Alos que Veolia Environnement et le CEA viennent de conclure un accord stratégique de collaboration dans des domaines impliquant le démantèlement et l’assainissement des installations nucléaires, des questions se posent.
Quels sont en France, les acteurs impliqués dans le processus? Que recoupe au juste le terme ‘démantèlement’ et comment la France conçoit-elle sa mise en oeuvre ? Quels sont les défis et enjeux à relever ?
1. Une stratégie française : le démantèlement immédiat
Le nucléaire est aujourd’hui la première source de production brute d’électricité en France ; Plus de 75 % de l’électricité est issue du nucléaire (en 2011, 9 % vient de l’hydraulique, 10 % des centrales thermiques 2,2 % de l’éolien et 0,4 % est d’origine photovoltaïque).
Depuis cinquante ans, la filière nucléaire est profondément inscrite dans le paysage industriel français.
La France est l’un des leaders mondiaux sur l’ensemble du cycle électronucléaire, de l’extraction de l’uranium au retraitement des combustibles et au conditionnement des déchets, en passant par la conception et la construction des réacteurs. A ce titre, elle doit également faire face aux exigences d’assainissement et de démantèlement des sites – une activité destinée à croître et porteuse d’enjeux industriels et environnementaux majeurs.
Les exploitants nucléaires français ont donc initié des opérations en ce sens, suivant les recommandations de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui préconise, lorsque c’est réalisable, une stratégie de démantèlement dit « immédiat », c’est-à-dire dans la continuité de la mise à l’arrêt des installations après leur période d’exploitation, afin de diminuer les risques le plus rapidement possible et de bénéficier des connaissances du personnel d’exploitation.
Le démantèlement des installations nucléaires se situe au carrefour d’enjeux environnementaux, humains, économiques et réglementaires à savoir :
– le volume des déchetsradioactifs générés par les opérations,
– la sûreté et le niveau élevé de sécurité des personnels requis sur les sites de démantèlement,
– le coût à terme du traitement des déchets non valorisés,
– la création d’emplois dans ces filières,
– le respect du cadre réglementaire.
Le démantèlement des installations nucléaires en fin de vie vise à les déconstruire en tenant compte des prévisions de réutilisation des sites ou bâtiments et en l’état de la réglementation.
En France, ce sont les exploitants nucléaires qui ont la responsabilité de mener l’ensemble des opérations nécessaires, dont l’ampleur dépendra de l’utilisation future du site. Ces opérations sont menées sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire, qui seule peut proposer de prononcer ensuite par décret le « déclassement » de l’installation. Ces opérations sont complexes et longues, et nécessitent la mise en œuvre par les exploitants de véritables stratégies techniques et financières.
En France, le parc des installations nucléaires est constitué de 125 Installations Nucléaires de Base (INB), dont une trentaine en cours de démantèlement. Pour les INB actuellement ou prochainement mises à l’arrêt, des programmes de démantèlement s’étalant sur plusieurs dizaines d’années sont en cours d’élaboration.
Au total, 300 réacteurs devront être arrêtés, à l’échelle mondiale, dans les vingt prochaines années. S’ils ne seront pas tous démantelés immédiatement, le nombre de chantiers lancés devrait fortement croître et laisse entrevoir des perspectives d’activité très prometteuses pour les entreprises spécialisées dans un secteur jusqu’à présent limité à des volumes restreints, comme le démantèlement de laboratoires de recherche ou d’usines de transformation de combustible. La Cour des comptes indique, dans son rapport sur les coûts de la filière électronucléaire diffusé en janvier 2012, que les exploitants chiffrent à 31,9 milliards d’euros le démantèlement des installations civiles françaises. Et le cabinet de conseil Arthur D. Little prévoit un marché de 220 milliards d’euros dans le monde sur vingt ans.
2. Les acteurs de la chaîne de production
Deux acteurs principaux, deux entreprises publiques, assurent la chaîne de production sur le territoire français : EDF et Areva. La première produit de l’électricité, la seconde intervient sur toute la chaîne de valeur du nucléaire. Le domaine d’activité d’Areva s’étend de l’extraction de l’uranium jusqu’à son enrichissement et à la fabrication et au retraitement du combustible. Areva construit également les centrales, assure leur maintenance, procède au recyclage du combustible usé et participe au démantèlement des centrales. De son côté, EDF exploite ces centrales, et, sur certains chantiers, coordonne tous les travaux dont elle est responsable pour fournir le produit fini, c’est-à-dire l’électricité.
Depuis la production du combustible jusqu’au recyclage des déchets bien d’autres acteurs interviennent. Du côté des grands : les industriels, tels que Bouygues qui construit le nouveau réacteur nucléaire EPR de Flamanville, en Normandie, Vinci, ou encore Alstom, fournisseur des composants de centrales nucléaires. Du côté des petits : des centaines de PME agissent en amont ou en aval de la production. Des sous-traitants assurent la tuyauterie et la maintenance de produits spéciaux, mais participent aussi au démantèlement des centrales.
On chiffre à 125 000 emplois directs la filière nucléaire française. En y incluant les emplois indirects ce chiffre passe à 410.000, selon une étude réalisée par le cabinet PWC à l’initiative d’Areva, en mai 2011. Grâce à son parc de réacteurs nucléaires d’une puissance installée de 63 100 mégawatts, la France assure 78 % de sa production d’électricité, ce qui lui permet d’atteindre un taux d’indépendance énergétique voisin de 50 % (source : CEA).
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), acteur majeur de la recherche, du développement et de l’innovation, complète ce tandem. Le CEA s’appuie sur la recherche fondamentale et assure un rôle de soutien à l’industrie. Pour réaliser ses missions, il exploite également des installations nucléaires et est responsable du pilotage de leur démantèlement quand celles-ci sont arrêtées.
3. Les acteurs publics de contrôle et de gestion
L’ASN (L’Autorité de sûreté nucléaire)
La loi TSN a créé une autorité administrative indépendante, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Ses missions consistent à réglementer, autoriser, contrôler, appuyer les pouvoirs publics dans la gestion des situations d’urgence et contribuer à l’information des publics. L’ASN est composée d’un collège de commissaires et de services. Elle s’appuie, sur le plan technique, sur l’expertise que lui fournissent notamment l’IRSN et des Groupes permanents d’experts (GPE).
L’ANDRA (L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)
Créée en 1979 au sein du CEA, l’Andra est devenue en 1991 un établissement public à caractère industriel et commercial, indépendant des producteurs de déchets radioactifs et placé sous la tutelle des ministères en charge de l’énergie, de la recherche et de l’environnement. L’Agence est chargée par l’État de mettre en œuvre et de garantir des solutions de gestion sûres pour l’ensemble des déchets radioactifs français, afin de protéger les générations présentes et futures du risque que présentent ces déchets.
4. Un marché de plus en plus disputé
Conséquence de ce dynamisme, la plupart des acteurs du secteur nucléaire (dont les concepteurs et exploitants des centrales) se positionnent sur le démantèlement, qui de ce fait devient un élément à part entière du cycle de l’industrie nucléaire.
En France, 9 réacteurs sont déjà en cours de déconstruction jusqu’en 2040.
Les acteurs sont à la fois les groupes d’ingénierie et conception et ceux de génie civil, car il faut autant savoir développer des procédés que démolir et découper dans le respect des règles de sûreté nucléaire et de radioprotection.
Le marché du démantèlement est très morcelé avec un nombre important d’acteurs regroupés en 4 sphères de compétences : Ingénierie, BTP, maintenance et nettoyage, gestion des déchets
De nombreuses entreprises se positionnent sur les chantiers de démantèlement dans le monde.
5. Défis et enjeux du démantèlement
En plus des défis classiques liés aux travaux de déconstruction pratiqués dans le BTP, le démantèlement des installations sensibles présente des enjeux spécifiques tels que :
► défis technologiques
– la cartographie et la métrologie du site à démanteler (bâtiments, équipements, matières …) ;
– la radioprotection des opérateurs potentiellement au contact des matériels pouvant contenir des substances radioactives ;
– l’utilisation de la robotique en zones à risques ;
► défis environnementaux
– la caractérisation et le tri des déchets (radioactifs ou non) ;
– a réduction des volumes de déchets, qui sont très supérieurs en phase de démantèlement qu’en phase d’exploitation ;
► défis opérationnels
– les difficultés liées au suivi de l’historique d’exploitation, et du maintien des compétences ;
– la gestion d’un chantier hors normes (procédures, exploitation, …).
Compte tenu des enjeux, les opérations de démantèlement nucléaire réclament une « industrialisation » complète de la filière.
en lisant cet article , j’ai l’impression de voir des rapaces attendants leurs proies dans le but semble-t-il de creer des emplois ( ! ) et certainement engranger de gros benefices ; pour info ,le demantèlement du surgenerateur de Creys-Malville a ete un gachis a cause des ecolos alors que dans les cartons edf/areava ,un autre surgenerateur de même nature pourrait être construit dans un avenir plus ou moins proche ; pourquoi detruire un GTA ( groupe turbo-alternateur ) et ses annexes pratiquement neuf ? ; le retour a » l’herbe » va demander des dizaines d’annees ;
Des gens qui ne pensent qu’à la protection de l’environnement, ou des êtres humains, seraient donc de dangereux malfaiteurs ? La pollution, les pesticides, le tout nucléaire, les déchets radioactifs, ce serait eux aussi ? Un peu d’integrité dans les jugements, à defaut d’humanité. Ah s’il suffisait d’accuser des victimes pour résoudre des problèmes cela se saurait, mais au moins cela défoule ? Si on dressait un bilan réel de ce miracle (promis) du tout nucléaire ? Car il y en eu des promesses et des projets pharaoniques qui se sont transformés en débâcles économiques et technologiques. Je parie qu’au final on aura le KWh le plus cher au monde. Heureusement qu’il y encore des personnes capables de discernement et de défendre des cause justes. Au lieu de croire dans toutes les promesses de pseudo scientifiques. D’ailleurs plus proches de la théologie que de la vraie science.
Ou l’illusion d’un Einstein infaillible. A défaut de bon sens, l’erreur d’Einstein (face à Nihls Bohr) devrait inciter à plus de prudence avec l’Atome. A moins de vouloir utiliser l’être humain comme cobaye… Ce que les écologistes combattent et je les en remercie.
Ou l’illusion d’un Einstein infaillible. A défaut de bon sens, l’erreur d’Einstein (face à Bohr) devrait inciter à plus de prudence avec l’Atome. Sauf à vouloir utiliser l’être humain comme cobaye… Ce que les écologistes combattent et je les en remercie.
« …la France assure 78 % de sa production d’électricité, ce qui lui permet d’atteindre un taux d’indépendance énergétique voisin de 50 % (source : CEA) ». L’indépendance énergétique c’est quand je récolte l’uranium dans les champs du Limousin comme les betteraves en Picardie. Par contre, s’il faut aller faire la guerre au Mali, dans le but d’éviter la propagation de la peste au Niger où nous avons nos mines d’uranium, alors non, il ne peut y avoir d’indépendance.
total provisions fin 2011 démantèlement civil: EDF + CEA civil + Areva: 37 + 4,5 + 6 = 47,5 milliards euros, et non 31, 9 milliards comme l’indique la Cour des Comptes en janvier 2012. Les chiffres sur les provisions des rapports financiers 2011 EDF, CEA et EDF).
A Velka. « Si on dressait un bilan réel de ce miracle (promis) du tout nucléaire ? Car il y en eu des promesses et des projets pharaoniques qui se sont transformés en débâcles économiques et technologiques. Je parie qu’au final on aura le KWh le plus cher au monde. » Le bilan réel à eu lieu via la CdC, c’est globalement négatif… démonstration : Selon la Cour des Comptes, les dépenses totales se monteraient à 228 milliards d’Euros sur la durée de vie. Pendant ce temps là, les recettes liées à la vente de l’électricité produite pourrait s’élever à plus de 1 000 milliards d’euros (20 000 milliards de kWh vendus en moyenne 50 Euros). Si je fais dépense – recette, j’obtiens 228 – 1 000 = – 772 milliards d’Euros Vous avez raison, le bilan est très négatif, les dépenses n’auront pas été à la hauteur des recettes… c’est bien dommage pour les antis !!
Non l’indépendance énergétique procurée par le nucléaire à la France n’est pas une vue de l’esprit :
En 2008, l’électricité reprsénte 38 millions de TEP
Vous faites bien de rappeler l’addiction de la France aux énergies FOSSILES (comme tous les grands pays) et comme je le fais si souvent. Mais vous vouliez démontrer quoi ?
Donc les propos du CEA sur l’indépendance énergétique de la France sont faux. Comme ceux de Jean François Copé « 85% de notre énergie est produite par le nucléaire. »
Vous avez raison sur la problématique de l’indépendance énergétique qui est calculée conventionnellement en énergie primaire et s’agissant du nucléaire sur la production de chaleur. C’est la raison pour laquelle, je rappelle souvent que notre mix énergétique est au deux tiers fossile et que la priorité de la France doit être de limiter rapidement son addiction aux FOSSILES et non de réduire drastiquement sa production d’électricité nucléaire; Reste que, pour un pays comme la France (ou le Japon), le nucléaire procure au moins une indépendance certaine en matière de production d’électricité qui est un domaine hyper stratégique pour une économie développée. Rien n’est parfait et absolu, mais le nucléaire électrogène nous laisse une a=sacrée marge de manoeuvre en terme de délai avant qu’une crise grave dans un pays lointain ait une conséquence dramatique dans notre pays. Pour le pétrole et le gaz, nous n’avons absolument pas ces marges, même avec des réserves stratégiques. D’ailleurs, suite à la prise d’otage à In Amena, la pression a immédiatement chutée dans le gazoduc vers l’Italie. C’est du quasi temps réel. Comme l’a rappelé le CNRS, un gramme d’uranium représente représente 2,8 tonnes de charbon et ce facteur 2,8 million est essentiel pour comprendre l’avantage du nucléaire.
Alors que la minuscule centrale de Brénnilis n’est tjrs pas démantelée 25 ans après son arrêt, nous parler de démantelement immédiat c’est une blague ? Il est également cocasse de mettre l’arrêt de superphénix sur le dos des écolos alors que ce couteux monstre a merdé du début à la fin (à venir sans incident promis juré !) Et on remet ça avec ITER ! On est trop fort: Faut-il encore rappeler que les 450 réacteurs nucléaires posés partout ne fournissent que 6% de l’énergie consommée sans modération sur toute la planète ? Ha pinaise !! on a le monde qu’on mérite ! La bise a tous nos vaillants militaires partis défendre la démocratie, la veuve et l’orphelin maliens dont les dirigeants ont pris le pouvoir par un coup d’état il y a moins d’un an ! Quelle farce !
nrjlibre La farce, c’est surtout la médiocrité de ton intervention Ce n’est pas en faisant de stupides amalgames et en pondant des inepties qu’on évolue dans le débat, surtout quand on a rien compris au principe du démantèlement immédiat. Je me demande ce que viens faire « nos vaillants militaires partis défendre la démocratie » au Mali dans ce débat. Petite parenthèse quand même : apparemment les veuves et les orphelins de ce pays ne sont pas catastrophés de voir arriver nos soldats pour les aider à se débarrasser des religieux-fachaux qui ont envahi une partie de leur pays. A se demander si nrjlibre n’est pas un extrémiste islamiste déguisé en militant écolo.
A ce titre l’intervention du ministre allemand conservateur (CDU) des affaires européennes ce matin sur France Inter était très explicite : « L’intervention de la France est légitime pour défendre ses réserves d’Uranium menancée par l’effet domino de l’instabilité au Mali ». Grosse gêne de Cazeneuve, son homologue PS français par ailleurs député de la circonscription de la Hague (Manche, Areva) et ultra ardent défenseur du nucléaire…. Pourtant il n’y a pas de honte à défendre notre pré-carré et notre dépendance à l’uranium du Niger! Si?
Pas tous les médias. Il y aura toujours des journalistes pour vendre ce genre de discours simpliste et un public crédule pour le lire, et des hommes politiques de droite pour le reprendre afin de régler leurs comptes avec notre gouvernement PS. A si peu de distance, le Niger n’étant pas mieux défendu, c’est quand même curieux que les islamistes, depuis qu’ils sont dans la région, n’aient point eu l’idée de prendre possession des sites d’exploitation d’uranium. Autant qu’ils fassent les choses correctement s’ils voulaient vraiment menacer nos intérêts. Mais peut-être qu’ils l’ont fait exprès pour mieux se faire massacrer, en sachant qu’ils trouveront toujours des allies objectifs pour accuser la France de défendre ses intérêts…
« Que la présence au Sahel de la France soit lié à la dépendance envers l’uranium c’est quand même partout dans la presse internationale » A ceux qui auraient la mémoire courte, je ferai remarquer que la présence de la France au Sahel est de très loin antérieure à la problématique de l’uranium électrogène. Cette présence est même antérieure à la découverte de la radiocativité, puisque cela date de 1883. Nous y étions même avant la conférence de Berlin qui accéléra le partage de l’Afrique. On en est jamais vraiment parti et maintenant le Mali « indépendant » nous demande d’y revenir… très très vite sous peine de sombrer. Il me semble qu’en Allemagne, il y a des politiques qui comprennent assez bien qu’ils n’ont aucun intérêt à voir des bandes armées fanatiques s’emparer d’un pays souverain et y installer la charia puis maîtriser le Sahel. Je pense que l’intervention actuelle dépasse largement la problématique de l’uranium au Niger, sachant que même si nous perdions les mines du Niger nous saurions nous approvisionner en uranium ailleurs. Réduire le problème du Mali (ex empire africain !) à l’uranium, c’est regarder les choses par le petit bout de la lorgnette.
Je te merde point barre !
Pour les apprentis historiens, le Mali est une république indépendante depuis 1960 où le bambara est la langue la plus parlée, devant le français. Pour tous, les mines Areva d’Arlit et d’Imouraren sont au nord du Niger, proche de la frontière avec le nord Mali. Un coup d’oeil sur une carte, on comprend tout de suite ! On ne peut donc affirmer que ces mines d’uranium sont totalement étrangères à une intervention rapide de l’armée française probablement très « souhaitée » par Areva.
… a sans doute beaucoup plus à voir avec ses ressources en gaz (l’ami des écolos) et en pétrole, dont on est nettement plus dépendant que de l’uranium. La prise d’otage en Algérie est là pour le prouver
pour les pronucs de service: localisez la mine uranium (l’ami des pronucs) Areva d’Arlit au Niger sur une carte, constatez sa proximité très très troublante avec le Nord Mali et on en reparle. Par ailleurs, gaz et pétrôle sont en Algérie, il n’y en a pas au Mali, et comme vous l’avez constaté, les Algériens savent faire le ménage tout seuls, pas besoin des français… Bien essayé, trouvez autre chose !
A fredo Ce n’est pas pas en jouant au syllogisme que l’on prouve quelque chose. Et là, on voit tout de suite la signature antinucléaire qui pousse curieusement les individus qui combattent le nucléaire à ne se déterminer que par rapport au nucléaire, ce qui est un comble ! Bien évidemment, la France possède cet intérêt dans la région (je n’ai pas besoin d’une carte pour savoir où est Arlit). Soit dit en passant, si la France abandonne ces mines (coexploitées avec les Nigériens qui représentent l’immense majorité des employés), elles ne resteront pas longtemps inexploitées car il y a des candidats repreneurs déjà dans le secteur. je ne sais pas s’ils seront aussi « drôles » que les Français ? L’uranium sera donc extrait d’une manière ou d’une autre… il n’y aurait qu’un « glissement » d’intérêt. Dans le cas du Mali, je pense au contraire que la problématique dépasse largement la Françafrique et l’uranium et justement, quand on prend une carte, on comprend tout de suite que le Mali est un état central qui verrouillerait le Sahel s’il était annexé de force par les djihado-trafiquants. Je crois bien que les Africains qui adorent la palabre commencent à réaliser qu’il est urgent de devenir un peu plus fort et unis pour lutter contre ces usurpateurs. Mais de là à passer aux actes sur le terrain, il faut… un peu e temps. Disons que la France va assurer l’intermède ! Quand au Mali, c’est un pays indépendant et souverain qui n’en pas les moyens. Sans aide immédiate, le problème aurait été réglé : il n’y aurait plus de Mali !
« localisez la mine uranium (l’ami des pronucs) Areva d’Arlit au Nord Niger sur une carte, constatez sa proximité très très troublante avec le Nord Mali (même latitude) et on en reparle. » Et faites de même avec les champs de gaz. « Par ailleurs, gaz et pétrôle sont plus au Nord en Algérie, il n’y en a pas au Mali » Il n’y a pas non plus au Mali d’uranium. Bref…
Alors que la France utilise environ 60 GW sans le chauffage électrique, nous avons une puissance électrique de 126,4 GW pour faire face au pic de consommation en hiver.
Et alors. Dans la situation actuelle, est-ce donc si urgent de lutter contre la consommation d’électricité ? Le chauffage électrique résidentiel représente poins de 50 TWh par an. Si le chauffage n’était pas électrique, que serait-il ? au gaz ? Certes, le chauffage électrique provoque une élévation de l’appelle en puissance quand il fait froid. Pour l’instant, le système de production l’absorbe, même s’il est uragent de lisser les pointes. La France fait ceci avec 127 GW de puissance installée. Nous pourrions peut être réduire cette puissance, mais ce sera exactement qui se produira de toute façon avec l’arrivée des EnR. Et je demande au contempteurs impénitents du système de production français de m’indiquer : quelle est la puissance installée en Allemagne et quel est le besoin de puissance. Calculez le ratio pour les deux pays et revenez nous en parler sur Enerzine. Enfin une question dans le contexte du débat sur la transition énergétique : Qu’est-ce qui vous conduit à cette focalisation sur l’électricité en France, alors que notre pays est dépendant à plus des deux tiers des énergies FOSSILES importées ??
Plutôt que de cramer du fioul et du charbon pour la partie de chauffage élec que nous avons en trop autant faire dirctement du gaz de ville le rendement sera meilleur et la pollution bien moins forte. Par contre remplacer tout le chauffage élec par du gaz n’a aucun sens. Vous caricaturez comme d’habitude. Gaz pour (toute petite) partie mais surtout isolation sont la solution
Pour les caricatures, désolé, je suis un amateur. En revanche, il ya des maîtres sur Enerzine ! Comme je l’ai déjà écrit, je ne suis pas fan du chauffage électrique à convecteur, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la production d’électricité thermique à flamme ou nucléaire. Ce que je mettais en exergue dans mon commentaire, c’est l’angle d’attaque que l’on a déjà vu fleurir sur Enerzine : Si on éradique le chauffage électrique on réduit la puissance globale de notre parc de production, ou dit autrement, on voudrait nous faire croire que c’est le chauffage électrique qui a incité au « surdimensionnement » du parc de production français. Et c’est là où je renvoie nos artistes en désinformation, qui passent leur temps à essayer d’enfumer leur prochain, au calcul comparatif avec nos amis Allemands. car si ce phénomène était vrai, nous aurions un parc de production nettement moins puissant en Allemagne qu’en France…. et c’est excatement l’inverse. D’ailleurs ce sujet a déjà été abordé ici : Alors, est-ce qu’un expert peut m’expliquer pourquoi les Allemands on un parc plus puissant que le notre avec un besoin de puissance appelée inférieur ? Pourquoi l’Allemagne projette de construire de nouvelles centrales à charbon-lignite ? Mais je vais aller plus loin en reprenant ce que j’écrivais dans le commentaire du 08 décembre à 20h31 : « Coûts cachés Clin d’oeil à Ambiel qui considérait que la France avec ses 126 GW de puissance installée était en surcapacité et que cela révélait des coûts cachés. J’ai répondu que l’Allemagne avait déjà 145 GW de puissance installée et je vois que cela va empirer : 170 GW d’éolien terrestre + 85 GW d’éolien en mer + 200 GW de photovoltaïque + 130 GW de solaire thermique + stockage ? + 70 GW de centrales dites Power-to-Gas + 95 GW de centrales à gaz utilisées en « back-up » A l’heure des comptes, ça donne : 750 GW de puissance installée. Eh ben dis donc, l’Allemagne n’y va pas de main morte dans l’énergie, passer de 145 GW (déjà en surcapacité) à 750 GW !! + 605 GW (+ 417%) en 38 ans. Tout ça pour garantir une pointe en constante diminution qui ne devrait plus jamais dépasser les 70à 80 GW. » On constate donc une fois de plus que cette attaque sur la capacité installée en France, c’est du flan et du pipeau repris en boucle et issus de la réthorique antinucléaire.
Je me suis mal fait comprendre, et, pour Dan1 , votre propagande pronucléaire vous rend aveugle, je le répète: regardez une carte, avant de parler de sillogisme. Et un conseil: changez de ton, et arrêtez de traiter toute personne qui n’est pas d’accord avec vous. d’abruti, d’écolo antinuc, voire de procharbon germanophile. A moins qu’il y ait une volonté délibérée de provocation, bref… Vu la proximité des mines d’uranium du Niger avec la frontière Nord du Mali, affirmer que cette présence n’a rien à voir avec l’intervention française ne repose sur rien.
Il est curieux de se faire de traiter de propagandiste quand on base ses interventions sur des faits… mais j’ai l’habitude ! Depuis 2008, j’ai appris à décoder la réthorique antinucléaire ou autre et je pourrais faire un recueil des vaches sacrées et autres « arguments » qui reviennent en boucle. Je ne me souviens pas d’avoir traité quiconque d’abruti, mais il est vrai que je parle de temps en temps de nos chers « écologistes » dont l’indignation est à géométrie très variable comme je l’ai déjà montré. Je n’ai aucune condescendance vis à vis des Africains que j’aime bien et que je connais un peu. Si vous interprétez la phrase suivante comme de la condescendance « Je crois bien que les Africains qui adorent la palabre commencent à réaliser qu’il est urgent de devenir un peu plus fort et unis pour lutter contre ces usurpateurs. Mais de là à passer aux actes sur le terrain, il faut… un peu de temps. » C’est peut être que vous connaissez mal l’Afrique. pour moi c’est un simple constat… et je ne suis pas le seul à le faire, les africains eux-mêmes le disent et l’écrivent. L’affaire du Mali montre une fois de plus que le forces africaines ne sont pas capables d’intervenir rapidement et de manière coordonnée contre des bandes armées de quelques milliers d’hommes. Et la France, qui n’avait pas spécialement envie d’y aller si vite (urannium ou pas) a joué les pompiers pour éviter l’effondrement total et la prise de contrôle d’un pays par des terroristes. Une fois de plus c’est un fait et je vous encourage à en discuter avec les Africains de la région. Enfin, je n’ai pas nié que la France a des intérêts au Niger (Arlit et ses environs à plus de 300 km de la frontière du Mali). Tous les pays protègent leurs intérêts à l’étranger selon des modalités diverses et variées. Et il est évident que l’élimination des bases arrières des narco-djihadistes au Mali sécurisera toute la région. La seule chose que je voulais souligner, c’est qu’il est absurde de réduire l’intervention de la France au Mali au seul problème de l’uranium au Niger. Car AQMI n’a qu’une idée en tête : contrôler la bande sahélienne d’ouest en est, voire faire la jonction avec le nord du Nigéria. Et précisément, les Africains se rendent compte du potentiel destabilisateur si on laisse faire. Les Algériens comprennent aussi que la stratégie qui consistent à repousser AQMI hors de ses frontières et à les laisser « jouer » au nord du Mali a des limites. Cette affaire a donc des implications potentielles dans le domaine de l’énergie (et pas que l’uranium) mais va bien au-delà. Je constate (encore un constat) d’ailleurs que EELV soutient l’intervention : « le conseil fédéral d’Europe Écologie-Les Verts a voté une motion de soutien au gouvernement sur le Mali. «J’ai souvent soutenu Noël Mamère sur ses positions sur l’Europe, l’économie ou son appréciation du gouvernement. Mais sur le Mali, il est tout seul, tout seul», prévient le sénateur EELV Jean-Vincent Placé. » Evidemment Noël Mamère joue les soliste… mais on a l’habitude !
C’est ce que je pensais: vous n’écoutez pas. La géographie est un fait, et 300 kms dans le désert sans frontière physique, c’est peu de choses à l’échelle du désert en question. Sur le fond nous sommes d’accord sur le bienfondé de la lutte contre les mouvements islamistes qui se sont installés dans le nord Mali, pas de soucis. Nous sommes donc également d’accord sur le fait que l’uranium n’est bien sûr pas la seule raison de l’intervention française. Notre débat porte sur l’importance des mines Areva dans la prise de décision. Vous estimez qu’elle est faible, je pense qu’elle est importante. Après il faut se détendre, je le répète, et arrêtez de crier au complot antinucléaire à la moindre contestation. C’est mon dernier post sur ce sujet.
La nuit, le chauffage et l’eau chaude sanitaire utilisaient 24 GW. Le jour, l’éclairage utilisait jusqu’à 10 GW. Le chauffage utilisait jusqu’à 10 GW. La cuisson électrique utilisait jusqu’à 8 GW (le midi). Au total, vers midi, le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et la cuisson électrique utilisaient 30 GW pour un total de 75 GW.
Avec l’isolation présentée à tour de bras comme solution finale pour réduire les besoins énergétiques, j’ai l’impression de voir à chaque fois un prêtre pondre sa liturgie et ses incantations devant l’autel de l’écologie politique. Depuis le premier choc pétrolier, ça fait pourtant plus de 30 ans qu’on isole en France et l’État n’a cessé de stimuler cette industrie un peu partout à cout de primes et d’avantages fiscaux. La France a donc fait un gros effort dans ce domaine, et surtout les particuliers. En termes de cout/efficacité, ces mesures ont pourtant démontré leurs limites. Au mieux elles reportent le règlement du problème de la fourniture énergétique et de son cout aux années suivantes. À titre d’exemple, j’ai procédé il y a un peu plus d’un an à un ajout de 20 cm de laine de roche dans les combles de ma maison pour 2000 € – j’ai donc maintenant un tapis confortable de laine de roche au-dessous de ma tête de 40 cm d’épaisseur. Qu’est-ce que j’ai gagné ? Une baisse du prix de ma consommation électrique annuelle d’à peine 110 € constaté sur ma facture définitive de décembre 2012 ; un bénef qui sera certainement absorbé d’ici deux ou trois ans par l’augmentation des tarifs. Alors de grâce, arrêtons de présenter l’isolation comme la solution miracle avec des gains extraordinaires sans rapport avec la réalité. Au fait, les écolos savent-il que pour produire des isolants comme la laine de verre ou la perlite, il faut beaucoup d’énergie !!! Perlite : 230 kWh/ m³ ; laine de verre : 250 kWh/ m³, moins chers quand même que le polystyrène : 850 kWh/ m³. Dans le paradis des antinucléaires que certains voudraient installer chez nous, l’industrie de l’isolation a donc un bel avenir, mais en pillant le porte-monnaie du français moyen pour une efficacité jamais suffisante, nécessitant à chaque de revoir les normes avec des couts de plus en plus élevés, engraissant au passage des lobbys qu’il ne faudrait surtout pas dénoncer pour la bonne cause.
Merci pour les précisions. Si, si j’écoute et j’enregistre les interventions et la façon dont les arguments sont amenés (quand il y en a). Je me rappelle très clairement par exemple le débat sur la CSPE avec vous fin décembre 2012 et les accusations non démontrées contre EDF. Je ne parle pas de complot antinucléaire, mais je sais reconnaître et dénoncer les argumentaires biaisés des anti ceci ou anti cela. Et là, ou ça devient risible, c’est quand vous me demandez d’arrêter de crier au complot…. que devrais-je dire à propos du nucléaire (essentiellement français). Restons factuels et pragmatique.
A climax1891. « La France a donc bien des marges pour stabiliser sa consommation vers 50 GW. » Je vous avais déjà posé la question sous une autre forme : Pourquoi voulez vous « au forceps » stabiliser ou réduire la consommation à 50 GW (comme les Allemands ?). Vous n’avez pas répondu à la question déjà posée de la comparaison entre la France et l’Allemagne : Je reprends ce que j’écrivais hier : « Et je demande au contempteurs impénitents du système de production français de m’indiquer : quelle est la puissance installée en Allemagne et quel est le besoin de puissance. Calculez le ratio pour les deux pays et revenez nous en parler sur Enerzine. Enfin une question dans le contexte du débat sur la transition énergétique : Qu’est-ce qui vous conduit à cette focalisation sur l’électricité en France, alors que notre pays est dépendant à plus des deux tiers des énergies FOSSILES importées ?? »
A climax1891; « Au total, en 2008, le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la réfrigération et la cuisson électrique ont utilisé 205 TWh pour un total de 493 TWh (pertes comprises) ». Comment faites vous pour conclure que en 2008, le chauffage , l’ECS et la réfrigération font 205 TWh ? Le détail ?
Eclairage 45,5 TWh Chauffage électrique : 72,5 TWhEau chaude sanitaire : 24,5 TWhClimatisation : 15,9 TWhRéfrigération 24,6 TWh Cuisson électrique 21,9 TWh Soit un total de
A climax1891 Merci pour le tableau. Pourriez-vous me donner le lien du document origine de RTE dans lequel figure ce tableau ?
Voir Rapport final de la Commission Nationale du Débat Public page 27
extrait de l’article: « … la plupart des acteurs du secteur nucléaire (dont les concepteurs et exploitants des centrales) se positionnent sur le démantèlement, qui de ce fait devient un élément à part entière du cycle de l’industrie nucléaire. » En clair, EDF et Areva sont concurrents (avec le CEA qui vient de signer un accord avec Veolia) sur ce marché , et vont constituer chacun leur propre consortium de démantelement, ça promet des beaux cafouillages, mais EDF a le cash-flow et a un accord de partenariat stratégique avec Areva. En même temps, EDF sera son propre client, c’est pratique!
72,5TWh????? Mais c’est de la folie! Imaginons qu’on supprime 1 chauffage sur 2 on a 36TWh d’économisés!!!! Il est plus que temps d’isoler, 120ans d’isolations qui permettent de diviser par 2 la conso des chauffages c’est 725TWh d’économisés, ça en fait des millions pour amortir ces travaux!!! Et si on les rempalce par de la chaleur renouvelable ça en fait aussi du potentiel!!! Un jour on jugera moralement très sévèrement les responsables de l’inertie actuelle, ceux qui nous ont installé ce système tout électrique.
A Hallu. Vous hallucinez déjà avec 72 TWh…. ne quittez pas je vais augmenter votre trip avec 10 fois plus : Pouvez vous me dire combien on dépense par année (en TWh et en milliards d’euros) en chauffage au gaz et au fioul en France ? La réponse partielle que j’ai donné ce matin avec smart.grtgaz.com montre que en hiver, il est courant de consommer plus de 2 TWh de gaz par jour ! Alors toujours effarouchée la vierge ?
A climax1891. Merci pour le lien, c’est toujours mieux de citer précisément les sources à l’appui des arguments. Je note donc que le tableau ne provient pas de RTE (cela ne correspondait pas avec les données que j’avais déjà). Pour ce qui concerne les données d’usage de l’électricité, je pense qu’il faut bien dissocier les usages chauffages pur et ECS et surtout ne pas faire d’amalgame avec le froid. Concernant spécifiquement le chauffage, je note que votre tableau donne un total de 72,5 TWh (dont 51,7 TWh pour le secteur résidentiel). Cela donne 77,6 TWh avec 7% de pertes en transport et distribution. Pour l’ECS on a 24,6 TWh (dont 18,8 TWh pour le résidentiel). Cela donne 26,3 TWh avec 7% de pertes. Au total, les usages chauffages + ECS représenteraient donc, dans l’hypothèse du tableau différente des chiffres de RTE, 97 TWh hors pertes et 104 TWh pertes incluses. Compte tenu du taux de pénétration du chauffage électrique dans les logements de plus de 33 % cela ne me paraît pas excessif comparé aux autres énergies : On chaufferait (+ ECS) plus de 10 millions de logements avec 100 TWh… c’est pas mal et ça ne déséquilibre pas la balance commerciale de la France. Le fioul et le gaz creusent le déficit.
Voici les chiffres détaillés du chauffage dit « de confort » pour 2007.C’est à dire, le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la chaleur pour la cuisson.Pour le résidentiel : 40,3 millions de TEP.- Chauffage : 32,6 millions de TEP donc gaz naturel : 12,4 millions de TEP Fioul : 7,5 millions de TEP Bois : 7,2 millions de TEP Electrique : 4,3 millions de TEP (50 TWh)- Eau chaude sanitaire : 4,8 millions de TEP donc gaz naturel : 1,8 millions de TEP Fioul 0,8 millions de TEP Electrique : 1,9 millions de TEP (22 TWh)et 3 millions de TEP pour la cuissonPour le tertiaire : 16,2 millions de TEP- Chauffage : 12,5 millions de TEPDonc gaz naturel : 5,6 millions de TEP Fioul : 2,7 millions de TEP Electrique : 2,8 millions de TEP (32,5 TWh)- Eau chaude sanitaire : 2,3 millions de TEP donc gaz naturel : 1 million de TEP Fioul 0,6 millions de TEP Electrique : 0,6 million de TEP (7 TWh)et 1,5 million de TEP pour la cuisson.Soit au total pour le chauffage et l’eau sanitaire20,8 millions de TEP pour le gaz naturel11,6 millions de TEP pour fioul9,6 millions de TEP pour l’électrique Source Programmation pluriannuelle des investissements de production de chaleurDIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE ET DU CLIMAThttp://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ppi_chaleur_2009.pdf
A climax1891. Merci pour le chiffres et pour le lien. Je prends les chiffres comme ils viennent, mais je convertis le bilan chauffage + ECS du résidentiel en TWh, ce qui donne pour l’année 2007 : Chauffage = 379 TWh dont : – Gaz = 144 TWh – Fioul =: 87 TWh – Bois = 84 TWh – Electricité = 50 TWh (13,2% du chauffage) Eau chaude sanitaire = 56 TWh dont : – Gaz = 21 TWh – Fioul = 9 TWh – Electricité = 22 TWh (39,3% de l’ECS) Dans le résidentiel en 2007, l’électricité représente donc 13% de la consommation d’énergie de chauffage, alors que les fossiles importés (gaz + fioul) représentent 231 TWh soit 61% de la consommation de chauffage. Pour l’ECS, l’électricité représente 39,3 % de la consommation, les fossiles importés représentent 53,6 %. En globalisant chauffage + ECS, l’électricité représente 72 TWh sur 435 TWh de consommation, soit 16,5%. En revanche les FOSSILES importés représentent 261 TWh soit 60% de la consommation. Ma conclusion est qu’il serait peut être urgent d’arrêter de taper sur l’électricité dans un débat électrocentré pour raisons dogmatiques et dépenser l’énergie ainsi récupérée à s’occuper des FOSSILES importés qui nous plombent la balance commerciale et produisent du CO2. Evidemment, cela n’empêche nullement d’améliorer les performances de nos système de chauffage, notamment d’ECS et on peut penser aux ballons dits « thermodynamiques ». Cela n’empêche évidemment pas non plus de renforcer l’isolation des logements pour consommer globalement moins de kWh.
« Imaginons qu’on supprime 1 chauffage sur 2 on a 36TWh d’économisés!!!! » Faut juste désigner ceux à qui on va supprimer le chauffage….Remarquez que par rapport au nombre de ceux à qui on va ( dans la même proportion, pas de raisond’être sectaire) couper le chauffage gaz ou le chauffage fioul, ça fera moins de mécontents… Pas de problèmes, des solutions!
Les chiffres de l’ADEME donnent les même ordres de grandeur que ceux de la DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE ET DU CLIMAT.
A climax1891. Merci pour le document sourcé, la base de discussion est claire.
Je ne peux que m’associer à Dan1 pour vous féliciter et vous encourager à fournir vos sources. Alors, que dire de ces chiffres de l’Ademe pour 2008? D’abord, pour le résidentiel, qu’on y voit la fin du charbon et une tendance régulière vers une fin (ou une atteinte d’un palier très limité) du fioul domestique, mais il faudra encore 20 ou 30 ans au rythme actuel, les choses ne se font pas en un jour. Que la bagarre, toujours pour le résidentiel, c’est entre gaz et electricité. Comme la plupart des « nouveaux » renouvelables (éolien, PV) passent par le vecteur electricité, j’ai mon favori, même pour des usages thermiques ( voir fil parallèle). Que la biomasse ( y compris une part des réseaux de chaleur) patine, ce qui n’est pas anormal car contrairement à ce que certains « écolos » Enerziniens ignorent celle-ci est déjà historiquement très développée en France et donc ses marges de progression existent mais sont malgré tout limitées.
comme nous n’avons pas tous le privliège d’être retraités de framatome, et avoir une bibliothèque de lobbyiste, arretez de nous polluer avec vos mails sans fin… on a compris depuis longtemps que vous avez vendu votre âme au dr. folamour et, pour reprendre certains posts précédents, essayez de vous retenir d’utiliser ce ton prétentieux et condescendant (en un seul mot) dont vous ne vous séparez plus. je sais pas, mettez vous au sport, voyez un psy, prenez des cours de sophrologie… mais svp, cessez.
Assez d’accord avec les remarques de Yenamarre, si vos interventions sont souvent argumentées et intéressantes, de plus en plus vous radotez dans une défense arc-boutée de votre nucléaire et dans un acharnement anti-ENR. Votre vie c’est casser de l’ENR, casser l’idée que les ENR puissent un jour devenir prédominantes, casser l’idée que le nucléaire est sur la pente descendante? Pourquoi ne pas mettre vos efforts dans la lutte contre les énergies fossiles plutôt que contre les ENR? Laissez donc les anti-nuk s’exciter sur cette filière et faites quelque chose de vraiment utile, battez vous contre les fossiles!
Bravo pour toutes vos interventions.Continuez à nous informer de votre manière enrichissante contre les enfumages des nucléophobes primaires. Quand à ces faux nez de « Renewable » et « ambiel » que sont ces pseudos de Yenamarre et alain g,ils sont de plus en plus pitoyables et pathétiques.Ils ne comptent que pour du beurre .Et encore du mauvais beurre , rance et avarié .
A yenamarre; « comme nous n’avons pas tous le privliège d’être retraités de framatome, et avoir une bibliothèque de lobbyiste » Exact, vous avez vu juste car nous ne sommes pas tous retraité de Framatome ou lobbyiste. J’en suis absolument sûr, puisque je connai au moins une personne qui ne l’ai pas : moi-même ! Pour vous, je ne sais pas ? Pour la bibliothèque c’est simple mais fastidieux : ce n’est que des sources ouvertes. Sauf qu’il faut travailler assidument pour fabriquer la bibliothèque. Je pense que vous parfaitement capable de faire la même la même chose : travaillez un peu dans ce sens, vous obtiendrez des résultats encourageant. Voilà pour moi. Pour vous maintenant. Je crains que vous en ayez encore marre longtemps. Alors un conseil, essayez de décrocher d’Enerzine. Si vous ne parvenez pas à vous détacher de moi, attention, car l’addiction à Dan1 est pernicieuse. Aussi, pour ne pas mettre votre santé en danger, n’hésitez pas…. consultez !
A Alain g. Lutter contre les énergies FOSSILE. Mouais, vous avez pas du lire souvent Enerzine et mes interventions. Donc comencez par lire, après on ne reparlera. Qui parle du lignite et du charbon sur Enerzine ? Et vous, où sont vos nombreuses interventions contre les énergies FOSSILES ? Indiquez moi les commentaires où vous fustigez le FOSSILE ?
« Pourquoi ne pas mettre vos efforts dans la lutte contre les énergies fossiles plutôt que contre les ENR? » On se le demande!
Ca fait un peu « je ne suis pas raciste mon chien est noir! » comme justification… Soyez sérieux deux minutes, comme concurrent au charbon qui se développe essentiellement dans les pays en développement il n’y a que les EnR (vu que le gaz est out à cause des infrastructures), comment vous auriez voulu que l’Europe aille convaincre les pays en développement qu’il faille abandonner le charbon pour des énergies propres si elle ne leur montrait pas elle-même l’exemple!