Coincidence malheureuse ! Le 7 mars 2011, soit moins d’une semaine avant le tsunami géant qui a causé l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) aurait alerté "verbalement" les autorités compétentes sur le risque d’un raz-de-marée de plus de 10 mètres sur le lieu du site.
Les journaux nippons ont indiqué hier que Tepco avait calculé que la probabilité d’un tsunami dépassant le niveau initialement pris en compte lors de la construction de la centrale, soit moins de 6 mètres, devenait tout à fait plausible.
Suite à cette constation, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire aurait alors sommé Tepco d’agir rapidement. Mais la suite de l’histoire on la connaît : le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 se déclenche dans les profondeurs de l’océan pacifique. Une vague d’une hauteur de plus de 14 mètres de haut s’abat quelques instants plus tard sur la centrale atomique de Fukushima, laissant derrière elle des réacteurs en surchauffe.
Les médias ont également rapporté mercredi que durant le mois de septembre 2009, Tepco avait déjà averti l’agence de sûreté sur cette même éventualité, mais l’information jugée non pertinente à l’époque n’avait pas remonté le circuit hiérarchique classique.
Tristes révélations, quand on sait que les autorités nippones ont toujours affirmé publiquement que l’ampleur du tsunami survenu le 11 mars avait toujours dépassé les scénarios les plus pessimistes élaborés jusqu’ici.
Comment peut-on construire des centrales nucléaires si près du rivage quand les vagues des tsunamis peuvent faire plus de 10 m de haut, sans oublier que le japon est une terre de séisme! Décidément ils auraient dû lire l’apprenti sorcier de P.Dukas!
et on va dire après que c’est le nucléaire en tant que tel qui est dangereux… Un pue (beaucoup) de bon sens, de contrôles et de procédures intelligentes devraient suffire à palier les risques inhérents à toute technologie.. Mais l’homme restera l’homme, et tant mieux en fin de compte !
déjà peu après le 11 mars 2011, le web signalait que l’AIEA avait officiellement averti le gouvernement japonais dès 2008 que leurs centrales en bordure de mer ne tiendraient pas un tsunami historique: aucun résultat ni même pression sur Tepco, Les plans des unités de Fuskushima (1965) tablaient sur un tsunami de 6 mètres. Alors que le tremblement de terre de Valdivia en 1960 (Chili) avait développé au niveau du Japon des vagues de 10.7m: Donc en 5 ans ces mauvais japonais-là en auraient oublié même l’existence? Je n’achète pas: Il y a eu forcément magouille qui se paye maintenant. Le nucléaire et capitaux privés ne peuvent aller ensemble.