A l’occasion d’un voyage au Japon en février 2012, l’Administrateur général du CEA, Bernard Bigot, a visité le site accidenté de la centrale nucléaire de Fukushima ; Il nous livre ses enseignements et les leçons qu’il estime pouvoir tirer de la catastrophe.
Quels enseignements avez-vous tirés personnellement de la catastrophe nucléaire japonaise ?
"D’abord que cette catastrophe aurait pu être évitée. Les installations ont parfaitement résisté à la première agression due au séisme ; après l’impact du tsunami qui s’ensuivit, plus de 12 heures étaient disponibles pour acheminer des moyens d’urgence. Même si la fusion des cœurs était engagée, il y avait encore moyen d’empêcher, au moins sur les réacteurs 1 et 3, le cycle infernal de la montée en pression dans l’enceinte de confinement du réacteur, suivie des explosions d’hydrogène libéré en éventant les enceintes dans des bâtiments fermés. Sans ces explosions, le relâchement de radioactivité aurait été largement limité."
"Le second enseignement concerne bien sûr le rappel de l’absolue priorité que représente la sûreté des installations nucléaires. Il faut envisager les événements les plus extrêmes et les enchaînements de catastrophes afin de s’assurer que même dans une situation hautement improbable, le confinement des matières radioactives serait préservé. C’est tout le sens des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) qui ont été initiées par le gouvernement et réalisées cette année écoulée par l’Autorité de sûreté."
Le nucléaire peut-il encore être considéré comme une énergie sûre ?
"Comme le disait Bertrand Goldschmidt, pionnier du nucléaire en France, « le nucléaire n’est pas dangereux aussi longtemps qu’on a la certitude qu’il peut l’être ». Il y a donc une illusion dangereuse qui consisterait à croire qu’une technologie peut être intrinsèquement sûre : le risque zéro n’existe pas. Une vigilance permanente est donc nécessaire."
"Le risque d’un accident nucléaire majeur reste selon moi maîtrisable, même dans une situation extrême. Deux conditions sont impératives pour garantir cette maîtrise. Tout d’abord, une conception robuste de l’installation, la mettant en capacité de préserver les fonctions de sûreté en toutes circonstances et, même en cas de fusion du cœur, de confiner la radioactivité. Seconde condition : il faut une chaîne opérationnelle et décisionnelle efficace, où chaque maillon a anticipé et répété les gestes à faire ou les dispositions à prendre en cas d’accident extrême."
La part du nucléaire dans notre mix énergétique fait désormais l’objet d’un débat politique en france. quelle est votre position à ce sujet ?
"Il est tout à fait légitime que les hommes et les femmes politiques débattent de ce sujet stratégique. Le mode de la production d’énergie est un des éléments clés de l’économie d’un pays. Ce débat nous concerne donc tous en tant que citoyen, mais il doit être sincère et solidement argumenté par des faits vérifiables et objectifs."
"Je note avec satisfaction que plusieurs rapports sont venus enrichir et étayer ce débat. Ainsi les évaluations complémentaires de sûreté conduites par l’ASN ont démontré que la sûreté des centrales françaises est globalement satisfaisante. Des travaux de renforcement seront nécessaires et les opérateurs (EDF, AREVA, CEA) se sont engagés à les effectuer."
"Parallèlement, le rapport publié par la Cour des Comptes sur les coûts du nucléaire a démontré la compétitivité de cette forme d’énergie, malgré les dépenses à venir. Quelques incertitudes subsistent, comme le coût exact du démantèlement et le stockage des déchets ultimes, mais la Cour a estimé que les incertitudes sur ces coûts le sont "par nature" et ne remettront pas en cause l’économie globale du nucléaire, en particulier l’absence de « coûts cachés »."
Les énergies renouvelables sont désormais vecteurs de formidables espoirs partout dans le monde. Pourront-elles un jour prendre le relais du nucléaire ?
"Il faut les développer assurément, mais nous devons avant tout nous affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles qui représentent encore plus de 50% de l’énergie que nous consommons en France. Or ces énergies fossiles nous coûteront de plus en plus cher ; nous avons dû débourser 63 milliards d’euros pour les importer l’année dernière, soit l’équivalent de la totalité de notre déficit commercial. Elles font enfin courir un autre risque à notre planète : celui d’un dérèglement climatique majeur."
"Les énergies renouvelables nous aideront à décarboner notre économie. Elles sont promises à un très fort développement, dès lors que l’on parviendra à pallier leur intermittence. Il faut mettre au point de nouvelles technologies qui n’ont pour l’instant jamais été testées à grande échelle : le stockage massif d’électricité, les réseaux intelligents interconnectés, les lignes électriques supraconductrices, etc."
"Le CEA y travaille et nous sommes prêts à accélérer fortement nos efforts de recherche dans ce sens. Mais affirmer aujourd’hui que les énergies renouvelables peuvent se substituer rapidement au nucléaire et aux fossiles relève d’un pari scientifique et économique selon moi hors de portée des technologies envisageables à court / moyen terme. Aujourd’hui, seule l’Allemagne a fait ce pari. Mais pour produire l’essentiel de son électricité, ce pays a actuellement recours aux centrales thermiques au gaz et au charbon. Il émet donc cinq fois plus de gaz à effet de serre qu’en France. Et les particuliers, qui payent déjà leur électricité 40% plus cher que dans notre pays, risquent de voir leur facture inéluctablement s’envoler."
Comment peut on être tranquillement assis devant ses enfants et ses petits enfants quand on a un esprit pareil ?
Il est consternant de voir que les pro-nucléaires exploitent le récent rapport de la cour des comptes pour affirmer qu’il n’y a pas de coût caché, alors qu’il y en a un énorme. Le risque d’accident majeur n’est en effet pas couvert. La cour a estimé le montant des primes correspondant à ce risque si un assureur acceptait de le couvrir : il augmenterait le coût du nucléaire de 50% environ ! Comme aucun assureur ou groupement d’assureurs n’accepte un risque aussi élevé, ce sera à la collectivité d’assumer les conséquences du prochain accident majeur (en moyenne un tous les dix ans). Le nucléaire est une sorte de roulette russe : si on a la chance de ne pas avoir d’accident, c’est bon marché ; si on a la malchance d’en avoir un, c’est très cher, surtout pour les populations concernées. Mais les décideurs comme Mr Bigot n’habitent pas à côté d’une centrale et laissent le risque à d’autres.
On ne peut pas dire que ce monsieur ait le don de la clarté ni de l’objectivité dans son exposé. Quand il parle de la facture d’importation des ressources fossiles il passe volontairement de l’électricité à l’énergie pour créer la confusion habituelle. Pas de risque chez nous, les centrales françaises sont sûres, c’est pour ça que des travaux de sécurisation sont indispensables !!!!? Les allemands ont recours au charbon à 40% pour la production d’électricité par ce qu’ils ont choisi les renvouvelables alors que la part du charbon dans leur production a justement fortement diminué et continue sur cette pente depuis les années 90. Ne pas parler du coût des accidents, des problèmes de stockage sur des millénaires mais de « risque maitrisé » etc. Que peut-on attendre d’autre du vice-président du conseil de surveillance d’Areva et membre du club d’influence « Le Siècle » qu’une ode au nucléaire avec les petites et grandes tromperies coutumières de ce lobby ?
@Energistro : un autre cout cache, et qu’on ne pourra plus cacher tres longtemps est le cout de demantellement : 400 Millions d’€ par reacteur pour nous, 4 Milliard d’€ par reacteur selon les etudes suisses et britanniques, cherchez l’erreur ?! Mais non j’oubliais : nous avons les meileurs ingenieurs que le monde entier nous envie.
lorsque l’on parle » d’accident majeur » dans une centrale nucleaire , tout le monde est aux abois ; d’une par le retombee sur la sante pubique et d’autre part ce que les « survivants » vont pouvoir recolter de cet accident ; toutefois ,les assurreurs ont demontres que ce n’etait pas inclu dans les clauses du contrat car peu probable ; donc ceux-ci encaissent l’argent et donne la monnaie aux sinistres ; quant a la probabilite d’un « accident majeur » dans une centrale francaise , la probabilite est peu probable ,je n’ai pas dit « nulle » ; l’accident de fukushima a ete un enchainement d’accident independant de la centrale : tsunami et tremblement de terre ; sans ces evenements pre-cites ,la centrale serait toujours en fonctionnement; quant au cout de deconstruction d’une centrale nucleaire il est calcule dès la construction et une part de production est reservee a chaque kw produit;
Tiens Renewable n’a pas encore participé de sa plume si critique je suis fort étonné
par 1 seul de nos réacteurs en perdition. Ce n’est pas de la fiction, les assureurs le savent, c’est pour ça qu’ils n’assureront jamais les dommages liés aux accidents nucléaires. En France la moitié des réacteurs sont vieux et ne réagiraient pas comme à TMI, âgé d’1 an au moment de la fonte du coeur, mais plutôt comme ceux de Fukushima, âgés de 37 ans en moyenne au moment de la fonte du coeur. Sommes nous assez entêtés pour continuer avec ces 2% de la consommation mondiale d’énergie? L’avenir nous le dira.
Si la remarque de Energiestro est recevable dans la mesure ou le cout des primes n’est que partiellement pris en compte, celle de Steph est hors propos. Steph, je vous invitea regarder une fois encore le rapport, ou mieux encore le discours de synthese de D.Miguaud (7 pages) qui précise noir sur blanc que ces couts sont pris en compte. Les seuls bemols sont 1/ que l’estimation est plutot dans le bas de la fourchette (sans que cela soit irrealiste pour autant), que 2/ leur part dans le cout global du kWh est au final limitée (autrement dit meme si ces cout sont superieurs aux estimations, ils n’entraineront qu’une hausse limitée du cout du kWh). Pour revenir sur les primes d’assurances, il est évident qu’il existe un risque lié a cette technologie, bien sur il faut essayer de l’assurer du mieux possible mais il est également clair qu’en raison des consequences potentielles personne n’est en mesure de le couvrir completement. Donc oui si un accident majeur se produit il reste une part a la charge de la société. Pour ceux que cela choque, il me semble necessaire de rappeler que le risque lié aux consequences du réchauffement climatique, dans un modele energetique qui tendrait vers l’extreme oppose du zéro nucleaire, est tout autant impossible a assurer totalement. Et a ma connaissance il n’existe pas meme de principe de couverture partielle de ce risque. Je pense que le débat géneral sur l’energie merite un peu plus de franchise : a horizon 20-30 ans nous devons choisir entre la peste et le cholera ; la decision finale relevant d’un arbitrage entre risque avéré/conséquences inconnues (modele impliquant de forts rejets de CO2) et risques faibles (mais pas inexistants)/consequences elevées (modeles plus nucleaire). Pour éviter a certain membres d’avoir a rappeler la solution du « tout renouvelable », je souhaite repondre préventivement que ces energies, quand bien même elles se developperaient rapidement dans les prochaines années, n’empecheront pas a court ou moyen terme de faire face au dilemne décrit ci-dessus. Il n’en reste pas moins qu’elles nous sont nécessaires et doivent etre soutenues et developpees.
@ Energiestro : « La cour a estimé le montant des primes correspondant à ce risque si un assureur acceptait de le couvrir : il augmenterait le coût du nucléaire de 50% environ ! » Energiestro, vous êtes un menteur. En effet le rapport souligne que les conditions actuelles d’assurance sont insuffisantes, mais il ne mentionne jamais ce chiffre de 50% ! Au contraire, la Cours des comptes fait à la p258 l’exercice de calculer combien coûterait une assurance pour un dommage à hauteur de 70G€, et arrive pour cela à un coût de 1,41€/MWh, soit 3,52% du prix du MWh ARENH ! Petite explication très bien faite par le rapport de la CdC à partir de la p240 : L’assurance du nucléaire est actuellement organisée par la Convention de Paris. Parce que le risque nucléaire est spécifique, son principe d’assurance diffère de l’assurance classique. Dans le nucléaire, la responsabilité financière de l’exploitant est limitée, mais elle est systématique, contrairement aux assurances classiques, où la recherche du responsable du dommage doit être établie. Ainsi, le risque nucléaire actuel est actuellement couvert à hauteur de 345M€ au total, dont 91M€ à la charge de l’exploitant, le reste à la charge de l’Etat. Ce montant est évidemment ridicule à côté du montant d’un dommage nucléaire estimé par l’IRSN à 70 milliards d’euros (voir p242 du rapport), avec 10% de coûts directs et 90% decoûts indirects (baisse des exportations, baisse du tourisme, etc). Pour cela le protocole de 2004 a été rédigé pour remonter la couverture de cette assurance. Elle s’élèverait alors à 1,5G€ (700M€ pour l’exploitant, 500M€ pour l’Etat français, 300M€ pour les Etats membres). Ce protocole a été introduit dans le droit français dans l’article 55 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006, mais est encore non appliqué car le protocole n’est pas encore entré en vigueur. En conclusion : oui, les dispositions d’assurance actuelle sont largement insuffisantes, non, assurer correctement le nucléaire ne reviendrait pas cher (1,41€/MWh), et oui, Energiestro vous êtes un menteur.
einstein nous sort une lapalissade, 5 minutes avant l’accident, fukushima était une centrale sure. tellement « brainwashed » qu »elle ne se pose même pas de questions. j’espère seulement qu »elle a regardé ARTE hier (je conseille à ceux qui auraient manqué les émissions sur l’anniversaire de fukushima, d’utiliser la télé de rattrapage. c’était édifiant. voir comment la chaîne de repsonsabilités a fonctionné en bon accord avec la loi de Murphy, consternant. le passage aussi sur les travailleurs locaux tellement pauvres, qu’ils préféraient faire un travail de « liquidateur » (avec une bonne dose d’irradiations à la clef) mieux payé qu’un autre petit job. le controleur avouant même qu’il passait le compteur d’une certaine façon pour diminuer la dose apparente reçue !!! et ainsi faire continuer le travail à quelqu’un qui aurait du s’arréter!
parlez nous donc du coût de démantèlement de la centrale nucléaire lithuanienne. (cf les émissiosn d’ARTE sur anniversaire fukushima d’hier) imposé pour son entrèe dans l’euro et qui devrait durer des dizaines d’année! par qui est-il pris en charge? et pour combien notre vertueuse cours des compte l’a-t-elle évalué? oui les français ont le droit de savoir q’ils payent aussi pour du cout nucléaire hors la France. même si c’est caché dans le budget européen ;o(
des chiffres au cas ou il ne trouverait pas l’info: pas loin de 3,5 milliard d’euros (budgetactuel!) en ajoutant la bulgarie et la slovaquie!!! « BRUXELLES – La Commission européenne a demandé jeudi que l’UE apporte un soutien supplémentaire de 500 millions d’euros en faveur des opérations de démantèlement de réacteurs nucléaires de type soviétique en Bulgarie, en Lituanie et en Slovaquie. Ces fonds doivent servir à poursuivre le démantèlement des centrales nucléaires de Kozloduy, d’Ignalina et de Bohunice, a précisé la Commission européenne. Il est de l’intérêt des populations de l’UE que ces réacteurs soient démantelés de façon sûre et définitivement arrêtés, a affirmé le commissaire chargé de l’Energie, Günther Oettinger. La proposition de la Commission prévoit un soutien additionnel de 185 millions d’euros jusqu’en 2020 pour la Bulgarie, de 210 millions d’euros jusqu’en 2017 pour la Lituanie et de 105 millions d’euros jusqu’en 2017 pour la Slovaquie. Parmi les conditions d’adhésion à l’UE, la Bulgarie, la Lituanie et la Slovaquie devaient s’engager à fermer puis à démanteler, respectivement, les réacteurs 1 à 4 de la centrale nucléaire de Kozloduy, les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire d’Ignalina et les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire de Bohunice. Tous les réacteurs ont été fermés dans les temps. L’UE s’est engagée à apporter une aide financière au démantèlement de ces réacteurs, sans toutefois s’engager à couvrir la totalité des coûts. Les 500 millions d’euros proposés s’ajoutent aux montants déjà engagés. L’aide financière de l’UE en faveur des trois Etats membres jusqu’à la fin de 2013 s’élevait déjà à 2,8478 milliards d’euros (1,367 milliard pour la Lituanie, 613 millions pour la Slovaquie et 867,8 millions pour la Bulgarie). (©AFP / 24 novembre 2011 14h51) »
Je vois ca plutot comme une mesure positive, l’autorite de surete nucleaire europeenne a suffisament de poids pour obliger les operateurs a un certain niveau de surete. Ou est le probleme ? Au passage ce niveau de sureté n’est pas fixe et augmente avec le temps. Tout comme par exemple dans l’aviation ou des directives d’amélioration sont publiées tout au long de l’exploitation des appareils. Ces « retrofits » effectués apres 1 mois, 1 an ou 10 ans participent a augmenter le securité du trafic aérien. Processus industriel normal lorsque les consequences d’un rissque sont élevées et c’est tant mieux.
@ Reivilo : « On ne peut pas dire que ce monsieur ait le don de la clarté ni de l’objectivité dans son exposé. Quand il parle de la facture d’importation des ressources fossiles il passe volontairement de l’électricité à l’énergie pour créer la confusion habituelle. » Au contraire, ce monsieur était particulièrement clair. Et parler de facture d’importation de ressources fossiles était parfaitement en lien avec son discours un peu plus haut, qui est « Il faut les développer assurément, mais nous devons avant tout nous affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles ». Tout comme Dan1 nous le dit régulièrement, Bernard BIGOT affirme que les ENR élec sont très bien, mais que la priorité est plutôt de décarbonner le reste de notre industrie, qui pollue et qui coûte très cher en importations. Il n’a donc pas cherché à entretenir une quelconque confusion. Donc soit vous n’êtes pas capable de lire et de comprendre un texte, soit vous êtes un menteur.
@ Reivilo : « Les allemands ont recours au charbon à 40% pour la production d’électricité par ce qu’ils ont choisi les renvouvelables alors que la part du charbon dans leur production a justement fortement diminué et continue sur cette pente depuis les années 90. » Ah bon ? Et vous avez un document pour étayer cela ?? Non parce que moi je vois ici que la production d’électricité de 1990 à 2000 à partir de fossile est restée bien constante :
» En Allemagne, l’électricité nucléaire a diminué en dix ans de 169,6 à 140,6 TWh (-29 TWh et -17%) alors que la production totale d’électricité augmentait de 576 à 618 TWh (+42 TWh et +7%). L’électricité provenant des combustibles fossiles n’a pas augmenté, l’électricité d’origine renouvelable passant de 39,7 à 108,1 TWh (+68,4 TWh et +172%). » » Les énergies renouvelables permettent ainsi de réduire et supprimer le nucléaire sans augmenter le recours aux combustibles fossiles, ni les émissions de gaz à effet de serre, malgré une augmentation de la production totale d’électricité. » » Au Danemark, l’augmentation de l’électricité renouvelable de 5,6 à 12,2 TWh (+218%) a permis de réduire l’électricité fossile de 29,9 à 25,6 TWh (-14%). » » Pour l’Europe (EU 27 : 27 pays), la proportion d’électricité renouvelable a augmenté (de 14,7% à 20,8%) alors que celle d’électricité nucléaire a diminué (de 31,2% à 27,4%) et celle des combustibles fossiles a aussi diminué (de 53,7% à 51,1%). »
@ Reivilo : L’image qui n’est pas passée : @ Stef : « @Energistro : un autre cout cache, et qu’on ne pourra plus cacher tres longtemps est le cout de demantellement : 400 Millions d’€ par reacteur pour nous, 4 Milliard d’€ par reacteur selon les etudes suisses et britanniques, cherchez l’erreur ?! » Une des conclusions du rapport de la cours de comptes était justement que si des incertitudes persistent sur le coût du démantèlement, sa faible part dans le prix du kWh fait que le coût du démantèlement peut fortement augmenter sans que cela change grand chose au coût du kWh. Mais bon, j’imagine qu’après avoir longtemps feint d’ignorer les rapports Charpin et autres, les anti-nucléaires vont se mettre à faire semblant d’ignorer ce que dit la cours des comptes. Pitoyable !
« 5 minutes avant l’accident, fukushima était une centrale sure. tellement « brainwashed » qu »elle ne se pose même pas de questions. » Qui a dit avant Fukushima que la centrale était sûre ??? En tout cas personne en France : TEPCO était déjà bien connu comme un exploitant verreux. Je recite un lien de Pamina : « Depuis plusieurs années, chaque fois qu’avec des journalistes on jouait à poser – en off -la « question qui tue » au président de l’ASN, André-Claude Lacoste : « Alors, le prochain accident nucléaire, c’est où ? » il répondait, mais on ne peut pas le citer : « Au Japon. » Pourquoi ? Sa réponse était, en substance puisque par définition, le off interdit toute citation : « parce que leur système de contrôle et de surveillance de la sûreté nucléaire n’est pas correct, que leur autorité de sûreté n’est pas suffisamment indépendante et est au contraire beaucoup trop soumise à des impératifs politiques, industriels et financiers, je n’ai pas confiance dans le système de sûreté nucléaire japonais. D’ailleurs, les Japonais ne m’aiment pas beaucoup car je leur dis à chaque fois que je vais sur place. »
Qu’est ce que vient faire le coût du démantèlement d’une centrale lithuanienne dans la discussion ? A faire oublier que Energiestro a menti sur l’assurance ? Si l’Europe demandait à la chine de fermer un vieux barrage dangereux, est-ce que vous pensez qu’on demanderait à ce que ce coût soit intégré dans celui des ENR françaises ?? C’est ridicule ! Quel rapport avec le programme électronucléaire français ???
d’arreter une centrale nucléaire en France tant qu’il y aura encore une centrale à lignite en Allemagne . Le documentaire sur la 5 concernant Fukushima était bien plus intéressant que ceux de la 7 .
@ Bachoubouzouc (réponse à votre message du 07/03/2012 à 11:36:55) Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, on lui demande des explications, on ne le traite pas de « menteur ». Voici les explications que vous ne m’avez pas demandées sur le coût caché du risque d’accident majeur : Le rapport de la Cour de Comptes indique en bas de la page 242 : « Les estimations de l’IRSN donnent un coût moyen compris entre 70 Md€ pour un accident modéré sur un réacteur comme celui qui s’est produit à Three Mile Island en 1979, et 600 Md€ à 1 000 Md€ pour un accident très grave comme ceux de Tchernobyl ou de Fukushima. » Aucun assureur ne voulant assumer un tel risque, c’est la collectivité qui l’assure SANS RIEN FAIRE PAYER A EDF. C’est donc bien un coût caché. La Cour fait ensuite le calcul de ce coût caché page 259 : 0,20 €/MWh par tranche de 10 Md€ de sinistre. Pour 1.000 Md€ de couverture, EDF devrait donc payer 20 €/MWh de prime, soit une augmentation de 50% du coût ! Le problème est que la plupart de ceux qui ont lu le rapport de la Cour ont conclu qu’il n’y avait pas de coût caché ! C’est facile d’insulter les gens quand on se cache derrière un pseudo. Cela ne me gêne pas de donner mon identité car j’assume mes opinions. Je suis André Gennesseaux, je suis ingénieur et je suis passé chez EDF et Total avant de créer ma société Energiestro. Aurez-vous le courage d’en faire autant Bachoubouzouc ?
@ Bachoubouzouc (réponse à votre message du 07/03/2012 à 11:36:55) Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, on lui demande des explications, on ne le traite pas de « menteur ». Voici les explications que vous ne m’avez pas demandées sur le coût caché du risque d’accident majeur : Le rapport de la Cour de Comptes indique en bas de la page 242 : « Les estimations de l’IRSN donnent un coût moyen compris entre 70 Md€ pour un accident modéré sur un réacteur comme celui qui s’est produit à Three Mile Island en 1979, et 600 Md€ à 1 000 Md€ pour un accident très grave comme ceux de Tchernobyl ou de Fukushima. » Aucun assureur ne voulant assumer un tel risque, c’est la collectivité qui l’assure SANS RIEN FAIRE PAYER A EDF. C’est donc bien un coût caché. La Cour fait ensuite le calcul de ce coût caché page 259 : 0,20 €/MWh par tranche de 10 Md€ de sinistre. Pour 1.000 Md€ de couverture, EDF devrait donc payer 20 €/MWh de prime, soit une augmentation de 50% du coût ! Le problème est que la plupart de ceux qui ont lu le rapport de la Cour ont conclu qu’il n’y avait pas de coût caché ! C’est facile d’insulter les gens quand on se cache derrière un pseudo. Cela ne me gêne pas de donner mon identité car j’assume mes opinions. Je suis André Gennesseaux, je suis ingénieur et je suis passé chez EDF et Total avant de créer ma société Energiestro. Aurez-vous le courage d’en faire autant Bachoubouzouc ?
I. qui à dit? mais si vous lisez bine ce que j’écris, c’est votre dévouée nunk-non-éclairée einstein30: » tsunami et tremblement de terre ; sans ces evenements pre-cites ,la centrale serait toujours en fonctionnement » II. coût démantèlement dans la discussion. pour 2 raisons, d’abord parceque les pronuk semble arborer les réponses de la cour des compte comme un étendard de probité, alors que ce rapport est visiblement incomplet , les français payent en europe pour le démantèlement de centrales. ensuite parceque les assurances devraient donc inclure non seulement les risques français, mais internationaux (mutualisation et réassurance, font que ces risques sont épongés par nous tous! mes 2 interventions ne sont donc pas hors sujet. bizarre, cette fois je cite des chiffres mais comme ils ne vous conviennent pas, vous intervenez sur la forme! vous qui reprochez souvent aux autres de noyer le poisson, vous essayez une liaison entre un vieux barrage chinois et le cout des ENR en france
J’ai eu la curiosité d’aller lire la page 259 du rapport de la cour des comptes car ce que vous avanciez pour la couverture du risque nucléaire en France me semblait extravagant. Prendre comme référence le coût d’un accident du type Tchernobyl ou Fukushima pour estimer la répercussion sur le coût d’assurance du MWh pour les réacteurs français me paraît vraiment extrêmement exagéré. D’ailleurs la cour des comptes le dit dans la page 259 : « ….la probabilité d’accident est très faible et les accidents survenus notamment à Tchernobyl et Fukushima ne peuvent se comparer au contexte français ». La cour des comptes dit aussi que si on voulait prendre en compte ce type d’accident il faudrait quand même avancer quelques évaluations de probabilité. Avec des règles de trois on peut démontrer n’importe quoi… Comme par exemple que le nombre de cancers induits par exposition aux radiations suite à Tchernobyl est quelque chose comme de l’ordre du million.
Vusêtes la mauvaise foi incarnée. Si on vous avit dit il y a 1an que le nucléaire au Japon n’est pas sûr tout le monde sait ici quelle réponse vous auriez faite. maintenant vous citez une hypothétique conversation qui tombe à pic pour le président de l’ASN : « bah oui je savais qu’ils étaient tout pourris les japonnais ». Alors pourquoi ne l’a-t-il pas claironné avant?? Complice? il peut dormir la nuit ce Lacoste? Et en France à Fessenheim il n’y aura JAMAIS de séisme en période d’inondation? Jamais d’acte terroriste? Jamais de chute d’avion accidentelle sur une piscine? Et comment se fait-il que l’Europe paye pour le démantèlement des réacteurs pourris d’europe de l’Est? Une fois encore il ne s’agissait pas de couts cachés de l’exploitant? Ils n’avaient pas de provisions suffisantes?
Vous mettez bien le doigt sur le problème : si la probabilité d’un accident majeur est très faible, ses conséquences seront pourtant gigantesques. Or zéro fois l’infini, c’est une forme indéterminée : personne n’est donc en mesure d’en ‘évaluer l’espérance. C’est bien pour cette raison que les assureurs ne veulent pas s’engager, et que j’appelle cela « jouer à la roulette russe ». Dire qu’un accident comme Tchernobyl ou Fukushima ne peut pas arriver en France me semble bien peu fondé. Il y a eu de nombreux presqu’accidents. La centrale de Saint-Laurent à côté de laquelle j’habite a déjà connu deux incidents avec fusion du coeur ; la centrale de Blaye est passée à quelques heures de connaître le sort de Fukushima en décembre 1999, etc. Dire que les conséquences ne pourraient pas être aussi graves qu’à Tchernobyl ou Fukushima me semble tout aussi peu fondé. A Fukushima l’essentiel de la radioactivité est retombée en mer grâce aux vents d’ouest. En France, les mêmes vents irradieront le coeur industriel de l’Europe ! Les 1.000 milliards d’euros seront alors largement atteints.
Renewable a enfin intervenue de sa plume OH que combien critique 🙂 Je m’inquiétais de ne pas te voir réagir sur du nuc 😀
Je rappelle que votre propos de départ (que je juge mensonger) était : « La cour a estimé le montant des primes correspondant à ce risque si un assureur acceptait de le couvrir : il augmenterait le coût du nucléaire de 50% environ ! » Ce propos est bien mensonger : ce n’est en aucun cas le calcul que fait la CdC. Il s’agit là de votre calcul à vous ! Et il se trouve que la CdC, elle, a choisit la valeur de 70G€ de couverture, toujours p258, car elle juge qu’elle correspond le mieux au cas français, très différent du Japon ou de l’URSS : « Comme indiqué plus haut, la probabilité d’accident est très faible et les accidents survenus notamment à Tchernobyl et Fukushima ne peuvent se comparer au contexte français. Mais, pour estimer le coût d’un risque potentiel assuré sans contrepartie par l’Etat, il est nécessaire de retenir un coût de sinistre. C’est pourquoi, dans les calculs qui suivent, le coût d’un sinistre nucléaire de 70 Md€, reposant sur les recherches exploratoires menées par l’IRSN, a été retenu. » Vous avez fait votre calcul de coin de table à partir de données du rapport, et vous avez tenté de la faire passer pour celui de l’ASN, qui est en réalité très différent. C’est donc bien un mensonge. « Aucun assureur ne voulant assumer un tel risque, c’est la collectivité qui l’assure SANS RIEN FAIRE PAYER A EDF. C’est donc bien un coût caché. » Encore une fois, ce n’est pas la conclusion que fait le président socialiste de la Cours des Comptes dans un journal tout sauf pro-nucléaire : « Dans un entretien au Monde, son premier président, Didier Migaud, explique que les magistrats n’ont relevé aucun coût caché, mais que de « nombreuses incertitudes » demeurent sur le démantèlement, la gestion des déchets et la prolongation de la durée de vie des 58 réacteurs d’EDF. » « C’est facile d’insulter les gens quand on se cache derrière un pseudo. Cela ne me gêne pas de donner mon identité car j’assume mes opinions. Je suis André Gennesseaux, je suis ingénieur et je suis passé chez EDF et Total avant de créer ma société Energiestro. Aurez-vous le courage d’en faire autant Bachoubouzouc ? » Non ce n’est pas une insulte, c’est une accusation. Et une accusation que moi je me suis donné la peine de prouver (contrairement à vos amis anti-nucléaires, qui nous abreuvent de « fascistes » et d' »adorateurs du veau d’or » à longueur d’année). Et non, je ne donnerais certainement pas mon nom. (dont tout le monde se contrefout sur Enerzine, tout comme du vôtre)
@ Tech : « qui à dit? mais si vous lisez bine ce que j’écris, c’est votre dévouée nunk-non-éclairée » Ok, je vois ce que vous vouliez dire ! En tout cas sur ce sujet particulier je ne partage pas l’avis d’Einstein30. Toujours est-il que les défaillances de TEPCO se savaient déjà. Le premier article que j’ai cité le prouve (Sylvestre HUET racontait ainsi que le patron de l’ASN le lui avait dit avant Fukushima) et d’autres articles le prouvent aussi : « coût démantèlement dans la discussion. pour 2 raisons, d’abord parceque les pronuk semble arborer les réponses de la cour des compte comme un étendard de probité, alors que ce rapport est visiblement incomplet , les français payent en europe pour le démantèlement de centrales. » Ce point là n’avait bien rien à voir avec la discussion de base (qui était l’assurance du nucléaire français). Et le reprocher au nucléaire français est de la pure mauvaise fois : En quoi des centrales lithuaniennes, dont visiblement l’exploitant lithuanien n’a pas provisionné le démantèlement, que des politiques européens ont accepté (à tord ou à raison) de financer, a à voir avec des coûts cachés du nucléaire français !?! C’est complètement débile ! En quoi c’est la faute d’EDF si l’exploitant lithuanien a merdé ?!???? Purée les anti-nucléaires balancent mensonges après contre-vérités après manipulations, les pro-nucléaires les démontent les uns après les autres et les anti ne savent répondre qu’en balançant de nouvelles ânneries !!! @ Renewable : « Vusêtes la mauvaise foi incarnée. » L’hôpital qui se fout vraiment de la charité. Vous ferriez mieux de vous faire oublier après votre bobard d’hier. « maintenant vous citez une hypothétique conversation qui tombe à pic pour le président de l’ASN : « bah oui je savais qu’ils étaient tout pourris les japonnais ». Alors pourquoi ne l’a-t-il pas claironné avant?? Complice? il peut dormir la nuit ce Lacoste? » Encore une fois cette conversation a bien eu lieu avant Fukushima, HUET n’a décidé à la sortir que maintenant. Par ailleurs LACOSTE ne l’a probablement pas ouverte en public avant parce que ce n’était pas sa fonction de surveiller le nucléaire japonais. « Et en France à Fessenheim il n’y aura JAMAIS de séisme en période d’inondation? Jamais d’acte terroriste? Jamais de chute d’avion accidentelle sur une piscine? » Vous avez raison, il y a toujours le risque qu’un écologiste commette un acte terroriste. Pour l’instant il n’y a que eux qui aient tenté quoi que ce soit contre une centrale nucléaire… « Et comment se fait-il que l’Europe paye pour le démantèlement des réacteurs pourris d’europe de l’Est? Une fois encore il ne s’agissait pas de couts cachés de l’exploitant? Ils n’avaient pas de provisions suffisantes? » Encore une fois je ne sais pas comment les lithuaniens ont géré leur affaire, mais ce n’est en rien notre faute contrairement à ce que vous voudriez faire penser.
Le Conseil Mondial de l’Energie nous informe que le nombre de réacteurs nucléaires mis en opération chaque année va être d’entre 10 et 15. Ce doivent être des inconscients pour vouloir sacrifier la vie de leurs enfants (à trois yeux). Ne vous inquiétez pas toutefois : ils ne se trouvent pas en majorité en Europe (où quelques pays se recroquevillent dans la peur) mais dans les pays émergents où l’appétit d’énergie et de modernité devrait nous donner des leçons et nous préparer à un monde qui ne change pas parce qu’on le décide. « Lorsque les hommes ne peuvent pas changer la réalité, ils changent les mots » Jaurès
Fukushima nous a bien fait oublié le réchauffement climatique, qui va affecter la terre entière… Alors c’est pas quelques raffineries déversées dans les rivières, quelques centaines de tonnes de détergents et d’insecticides s’infiltrant dans les nappes phréatiques qui vont détourner les européens d’une question capitale : Les japonais étaient-ils bien assurés contre le risque nucléaire ? (parce que le reste du tsunami on s’en fout) Les japonais ont ils reçus une dose de radioactivité supérieure à celle contenue dans une bouteille de Saint Emilion ? Oui ? Oh mon dieu ! Il faut que je m’allume une cigarette…
D’accord, il y a certainement des pollutions « chimiques »(dont les armoires de pharmacie individuelles….) liées au tsunami. Honnêtement, que la SFEN y fasse référence pourquoi pas, mais ça me semble quand même très secondaire, sauf à ce que ce soit quantifié mais j’avoue ne pas avoir pour l’instant avoir ouvert le lien.
Bachoubouzouc, votre lâcheté n’a d’égale que votre mauvaise foi. Vous refusez de dire qui vous êtes (ou qui vous paye pour inonder les forums de propagande pro nucléaire). Vous niez l’évidence : le rapport de la Cour des comptes révèle bien un coût caché important, la prise en charge par la collectivité, au lieu de l’exploitant, de la couverture du risque d’accident majeur. Vous montrez même au passage LA MAUVAISE FOI DU RAPPORT LUI-MEME : il évalue le coût d’un accident très grave entre 600 et 1.000 milliards d’euros, mais il fait son calcul en retenant un coût de 70 milliards ! Rien ne permet de justifier une telle sous-évaluation. Les assureurs confirment mon point de vue en refusant de couvrir ce risque. Si c’était aussi bon marché que vous le dites (1,41 euro par MWh), ils ne se priveraient pas de ces revenus… En réalité, le risque lié au nucléaire est quasiment illimité : imaginez que la centrale de Blaye irradie tout le vignoble bordelais, ou que la centrale de Saint-Laurent irradie Paris !
ce qui est dit sur le fait que l’accident aurait pu être évité s’applique à tout accident.En voila une information. Et malgré tout il y a toujours des accidents. La question se résume finalement aux conséquences . Mais il vrai que 5 mn avant sa mort il était encore vivant
à bachoubouzouc, vous me lisez mal je parle du coût total du nucléaire pour les français(budget européen qui se retrouve dans nos impôts et taxes) et non uniquement du coût du nucléaire français! et vos aficionados quand ils parlent de la construction de nouvelles centrales en asie, est-ce qu’ils parlent du nucléaire français? à Pamina qui nous oppose la peste au cholera. (soit une hiérarchie de l’horreur!) malheureusement cette catastrophe fera aussi des morts par autre chose que le nucléaire, mais cela ne retranche pas ceux du nucléaire. et vous nous feriez presque passer le nucléaire pour du bio: « la radioactivité qui diminue au fil du temps par décroissance naturelle » la radioactivité c’est bien, cela diminue, c’ est naturel !!! :o)) ah oui quelquefois la décroissance prend des centaines de milliers d’année, mais comme cela plusieurs générations pourront observer ce phénomène naturel ! pathétique
Merci à technix de nous avoir montré que Bachoubouzouc, qui traite les autres de menteurs, en est un lui-même ! Ce genre de personnage dessert sa propre cause.
que » la centrale de Blaye est passée à quelques heures de connaître le sort de Fukushima en décembre 1999″ c’est ne pas connaitre ce qui s’est passé! On ne dit pas n’importe quoi quand on ne sait pas .Pour plus d’indications cf :
malheureusement si, vous dîtes plus, vous opposez: « Contrairement à la radioactivité » et même un peu plus loin: « Et contrairement à la radioactivité » ce midi un reportage édifiant a montré une habitante qui souffre des radiations et qui regrette que les autorités essaye de pousser la population à revenir. incroyable également une escouade de femmes qui enlevait la couche de gazon des stades pour pouvoir accueilir de nouvelles compétitions. et ce paysan qui ne peut vendre aucun de ces épinards et qui ne pourra plus nourrir ces animaux avec son fourrage. mais pour certains comme vous, tout va bien a bord, RAS, circulez braves gens vous avez peut être échappé à pire. quelle consolation! les passagers du concorde, aussi ne se doutaient pas qu’une simple lame de métal, pouvait anéantir un sommet de technologies, et pourtant!
@ Energiestro : « Bachoubouzouc, votre lâcheté n’a d’égale que votre mauvaise foi. » Vous avez raison, Energiestro, je suis un misérable lâche. J’ai refusé de dire mon nom (ô combien important pour les lecteurs d’Enerzine, vous en conviendrez tous) et je n’ai pas eu, comme vous, le courage de profiter d’Enerzine pour faire la pub de la boite que j’ai créé. André Gennesseaux, créateur de la société Energiestro, vous êtes le héros dont nous avons tous besoin. André Gennesseaux, l’admiration secrète que je vous porte est telle que j’en ai presque les larmes aux yeux ! 😀 « Vous refusez de dire qui vous êtes (ou qui vous paye pour inonder les forums de propagande pro nucléaire). » Je refuse en effet de donner mon nom, mais je n’ai jamais caché sur Enerzine qui était mon employeur. De plus j’ai toujours précisé que je n’exprimais que mon opinion personnelle (qui diffère de temps en temps de celle de mon employeur), et j’ai toujours précisé que je n’étais pas payé pour commenter sur Enerzine (et nulle part ailleurs, d’ailleurs). Je commente pendant mes poses, entre midi et deux, le soir, le week end et en vacances, ce qui prouve que je ne suis payé pour cela. Votre accusation (classique) est donc évidemment fausse, mais elle ne m’étonne pas venant d’un baratineur qui essaye de faire oublier son mensonge. « Vous montrez même au passage LA MAUVAISE FOI DU RAPPORT LUI-MEME : il évalue le coût d’un accident très grave entre 600 et 1.000 milliards d’euros, mais il fait son calcul en retenant un coût de 70 milliards ! Rien ne permet de justifier une telle sous-évaluation. » Et bien il doit y avoir des éléments qui permettent cela, puisque l’IRSN considère ce chiffre de 70G€ comme raisonnable. Je dirais bien que ce sont des spécialistes qui connaissent leur métier tandis que vous n’êtes qu’un grincheux tapageur de café du commerce, mais j’imagine que vous ne serez pas très réceptif à ce dernier argument ;D Des explications qui me viennent en tête (même si je ne suis pas spécialiste sur le domaine) sont des différences de configurations de tranches (avec ou sans enceinte de confinement), des différences d’équipements ultimes (filtre U5, catalyseurs passifs d’H2) qui font qu’un accident en France serait plus limité. Après ce ne sont que des hypothèses, et si vous voulez autre choses que ces explications, il va falloir aller poser la question directement à l’IRSN. « Les assureurs confirment mon point de vue en refusant de couvrir ce risque. » Ah bon ? Et pourquoi alors acceptent-ils (une bonne partie d’entre eux) de faire partie du GME Assuratom ? @ Tech : « vous me lisez mal je parle du coût total du nucléaire pour les français(budget européen qui se retrouve dans nos impôts et taxes) et non uniquement du coût du nucléaire français! » J’entend bien, mais que voulez vous que j’y fasse si nos politiciens acceptent de payer pour les centrales des autres ??? Plainiez vous aux lithuaniens pour avoir mal géré leur truc, plainiez vous à nos politiciens pour avoir accepté de financer, mais ne venez pas m’embêter avec ça ! Nous (industriels nucléaires français) on y peut rien et on y est pour rien !!! @ Technix : « Faux! Attentat de la centrale de Brennilis » En effet ! J’ignorais cette histoire ! Je rectifie donc : Vous avez raison, il y a toujours le risque qu’un écologiste ou un breton commette un acte terroriste. @ Energiestro : « Merci à technix de nous avoir montré que Bachoubouzouc, qui traite les autres de menteurs, en est un lui-même ! » Ah ah ah ! La différence entre un menteur et un honnête homme, Energiestro, et qu’un honnête homme commet de temps en temps des erreurs et les admets. Les menteurs, eux, restent dans la dénégation. Suivez mon regard…
reponse a tech : votre point de vue de « lapalissade » vous regarde mais prenez le probleme a l’envers : est-ce l’accident de la centrale qui a provoque le tsunami et le tremblement de terre ? votre point de vue vous honore ,vos emissions de tele egalement ;cela ne veux pas dire que vous avez raison ;
Je crois savoir que l’uranium nécessaire à faire tourner nos centrales nucléaires sont d’origine fossile ! Et que dire de notre indépendance énergétique alors que nous importons la totalité de l’uranium !! Et quand il n’y aura plus d’uranium, qu’allons nous faire ? Vous pouvez aussi aller sur mon blog :
mais cher einstein30 prenez un avion tout de suite et allez porter la bonne nouvelle aux japonais de la zone
je suis aussi tombé par hasard la dessus: Malgré l’appui des autorités, les projets de réacteurs en construction sont aujourd’hui contestés, notamment par les populations locales. Dernier exemple en date, le site de Kudankulam, dans l’Etat du Tamil Nadu. Le réacteur russe, dont le lancement opérationnel devait intervenir en décembre 2011, doit toujours faire face au refus des villageois qui craignent des fuites radioactives et une importante modification de l’écosystème. De surcroît, le site est situé sur la côte indienne qui fut touchée par le tsunami en décembre… et l’écosse quiannonce du 100% sans nuke pour 2020 et l’autriche qui va supprimer les derniers pourcents importés. mais vous devez avoir raison puisque votre employeur vous le dit
… mais en attendant, pour ceux qui sont si critiques envers le nucléaire français, quelle alternative crédible proposez vous? Et à quel prix? Pour le consommateur lambda que je suis, l’origine de l’électricité est un peu secondaire…
Houla l’uranium est d’origine fossile, c’est très intéressant 🙂 Je vous conseille « table périodique des éléments » dans google avant d’avancer ce genre de chose…
A Massias. Au lieu d’encourager les lecteurs d’Enerzine à aller sur le blog de Massias, j’encourage Massias à lire assidument les débats d’Enerzine. Cela vous permettra de corriger quelques erreurs. Pour faire simple : énormément d’energies sont d’origine fossile (pétrole, gaz, charbon….), mais pas l’uranium qui était là à la formation du système solaire. Le paradoxe est que la quasi totalité des énergies que nous utilisons, ou celles qui nous ont créés, ont pour origine l’énergie nucléaire à fusion du soleil (en temps réel ou en temps différé), sauf….. l’énergie nucléaire de la fission de l’uranium. Sans le nucléaire de 2ième génération nous resteront malgré tout des enfants du nucléaire !
info pour tech ; vous evoquer la construction d’une centrale nucleaire en Inde ;celle-ci se situe en bord de mer a la point sud de l’Inde ;elle est de conception russe ,2 reacteurs vver de 1000 mw chacun ; je ne sais pas si le genie civil a prevu le risque de tsunami pour l’implantation de cette centrale ; c’est « normal » que la population redoute la mise en service de cette centrale malgre que les reacteurs soient equipes d’une enceinte de confinement; je suis allee dans une centrale russe equipee de reacteurs vver 440 mw sans enceinte de confinement pour une intervention et j’en suis pas morte ;
je pose une question aux spécialistes de l’indignation : n’avez-vous pas peur de la centrale iranienne de BUSHEHR située en bord de mer. Les iraniens viennent d’annoncer qu’elle était en essai final et qu’elle allait alimenter le réseau à hauteur de 1000 MW. Remarquez bien que je me fais peut être du souci pour rien car cette centrale a d’abord été conçue par les Allemands de Siemens et terminée par les Russes : Ce sont des gens sérieux qui ont accompagné les iraniens.
Le coût de démantèlement d’une éolienne est entièrement à la charge de l’exploitant et le tarif d’achat de 8 centimes/kWh finance également cette partie. Les conditions sont précisées dans le décret paru au JO du 23 août 2011 et l’arrêté qui a suivi. Le terrain doit être remis en état et toutes les parties de l’éolienne recyclées. Les garanties financières demandées pour cette opération sont de 50k€ pour une éolienne. Par curiosité où avez vous vu un parc démantelé en France ?
Réponse à Bachoubouzouc (message du 08/03/2012 à 18:32:58) Si je comprends bien, vous travaillez chez EDF. Je n’avais donc pas complètement tort : vous êtes d’une certaine manière payé pour sévir sur ce forum et avoir le dernier mot sur ceux qui critiquent un tant soit peu le nucléaire. Lors de mon (court) passage chez EDF, j’ai été sidéré de rencontrer un jeune ingénieur qui m’expliquait y être venu pour travailler peu en gagnant beaucoup ! Est-ce que ce ne serait pas vous par hasard. Plaisanterie à part, je reviens au sujet de départ : le commentaire de l’article. Je persiste et signe : IL Y A UN GROS COUT CACHE, puisque le nucléaire ne paye pas l’assurance lui permettant de faire face aux dégâts qu’il peut infliger. C’est dans le rapport de la Cour des comptes, mais comme ce n’est pas écrit en gros, les pro nucléaires continuent de fanfaronner leur gros MENSONGE : « il n’y a pas de coût caché ». Et il y a encore bien des coûts que je n’ai pas vu passer dans le rapport de la Cour des comptes : – protection par l’armée contre un crash aérien depuis les attentats du 11 septembre (il y avait des crashs avant, mais les génies qui ont conçu nos centrales n’ont pas jugé nécessaire de s’y préparer) ; – heures de travail perdues à se préparer à un accident dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de chaque site nucléaire (exercice de confinement le mois prochain dans l’école de mes enfants) ; – et j’en oublie sûrement. Vous parlez des attaques terroristes (qui ne sont pas forcément du fait des écologistes), mais quid d’une action volontaire du personnel d’EDF ? On sait que des crashs aériens ont été causés par le suicide du pilote, et je n’ai rien entendu de la part des constructeurs d’avion ou des compagnies aériennes pour prévenir ce scénario. Peut-être pourrez-vous nous éclairer.
Réponse à dédé29 (message du 08-03-2012 15:40:22) Vous chipotez sur des détails ! Je n’aurais pas dû dire « la centrale de Blaye est passée à quelques heures de connaître le sort de Fukushima en décembre 1999″, mais » la centrale de Blaye est passée à quelques METRES de connaître le sort de Fukushima en décembre 1999″. En effet, les concepteurs de ces deux centrales ont complètement sous-estimé le risque de submersion. La chance des français est que leur vague était moins haute que celle des japonais, mais les concepteurs n’y sont pour rien.
Puisque vous êtes accro aux coûts cachés, je vous propose de d’élargir votre réflexion : La vérité est que dans notre société, personne ne paye les vrais coûts des externalités, que ceux-ci soient dus à des pollutions chroniques ou à des accidents plus ou moins fréquents. Si demain l’Europe décidait de faire payer les vrais coûts cachés du charbon et du lignite, les centaines de TWh produits annuellement par ces filières ne seraient plus compétitifs. L’étude EXTERNE a bien montré qu’il y a avait de très gros coûts cachés. Malheureusement ce n’était pas globalement en défaveur du nucléaire. Qui paye pour les centaines de kg de mercure qui sortent des cheminées ? Ceci dit, la problématique des assurances du nucléaire électrogène était déjà très bien décrite en 2000 dans le fameux rapport Charpin-Dessus-Pellat que Rice refusait obstinément de lire !
« Je n’avais donc pas complètement tort : vous êtes d’une certaine manière payé pour sévir sur ce forum et avoir le dernier mot sur ceux qui critiquent un tant soit peu le nucléaire. » Voici une remarque assez cocasse venant de quelqu’un dont le pseudo est le nom de l’entreprise dont il est patron… Et non, je publie ces commentaires qu’à titre privé. Je l’ai dit assez souvent, mes horaires de commentaires en témoignent, mais vous feignez d’ignorer, comme vos comparses, ce genre d’argument qui vous gène. « Lors de mon (court) passage chez EDF, j’ai été sidéré de rencontrer un jeune ingénieur qui m’expliquait y être venu pour travailler peu en gagnant beaucoup ! Est-ce que ce ne serait pas vous par hasard. » Non ce n’est pas moi. En rentrant chez EDF je me suis mis à faire de l’ordre de 1h de plus de boulot par jour. Une centrale fonctionne 24h/24, ce qui implique qu’une grande partie du personnel intervienne en dehors des horaires normaux, en 3×8 ou d’astreinte, la nuit, le week-end et les jours fériés (et contre rémunération évidemment). Travailler dans le nucléaire n’est donc pas de tout repos. « Je persiste et signe : IL Y A UN GROS COUT CACHE, puisque le nucléaire ne paye pas l’assurance lui permettant de faire face aux dégâts qu’il peut infliger. » Persistez tant que vous voulez, votre affirmation de départ (« La cour a estimé le montant des primes correspondant à ce risque si un assureur acceptait de le couvrir : il augmenterait le coût du nucléaire de 50% environ ! ») n’en demeure pas moins mensongère. Et ce n’est pas l’avis de la Cours des Comptes, autrement plus qualifiée que vous. « – protection par l’armée contre un crash aérien depuis les attentats du 11 septembre (il y avait des crashs avant, mais les génies qui ont conçu nos centrales n’ont pas jugé nécessaire de s’y préparer) ; » La raison pour laquelle le rapport n’aborde pas ce sujet (il aborde toutefois celui de la protection des sites et des transports par la Gendarmerie à la p62) est peut être parce que ces surcoûts liés au nucléaire n’existent pas : Il n’y a pas eu (que je sache) de radars ou de bases aériennes construits spécialement pour les centrales, et l’armée effectue au dessus des centrales des missions de police de l’air comme partout sur le reste du territoire. « – heures de travail perdues à se préparer à un accident dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de chaque site nucléaire (exercice de confinement le mois prochain dans l’école de mes enfants) ; » Je doute que le coût de ces entrainements soit autre chose que parfaitement négligeables aux regards des coûts totaux du nucléaire ! On parle là de dépenses de l’ordre du millier ou de la dizaine de milliers d’euros une fois toutes les x années pour les 19 sites nucléaires français. A tous les coups cela doit être noyé dans les frais de fonctionnement de la centrale ou de la préfecture, dont le rapport dit p65 : « En résumé, donc, les services administratifs concernés par la sécurité nucléaire sont de taille limitée et ne représentent pas des éléments de coûts significatifs. » « Vous parlez des attaques terroristes (qui ne sont pas forcément du fait des écologistes), mais quid d’une action volontaire du personnel d’EDF ? » Je ne m’avancerais pas à parler des mesures prises pour éviter un tel risque. D’une part je n’en connais probablement pas le dixième, d’autre part ce serait irresponsable d’en parler ici. Je vous invite juste à aller visiter une centrale lors des journées portes ouvertes (à peu près au même moment que les journées du patrimoine) pour vous faire une idée.
Je tremble, pas que de peur, je tremble de tout mon être, de tout ce qui m’entoure, de tout mon univers. Pas d’échappatoire, pas de respiration profonde à tenter, le monde m’échappe, bascule et se fracasse. Les bases s’écartèlent, deviennent failles mortelles. Je ne peux m’accrocher à rien de solide : la mobilité contre-nature menace. L’épilepsie terrestre gronde, gigantesque tonnerre des entrailles. Aucune résistance, pas une prière possible : le hasard et la nécessité tectoniques modèlent l’instant et dessinent la fin. Comme un crépuscule des vies à portée du regard. (La suite sur Fukushima, mon âme ou rien)