L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a remis le 17 novembre à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un rapport d’expertise de 500 pages comportant des recommandations pour éviter un accident nucléaire majeur lié à une catastrophe naturelle (… extême).
Le rapport de l’IRSN souligne que la sécurité de tous les réacteurs pourra être remise à niveau et que, par conséquent, aucun réacteur ne mérite d’être fermé.
La contre-expertise menée par l’IRSN sur les dossiers de sureté soumis par les industriels, en cas de catastrophe exceptionnelle, a permis de dégager trois grands constats :
1. Un faible nombre d’installations nucléaires présente des écarts de conformité aux exigences requises qui fragiliseraient leur sureté dans le cadre d’évènements pris en compte dans leur dimensionnement. Des actions correctives sont déjà en cours et seront accélérées.
2. Les évolutions de connaissances doivent conduire à réexaminer certaines exigences de manière anticipée. C’est particulièrement le cas de la prise en compte des séismes pour lesquels la connaissance a beaucoup progressé ces dernières années.
3. La question du comportement des installations nucléaires en cas de catastrophe naturelle extrême envisageable se pose car, en l’état, cela pourrait avoir des conséquences inéluctables, avec à terme la fusion du cœur et des rejets radioactifs.
Face à ces scénarios exceptionnels mais néanmoins envisageables, l’IRSN recommande l’adoption d’un niveau supplémentaire d’exigence de sureté, intitulé « noyau dur », qui garantirait la pérennité des principales fonctions vitales des installations nucléaires durant plusieurs jours, le temps que des moyens externes au site puissent intervenir.
L’ASN a réuni la semaine dernière, les groupes permanents d’experts (réacteurs, laboratoires et usines) qui lui ont transmis leur avis concernant l’analyse des rapports remis par les exploitants des centrales nucléaires le 15 septembre 2011.
Sur la base de l’ensemble des expertises, des avis, ainsi que de ses propres inspections, l’ASN rendra publiques ses conclusions sur les évaluations complémentaires de sûreté (ECS) en début d’année 2012. L’ASN imposera les prescriptions complémentaires appropriées, voire recommandera, le cas échéant, au gouvernement l’arrêt des installations qui le nécessiteraient.
Les évaluations complémentaires de sûreté ont été engagées par l’ASN à la suite de l’accident survenu en mars 2011 à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, au Japon. Cette démarche répond également à la demande du 1er ministre de réaliser un audit de la sûreté des installations nucléaires françaises et aux attentes du Conseil européen, qui a appelé en mars 2011 à la conduite de tests de résistance des réacteurs électronucléaires européens.
Les évaluations complémentaires de sûreté portent sur la robustesse des installations face à des situations exceptionnelles du type de celles qui ont conduit à l’accident de Fukushima. Elles concernent l’ensemble des 150 installations nucléaires françaises. Elles sont complémentaires de l’approche de sûreté menée de façon continue sur les installations.
Pour les 80 installations jugées prioritaires, dont les réacteurs électronucléaires, les exploitants ont remis à l’ASN, le 15 septembre 2011, leurs rapports répondant à ses décisions du 5 mai. Pour les autres installations, les exploitants doivent remettre leurs rapports avant le 15 septembre 2012.
L’ASN a aussi réalisé entre juin et octobre 2011 une campagne d’inspections ciblées sur des thèmes en lien avec l’accident de Fukushima. Ces 38 inspections destinées à contrôler la conformité des matériels et de l’organisation de l’exploitant au regard du référentiel de sûreté existant et conduites sur l’ensemble des installations nucléaires jugées prioritaires, représentent 110 journées d’inspection sur le terrain.
Conformément aux décisions du Conseil européen de mars 2011, la France transmettra son rapport à la Commission européenne. Les rapports des différents pays européens seront soumis à une revue par les pairs qui débutera dès le mois de janvier 2012 et devrait s’achever en juin 2012.
L’ASN rappelle enfin que le processus complet de retour d’expérience après l’accident de Fukushima sera long, les évaluations complémentaires de sûreté ne constituent qu’une première étape.
La version intégrale du rapport ainsi qu’une synthèse technique sont disponibles en suivant ces liens :
Lire la synthèse du rapport de l’IRSN (document pdf)
Tome 1 du rapport de l’IRSN (nouvelle fenêtre)
Tome 2 du rapport de l’IRSN (nouvelle fenêtre)
Centrale nucléaire de Fessenheim on pourra dire le jour ou la digue du canal va craquer, c’est con un merlon de 2m de haut aurait suffit à sauver toute la centrale. une partie de l’europe est pourri le Rhin jusque à rotterdam parce que une digue en argile aurait couté trop chère. même si le canal craque à plusieurs km toute la vallée sera inondée et la central avec, elle est 8 m sous le niveau du canal. « Suite à l’accident nucléaire de Fukushima au Japon, une étude du service Environnement du Haut-Rhin estime que la centrale pourrait être inondée en cas d’un séisme majeur provoquant la rupture de la digue du Grand Canal d’Alsace et que le niveau de l’eau pourrait atteindre un mètre à l’intérieur du site, ce qui conduirait à la mise hors service des systèmes de refroidissement de secours, comme à Fukushima. C’est pourquoi le Conseil général du Haut-Rhin estimé le 29 juin 2011 que le risque d’une inondation devait être envisagé, mais EDF présente officiellement ce scenario comme improbable et refuse pour l’heure d’en tenir compte. »
Le problème de la culture de la majorité des ingé et techniciens d’EDF, sur un problème comme Fessenheim, c’est l’absence de doute dans leur technologie. Et s’il y a doute, c’est immédiatement considéré comme suspect, la réaction est épidermique, comme si le corps uni que doit être l’industrie nucléaire était immédiatement menacé. Remettre du doute et de l’esprit de contradiction dans cette filière c’est indispensable pour notre sécurité, pour le dvlpmt des ENR et pour une vraie politique d’efficacité et de sobriété énergétique. pas demain la veille….
J’approuve tout à fait cette démarche de l’autorité de sûreté. Quand je m’exprime sur les questions énergétiques je fais toujours remarquer que les installations nucléaires ne sont pas des usines de chocolat… Les risques qu’elles représentent doivent être sans cesse être examinés et les améliorations nécessaires doivent être apportées. Ceci concerne à la fois la conception, la réalisation et l’exploitaion des installations. L’utilisation de l’énergie nucléaire de fission n’en est qu’à l’aube de son utilisation. Nous sommes confrontés au défi de l’utiliser dans les meilleures conditions possibles. Pour moi c’est enthousiasmant.
de se baser sur la réalité en terme de sécurité, revue à la hausse, centrale par centrale, ou mieux réacteur par réacteur, plutôt que de décréter que telle centrale doit fermer parce qu’elle est « vieille » opu « la plus ancienne ». La’indispensable sécurité n’empêche pas le bon sens ou la chasse aux dogmatismes
Cet organisme travaillant sur des realités et pas sur des rumeurs est un gage de serieux. Le risque zero n’existe pas mais le risque nuclaire en France reste bien inferieur a de nombreux autres risques de pollution (combien de morts avec la pollution de l’air ?) J’approuve tout a fait la demarche de dgewai
Comme prévu, IRSN a évalué, sans doute de façon honnête les conséquences d’une « catastrophe naturelle extrême » et les correctifs à apporter. Mais, comme prévu, elle a « oublié » de tenir compte des actes « non naturels » comme notamment le terrorisme, pourtant bien plus probables…
« … c’est l’absence de doute dans leur technologie. Et s’il y a doute, c’est immédiatement considéré comme suspect,… » Ce genre de remarque montre une ignorance complète de la façon dont on travaille dans le nucléaire français ! Un retraité qui y a travaillé durant 30 ans et qui parle en toute liberté .
« Mais, comme prévu, elle a « oublié » de tenir compte des actes « non naturels » comme notamment le terrorisme, pourtant bien plus probables… » Il n’a rien oublié du tout : ce n’est pas son rôle ni son métier. En revanche c’est celui du ministère de l’intérieur et/ou de la défense.
la belle mauvaise foi… Et pour les risques d’inondation c’est au ministère de la pêche de gérer ça? Chacun dans son coin pour faire l’état des risques et surtout pas de coordination?
Cher Renewable, Bachibouzouk n’est pas de mauvaise foi : ce sont les institutions qui sont comme ça, c’est un principe démocratique. Séparation des pouvoirs d’abord, délimitation des compétences des uns et des autres ensuite. Heureusement que tout le monde ne se mêle pas de tout. Soyez rassurés que l’ASN ne se mêle pas de terrorisme. Faute de quoi, il faudrait s’attendre à ce que l’armée s’occupe d’énergie, de justice ou d’éducation… Il existe évidemment des instances de coordination interministérielle. Mais leurs travaux ne trainent pas toujours sur Wikipedia. Quand à ceux qui craignent une action terroriste, j’aimerai bien savoir ce qu’ils craignent exactement… Une chute d’avion ? Un attaque à la roquette ?
Ok mais j’imagine que si leurs rapports disent : « en cas d’attaque par un petit commandé déterminé sur tel ou tel cible et bien…nous sommes foutus », il est logique que dans le débat sur le nucléaire ce soit occulté? On peut penser que oui, ou alors dire que c’est une raison suffisante pour sortir à terme de ce risque en sortant du nucléaire.
« Et pour les risques d’inondation c’est au ministère de la pêche de gérer ça? » Le risque d’inondation est un risque naturel. Il rentre donc dans le champs de l’ASN et de l’IRSN. « la belle mauvaise foi… » En effet, vous battez de nouveaux records.
je me fiche de savoir qui est « responsable » du terrorisme. La réalité est qu’un attentat suicide « massif » est de nos jours beaucoup plus probable qu’un séisme d’echelle 9 même au Japon: chute d’avion gros porteur, commando armé neutralisant le circuit primaire (ils ont bien été capables d’apprendre à piloter un boing…) ou autre, leur imagination est hélas sans limite. Le choix de fermer ou pas une centrale doit se faire en considérant TOUS les risques, y compris et surtout les plus probables.
Même le second degré ne passe pas avec vous…. 🙂 Ou alors vous faites exprès?
Je propose que les militants greenpeace fassent un test « attentat suicide massif » (d’ailleurs qu’entends tu par un attentat suicide massif – une équipe de rugby qui courent tous ensemble avec des ballons remplis de TNT). Offrez un réacteur à l’Iran et l’armée israélienne se chargera volontiers du test avec l’avion :=) Je crois que personne n’a évoqué le risque de guerre avec un autre pays qui pourrait cibler les objets nucléiares Ou un détournement d’avion de chasse (cf « les chevaliers du ciel »… ) … Les risques sont nombreux, certes, mais j’ai l’impression que y a que pour le nucléaire que ça fait si peur. Si le barrage de Grand Maison cède pour une raison ou une aure, ou celui des 3 gorges en Chine, combien de personnes y passent ?
@ gaga42 « Le choix de fermer ou pas une centrale doit se faire en considérant TOUS les risques, y compris et surtout les plus probables. » Je ne connais strictement rien à l’anti-terrorisme, mais néanmoins un peu de bon sens permet de répondre à votre question : A tout risque on peut opposer une ligne de défense : à un risque d’explosion on peut opposer un blindage, à un risque d’erreur humaine on peut opposer une vérification ou un automatisme. Le problème est le coût de cette ligne de défense et le rendement financer du système une fois cette ligne de défense installée. Ainsi si on décide de fermer une centrale, c’est généralement parce qu’il coûte moins cher d’en construire une neuve que de remettre la vieille à niveau (ou alors que la décision est politique…). Cela coûte cher de construire de nouvelles digues, de renforcer un radier, de changer une turbine. En revanche, installer de nouvelles clôtures, de nouvelles caméras, de nouveaux détecteurs, des policiers supplémentaires, etc ne coûte rien comparé à ce que ces réacteurs rapportent. C’est tout simplement négligeable. Et toutes les personnes qui ont eu l’occasion récemment de rentrer sur une centrale nucléaire pourront juger d’elles-même la sécurité qui y règne. @ renewable : Au vu de vos argumentations passées, on ne sait jamais trop si vous êtes sérieux ou si c’est une blague…
On ne s’improvise pas expert en lutte contre le terrorisme, le sabotage, etc., excepté bien évidemment sur les multiples forums qui fleurissent sur l’Internet. Pourquoi les rapports officiels en parlent-ils si peu ? Pour ne pas révéler aux terroristes en puissance quelles lignes d’attaques ont été envisagées, les points faibles éventuels, les parades mises en place. Sur ce sujet, moins on en dit publiquement, mieux c’est. C’est de la prudence élémentaire. Tant pis pour les curieux de tous poils.
… où est la différence ? Que nous importe de savoir si les tours du WTC avaient été prévues pour résister à une inondation, c’est un avion qui les a détruites ; peu importe de savoir si la centrale de Fukushima était prévue pour un attentat terroriste, c’est une vague de 20 m qui en a eu raison ; peu importe si une armée permanente protégeait Tchernobyl, ce sont leurs propres ingénieurs qui l’on fait péter… Peu importe de savoir comment cela arrivera… une seule certitude : le risque est immense et l’on s’apperçooit que lorsqu’il arrive, on ne le maitrise pas. Tout ingénieur retraité de Framatome sévissant sur Enerzine le sait. Bien sur on peut imaginer la rupture des 3 gorges… mais une fois passée la vague, enterrées les victimes, nettoyé la m…, on peut y retourner, non ? Regardez Tchernobyl 25 ans après… on y retourne pas ! Imaginez un rayon de 80 kms autour de Fessenheim…. Oups. Le pire, c’est que nos (brillants) ingénieurs trouvent toujours les parades. Mais après le sinistre. Doit-on attendre une catastrophe en France ? Il est où le principe de précaution ?
J’approuve! Bientot 20 ans et nous savons trés bien à quels niveaux ils interviennent, on les voit assez sur site pour savoir qu’ils suivent bien leurs affaires!
Exacte et le risque térroriste est bien pris en compte par d’autres organismes et institutions.
le titre merite d’etre clair ; il faut savoir que les plus anciennes centrales sont remises a niveau des que c’est necessaire ;tout se change dans une centrale qu’elle soit ancienne ou recente : les gv ,les couvercles de cuve ,ect suivant les rapports d’inspection ; en fait, ont pourrait dire que les anciennes sont plus modernes que les recentes puisqu’elles beneficient des dernieres technologies ;pour la question des attentas potentiels ,il n’y a pas que le nucleaire , il y a aussi les sites classes « seveso » , les sites se stockage se gaz , les raffineries ; tout le monde s’en fout , ils ne produisent pas d’electricite ; peut-etre que les verts ne savent pas que ca existe ;
vous deviez changer de pseudo je pense, mais bref. C’est sûr qu’une voiture rafistolée tous les ans des derniers gadgets sécuritaires est plus fiable qu’une voiture neuve (…) C’est sûr qu’à la lecture du rapport de l’ASN on peut constater que, si les centrales respectent bien les normes en vigueur, elles ne tiennent pas compte de celles post-Fukushima !!! C’est sûr que si elles ne font pas les travaux, elles seront fermées, mais elles ont 10 ans pour se mettre à niveau (…) Vous avez déjà vu une voiture sortir du contrôle technique sans freins à qui on propose 10 ans pour en installer ? Vous devriez laisser le soin à des professionnels d’intervenir sur des sujets aussi graves, car à vous lire, on ne peut qu’être conforté dans l’idée qu’il est urgentissime de fermer toutes les centrales nucléaires !
savez vous combien il y a eu d’incidents, de quasi-accidents et d’accidents dans le nucléaire en France au cours des 10 dernières années ? Connaissez vous la pyramide d’Heinrich ? Quant à visiter une centrale atomique, j’avais bien pensé à Tchernobyl ou Fukushima mais il parait que c’est pas possible pendant 10.000 ans encore…
« Vous avez déjà vu une voiture sortir du contrôle technique sans freins à qui on propose 10 ans pour en installer ? » J’espère que vous avez bien lu les rapports de l’IRSN qui viennent de paraître, car l’IRSN n’écrit nullement que nous sommes dans le cas d’une voiture sans frein. En revanche elle propose une amélioration (parfois rapide) de certains points. Votre approche caricaturale dessert la cause de la sortie du nucléaire. Laissez donc le soin à des professionnels, dont l’ASN et l’IRSN d’intervenir sur ce sujet. C’est d’ailleurs même pas la peine que vous les laissiez faire car ils sont en train de le faire avec ou sans Raoul-78.
Le rsique est immense, etc, etc… Mais le risque est bien plus immense de mourir dans un accident de voiture…. Je ne sais plus vraiment à combien on en est en France, env. 5000 par an je pense, c’était pas loin de 10000 il y a une trentaine d’année.Je ne compte pas les handicapés à vie. Et là c’est du comptabilisé, du vrai, et ça tombe tous les ans. On confond juste les ordres de grandeur, on ne s’attaque pas au priorités, on raconte n’importe quoi….mais c’est tellement simple de désigner un coupable potentiel que de vouloir s’attaquer aux vrais sujets.
« C’est sûr que si elles ne font pas les travaux, elles seront fermées, mais elles ont 10 ans pour se mettre à niveau » Vous sortez cette énormité d’où ?!? Pourquoi inventer des trucs pareils ??? « Vous avez déjà vu une voiture sortir du contrôle technique sans freins » L’analogie est mauvaise. La voiture a évidemment tous ses freins en parfait état, mais ce serait plus comme si au sortir du contrôle technique le technicien vous demandait d’installer un ABS et un ESP sur votre voiture non encore équipé. Vous mélangez (parce que cela arrange bien votre manipulation de la vérité) réparation et amélioration. « Vous devriez laisser le soin à des professionnels d’intervenir sur des sujets aussi graves » Cela s’applique tellement bien à vous.
Renewable ne fait que du lobby anti nucléaire et pro ENR sans se soucier des problèmes géopolitique et économique. Pour ton info le monde est complexe et si les ENR était la voie idéale, de nombreux pays aurait déjà opté dans cette voie. Dans le monde il y a de très nombreux pays qui n’ont pas notre filière nucléaire donc pas de lobby comme pro nuc et pourtant il n’ont pas fait le choix des ENR ou à un certain %. Pourquoi ? As tu une réponse à cela ? Enfin pour ton info, dans les centrales nuc, il existe des sociétés de gardiennage présent 24H/24 en plus d’un systéme sur plusieurs niveaux pour empécher toute intrusion. Tu ne rentre pas comme ça dans les zones critiques pour la sauveguarde. Pour finir, il existe des pelotons de gendarmerie dédié à 100% à la surveillance des centrales. Il sont entrainé comme le GIGN et armé sans parler des enquêtes permanente des RG. Donc le risque terrorisme est pris en compte. Sans te parler du personnel qui travail dans les centrales qui veille en permanence et dénonce chaque comportement ou objet suspect. Mais cela ne se trouve pas non plus sur wikipédia ou sur le site des verts.
Dormez tranquille, travaux réalisés ou pas, on les fermera vos centrales… Patience, encore 7 mois…
Le concept d’avoir des éléments clef de l’installation qui restent fonctionnels quel que soit l’état de l’installation est très intéressant. Cela montre encore une fois la compétence du groupe d’expert mis en place. La mise ne place de tout cela commencera en 2015, c’est un important challenge technique et humain.
« travaux réalisés ou pas, on les fermera vos centrales… Patience, encore 7 mois… » êtes-vous si jeune pour ne pas connaître les trahisons politiques, le principe de réalité et autres retournement de veste. Dans 7 mois, il est possible que la gauche soit élu mais c’est pas sûr, si c’est la droite on fermera sûrement pas les centrales tout de suite, mais la droite fermera sûrement des réacteurs un jour (par forcément des centrales). Si la gauche est élu, elle ne fermera pas plus de centrales tout de suite, tout au plus quelques réacteurs emblématiques. Après le temps aura passé et les Français et le reste du monde auront d’autres problèmes peut être bien plus grave que le nucléaire et alors on peut envisager assez rapidement : – l’oubli des promesses, – le retournement de veste sur contrainte économique avouée, – la trahison pure et simple par changement d’alliance, – l’impuissance, par alternance forcée, – …. J’allais oublié l’hypothèse la « plus probable » : on décide de fermer les 19 centrales nucléaires avant 2017 (prochaine élection) et… on les ferme quand on peut ! En mai 1981, des espoirs fous sont nés et on été douchés dès 1983 et les années 90 resteront de très belles années… mais pas pour le socialisme qui a par ailleurs assez bien joué le jeu du libéralisme. 2012 est une étape pour moi et un rêve pour vous.
Ne soyez pas inquiets, ces promesses là seront tenues (ou pas…), mais si cela vous rassure de croire qu’elles ne le seront pas, libre à Vous… Pourtant, il y a fort à parier que dans quelques temps, décision sera prise de fermer et démanteler les vieilles centrales (y compris celles déjà arrêtées et toujours pas démantelées…), Flamanville et le mox continueront à nous faire prendre des risques incalculables, les technlologies renouvelables et de stockage évolueront, le scénario NégaWatt deviendra la référence (sobriété, efficacité, ENR… tout ce dont les marchands de kWh ne veulent pas entendre !) et nous serons de plus en plus nombreux à visiter ces nouveaux parcs d’attraction pédagogique que sont les Kalkar (Allemagne), Zwentendrof (Autriche), Bataan (Philippines) et autres Lemoniz (Espagne)… Maintenant, comme dirait DAN, « cessons de focaliser sur le nucléaire qui ne représente au final que 1,8 % de l’énergie mondiale consommée… ». Il y a effectivement des problèmes « fossiles » (et aussi graves) à solutionner. Mais c’est un autre débat, que je laisse à d’autres.
Pourriez-vous me rappelez à quoi fonctionnera l’essentiel du parc automobile en 2050 avec Négawatt ? La décision de fermer les réacteurs sera prise un jour, j’en suis sûr !
Voilà le genre de question à laquelle la seule réponse valable est qu’elle est mal posée, et qu’il faut revoir notre « logiciel » comme dirait l’autre. Donc ne plus poser la question de savoir « comment on continue à consommer autant avec d’autres énergies », mais plutôt « comment on atteint à un niveau de consommation compatible avec nos ressources » La question de la mobilité individuelle est certainement une des plus complexes et qui nécessite des modifications sur le long terme. Donc dans le scénario, la place de la voiture est diminuée largement pour les déplacements individuels (-25%) par des mesures diverses et variées d’aménagement du territoire et des pratiques à lire dans le détail. D’autre part un transfert vers des déplacement « doux » ; vélo, véhicules électriques en auto-partage, transports en commun permet encore de réduire cette part. Pour tout ça on est dans de la sobriété. Côté efficacité il y a du boulot aussi sur la performance des moteurs, la taille des véhicules, il est possible de diminuer au final de 55% la consommation des véhicules selon négaWatt. Côté renouvelables enfin pour ce qui reste (on arrive à votre question), l’électrique bien sûr, mais surtout le GNV (60% des véhicules à terme dans le scénario) solution déjà évoquée sur ce forum.
c’est de voir l’assurance des détracteurs qui, ne connaisant rien au nucléaire, émettent des jugements aussi tranchés qu’un coup de hache, suspectent tout le monde de tricher et ont un ton péremptoire. A coup sûr ça ne convainc personne. Les centrales européennes sont mise à jour en permanence au fil des améliorations résultant de l »expérience. Ayant lu un par un les rapports ASN en stress de 2011, il apparaît qu’il ne faut que quelques modifs de détail pour encore améliorer la résistance déjà très au delà des catastrophes possibles (tsunami). Ne pas comparer l’Europe avec TEPCO et Fukushima dont les centrales avaient été jugées TRES en retard par l’AIEA dès 2008. TEPCO s’est plantée pour raison d’économie sordide et de règlementations trop contraignantes en période d’accident, transformant un gros incident en épanchement de radioactivité qui aurait pu être évité malgré l’état de coupure de sources de courant. Les gens de l’ASN, peu suspects de pro-nuclèaire car en fait ils sont contre et c’est.là leur place, sont-ils fous au point de laisser fonctionner des usines proches du désastre? Ils ont de enfants, une parentèle comme tout le monde: Alors sont-ils planqués au Chili? Les gens normaux comprennent ceci parfaitement
c’est de voir l’assurance des détracteurs qui, ne connaisant rien au nucléaire, émettent des jugements aussi tranchés qu’un coup de hache, suspectent tout le monde de tricher et ont un ton péremptoire. A coup sûr ça ne convainc personne. Les centrales européennes sont mise à jour en permanence au fil des améliorations résultant de l »expérience. Ayant lu un par un les rapports ASN en stress de 2011, il apparaît qu’il ne faut que quelques modifs de détail pour encore améliorer la résistance déjà très au delà des catastrophes possibles (tsunami). Ne pas comparer l’Europe avec TEPCO et Fukushima dont les centrales avaient été jugées TRES en retard par l’AIEA dès 2008. TEPCO s’est plantée pour raison d’économie sordide et de règlementations trop contraignantes en période d’accident, transformant un gros incident en épanchement de radioactivité qui aurait pu être évité malgré l’état de coupure de sources de courant. Les gens de l’ASN, peu suspects de pro-nuclèaire car en fait ils sont contre et c’est.là leur place, sont-ils fous au point de laisser fonctionner des usines proches du désastre? Ils ont de enfants, une parentèle comme tout le monde: Alors sont-ils planqués au Chili? Les gens normaux comprennent ceci parfaitement
Nous connaissons bien ce discours après chaque catastrophe. Nous l’avions eu après TMI, après Tchernoby et maintenant encore parès Fukushima. A chaque fois, tout va très bien Madame la Marquise. Et à chaque fois… c’est pas vrai. Le monde verdit, heureusement…
Et on ne vous pas dit tout ce qui pousse en Chine. Pourriez-vous nous montrer la progression du charbon en parallèle de l’éolien. Vous verrez en absolu et en relatif c’est pas mal.
Certains ici pensent que l’on peut entrer dans une installation nucléaire comme dans un moulin ! Les commandos suicide ou autres, il faudrait qu’ils passent un grand nombre de barrière de sécurité de grillages et de barbelés, tout çà sans être repérés par la gendarmerie a l’intérieur des sites nucléaires sous surveillance permanente (Sauf chez le dentiste l’hopital du coin …oui, le nucléaire sert aussi en medecine ! : voir histoire de Marie Curie) Pour info, pour atteindre le circuit primaire, il faudrait badger au moins 4 ou 5 fois et passer sous la vue de combien de personnes pouvant donner l’alerte ? Par ailleurs, tous ceux qui approchent de près ou de loin les centrales sont surveillés par la DCRI. Mais encore,nos avions de chasse stationnés sur le territoire peuvent décoler et abattre un avion en moins de 10 minutes, et l’armée de l’air existe !OUf ! L’antinucléarisme primaire n’est pas un débat, c’est de l’bscurantisme. Certains ici atteignent un niveau si élevé de leur idée anti nucléaire qu’ils sont prêt a écrire tout et n’importe quoi pour dénigrer une énergie qui leur fait peur. Je ne dis pas que c’est votre cas (aux anti nucléaire très actifs ici), mais souvent ce qui fait peur c’est ce que l’on ne connait pas. Malgré tout, je penses qu’après la quantitée d’articles ce que lisez sur énerzine pour ecrire un commentaire contradictoire aussitôt après, je suis sur que vous avez des connaissances dans le domaine mais pourquoi ne pas essayer d’aller encore plus loin en cherchant a comprendre le coeur de la machine (centrale élecronucléaire et autres) et ainsi mieux fourbir vos arguments sans contradiction possible. Roul, faite une demande a la centrale éecronucléaire laplus proche de chez vous, ils vous planifieront une visite. Bien sur, vous ne verrez pas forcément le coeur du réacteur, mais soyez assuré que les inspecteurs de l’ASN et de l’IRSN y ont accès eux. Peut etre pourrez vous déja voir la salle des machines avec le turbinage de la vapeur et les génératrices. Imaginez bien que peu de gens visitent les tours aerospatiales de soyouz ou ariane aKourou…C’est la même chose
Greenpeace vient de démontrer que l’on rentre bien dans une centrale comme dans un moulin ! MDR