Hier, l’Iran a proposé à la France de créer un consortium pour la production sur le territoire iranien d’uranium enrichi et permettre ainsi de surveiller les activités de Téhéran.
Ce consortium serait composé entre autres, d’Areva et d’Eurodif. L’uranium enrichi produit par Eurodif est utilisé aujourd’hui comme combustible par les centrales nucléaires françaises et de nombreuses centrales étrangères. De source diplomatique française, on indique que l’Iran est bien membre d’Eurodif. Mais en l’absence de centrale nucléaire civile opérant en Iran, il n’y a pas de livraison d’uranium enrichi. Paris a écarté cette proposition à ce stade alors que le Haut représentant pour la politique extérieure européenne Javier Solana, qui est en contact avec le négociateur en chef du nucléaire iranien Ali Larijani, a jugé "intéressante" l’idée d’une telle surveillance. Mais à Londres un haut responsable britannique a estimé qu’un projet de résolution demandant des sanctions économiques à l’encontre de l’Iran, après son refus de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium, devrait rapidement être présenté au Conseil de sécurité des Nations-unies. |
Aux débuts d’EURODIF le shah d’Iran avait participé au financement de l’usine(env.1 milliard de francs)pour garantir à l’Iran la fourniture d’U enrichi. L’inverse est intéressant. EURODIF de conception ancienne est obsolète et doit être modifié; pourquoi pas remplacé par une installation moderne(moins énergivore) en Iran?