Le géant du nucléaire Areva, a annoncé hier que la cuve, composant majeur du réacteur EPR, venait d’être livrée sur le site de construction de la centrale EDF de Flamanville (Manche) au terme d’un voyage entamé début septembre.
Cette nouvelle étape marque donc la montée en puissance des opérations dans l’îlot nucléaire et l’accélération des montages électromécaniques sur le chantier. La cuve sera mise en place à l’intérieur du bâtiment réacteur dans les mois à venir.
Après la pose du dôme le 16 juillet dernier, Areva confirme que les travaux de génie civil sont "désormais achevés à 95%" sur le chantier de l’EPR de Flamanville.
Parti du site industriel d’Areva Saint Marcel (Saône-et-Loire) où il a été usiné, cet équipement a d’abord été transporté par voie maritime jusqu’au port de Diélette, avant de rejoindre le site de la centrale.
Composant principal du circuit primaire d’un réacteur, la cuve renferme le cœur du réacteur. Cet équipement complexe, pesant plusieurs centaines de tonnes, a nécessité environ 50.000 heures d’études et de fabrication (soudage, usinage, montage).
"L’arrivée de la cuve sur le site du réacteur EPR de Flamanville constitue une étape phare pour ce projet. Ce succès renforce la position d’Areva sur le marché des gros composants nucléaires" a déclaré Claude Jaouen, Directeur des activités Réacteurs & Services d’Areva à l’occasion de la livraison du composant.
Pour Antoine Ménager, directeur du chantier de l’EPR de Flamanville d’EDF : "Après la pose du dôme cet été, les activités s’enchaînent sur le chantier de l’EPR avec l’arrivée de la cuve. La prochaine étape : sa mise en place dans le bâtiment réacteur et le début des montages du circuit primaire."
C’est 425 T ou 260 T? Pas tout à fait la même chose…
C’est 420 t, hors couvercle et goujons.
Chiffre calculé par Bernard Laponche, ancien directeur de l’ADEME. Ces chiffres sont pour 2005, une année où la production était très proche de l’année 2011. La production brute d’électricité : 575 TWh dont 451,5 avec les centrales nucléaires. Ensuite, la consommation d’électricité du secteur énergétique, la production d’uranium et les pertes d’électricité dans le transport représentaient 96 TWh. Enfin, la France a exporté en net 60 TWh Soit une consommation finale de 419 TWh (575 – 60 – 96) dont 306 TWh venant des centrales nucléaires. Source Bernard Laponche Les consommations d’énergie en France.
@ Climax Ou voulez vous en venir? Laponche veut-il supprimer nos exports pour « améliorer » la balance commerciale? Laponche veut-il supprimer les pertes du réseau? D’une par c’est impossible et d’autre part, si on veut les réduire il faut commencer par stopper le développement des ENR qui en génereront plus. Donc le « litige » au final doit porter sur 60TWH ? qu’utilisaient? Eurodif pour enrichir l’uranium (reexporté lui aussi en partie) . Mais Eurodif a abandonné la technique de la diffusion au profit des centrifugeuses qui consomment beaucoup moins. Donc y a plus de problème en 2013.
Pas mieux que Hervé. Ou voulez vous en venir?
On peut citer Bernard Laponche et ses références de 2004… on peut aussi citer RTE et ses dernières références de 2012 : Dans ce tableau Excel, vous trouverez le bilan des pertes dans l’onglet B « Bilan France » Pour 2012, les pertes de transport et de distribution sont de 36,062 TWh pour une production nette (hors consommation des accessoires des centrales et pertes dans les transformateurs internes aux centrales) de 541,457 TWh. En 2012, les pertes représentent donc 6,66% de la production nette. Pour ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium, la consommation était (c’est du passé) d’environ 15 TWh par an pour la totalité des produits traités : Il faut tout de même dire que Eurodiff ne travaille pas que pour la France. De toute façon, tout ça c’est du passé et l’usine nouvelle consommera 50 fois moins d’électricité. J’espère que Bernard Laponche mettra ses tablettes à jour.
Pour l’année 2008, l’ensemble chauffage (tout type), éclairage et réfrigération représentait environ 220 TWh. Chauffage + eau chaude sanitaire résidentiel/tertiaire: 92,9 TWh Réfrigération + climatisation : 40,5 TWh Eclairage : 45,4 TWh Cuisson : 21,9 TWh Chauffage industriel (chiffre 2007) : 18,9 TWh C’est avec le chauffage, l’éclairage et la réfrigération que l’on trouve le plus grande potentiel d’économie d’énergie. Donc l’objectif de réduire de 1/3 la production nucléaire est tout à fait réaliste, même en gardant les exportations au niveau actuel.
Et si vous pratiquez la même analyse au cas allemand, vous parvenez à fermer totalement les mines de lignite ou à supprimer intégralement les importations de charbon ?
C’est toujours un superbe spectacle que d’assiter à l’introduction et à la mise en place de ces gros colis .