamina : mercredi 30 avril 1986 (4 jours après l’explosion de Tchernobyl), le professeur Pierre PELLERIN, à la tête du SCPRI (devenu l’OPRI puis par fusion avec l’IPSN devenu l’IRSN d’aujourd’hui), a déclaré, droit dans les yeux des téléspectateurs : « aucune élévation significative de la radioactivité n’a été constatée ». Confiance un jour… confiance toujours.
Du 24 mai au 3 juin, la CRIIRAD a effectué des mesures de la radioactivité à Fukushima (qui se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi !). Au niveau de la pelouse, à 1 mètre du sol, la radioactivité est de 2.9 μSv/h. Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts. Autrement dit, les populations japonaises sont exposées à des radiations supérieures à la dose maximale à laquelle peut être exposé un salarié du nucléaire français !!! La ville de Fukushima devrait être évacuée dans les plus brefs délais, d’autant que la fusion des cœurs des réacteur contribue, chaque jour, à relâcher dans l’atmosphère des quantités toujours plus grandes de radionucléides tels que le Césium 137 et le Césium 131 dont les durées de vie respectives sont de 30 ans pour le 1er et de 2 ans pour le second.
« Du 24 mai au 3 juin, la CRIIRAD a effectué des mesures de la radioactivité à Fukushima (qui se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi !). Au niveau de la pelouse, à 1 mètre du sol, la radioactivité est de 2.9 μSv/h. » C’est bien que la CRIIRAD l’ait mesuré, au moins c’est cohérent avec les mesures japonaises qui sont diffusées depuis des mois au monde entier : Je recommande à tous la lecture régulière et attentive des informations venant du site MEXT dont le lien général pour Fukushima est : C’est très bien fait et cela permet de voir en détail où sont les problèmes.
l’OMS pourra communiquer sur le sujet (voir Tcherno.), on connaitra la vérité quand tous nos enfants seront morts irradiés.
Combien ce dispositif a-t-il coûté à Tepco? 450 millions d’euros. Et nous représentons 15% de cette somme – près de 67 millions d’euros.
… @ Pamina, dont la mémoire très sélective, ou le grand âge, ou la mauvaise foi (… au choix) lui fait « oublier » que dans cette affaire Mamère/Pellerin, la France a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour violation de l’article 10 la Convention (ce qui change radicalement le fondement même de la condamnation initiale). En clair (puisque vous ne semblez pas connaître les causes exactes des condamnations, ni les termes et encore moins la décision de Strasbourg), la Cour européenne « trouve exagéré de condamner un homme qui dit la vérité sur un sujet d’intérêt général, certes en termes outranciers, mais dans une émission outrancière par sa nature, sous pretexte qu’il n’a plus le droit de prouver qu’il disait la vérité et qu’il l’a dit en termes exagérés ». D’ailleurs, les juges français ont mis en examen le 31 mai 2006, Pierre Pellerin dans le cadre du dossier dit des « cancers de Tchernobyl » pour « infraction au code de la consommation » concernant les délits de « blessures involontaires et atteintes involontaires à l’intégrité de la personne » (le dossier est en cours…). Que voulez vous, tout le monde n’est pas aux ordres…
Dans ces affaires c’est toujours le même qui trinque : le pauvre poisson que l’on s’efforce de noyer. Le pire, c’est qu’il est trahi par ses plus ardents défenseurs. Au nom de l’écologie on veut sauver les poissons sans s’interdire de noyer le poisson ! Revenons à nos… moutons. Ce n’est évidemment pas le Pr Péllerin qui a dit que le nuage s’arrêterait à la frontière. Ceci est faux… sauf à réécrire l’histoire… révisionniste à vos plumes. En revanche, les journalistes ont été particulièrement maladroits, même s’ils étaient probablement de bonne foi. Il faut donc revisionner ce que Brigitte Simonetta (avec Claude Sérillon) a présenté à la télévision le 30 avril 1986 : Au vu des prévisions de la météo et non du SCPRI, une chaîne de télévision met un stop à la frontière sur une carte d’Europe. ERREUR MONUMENTALE. Après, il ne sert malheureusement à rien de dire que cela est soumis au aléas de la météo, car nous sommes dans le domaine de la COM et non du rationnel… mais cela les journalistes devraient le savoir et le maîtriser ! Y-a-t-il eu un procès contre Brigitte Simonetta et Claude Sérillon ?
… @ GGP La justice est effectivement un peu lente, alors attendons. Nous sommes confiants… 🙂
Il est assez cocasse de voir qu’en 2011, le journal Libération avoue clairement que le professeur Pellerin avait donné rapidement des indications sur le passage en France du nuage de Tchernobyl : « Dans les jours qui ont suivi l’explosion du réacteur N°4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl le 26 avril 1986, le Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), dirigé par le Pr Pierre Pellerin, avait diffusé plusieurs communiqués rassurants, affirmant notamment que «l’élévation relative de la radioactivité» en France était «très largement inférieure aux limites réglementaires». » Pourriez-vous m’expliquer pourquoi le SCPRI diffuse des communiqués indiquant l’élévation du niveau de radioactivité tout en niant le passage du nuage ! Libération aurait peut être agit autrement si Sylvestre Huet avait traité le sujet comme il l’a fait pour Fukushima. D’autre part, la première lenteur concernant la détection puis la compréhension de la catastrophe est évidemment imputable aux soviétiques (grands travestisseurs de vérité devant l’Eternel). C’est donc les premiers qui devraient être traduits devant la justice internationale. Or, il ne semble pas qu’il y ait eu à l’époque des faits (ni maintenant) une grande énergie dépensée par nos agitateurs pour agir dans ce sens là. C’est probablement par souci de MDE !
J’ai écrit : Mercredi 30 avril 1986 (4 jours après l’explosion de Tchernobyl), le professeur Pierre PELLERIN, à la tête du SCPRI (devenu l’OPRI puis par fusion avec l’IPSN devenu l’IRSN d’aujourd’hui), a déclaré, droit dans les yeux des téléspectateurs : « aucune élévation significative de la radioactivité n’a été constatée ». Depuis il a été mis en examen. Il bénéficie donc (encore) de la présomption d’innocence… @Dan : vous qui, habituellement, êtes plus mesuré dans vos propos, votre remarque sur les soviétiques est assez (involontairement) révélatrice des risques que nous font encourir les dictatures et démocraties bananières qui souhaitent engager avec notre « aide », des politiques nucléaires (civiles ! pas militaires bien sûr). Votre nous confortez donc dans la menace planétaire que représente l’atome.
Il s’avère que la chose a été jugée pour ce qui concerne l’affaire du passage du nuage sur la France et qu’il a gagné en France. La cour européenne s’exprime longuement mais juge que sur la forme il n’y a pas diffamation car on peut exagérer et provoquer : « Il ressort en effet de la jurisprudence que, si tout individu qui s’engage dans un débat public d’intérêt général – tel le requérant en l’espèce – est tenu de ne pas dépasser certaines limites quant – notamment – au respect de la réputation et des droits d’autrui, il lui est permis de recourir à une certaine dose d’exagération, voire de provocation…, c’est-à-dire d’être quelque peu immodéré dans ses propos. » En gros, on a le droit de dénigrer et de mentir quand il s’agit de débat public ! Pour la menace planétaire, nous verrons bien surtout quand vous aurez réussi à faire sortir du nucléaire la Chine, l’Inde et la Russie. Mais je repose toujours la question : pourquoi les mouvements antinucléaires européens si puissants n’ont pas attaqué l’URSS puis la Russie et l’Ukraine ?
… @Dan 1 – Puisque vous semblez avoir pris connaissances des attendus, vous n’avez pu ignorer que Cour européenne « trouve exagéré de condamner un homme qui dit la vérité sur un sujet d’intérêt général, certes en termes outranciers, mais dans une émission outrancière par sa nature, sous pretexte qu’il n’a plus le droit de prouver qu’il disait la vérité et qu’il l’a dit en termes exagérés ». A vous lire, on comprend que « exagération » et « provocation » sont synonymes de dénigrement et mensonges… ????!!!! Vous nous avez habitué à plus de réserve. 2 – je n’irai certainement pas en Ukraine, Russie, Chine ou Corée du Nord, voire en Syrie ou en Iran, contester la légitimité de leur arsenal nucléaire civil et militaire (en fait c’est la même chose dans ces pays), pour les raisons que j’évoquais sur un autre débat (et pour l’état de lieux russes voir le rapport -alarmant- de l’ONG norvégienne Bellona) Il est urgent de dénucléariser la planète avant que ces grandes démocraties ne la fasse peter !
Pouvez-vous me dire où se trouve exactement le passage que vous attribuez à la cour européenne et que vous citez : « trouve exagéré de condamner un homme qui dit la vérité sur un sujet d’intérêt général, certes en termes outranciers, mais dans une émission outrancière par sa nature, sous pretexte qu’il n’a plus le droit de prouver qu’il disait la vérité et qu’il l’a dit en termes exagérés ». Personne ne dit que Noël Mamère a dit la vérité en proférant : « il y avait un sinistre personnage au SCPRI qui s’appelait Monsieur Pellerin, qui n’arrêtait pas de nous raconter que la France était tellement forte – complexe d’Astérix – que le nuage de Tchernobyl n’avait pas franchi nos frontières ». A ma connaissance, le Pr Pellerin n’a jamais dit que le nuage n’avait pas franchi la frontière, puisque dès le 1er mai il avait des mesures attestant le contraire et que cela a d’ailleurs été rapporté par le journal Libération le 02 mai suite au communiqué du Pr Pellerin du daté du 02 mai.
On peut toujours refaire l’histoire.. En l’occurence, il est prouvé que M. Pellerin a fait son boulot correctement. Donner à un journaliste ( en l’occurence Noel Mamêre) une tribune dans une émission de télé plusieurs années après est certes une preuve de démocratie… Ca ne change rien aux faits, bien sûr que le nuage est passé, et M. Pellerin n’a pas dit le contraire. Les révisionnistes de tout genre se nourrissent de la très faible mémoire de l’être humain et de n’être jamais en situation de gestion, c’est leur force. Les historiens et les tribunaux sont généralement plus sérieux. Que la Cour Europenne s’interroge sur le caractère outrancier ou non des propos de N. Mamêre, on n’en a strictement rien à faire, car on est bien loin du fond du sujet.
la transparence marketée pour les gogos, même Rémy Autebert, » président d’Areva Japon » essaye d’éclairer un peu la lanterne.. – 15% de la solution et c’est le miracle du siècle, au moins ce ne sera pas pire que l’EPR
J’ai oublié de vous remercier pour votre lien précieux sur la chronologie des évenements d’avril-mai 86. Ca remet les choses en perspective, et aucun des intervenants ci-dessus ne l’a d’ailleurs contestée (la chronologie des evenements). Que M. Mamêre soit outrancier, personne ne peut lui en faire le reproche car c’est dans son « job description » ‘ encore qu’à l’époque il était encore plus journaliste que politique, je ne sais pas vraiment, je ne suis pas vraiment adhérent à son fan-club. Que par contre l’honneur d’un homme qui a fait correctement son boulot soit mis en cause est tout simplement inacceptable. Les gugus qui causent ci-dessus, ils faisaient quoi le WE du 1/05/86, quand M. Pellerin et son service essayaient d’y voir clair et de transmettre une information fiable ?
J’ai dit « les » gugus, mais en fait il n’y en a qu’un…
Oui, il faut toujours répondre, enfin c’est ce que je pense?
A la fin de cet exténuant WE, j’avoue être fier de l’introduction ce nouvel indicateur de la progression des renouvelables, la boule chocolat-pistache! le chocolat, c’est l’intérieur , charbon, fioul, gaz , nucléaire, la pistache, c’est la croute extérieure ( solaire, éolien et autres). Qu’on ne se méprenne pas: je pense que tous les intervenants sur ce forum sont favorables à une augmentation de la couche de pistache. Peut-être simplement pas à n’importe quel prix. Quant à ceux qui nous disent qu »yaka augmenter la couche de pistache », il faudra qu’ils nous disent quelle est son augmentation, et ce que ça coute. Point de départ pour l’allemagne ( chiffres2008), la couche est à 11% ( cf slide 61):
Visiblement le tarif de la boule chocolat pistache est la hausse ces temps-ci et c’est plutôt du côté chocolat que ça se passe on dirait.
votre lien ne s’ouvre pas mais ça arrive. Que le prix du chocolat soit plutôt à la hausse et la prx de la pistache plutôt à la baisse, je vous l’accorde, mais il y a encore un fossé entre les deux, sauf peut-être pour l’éolien terrestre, mais celui-ci a bien du mal à faire son chemin au moins dans les pays NIMBY ou BANANA.
Oui merci de le signaler, voilà le lien complet. La délibération de la CRE est là (délibération du 28 juin) on entrevoit déjà ce qui attend les clients EDF au tarif réglementé pour 2012, c’est à dire … d’autres augmentations !
Si l’on s’en remet à la CRE, on n’entrevoit effectivement pas de creux dans les augmentations futures… notamment selon projections de la CSPE : Je pense que les graphiques et les explications sont suffisamment parlant, avec une augmentation en 2011 de 67 % (de 4,5 à 7,5 €/MWh) les charges ne sont toujours pas couvertes intégralement, notamment à cause des arriérés. Il faudrait 12,9 €/MWh… mais c’est interdit par la loi ! Donc on creuse le déficit. M’enfin, le SERVICE PUBLIC DE L’ELECTRICITE, c’est 1,4% de social et 32,2 % de péréquation tarifaire, cela mérite bien une petite contribution. Je relance une idée déjà évoquée, je suggère que le financement des EnR et autres contrats d’achat soit sorti de la CSPE et fasse l’objet d’une contribution individualisée sur la facture.
Oui on vit à crédit sur ce plan là aussi et l’aterrissage risque d’être douloureux quand il faudra solder les arriérés qui s’accumulent. La responsabilité en revient directement à nos gouvernants qui ne veulent pas suivre les avis de la CRE pour des raisons politiques et électorales. Par contre, sortir les contrats d’achats de la CSPE ça apporterait quoi, et qu’entendez-vous par individualisation sur la facture ?
et une petite ligne « financement du CEA » ça vous dirait?
D’après ce que nous avons dit du financement du CEA (pour la partie énergie nucléaire), je crois que la compensation 2011 du PV par la CSPE dépasse déjà le financement annuel du CEA/nucléaire. Je rappelle que le PV représente déjà 26,2 % de la CSPE de 3,5 milliards d’Euros (sans arriérés) donc 0,91 milliards d’Euros (achat du MWh à 537 Euros selon la CRE). Ce qu’il faut retenir comme ordre de grandeur, c’est : CSPE PV = 1 milliard d’Euros en 2011 Comme chacun sait (dont les Espagnols) le PV progresse très vite donc… Mais le tarif d’achat baisse ! Le CEA peut encore gagner le match mais doit sérieusement accélérer.
Sans aucun esprit de polémique, l’idée ci-dessus de faire une ligne spécifique » énergies renouvelables » sur la facture ne changerait rien sur le fond ni sur la facture, mais aurait un effet pédagogique. Aujourd’hui, la CSPE, c’est d’abord les DOM et la Corse ( mais là pas grand chose à faire), les renouvelables en croissance exponentielle, la cogen en décroissance continue, et le tarif social qui ne représente quasiment rien. Je pense reellement que c’est de la vraie transparence de dire aux francais, « les renouvelables electricité , ça vous coute ça, à vous personnellement », même si c’est aujourd’hui encore relativement faible. Après, je ne suis pas sûr que chaque francais examine en détail sa facture d’électricité, mais c’est un autre problème.
« Non il ne faut pas que le CEA gagne. En PV, plus il y a de recherche, plus le cout kWh diminue ». Le but n’est pas de faire gagner le CEA. mes propos se font simplement l’écho de votre provocation vers lion : « et une petite ligne « financement du CEA » ça vous dirait? » j’ai supposé que vous suggériez de rajouter une ligne reprenant les crédits affectés au CEA sur la facture d’électricité pour informer le consommateur de ce que lui coûte le nucléaire électrogène. J’ai donc répondu par le match CEA-PV ou le but n’est pas faire gagner le CEA mais de montrer que déjà en 2011, le PV coûte plus cher à la collectivité (consommateur via CSPE) que ce que le contribuable donne au CEA (partie nucléaire électrogène). J’ai écrit que le PV coûte déjà presque 1 milliard d’Euros par an en CSPE. Les recherches nucléaires au CEA c’est un peu plus de la moitié. Le hic, c’est que ce que nous payons pour le PV à travers la CSPE… c’est très peu de recherche et beaucoup de fournitures (dont une partie non négligeable venant d’outre-Europe) et d’installation. Il faudrait aussi ajouter à la facture les subventions à l’achat des fournitures par les collectivités locales. Je veux bien subventionner encore plus la recherche sur le PV… à condition que ce soit de la recherche. Donc on peut envisager une ligne CEA – nucléaire électrogène sauf qu’elle n’a rien faire sur une facture d’électricité puisque non payée par le consommateur d’électricité. D’ailleurs, elle existe déjà dans la loi de finance et elle est publiée tous les ans (maintenant au titre du programme 190 action N° 10, à laquelle on peut ajouter l’action 15). En revanche, la ligne contrat d’achat ou obligation d’achat n’existe pas car elle est noyée dans la CSPE et il faut aller sur le site de la CRE pour avoir le détail. Ce qui n’est pas très grave car la communication de la CRE est très visuelle et on y voit clairement la progression fulgurante du PV.
Nous payons la mauvaise gestion de ce dossier par le gouvernement, lequel a mis pendant un certain temps les grosses installations au même tarif de rachat que les particuliers. Il faut remarquer que ce financement est utile puisqu’il produit les effets escompté (baisse des cout)
Si l’Etat n’a probablement pas été exemplaire, il faut peut être aussi imaginer qu’il a été poussé au crime par des lobbyistes de diverses obédiences plus guidés par les profits immédiats à base de technologies disponibles plutôt que par l’obligation de financer une recherche nécessaire à la France pour s’orienter vers un PV plus performant. Je pense que pour tous les financiers et autres commerciaux qui démarchaient le « pékin moyen », la technologie disponible suffisait amplement à leur bonheur. Quand on vend 2 000 Wc à 20 000 Euros, on a pas besoin de beaucoup se creuser la cervelle et c’est inutile de financer des chercheurs… sauf en modèle commercial permettant de rabattre le maximum de clients dans le minimum de temps avec le moins de dépense possible.