Des milliers de fissures ont de nouveau été découvertes dans les cuves des réacteurs belges Doel 3 et Tihange 2. Fait extrêmement inquiétant : ces fissures peuvent être dues ou aggravées par des phénomènes de corrosion, communs à l’ensemble des réacteurs aujourd’hui en fonctionnement.
"Depuis mi-2012, les cuves des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 ont fait l’objet d’inspections suite à la découverte de micro-fissures (d’une largeur de 20 mm). L’autorité de sûreté nucléaire belge affirmait alors qu’il s’agissait d’alvéoles apparues lors de la fonte de l’acier de la cuve et qu’elles ne menaçaient pas sa tenue. Les réacteurs avaient même été redémarrés en mai 2013 avant que l’on ne découvre une fragilité plus forte que théoriquement prévue, menant à un nouvel arrêt : personne ne connaît le comportement d’une cuve qui contient des fissures (défauts d’hydrogène) et surtout pas sa résistance aux phénomènes de vieillissement" a déclaré Michèle Rivasi**, responsable de la délégation française Verts/ALE au Parlement Européen.
"Le 13 février dernier, nouvelle fracassante, deux scientifiques annoncent que ces fissures peuvent être aggravées ou même être dues à la migration d’atomes d’hydrogène de l’eau du circuit primaire." a t-elle ajouté.
"L’opérateur GDF Suez a déclaré être prêt à sacrifier un de ses réacteurs pour réaliser des tests destructifs. Si ces tests confirment l’irruption et l’aggravation de fissures lors de l’utilisation "normale" de la cuve d’un réacteur nucléaire, alors cela devient un problème mondial."
Selon le directeur de l’autorité de sûreté belge : "Ceci pourrait être un problème pour l’ensemble de l’industrie nucléaire. La solution est de procéder à des inspections poussées des 430 réacteurs nucléaires."[1]
"La cuve est un élément fondamental de la sûreté nucléaire. Que ce soit soudainement ou suite à un choc thermique lors d’un arrêt "bénin", une rupture de cuve peut entraîner la perte du liquide de refroidissement et mener à un accident nucléaire avec rejets de radioéléments et fusion du cœur. C’est un événement hors dimensionnement qui n’a pas été envisagé pendant la conception ! Rappelons que la cuve et l’enceinte de confinement des réacteurs sont les deux éléments qui ne peuvent physiquement pas être remplacés" a également précisé députée européenne.
Et de conclure : "Les réacteurs belges de Doel 3 et Tihange 2 ont respectivement 33 et 32 ans. En France, ce sont plus de 24 réacteurs qui ont déjà dépassé cette durée d’utilisation. L’Autorité de Sûreté Nucléaire doit exiger d’EDF une inspection totale et en profondeur de l’ensemble des cuves du parc nucléaire français. Si l’origine des fissures belges par vieillissement est confirmée, il faut alors complètement revoir la politique de prolongation des centrales au-delà des 30 ans et ceci à l’échelle mondiale. A la veille des commémorations des accidents de Tchernobyl et Fukushima, c’est une nécessité absolue."
** Michèle RIVASI (députée européenne, fondatrice de la CRIIRAD, cheffe de la délégation francophone du Groupe Verts / ALE)
[1] http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/binnenland/1.2238955
J’espère que j’ai mal compris ou qu’il y a une erreur d’unité… « des microfissures de 20mm de largeur », c’est plutot de la MACROfissure !!!! mais ce sont peut être de micrometre !!
Cela prouve simplement que l' »experte » Rivasi ne comprend pas grand chose à ce qu’elle raconte, comme d’habitude.
Bien sur ce genre de problème ne peu arriver en France dormez brave gens.Donc des fissures de 20 mm de large et quelle profondeur il serait intérressant de le savoir car une cuve de réacteur fait 23 cm d’épaisseur . Ne vous inquiétez pas après il y a encore du béton tous va bien le bateau coule normalement.
J’ai l’impression que ce n’était pas un très bon investissement pour GDF cette aventure Electrabel. D’autant plus si on sait que les cuves étaient à l’origine prévues pour durer 20 ans. Il s’agirait de réacteurs construits à l’époque en partenariat avec EDF (à vérifier)? qui est forcément au courant (ha ha). Heureusement que les nouveaux projets EPR, sont hyper sécurisés. Côté genie civil, il parait qu’ils sont allés profond pour les fondations. Mais ça ne pose pas de problème, dans le bâtiment ils sont souvent bien équipés. Il faut juste attendre encore quelques mois, car je crois qu’il y a eu quelques problèmes de cuves (risques de fissurations ?), ou d’enceintes, qui leur a fait prendre du retard. L’avantage avec le nucléaire, c’est la possibilité de faire abstraction de toute donnée scientifique ou économique « gênante ». Parfois cela ressemble un peu au mode des bisounours, ou à une sorte d’approche scientifique par l’absurde. Alors on n’est qu’au début des surprises.
Des micro-fissures sur les cuves de dix réacteurs nucléaires français LE MONDE | 17.08.2012 à 15h19 • Mis à jour le 18.08.2012 à 11h15 | Par Pierre Le Hir et intérim (à Bruxelles) A l’initiative de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN), des représentants des autorités de sûreté nucléaire de sept autres pays européens (France, Suisse, Suède, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni), ainsi que des Etats-Unis, se sont réunis jeudi 16 août à Bruxelles. Ils doivent examiner la situation de la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d’Anvers, où des milliers de possibles fissures ont été découvertes. Ils devraient se revoir en octobre, quand les résultats d’analyses complémentaires effectuées en Belgique seront disponibles. Ces pays avaient été invités car certains d’entre eux possèdent des réacteurs – une vingtaine au total – dont la cuve, comme celle de Doel 3, avait été fournie, il y a une trentaine d’années, par le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), aujourd’hui disparu. A l’issue de cette réunion, le patron de l’AFCN, Willy De Roovere, a dévoilé l’étendue des « potentielles fissures » détectées en juin et juillet sur la cuve de Doel 3 : elles seraient au nombre de 8 000 et d’une taille d’environ 20 mm. Ces défauts sont situés dans la masse des cylindres d’acier formant la cuve abritant le cœur du réacteur. Ils sont, selon toute vraisemblance, présents depuis la fabrication de l’acier brut par le groupe allemand Krupp (aujourd’hui ThyssenKrupp) ou sont apparus au moment du forgeage des cylindres par RDM. Selon M. De Roovere, ces fissures, détectées par capteurs à ultrasons, sont presque parallèles aux parois des cylindres. Elles présentent donc moins de risques pour la solidité de la cuve que si elles étaient perpendiculaires aux parois. Mais leur grand nombre « crée un sentiment de malaise », souligne le directeur de l’AFCN.
S’il y avait des fissures de 2 cm de large dans la cuve d’un reacteur nucleaire, le liquide qu’il contient sortirait! Ou le reacteur exploserait sous la pression.
@Samivel51 : Non heureusement, il ne s’agit pas de fissure traversantes mais en surface ! Ce qui n’en reste pas moins préoccupant, d’autant que les réacteurs Belges sont de même conception que les CP1 Français, et ont été beaucoup moins « malmenés » que les réacteurs français dont ont fait fréquemment varier la puissance faute d’autre moyens de productions…
… Rivasi utilise-t-elle une cocotte minute à la maison pour cuisiner ? L’a-t-elle fait inspectée et a-t-elle découverte des micro-fissures ? Un problème également mondial à dénoncer de toute urgence
Pour choisir entre une énergie présentant un risque eventuel d’accident grave ( nucléaire) et une energie faisant appel à la combustion, il est impératif d’estimer les bilans. Le nucleaire civil depuis sa création dans les années 60 Totalise entre. 5 et 10 milliers de victimes, pour pratiquement la totalité à Tchernobyl car on n’a pas enregistré de victimes à TMI ou à Fukushima. D’après une etude de GreenPeace. Allemagne, les centrales thermiques à combustion (charbon essentiellement) font TOUS LES ANS 25 000 morts en Europe dont plus de 3000 rien qu’en Allemagne. Entre une loterie où l’on peut perdre et la certitude de perdre beaucoup plus, à froid je préfère la première solution.
Le nucléaire, il y a ceux qui vivent cela comme une religion et puis il y a les autres, certains de ceux par exemple qui y travaillent. Je ne parle pas de ses grands prêtres qui sortent de l’école des mines ou autres, mais de ceux qui y travaillent « vraiment », les sous-traitants et les fournisseurs par exemple. Et ceux-là, lorsque vous discutez avec eux, croyez-moi, vous ressentez comme une grosse angoisse… Comme disait Bernard Laponche en 2012 : »Jusqu’à présent, le facteur chance a été favorable »… Pour ceux qui doutent que cette chance se prolonge, je conseille la lecture de cet article, à propos du CODIRPA : Codirpa, ou comment gérer l’accident nucléaire en France
Bonjour C’est sûr qu’on a eu de la chance jusqu’à aujourd’hui !! Mais le problème, c’est le pognon que ça rapporte ! Par exemple, on exporte 65 TWH sur les 415 produits par notre nuke ! Ce qui veut dire qu’on pourrait allègrement arrêter une dizaine de réacteurs de première génération ! Si, si ! Et là, pour en fermer un, EDF réclame des milliards d’euros ! Je rêve ! Et on en a mis 58 de ces bouses éternelles dans notre petit pays ! Prévus pour 20 ans, ces malades veulent les faire tirer jusqu’à 40 voire 60 ans ! Et Ségo qui veut en remettre une couche ! Scandaleux, inepte, insensé, dangereux, rétrograde, obsolète, périmé, redoutable, coûteux, le nucléaire va nous pourrir la vie pendant des siècles ! Même sans cata ! Alors avec ! Et donc: On attend la cata ? Ou pas ? Belle journée
Ces cuves et leurs fissures sont parfaitement surveillables et réparables. Les réacteurs Français,sont,de plus,dans des enceintes de confinement très efficaces et très sures,qui empêcheraient très efficacement les radioéléments de se disperser trop dans la nature,en cas d’éventuelle fusion du coeur et les dispositifs capteurs piègeurs d’hydrogène(absents à fukushima)sont prêt à fonctionner efficacement.Rivasi ignore tout de ces choses ou ne veut pas le savoir.Elle vends de la peur,c’est son job.
Hum… Oui, on comprend mal et on n’arrive pas à visualiser, sauf si on est expert : pour moi une « fissure » comrpend une longueur, une largeur et une profondeur et doit être située par rapport à l’épaisseur de l’objet. Ma compréhension : fissure de surface, de longeur 20 mm, de profondeur et de largeur « négligeables » (du moins j’espère…). Merci de corriger si je suis à côté de pla plaque.
une très bonne nouvelle pour les anti nuke : enfin le grand jour va arriver. Selon le principe de précaution, il faudrait arrêter tout de suite TOUS les réacteurs dans le monde entier . Quelques problèmes à prévoir dans la production d’électricité ? Même pas, le vent, le soleil et… le charbon sont là pour pallier ce petit inconvénient (dans plusieurs décennies, mais peu importe).
Non, on ne fait pas d’attaque « ad hominem » (ou devrait on dire « ad feminem » ?) Dame Mi*** Ri*** étant à peu près sur le même créneau alerto alarmiste que Maitre (ou devrait on dire « Maitresse » ?) Corinne Lepage, il faut bien occuper le terrain avec des annonces encore plus apocalyptiques (c’est à dire littéralement « qui dévoilent »).
En effet, on peut se demander pour qui roulent les anti-nucléaires (qui ne savent pas faire la différence entre milli-, microns d’ailleurs) qui n’en n’ont rien à faire de l’écologie… Au passage, cela rappelle encore que les eurodéputés verts français ne sont que des tocards recyclés qui ne subsistent que par démagogie.
Rappel : Ces microfissures ont été découvertes lorsque les belges se sont mis à utiliser une technique de détection utilisée depuis longtemps en France. Voir la note de l’IRSN, comme d’habitude très bien faite : Bref, il n’y a rien de nouveau. Mme Rivasi essaie comme d’habitude d’effrayer les français malgré son faible bagage technique.
@ Transitio » Le nucléaire, il y a ceux qui vivent cela comme une religion et puis il y a les autres, certains de ceux par exemple qui y travaillent. » Je trouve votre commentaire très amusant, et bien évidemment très révélateur. Ceux qui travaillent dans l’industrie nucléaire sont évidemment juges et parties, voire des « vendus », alors que forcément ceux qui travaillent ou militent pour les EnR ne peuvent être que des citoyens au-dessus de tout soupçon. Intox ou naïveté ? Quant à accuser certains de religion du nucléaire (et c’est forcément mérité dans quelques cas), ce commentaire me fait penser à ceux qui mettent en avant « laïcité » alors qu’en réalité leur message est « anti-cléricalisme ». L’approvisionnement en énergie de nos sociétés mérite mieux qu’une « guerre de religions ».
sa note de l’IRSN sur le lien qu’il nous a donné.L’IRSN,c’est autrement plus sérieux que la Rivasi qui fait sa croute de la peur qu’elle essaie de vendre avec tous ses amis antinucléaires. Les réacteurs 2G ont toutes les chances d’être prolongés d’abord jusqu’à 50 ans,puis aprés,jusqu’à 60 ans.Sauf idioties de nos politicards pseudo-gauchistes,faisant des alliances opportunistes douteuses avec des partis vérolés par la mouvance antinucléaire(style EELV).
Rivasi sort ses habits verts à un mois des élections, elle ne perd pas le nord. En même temps elle est bien contente de ne pas habiter dans une mégapole alimentée par des centrales à charbon.
A mon avis, Michelle rivasi utilise les mêmes inepties que pour l’éelctrohypersensibilité : Électro-hypersensibilité : « Que Choisir ? » dénonce le jeu trouble des associations – Afis – Association française pour l’information scientifique
On peut se demander ce que vautg le jugement et l’avis d’une personne commer Bernard laponche qui fait des calculs de probabilités plutot douteux : Nouveau record du monde de probabilités – Un accident nucléaire sûr à 129 % – Afis – Association française pour l’information scientifique
J’ai recherché sur le même site mais en français (non en néerlandais) la même news, mais il n’y est fait aucune mention de fissures de 2cm conrairement a celui en néerlandais « Le fournisseur d’énergie Electrabel, gestionnaire des centrales nucléaires de Doel et Tihange, est prêt à répondre à la demande de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) de tester davantage les microfissures apparues dans l’acier des cuves des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2. Si nécessaire, un des réacteurs sera sacrifié pour cette analyse. L’augmentation de la sensibilité des paramètres d’analyse a en effet révélé que l’acier des cuves contient davantage de fissures qu’annoncé jusqu’ici, et que ce problème pourrait se présenter dans tous les réacteurs nucléaires au monde. »
Lolrsque je cherche sur le site de l’AFCN la mention des 2 cm de fissures, je ne la trouve nule part. Il faut aussi rappeler que la souirce de l’article ici publié est une journal néerlandais de flandre et que, comme vous le savez tous, la flandre te la wallonie se fond une guerre politique sourde mais bien réelle, y compris médiatique. par ailleurs, ce journal cite lui même un autre journal comme source ! Si vous trouvez la mention de la taille de ces fissures sur le site de l’AFCN, je suis preneur, mais il me sembnle qu’une autorité de sureté ne se risquerait pas a cacher ce genre de choses, a moins de détruire totalement sa cédibilité … En Anglais : En Français : Conclusion, la taille des micro-fissures reste une intox a mes yeux jusqu’a preuve du contraire. ce qui est exact, c’est que l’AFCN va peut etre demander a electrabel de sacrifier du matériau pour vérifier la résistance du « matériau français VB395″. En tout cas pour l’instant : » Nouvelle campagne de tests sur le matériau Electrabel poursuit ses recherches sur les propriétés mécaniques du matériau de la cuve et sur les résultats inattendus des tests de ténacité précédents. Une 4ème campagne d’irradiation est en cours à l’heure actuelle dans le réacteur de recherche BR2 du SCK•CEN. Des échantillons présentant des indications de défauts du matériau français VB395 y sont irradiés, de même que des échantillons présentant des indications de défauts d’un matériau d’origine allemande. Les résultats de cette nouvelle campagne d’irradiation et des tests mécaniques qui s’ensuivront sont attendus pour avril 2015. »
Lolrsque je cherche sur le site de l’AFCN la mention des 2 cm de fissures, je ne la trouve nulle part. Il faut aussi rappeler que la souirce de l’article ici publié est une journal néerlandais de flandre et que, comme vous le savez tous, la flandre te la wallonie se fond une guerre politique sourde mais bien réelle, y compris médiatique. par ailleurs, ce journal cite lui même un autre journal comme source ! Si vous trouvez la mention de la taille de ces fissures sur le site de l’AFCN, je suis preneur, mais il me sembnle qu’une autorité de sureté ne se risquerait pas a cacher ce genre de choses, a moins de détruire totalement sa cédibilité … En Anglais : En Français : Conclusion, la taille des micro-fissures reste une intox a mes yeux jusqu’a preuve du contraire. ce qui est exact, c’est que l’AFCN va peut etre demander a electrabel de sacrifier du matériau pour vérifier la résistance du « matériau français VB395″. En tout cas pour l’instant : » Nouvelle campagne de tests sur le matériau Electrabel poursuit ses recherches sur les propriétés mécaniques du matériau de la cuve et sur les résultats inattendus des tests de ténacité précédents. Une 4ème campagne d’irradiation est en cours à l’heure actuelle dans le réacteur de recherche BR2 du SCK•CEN. Des échantillons présentant des indications de défauts du matériau français VB395 y sont irradiés, de même que des échantillons présentant des indications de défauts d’un matériau d’origine allemande. Les résultats de cette nouvelle campagne d’irradiation et des tests mécaniques qui s’ensuivront sont attendus pour avril 2015. »
Sur le site de l’AFCN, vous trouvez un dossier complet avec tous les rapports successifs. Il est dit dans l’un d’eux (rapport du 15/01/2013) »their typical dimension is 10 mm. »
« L’augmentation de la sensibilité des paramètres d’analyse a en effet révélé que l’acier des cuves contient davantage de fissures qu’annoncé jusqu’ici, et que ce problème pourrait se présenter dans tous les réacteurs nucléaires au monde. » » Electrabel prêt à sacrifier un réacteur. Vous pensez vraiment que cette décision n’a pas été murement réfléchie. Le fameux doute vient de l’exploitant, qui lui, contrairement en France, doit faire face à certaines responsabilités. Pour les probas, l’accident de Fukushima et les choix économiques et politiques (ou pas d’ailleurs) de faire durer les centrales renforcent un peu les modèles alarmistes. Si pour calmer les ardeurs des pro-nukes, il faut leur accorder quelques milliards pour la beauté de la science et de la recherche expérimentale. Qu’ils assument l’échec de l’EPR, et qu’ils se consacrent à un nouveau projet. Ils auront le temps de voir les trains passer.
En parlant d’échec de l’EPR. Plus c’est gros, plus c’est cher et plus cela passe. J’ai en souvenir les quelques discussions sur ce forum concernant l’EPR finlandais avec les pro-nuke de ce forum. Là, le contribuable français va devoir mettre la main au portefeuille. Ou bien c’est la dette de la France qui va prendre quelques milliards en plus.
Vous voulez vraiment qu’on parle de l’état de l’industrie énergétique, des subventions, des faillites ? Parce que j’ai comme l’impression que votre précieuse industrie ENR a plus à y perdre que l’industrie nucléaire…
Circulez, y’a rien a voir. stop. Tout est sous contrôle. stop. ENR = caca sans avenir. stop (message envoyé de mon bunker souterrain, car en surface ca craint un peu).
51,5 GW éolien de plus dans le monde en 2014 selon le GWEC, trois fois rien.
Encore une fois : Sans les subventions ça donne combien ?
Non mais il y en a marre de ces peureux d’écolo. On a une électricité pas cher et sans carbonne c est trop la classe internationale… On va pas commencer à se prendre la tête avec un discours alarmistes et un pseudo risque qui peut etre ne se réalisera jamais… Faut avoir des couilles un peu, moi je suis un ingénieur viril d’EDF et je peux te dire que c est du flanc ces problèmes de centrales vieillissantes et de gestion des déchets.. et puis on a qu a foutre les pauvres et les étrangers au bord des centrales comme ca si ca pète ben on arrive à en retirer une externalité positive. Sont rigolos ces lobbystes du nucléaire, ils ont presques convaincus ma Grand mère…
Siemens, spécialiste du nucléaire a fait une petite étude sur la situation au Royaume-Uni en 2013 et 2025. L’étude est intéressante car elle ne prend pas uniquement l’indicateur simpliste du LCOE. En 2025, le décrochage en faveur de l’éolien est clairement évident. Pour le SCOE à 2025 (je vous laisse découvrir ce nouvel indicateur), c’est encore plus évident.
Ces chiffres sont calculés énergie par énergie, chacune prise séparément. Ils n’incluent donc pas le coût de l’intermittence (le fait que les énergies intermittentes obligent à conserver des énergies pilotables en back-up). Ces chiffres sont intéressants pour un investisseur qui investit dans le cadre d’un tarif d’achat, ils lui disent à quelle rentabilité ils peuvent s’attendre. Mais pour la collectivité, du fait de leur intermittence, les coûts du PV et de l’éolien s’additionnent quasi complètement à ceux du nucléaire et de l’hydraulique. Le MWh PV ou éolien ne pourrait coûter qu’un euro, le mix PV ou éolien + nucléaire + hydraulique coûterait toujours quasiment un euro de plus que ce même mix sans PV ou éolien. Les comparer n’a donc aucun sens. Je l’ai déjà expliqué au moins 30 fois sur Enerzine. Que vous continuiez à faire comme si de rien n’était prouve votre mauvaise foi, et votre volonté d’entuber vos lecteurs.
Les réacteurs en cause en Belgique sont identiques aux notres!Si ce type de fissures n’a pas été détecté en France, c’est uniquement car les tests n’ont pas été aussi pointus que chez nos voisins… Voir: « EDF, la bombe à retardement » de Thierry Gadault (qui n’est pas un » anti nucléaire primaire ».)
Obélix, vous racontez des conneries. Je vous laisse relire la note de l’IRSN citée en début de conversation (), qui prouve que ce que vous dites est entièrement faux.
L’histoire est exactement l’inverse. C’est quand les exploitants belges ont mis en oeuvre les techniques de contrôle utilisées en France qu’ils ont mis en évidence ces défauts. Voir la note de l’IRSN citée par Bachoubouzouc dont je redonne le lien.
je ne répète pas « bêtement » à 10h34 ce que vient d’écrire Bachoubouzouc à 10:27, c’est juste le problème bien connu de datation des messages sur Enerzine, mon message est apparu avant le sien. Mais au moins l’information est cohérente..
Nous avons Obelix31 qui tente une diversion « courageuse » mais vouée à l’échec . Qui est Thierry Gadault : Le problème des cuves Belges n’est pas identique aux cuves françaises puisqu’elles n’ont pas été forgé par la même entreprises. Ensuite il existe deux types de défauts qui ne doivent pas être amalgamés (DDH et DSR). Mais en France, on contrôle depuis longtemps et on publie les résultats via l’IRSN. Plus on publie officiellement, plus les scoop sont rares… même pour les start-up de l’information qui ont la nécessité de se faire une place dans la COM. On a d’ailleurs bien vu « l’effet IRSN » dans le cas de Fukushima. Pour la CRIIRAD, c’était pas le pied de voir tout ce qui était diffusé sur le site de l’IRSN. Et puis, il n’y a pas de bisounours sur Enerzine.
Il y a bien de la nouveauté là dedans : jusqu´alors, les autorités de sûreté et exploitants disaient que les fissures (appelées micro fissures mais bien de plusieurs mm) étaient présentes dès l´origine et n´évoluaient pas (ou qu’on ignorait comment elles pouvaient évoluer). Rivasi fait référence à de nouveaux travaux de physiciens des matériaux, qui expliquent comment les phénomènes de corrosion peuvent aggraver voire provoquer les fissures. Ce qui concerne l´ensemble des cuves. Un lien là-dessus :
Le sérieux technique c’est mieux. Mme RIVASI n’a certainement pas lu les conclusions de l’IRSN (merci à MM. Sicetait simple et Bachibouzouc pour avoir signalé le lien) sur le pb des micro fissures. Conclusion Les informations disponibles, qui sont résumées ci-dessus, ne conduisent pas à suspecter la présence sur des cuves du parc électronucléaire français de défauts de fabrication en nombre et dimensions analogues à ceux découverts sur la cuve du réacteur n° 3 de Doel. Les défauts sous revêtement détectés en nombre limité sur quelques cuves sont bien identifiés et leur absence de nocivité a fait l’objet d’analyses mécaniques de justification détaillées. Ils sont surveillés périodiquement en service et aucune évolution de ces défauts n’a été constatée. En tout état de cause, l’IRSN tirera les enseignements de l’événement détecté en Belgique et proposera à l’ASN les dispositions qui pourraient s’avérer nécessaires pour les réacteurs du parc français, par exemple en termes de contrôle volumique des viroles de cuve. Ce retour d’expérience portera également sur les différences de méthodes de fabrication et de contrôles entre les différents pays Mais c’est tellement plus facile de contribuer à la « Terreur de l’an 2000 » .