Selon un quotidien japonais, la quantité de césium radioactif libérée depuis le début de l’accident de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, le 11 mars dernier, serait de 168 fois plus considérable que celle dispersée en un instant par la bombe atomique d’Hiroshima en août 1945.
Le Tokyo Shimbun qui affirme être en possession de documents gouvernementaux, indique que selon les dernières estimations, les réacteurs impactés par le tsunami ont relâché 15.000 terabecquerels de césium 137, jusqu’à maintenant. En comparaison, lors de la seconde guerre mondiale, la bombe atomique larguée par les alliés au-dessus de la ville d’Hiroshima avait "relâché instantanément dans l’atmosphère 89 terabecquerels de cet isotope dont la période radioactive est de 30 ans", a révèlé le journal.
« En théorie, la quantité de césium 137 échappée de la centrale de Fukushima est donc 168,5 fois plus importante que celle de la bombe américaine », a ajouté le journal, en reprenant des données du gouvernement calculées à la demande d’une commission parlementaire.
Cette comparaison a toutefois été jugée "irrationnelle" par le gouvernement nippon, car la contamination radioactive d’une centrale nucléaire avec celle d’une arme atomique n’a aucun sens, les objectifs visés par chacune étant totalement opposés.
Le cas Tchernobyl (Ukraine)
En adaptant ce modèle à l’explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, le coefficient de relâchement de césium 137 dans l’atmosphère serait 900 fois plus élevés que la bombe d’Hiroshima.
D’après l’Institut français de la radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN), les rejets radioactifs les plus importants se produisent au moment de l’explosion du réacteur.
"Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en 10 jours, partent dans l’environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. La grande majorité (84 % de l’activité totale rejetée) des éléments radioactifs avaient une période radioactive inférieure à un mois" explique l’IRSN au sujet de l’accident de la centrale ukrainienne.
Quelle revue de presse spécaculaire pour démarrer cette rentrée ! Vive les ENR malgré tous leurs défauts !
Faut pas s’en faire, nos zamis pronuke toujours très réactifs (surtout après quelques semaines de vacances en Ukraine) vont bien vite nous expliquer que tout ça n’a AUCUNE conséquence sur la santé des riverains ni d’impact sur l’environnement, et que tous les jours il y a des pollutions bien plus importantes et que le charbon n’a pas fini de tuer, et que les bretons sont bien plus exposés aux radiations et que d’ailleurs relayer ce type d’article c’est faire le jeu alarmiste de lobbyes écologistes irresponsables et qui n’y connaissent rien…. Et comme il est dit dans l’article – « les objectifs visés » sont opposés. Ouf !
Sans même parler d’impact sur la santé avec ou sans conséquence, quel est l’intérêt scientifique de cet article ? Il compare des choses incomparables et le dit lui même… Si quelqu’un peut m’expliquer ce que ça apporte de connaitre ce genre de chiffres, je suis preneur.
Vouloir expliquer çà à M. NICOCO serait trop long, car ses propos reflètent une imperméabilité certaine à toutes choses intelligentes … On ne peut pas obliger les gens au B-A BA du bon sens : cela doit être naturel …
ça n’a rien à voir. Je sais très bien que c’est pas naturel et que ça pourrit la planète, pas besoin d’être aussi intelligent que vous pour le comprendre. Au contraire, j’aimerais bien qu’on m’explique ce que ça représente tous ces chiffres. Je ne suis pas ingénieur en radioprotection moi. Ni ingénieur en bombe atomique. Alors monsieur Je-Suis-Trop-Intelligent-Pour-Vous-Expliquer, faites un effort, et le monde s’en portera mieux : Ca représente quoi tous ces chiffres ? Je n’enlève absolument rien au drâme de Fukushima, je ne suis même pas pro-nucléaire, je demande simplement à ce qu’on m’explique pourquoi ce genre d’article anti-scientifique se promènent sur ce site. C’est joli de balancer des phrases du types « 12 milliards de milliards de becquerels », et je comprends que ça t’excite tous ces chiffres, mais moi ça ne m’excite pas, tant qu’on m’explique pas ce que ça veut dire. Exemple idiot : « Les vaches américaines nourries au maïs transgénique produisent plus de 10 milliards de milliards de tonnes de méthane par an, soit 1950 fois plus que les émissions de GES des tracteurs de Grande-Bretagne entre 1930 et 1950. » Réaction de oeuildecain : WAAAAAH MAIS ON VA TOUS MOURIR ! QUAND VA-T-ON ARRETER CETTE FOLIE ??? Ce qui est interessant c’est de comparer avec des choses comparables, est-ceque ces vaches rejettent plus que les vaches nourries au maïs bio? quel est l’impact de l’agriculture transgénique sur la santé ? sur l’environnement ? J’attends votre réponse, monsieur je-sais-tout. PS : Je vous rentre volontairement dedans pour que vous compreniez que ma première question est légitime et que votre réponse est particulièrement offencente et malvenue.
Je vais même pousser plus loin pour que tu comprennes bien : Voilà la seule information scientifique que l’on peut déduire de cet article : Fukushima a dégagé 5.34 fois moins de césium 137 que Tchernobyl ! Bonne journée
Désolé, j’avais lu un peu vite, c’est encore plus bête que ce que je pensais, le « 900x » c’est un coefficient de relachement et pas une quantité, autant pour moi, j’avais pas vu qu’on comparais des chèvres et des navets.
Effectivement, comme le dit Nicoco, article totalement inutile! Il serait bien plus intéressant de connaître les doses de radiations reçues par les populations à cause de ces dégagements de césium, et éventuellement de les comparer à celles reçus par les populations lors de Tchernobyl et autres Hiroshima, encore que ça m’étonnerait beaucoup que les japonais en ai quelque chose à taper de savoir si ils ont été exposés à des rayonnements dûs au césium ou à un autre isotope! Bref, des infos complètement inutiles, voire polémiques de manière injustifiée. J’en attendais un peu plus d’enerzine… @oeildecain : tes attaques personnelles sont un peu moyennes, et visiblement pas d’une grande intelligence non plus, donc merci d’être plus « mesuré » afin de rendre le débat intéressant
« Il serait bien plus intéressant de connaître les doses de radiations reçues par les populations à cause de ces dégagements de césium » Nous connaissons l’exposition globale de la population en temps quasi réel depuis le début. Je redonne le lien vers MEXT : La présentation a un peu changé, mais on a les mêmes types de mesure quasiment depuis le début des problèmes de Fukushima. Du point de vue de l’information Fukushima me semble assez différent de Tchernobyl. Bon mais Internet est passé par là. Ceci dit, les niveaux de radioactivité mesurés en microSievert par heure ne signifient pas forcément qu’il s’agit de la dose réelle « absorbée » par les habitants. Celui qui vit 90% du temps à l’intérieur de sa maison sera très probablement beaucoup moins exposé que celui qui ira labourer son champ. Pour connaître les doses réellement reçues par les invidus… il faut des dosimètres individuels.
Que dit la CRIIRAD au fait de tout cela? Ce serait bien qu’elle ait des sous pour aller y faire quelques mesures…