A l’occasion de son passage en France, le président du GIEC, Rajendra K. Pachauri (Prix Nobel de la Paix 2007) a rencontré la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN) et a rappelé la nécessité de développer l’ensemble des énergies bas carbone pour réduire les émissions de CO2.
"80 % de l’électricité devra être décarcarbonée en 2050" a indiqué M. Pachauri. "Actuellement, seuls six pays ont atteint cet objectif. Parmi eux, quatre dont la France, ont un mix électrique comprenant une part de nucléaire."
Selon lui, "il faut tripler, voire quadrupler, les investissements dans les énergies bas carbone". Le Président du GIEC a notamment cité le nucléaire aux côtés des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique comme l’un des moyens permettant d’éviter un réchauffement climatique supérieur à 2°C.
"C’est aux gouvernements de décider de leur mix énergétique" a conclu Rajendra K. Pachauri.
De son côté, la SFEN et l’initiative Nuclear for Climate* estiment que pour lutter efficacement contre le changement climatique, les Etats doivent pouvoir choisir parmi un panel d’énergies. Le protocole de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) ne doit pas exclure le nucléaire et doit privilégier la neutralité technologique.
* Nuclear for Climate réunit la plupart des associations nucléaires du monde (Chine, Etats-Unis, Union Européenne, Belgique, Royaume-Uni, Japon, France, Australie…) mobilisées pour lutter contre le changement climatique.
On ne le répétera jamais assez, ce n’est pas M Pachauri, même président, ni M Jouzel, même un des vice-présidents, qui sont Prix Nobel de la Paix, mais bien le GIEC en tant qu’institution. En tant que personne le PN de cette année là n’ a été attribué qu’à une seule personne nommèment à savoir M Al Gore (il a pu comme ça avoir la paix pour spéculer sur le marché du carbone). Réflexion peu étonnante, sachant que le GIEC a été très tôt noyauté par des personnes ayant de sinterêts dans l’industrie nucléaire. En effet, il n’y a pas d’émissions de CO2 issues des centrales nuke, enfin, en fonctonnement, et une fois amorties les quantités phénoménales de CO2 issues de l’énergie grise nécessaire à la contruction de centrales qui plus est utilisant beaucoup de béton, et donc rien d’étonnant à ce qu’une partie des anti CO2 soient des pro nuke, surtout gravitant autour du GIEC. Rappellons que M Jouzel notre non P Nobel, est salarié du CEA.
« M Jouzel notre non P Nobel, est salarié du CEA. » Vous auriez pu préciser qu’il a eu en 2012 le prix Vetlesen, équivalent du prix Nobel pour la compréhension des phénomènes terrestres, physique et biologique. Pour la compréhension du réchauffement climatique cela peut aider….. Rappelez-moi, vous faite quoi dans la vie? Pour info, le CEA a un nom qui a été un peu alongé et cela se finit par « et aux énergies renouvelables ». EDF a bien essayé d’assimiler le nucléaire à une énergie renouvelable mais cela n’a pas marché.
¤ Malgré le discours ambiant, il faut bien constater que le « réchauffement climatique » ne date pas de l’abondance des émissions de CO2 mais de la sortie du « petit âge glaciaire » vers 1850. Ce qui est une bonne chose. Rappelez-vous du terrible hiver de 1709 et de ses conséquences désastreuses. En deux ans, 1709 et 1710, le froid et la famine entraînèrent 800.000 morts en France sur une population de 22 millions d’habitants à l’époque. C’était encore pire une vingtaine d’années plus tôt, en 1693-1694. Alors, depuis 300 ans, le réchauffement climatique nous permet de bénéficier de conditions de vie plus clémentes.
« Actuellement, seuls six pays ont atteint cet objectif. Parmi eux, quatre dont la France, ont un mix électrique comprenant une part de nucléaire. » Il serait intéressant de savoir quels sont les deux autres pays ayant atteint l’objectif sans qu’il y ait une part de nucléaire dans leur mix électrique … … et nous pourrions prendre exemple sur eux, même s’ « il faut tripler, voire quadrupler, les investissements dans les énergies bas carbone » (en dehors du nucléaire, evidemment!)
¤ A voir le coût des nouveaux réacteurs nucléaires, pas seulement l’EPR, et la durée pour les construire avec des retards qui s’accumulent partout dans le monde, le nucléaire n’est pas une bonne solution pour produire de l’électricité sans CO2. Entre 2005 et 2013, la production d’électricité nucléaire a diminué de 10% dans le monde. Sur la même période, la production d’électricité renouvelable a augmenté de 52% : +29% pour l’hydraulique et +228% (x3,28) pour les autres renouvelables. En 2013, la production des énergies renouvelables autres que l’hydraulique était déjà égale à la moitié de la production nucléaire (seulement 11% en 2005). A ce rythme, le nucléaire devrait être dépassé avant 2020 par l’ensemble éolien, solaire, biomasse et géothermie. Pour l’hydraulique seul, c’est 50% de plus que le nucléaire en 2013 et l’écart continue de se creuser.
Concernant l’énergie grise, il y a largement plus de béton ET d’acier par MWh produit dans une éolienne que dans une centrale nucléaire, même en supposant que les 2 aient la même durée de vie, ce qui est quelque peu ambitieux coté éolien… @ Gezette: Ces 2 pays sont la Norvège et l’Autriche, grâce aux montagnes et aux torrents, pour la Belgique ce sera plus compliqué…
A supposer que le nucléaire parvienne à réduire les émissions de CO2, c’est reporter le problème sur nos descendants, qui en auront pour des millénaires à se débarasser des déchets nucléaires non bio-dégradables que nous produisons aujourd’hui.
Bonjour Il est pas au courant (hi!) qu’on fait des progrés tous les jours en énergie solaire ? Et dans le stockage d’énergie ? Vendu, escroc ! Et les japonais qui veulent redémarrer leur nuke, alors qu’ils prennent des séismes mag >6 tous les jours ou presque ! Pauvres malades !Ca leur a pas suffi Fukushima? Ils en redemandent ? Et nous,on va attendre la cata pour réagir ? Ho pinaise ! Au secours !
@pastilleverte : … » une fois amorties les quantités phénoménales de CO2 issues de l’énergie grise nécessaire à la construction de centrales qui plus est utilisent beaucoup de béton « … J’appuie le commentaire de gaga42 : en ce qui concerne la consommation de béton et d’acier, les éoliennes n’ont rien à envier aux centrales nucléaires. La différence est que, en raison de l’intermittence de leur production, elles exigent en outre la construction et l’exploitation de centrales au charbon ou au gaz. Les pays les plus « éoliens » sont également les plus gros producteurs de CO2 par habitant. @ luis : « trois siècles de réchauffement ». Toujours la même rengaine, qui méconnaît la phénoménale et récente augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère. @luis : « la production d’électricité renouvelable a augmenté de 52 % ». Forcément. Quand on part de presque zéro, comme c’était le cas de l’éolien et du PV, il est mathématiquement impossible de ne pas atteindre un taux de croissance « miraculeux » en pourcentage… @ marcarmand : « et les déchets nucléaires? ». En effet, cette question n’est pas entièrement résolue; elle n’est pas non plus sans solution. Je suppose que vous êtes également sévère pour les rejets de plastiques dans les cours d’eau et la mer, et la biosphère en général. Ce problème est bien plus urgent à résoudre que celui des déchets nucléaires.
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ! Entre ce que dit ce monsieur » 80% de l’électricité devra être décarbonée en 2050 » et ce que nous dit l’SFEN « la convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ne doit pas exclure le nucléaire », il y a une nuance qui ne vous à sans doute pas échappée ? – 80% d’énergie décarbonée ne veut pas dire qu’elle devra être nucléaire ? Mais pour qu’elle ne le soit pas ,il faudra trouver des moyens de stockages autres que des batteries même très grosses.
Quand on voit la différence entre les deux sur les émissions, on ne peut qu’être d’accord avec les 71% de climatologues qui disent le nucléaire est essentiel à un plan climat réaliste @Marcarmand Le statutquo c’est les déchets radioactifs (10.000t d’U, 5.000 de Th…) du charbon, première énergie mondiale, émis directement dans l’atmosphère à comparer à l’équivalent-volume de 2-3 voitures pour le parc français entier par an. Le deux poids, deux mesures des anti-nucléaires…
¤ Question coût, on a un bon comparatif en Turquie. Le tarif de l’électricité nucléaire de l’hypothétique ATMEA de Sinop est de 0,118$/kwh, soit 10,4 c€/kWh (presse de l’époque). Le tarif pour le réacteur russe VVER d’Akkuyu est de 0,1235 $/kWh, soit 10,87 c€/kWh (dernière étude de l’AIE sur le nucléaire). En Turquie, le tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque est de 10,56 à 12,90 c€/kWh sur dix ans, soit l’équivalent de 5,28 à 6,45 c€/kWh sur 20 ans. Pour l’éolien (sur dix ans aussi) l’équivalent est de 2,92 à 3,52 c€/kWh sur 20 ans. Les valeurs en euros peuvent varier avec les taux de change, mais la comparaison reste valable. Le nucléaire coûte beaucoup plus cher et est très lent à mettre en oeuvre. Pour ce pays comme pour beaucoup d’autres, l’absence de soleil la nuit ne pose guère de problème puisque la consommation d’électricité se fait en journée. Et avec d’aussi faibles coûts pour le solaire et l’éolien, il sera possible de multiplier les batteries pour un stockage en cycle quotidien lorsque la nécessité s’en fera sentir. L’ensemble renouvelables plus stockage quotidien sera toujours moins cher que le nucléaire.
@ Luis Source ? (il est important de connaître les hypothèses qui mènent à ces chiffres)
¤ Certains ont la vision embuée par les tours de refroidissement des réacteurs nucléaires. En 2005, la production mondiale d’électricité était de 2.769 TWh avec le nucléaire et de 3.301 TWh avec les renouvelables (19% de plus). A savoir, 2.925 TWh pour l’hydraulique et 376 TWh pour les autres renouvelables. En 2013, la production était de 2.489 TWh avec le nucléaire (-10%) et 5.016 TWh avec les renouvelables (+52%). A savoir, 3.782 TWh pour l’hydraulique (+29%) et 1.234 TWh pour les autres renouvelables (multiplié par 3,28). Les autres renouvelables produisent déjà autant que la moitié du nucléaire. En 2020 ou avant, ce sera autant que le nucléaire. Et ensuite, ce sera toujours environ trois fois plus d’électricité renouvelable hors hydraulique (éolien, solaire, biomasse, géothermie) tous les huit ans. Pour le nucléaire, qu’il retrouve déjà son niveau de 2010 en énergie, car il ne retrouvera jamais sont niveau de 2001 (16,2%) en pourcentage de l’électricité totale produite dans le monde. Maintenant, malgré la phénoménale augmentation du CO2 dans l’atmosphère, de 367 ppm en 1998 à 399 ppm en 2014, la température globale n’a guère varié entre ces deux dates : un dixième de degré en plus ou en moins selon les années. Malgré le tapage fait autour l’année 2014 prétendue « la plus chaude », on n’en est pas réellement sûr et c’est une question de centièmes de degrès comparé à d’autres années.
Comme d’habitude Luis, vous ne fournissez pas un lien pour prouver la véracité de ce que vous dites ==> Vos chiffres ne valent donc rien. Quant à la progression des ENR par rapport au nucléaire : Vous vous acharnez à les citer, je m’acharnerai donc à vous répondre toujours la même chose : Ces chiffres ne prouvent pas que ces énergies sont « bonnes » pour la collectivité, ils prouvent surtout que le système des subventions est efficace. Et ça, ça n’est pas vraiment une découverte…
@ Bachou, même si les chiffres ne sont pas tout à fait exacts, lorsque vous nous parlez du nuke je ne vous ai jamais entendu parler d’une seule évaluation des coûts, sur le nombre d’années nécessaires qu’il faudra pour surveiller le déchets enfouis. Je pense que vous devriez même remercier les promoteurs Enr car ils vous permettent de brûler moins de combustibles donc de produire moins de déchets, donc moins de contraintes de stockage et de surveillance. Vous voyez, tout est relatif. Et avec vos connaissances vous retrouverez facilement un bon poste dans les Enr !
De toute façon, le nucléaire continuera avec le Pu et U238 avec les gen IV, que les écolos le veuillent ou non. Si en France on continue à se tirer des balles dans le pied (merci aux « verts’), d’autres pays seront bientôt maîtres de ses technos dans les décenies à venir. Si les anti-nucl continuent à gagner des batailles, ça va faire comme les éoliennes, dans le futur, on devra importer ces technos … … mais cette fois ce sera par necessité, et pas parce que des financiers décident d’imposer des quotas d’enr à la rentabilité garantie . Oui, les éoliennes actuelles sont anachroniquement inutiles et chères dans notre mix français … Quel gachis d’argent.
« Pour ce pays comme pour beaucoup d’autres, l’absence de soleil la nuit ne pose guère de problème puisque la consommation d’électricité se fait en journée. » Super, ces Turcs! Vous rigolez ou quoi?
« @ Bachou, même si les chiffres ne sont pas tout à fait exacts, lorsque vous nous parlez du nuke je ne vous ai jamais entendu parler d’une seule évaluation des coûts » Vous rigolez ? Je cite le rapport de la cours des comptes de janvier 2012 (LA référence en la matière) au moins une fois par semaine depuis trois ans ! « sur le nombre d’années nécessaires qu’il faudra pour surveiller le déchets enfouis. » Là aussi, on en a déjà parlé sur Enerzine : Le nombre d’années où il faudra surveiller CIGEO est égal précisemment à 100. Il est prévu, à l’issu des 100 ans où on pourra encore récupérer les déchets, de sceller le site : éo.com/tags/item/retour-sur-l-evaluation-des-ouvrages-de-fermeture-de-cigeo Une surveillance humaine ne sera donc en théorie pas nécessaire, puisque même si l’ouvrage fuitait, la profondeur du site fait que les éléments radioactifs auront perdu leur toxicité une fois migré jusqu’au sol.
On pourrait au cours de ce siècle,à partir de 2035-2040,en effet,remplacer petit à petit,au long de ce siècle,nos 58 réacteurs 2G actuels,par 106 réacteurs 4G,du type astrid 600 MWe(totalisant ainsi 63600 MWe,pour remplacer nos 63180 MWe actuels).Cela serait parfaitement gérable par notre pays,et on brulerait ainsi tous nos déchets transuraniens,dont les actinides mineurs.Et on exportera ainsi,dans le monde entier,notre maitrise et savoir faire sur la 4G au sodium fondu.En 2017,de toute façon,les anti-nucléaires et autres idiots verdâtres seront virés et en dehors de tout gouvernement.On lancera alors la construction d’ASTRID,et ça sera une excellente chose. OK ??
Quelle progression des ENR par rapport au nucléaire? D’ailleurs, problème d’autisme habituel: si vous niez le réchauffement climatique, à quoi servent vos ENR? à pousser à la consommation et « greenwasher » les 3/4 de back-up fossiles?
Si ensuite certains continuent de croire que « l’absence de soleil la nuit ne pose guère de problème puisque la consommation d’électricité se fait en journée. »
Ah mais non, en Turquie c’est pas pareil! Ca démarre vers 6h et ça s’arrête vers 19h! C’est Luis qui le dit!
Votre scénario ne tient pas debout, du moins aux échéances et pour les volumes que vous considerez. Les échéances: pas possible d’attendre 2035/2040 pour faire quelque chose et ensuite le faire « petit à petit ». En 2035/2040 en gros il n’y a quasiment plus dans un scénario « nucléaire optimiste »que 20 à 30GW de 2G existant, en 2050 c’est zéro. Les volumes: sauf à envisager ( pourquoi pas?) une electrification généralisée des besoins en energie ( transport notamment), conserver en France la puissance nucléaire actuelle n’aura certainement aucun sens économique, du fait du développement à cette échéance ( on parle bien de 2035/2040) de renouvelable qui sera certainement devenu compétitif hors subventions. Le remplacement du nucléire existant en France ( par du nucléaire , d’autre chose et forcément un mix de solutions) est effectivement un vrai sujet, mais surtout un vrai casse-tête.
En 2035/2040 en gros il n’y a quasiment plus dans un scénario « nucléaire optimiste »que 20 à 30GW de 2G existant, en 2050 c’est zéro. Dans un scénario optimiste où les prolongations de réacteurs 2G atteignent 60 ans, le dernier réacteur 2G s’arrête en 2062,pas en 2050.Il y aura sans doute aussi quelques EPR(s) en fonction pour une soixantaine d’année,et qui atteindront 60 ans entre 2077-2078 pour flamanville3, et 2100-2110 pour ceux mis en service entre 2040 et 2050.Si les ASTRID(s)-600 se déploient lentement,alors les CCG(de puissances diverses d’une durée de 30 ans)complèteront les »trous manquants »en puissance nucléaire,du fait de l’arrêt des 2G existants,du fait aussi qu’il y aura selon moi peu d’EPR(s) construits parceque trop long et trop chers à construire,Certes il y aura de la place pour le PV et l’éolien devenu compétitif hors subventions(mais necessitant du back up gaz),mais c’est surtout le gaz (en CCG et TAC) qui jouera les bouche-trous de puissances électriques manquantes,car plus rapides à déployer que tous autre moyens conventionnels,et finissant naturellement leurs vies en étant progressivement remplacé par des ASTRID-600,tout au long de ce siècle entre grosso-modo 2040 et 2100. Quand à des moyens de stockages très efficaces et compétitifs(plus du smartgrid) qui permettraient de résoudre les insuffisances des intermittences des ENRs,rendant inutile le nucléaire et le gaz CH4 fossile,je n’y crois absolument pas du tout.c’est du baratin-propagande de pseudos-écolos antinucléaires.C’est tout.
Quelques années de plus ou de moins sur la durée de vie ne changent pas grand chose au « mur » que représente le remplacement du parc 2G, ça le déplace juste. De mon point de vue, il y aura forcément une obligation de lisser, il me parait impossible de prolonger tous les réacteurs à 60 ans (independamment de toute considération technique), juste pour des problèmes de capacité industrielle et financière à faire face à ce mur. Vous dites que les peu d’EPR seront construits car trop long et trop cher, je ne suis pas loin d’être d’accord mais je ne vois vraiment pas pourquoi un ASTRID aujourd’hui juste sur le papier ferait a priori beaucoup mieux. Et , je suis d’accord, si CCG et TAC bouchent les trous (à coup sûr ce sera nécessaire et on verra les émissions de CO2 electrogène remonter), une fois qu’il les auront bouché ( donc qu’il n’y aura pas de pb de capacité), justifier de la construction de nouveaux réacteurs sera de plus en plus complexe. Après, quel seront les prix des fossiles et la valeur du CO2 à ces échéances, personne ne sait et au final c’est ce qui pourra faire la différence.
Une critique de gamins de CM2. Luis a sans doute voulu dire que l’essentiel de la consommation d’électricité se fait la journée quand il y a de l’activité économique et pas la nuit. Un simple mot oublié sans doute au milieu d’informations bonnes à prendre. Mais pas un de vous assez malin pour voir le fond des choses.
Ce qui rend ce genre de conversation complètement absurde, c’est que le nucléaire est farouchement défendu par des syndicats agressifs, manipulateurs et narcissiques alors que Jamais on a fabriqué autant de batteries qu’aujourd’hui et la croissance s’annonce exceptionnelle mais où est le syndicat des batteries ? Jamais dans l’histoire de l’automobile on a eu autant d’alternatives au pétrole puisque l’hydrogène s’annonce comme un compétiteur redoutable pour les batteries, l’hydrogène peut stocker des volumes d’énergie à l’échelle des consommations réseau, mais où est le syndicat de l’hydrogène ? Qui pour s’opposer à la CGT, CFDT, FO.. qui noyeautesnt le débat pour défendre EDF ? L’AFHYPAC ? Elon Musk ? les petites coopératives pour les renouvelables ? Contre des professionnels de la propagande formés à l’école des luttes syndicales… pff Vous voulez vraiment argumenter avec ces gens ? Vous croyez qu’ils ont la moindre notion du bien et du mal ? Vous espérez les convaincre ? Refusez ce genre de conversation, dans leur professionnalisme de la déstabilisation ciblée, la seule chose qui les intéresse est de connaitre vos arguments pour mieux les contrer ensuite Il n’y a pas la moindre vérité ou sincérité dans tout cela, rien que de l’intéret corporatiste, le CE d’EDF , il réclament votre fric et vous les aidez Refusez ce genre d’échange
et bien que vous ou Luis fournissiez un typical de la courbe de puissance appelée sur une journée en Turquie, on en aura le coeur net….vous qui êtes malin contrairement à nous….
Dites moi,lionel.Vous qui sur d’autres posts, croyez à la colonisation spatiale dans le futur,avec voyage dans et hors du système solaire.Réalisez vous que pour ça il faudra maitriser encore mieux qu’aujourd’hui l’énergie nucléaire? Et que c’est pas avec de l’éolien et du PV et des batteries,des pac h2,qu’on va y arriver,en ce qui concerne la propulsion des grands vaissaux spaciaux indispensables. Et qu’il faut bien en passer par la maitrise du nucléaire au fur et à mesure,sur plusieurs décénies,tout au long de ce siècle et du suivant ?
cepedant la pile à plutonium n’est pas prête à être remplacée … c’est encore elle qui fournit du courant à Voyager … là où il n’y a plus de soleil … la conquête spatiale est liée au plutonium, et ça n’est pas prêt de s’arrêter … je vous embauche. Cependant, les énergies renouvelables auront leur part, mais je suis de ceux qui pensent qu’il faut les déployer en même temps que leur backup non fossil, bref dans 10 ans on devrait y voir plus clair, avec des couts nettement bien moindre sans subvention orientée dividende. Car si c’est procéder comme maintenant, à savoir « verdir » le quart de la production des centrales à gaz ou au charbon, c’est de l’argent foutu en l’air!
Mais même si les grands vaisseaux spaciaux ne sont pas pour demain,la technologie nucléaire ne se réalise pas du jour au lendemain à lépoque ou on déciderait qu’il y en a besoin.Il y a entre temps un svoir faire énorme à aquérir pour être capable de construire à cette époque des motrurs nucléaires les plus performant.Cette aquisition se fait par un develloprement de la technologie nucléaire s’étalant sur plusieurs décénies et même siècles.elle ne se décrète pas du jour au lendemain ou on déciderait soudainement d’en avoir besoin. Ce dévellopement du nucléaire est inévitablement un long continum dans le temps qu’il ne faut surtout pas interrompre à cause d’idéologies idiotes et anti-technologiques qui voudraient stoper le nucléaire par pur délire idéologique. Il ne saurait y avoir de grande civilisation spatiale,sans un grand dévelloppement de la techno nucléaire. Et comme disait Constantin Tsiolkowski: « La terre est le berceau de l’humanité mais on ne doit pas rester au berceau. » Stopper le nucléaire c’est vouloir rester au berceau pour toujours,et donc crever,au bout d’un certain temps d’un gros astéroide (ou d’une chute de comète) ,comme les dinosaure dans le berceau qui est la planète terre. Cette technologie est maitrisable,le sera de mieux en mieux au cours du temps,et ne doit jamais être stoppé si on veut vraiment engendrer une vrai civilisation spatiale de grande dimension. La terre deviendra à cette épopque un grand conservatoire de la Vie. L’humanité à 95 % vivra,hors de Terre,hors du berceau, sur des planêtes et stations artificielemnt terraformées.Et ce sra un bien pour la Terre et la vie biologique,botanique et zoologique sur Terre. Pour cela,il ne faut en aucun cas interrompre la technologie nucléaire dont l’évolutuion est inhérente à sa continuité sans interruption. Seuls ceux qui n’en ont rien à faire de la grande civilisation spatiale,peuvent rejetter le nucléaire comme vous le faites. C’est sans doute votre cas à vous,Lionel et Hudax. Sinon vous ne voudriez pas stopper le nucléaire, et comprendriez à quel point il est de la plus haute importance. La grande civilisation spatiale du futur n’est pas une civilisation d’énergies bisounours. .
Bonjour Dis donc, dis donc ! Cher Spaceman Sachant que la plus proche étoile est à 3 années lumière de la terre, Commencez à stocker le plutonium ! Alors qu’on a une chance extraordinaire de vivre sur une planète prodigieuse, à l’aube d’une nouvelle révolution technologique hallucinante, On va tout ruiner en 3 générations ? Et non seulement on en chie pour ça, mais tout ce merdier c’est à crédit ! On va leur laisser deux trucs à nos enfants : Les déchets et la facture ! Décidément nous sommes de drôles de locataires ! Et encore y a pas de centrale explosée en France ! Alors on attend ? Ou on se calme et on essaye d’arrêter en douceur, avant la cata !! vu le discours de nos pronukes je suis assez pessimiste, je dois le reconnaitre ! Et comme je dis souvent : ça passait, c’était beau! Mais là, ça va pas passer! Arf ! Dommage , grand dommage ! C’est tout petit la France, mais c’est un beau pays ! Remarquez, quand on sera tous tassés sur la côte atlantique, ça peut être sympa un camping géant qui dure des années ! En attendant d’aller coloniser l’espace à grands coupsd’énergie atomique, hic ! Nous sommes de grands malades !
La conquête spatiale au secour du nucléaire. MDR, LOL, :))) Il faut vraiment que les pro-nuk soient aux abois pour sortir de tels arguments. Quitter la Terre, un jour probablement, mais j’espère que d’ici là on ne le fera pas parce qu’on l’aura totalement détuite, polluer, irradier …
A Pastilleverte « En effet, il n’y a pas d’émissions de CO2 issues des centrales nuke, enfin, en fonctonnement, et une fois amorties les quantités phénoménales de CO2 issues de l’énergie grise nécessaire à la contruction de centrales qui plus est utilisant beaucoup de béton, et donc rien d’étonnant à ce qu’une partie des anti CO2 soient des pro nuke, surtout gravitant autour du GIEC. » Les quantités phénoménales ne sont pas si phénoménales que ça rapportées à la production phénoménale de kWh sur la durée de vie et surtout comparée à d’autres filières qui voudraient devenir concurrentes : Quand l’industrie du béton félicite les éolistes, c’est qu’il y a un marché consistant derrière et on comprend facilement pourquoi : Mais ce pourrait être de l’acier !
Vous,vous êtes sans intérêt car vous n’avez rien à faire de la civilisation spatiale,vos avis sont pour moi nuls et non avenus,Ne m’écrivez pas,ne me parlez pas,vous ne m’interessez pas.Vous êtes du néant,du zéro. Lionel,il me semble(aprés avoir lu certains de vos posts dans le passé) que vous avez une cervelle à peu près correcte(mais peut être que je me trompe)par rapport à des « gofast,lr83,chelya,temb,sunny »,etc…Alors sortez vous de ce milieu là(antinuke)indigne de vous,à mon avis(pour l’instant).La grande civilisation spatiale(si elle vous interesse vraiment)vaut bien qu’on sacrifie sans hésiter des gens sectaires,ringards et irrécupérables,comme « gofast,lr83,chelya,temb,sunny »,etc…
A sicetaitsimple: Et , je suis d’accord, si CCG et TAC bouchent les trous (à coup sûr ce sera nécessaire et on verra les émissions de CO2 electrogène remonter), une fois qu’il les auront bouché ( donc qu’il n’y aura pas de pb de capacité), justifier de la construction de nouveaux réacteurs sera de plus en plus complexe. Oui mais ces CCG et TAC ont une durée de vie,grosso-modo,d’une trentaine d »années et l’on peut donc anticiper des années avant leur fermeture pour contruire des ASTRID-600 qui entreront en service(pour les remplacer) et atteindront leur puissance nominale au moment où l’on fermera les capacités CCG et TAC correspondantes(ou équivalentes)en raison de leur vétusté naturelle. Exemple shématique;Une CCG d’environ 600 MWe est mis en service en 2039 et on sait qu’elle fermera environ en 2069: 7 ou 8 ans avant 2069,on démarre la construction d’un Astrid 600 qui remplacera aux environs de 2069 la CCG mis en service en 2039. C’est comme ça qu’on évitera les conflits de capacité entre le gaz et les ASTRID-600 entre les années 2060 et les années 2100. A Edc10 :Merci pour votre commentaire. D’accord avec vous. D’autre part que pensez vous de la solution que je propose à sicetaitsimple pour le remplacement naturel,sans conflits, des capacités gaz en fin de vie, par des Astrid 600 ?? Evidemment,ça sera aussi une décision politique,de remplacer progressivement le gaz par du nucléaire 4G.
Je ne vais certainment pas me hasarder à prédire quel sera la bonne décision d’investissement pour un nouveau moyen de production en France vers 2061 ou 2062 comme vous le faites! Pour plusieurs raisons: – quelle sera la consommation à ce moment là, les incertitudes sont énormes notamment comme je le disais plus haut parce qu’il n’est pas impossible (et de mon point de vue souhaitable) qu’une partie de la consommation énergétique notamment dans le transport bascule du fossile à l’électricité « majoritairement non carbonnée ». – quelle sera la part des renouvelables intermittents en premier lieu et non intermittents en second dans la production à cette époque là? C’est crucial, on ne fait pas du « nouveau » nucléaire pour faire du suivi de charge. Le parc 2G actuel en fait et plutôt bien, c’est le résultat de l’histoire, mais ce n’est quand même pas économiquement optimal. Par ailleurs, on ne construira pas du « nouveau nucléaire » en France dans l’optique d’exporter de l’electricité du moins aux conditions actuelles d’organisation des marchés. Vous pouvez déjà supprimer 50TWh de production dans un parc futur « optimisé » par rapport à la situation actuelle toutes choses égales par ailleurs. – quelle sera surtout, comme déjà dit également, le prix des combustibles fossiles et le prix attribué à l’émission de CO2? Bien entendu si ça s’envole, tout peu changer mais pas uniquement en faveur du nucléaire. Mais vous avez le droit d’avoir vos certitudes (et par ailleurs je ne suis pas anti-nucléaire, j’essaie juste d’avoir un raisonnement pragmatique).
Je voulais souligner que ça se regarde à l’échelle d’un pays et d’un moment, ce que je dis est orienté France. Mais un parc de production electrique existant est un millefeuille résultant de décisions prises dans les 50 ans (voire plus pour l’hydraulique) qui précèdent. Par exemple un bon choix dans les dix ans qui viennent pour le RU ou en Chine n’est pas forcément un bon choix au même moment en France, ce que ne veulent pas forcément comprendre les partisans du renouvelable à tout crin.
Oui,je comprends votre position. J’oubliais de rappeller qu’en plus ASTRID sera aussi capable d’incinérer des actinides mineurs(neptunium,curium,américium)et toute sorte d’isotopes du plutonium.Il sera capable de consommer(par transmutation en PU239) l’uranium238(réserves de plusieurs millénaires).Et éventuellement,(si on le veut vraiment,pour l’exporter aux Indiens qui ont beaucoup de thorium),de consommer du thorium232(qu’il transmutera en U233 fissile).Ça serait vraiment dommage de ne pas utiliser un tel réacteur.Il faudrait d’ailleurs que les dirigeants de notre pays se décident enfin,au moins en 2017 ou 2018 à lancer la construction du premier exemplaire(prototype) de ce réacteur.Ça urge.
Indépendamment du financement et de la concurrence des filières, l’introduction massive des RNR de type ASTRID (ou autre) dans le mix électrique doit être compatible avec les contraintes des cycles du combustible nucléaire. C’est pourquoi je vous propose ce document déjà souvent cité sur Enerzine… à propos du contenu en CO2 du kWh électronucléaire :
Ce que vous dites est parfaitement exact, au delà de l’orbite de Jupiter, la radiation solaire n’est plus exploitable et l’intéraction faible (combustible+oxydant) ne peut pas faire tourner un système de survie , à fortiori s’il y a une gravité centrifuge et une accélération. Dans ce cas, seule l’intéraction forte ou l’anti matière peut fonctionner et si on place le curseur sur 2015 , les technologies disponibles relèvent de la fission nucléaire, il n’y a simplement aucune alternative Cepandant, il y a une grosse différence entre envoyer une flotte de vaisseaux-mondes à des années lumières. Surtout si les générateurs nucléaires peuvent être largués en cas de problème sérieux, et une planète grouillant de vie cellulaire sur laquelle on dissémine des milliers de réacteurs sans aucun espoir de les envoyer dans l’espace en cas de couille La technologie nucléaire civile ne relève pas d’une morale qui dit qu’elle est bien ou mal. Il n’y a aucun problème religieux concernant la fission En revanche, il y a un sérieux problème de cohabitation sur la seule planète habitable de l’univers(jusqu’à preuve du contraire) entre des milliers de sites remplis de matériaux fissiles enrichis et les organismes qui la peuplent (nous, notamment) C’est quand même couillon d’avoir pu voir le jour grâce à un champ magnétique planétaire qui nous a mis à l’abri des horribles vents solaires et d’aller chercher des matières en profondeur , les enrichir pour les rendre les plus dangereuses possibles, les stocker en volume pour les faire réagir (dans un réacteur) pour finalement oooops ! C’est la dissémination le problème, ou la prolifération pour les armes , que les dégâts soient faits volontairement ou par accident, le résultat est exactement le même : et la demi vie de certains isotopes peut aller jusqu’à des milliards d’années Alors le dilemme est simple : il faut une industrie nucléaire capable de fabriquer des engins exceptionnellement rares et si possible pas sur chaque continent afin d’essayer de garder une place pour les survivants d’une catastrophe Quant au développement de la technologie des vaisseaux trans-joviens elle devra se faire en grande partie dans la banlieue proche du soleil, là où les panneaux suffisent. De toutes façons il sera moins couteux d’importer les matériaux des astéroides que d’une planète à forte gravité comme la Terre ou Mars. La Lune , avec une vitesse de libération de 3.4km/s. est peut-être l’exception car on peut imaginer construire une sorte de catapulte magnétique qui mettrait sur orbite les produits de l’exploitation minière. De toutes façons, on est en train de découvrir que les comètes possèdent de nombreux matériaux organiques alors que les astéroides proches (comètes éteintes) n’ont plus qu’un noyau lourd de silicates ou de ferrailles (type M) Dans le cas d’objets métalliques, il s’agit probablement d’anciens corps plus gros désintégrés lors d’une collision , les objets de type M , sont un fragment du noyeau fer + nickel + très peu de métaux beaucoup plus précieux dont de l’uranium puisque celui ci devrait être en proportion à peu près égale à son abondance terrestre L’uranium terrestre est probablement issu d’une supernova dans le rémanent de laquelle le soleil s’est formé, m’enfin personne n’était là pour en témoigner.. Ce que je veux dire au final, c’est que la technologie nucléaire, c’est très différent de l’industrie nucléaire qui va chercher des financements à tous prix. Or la multiplication des centrales est déjà un énorme problème au taux actuel. Il est impératif de réduire leur nombre.
Etant donné que le savoir faire à aquérir pour être capable de construire à cette époque des moteurs nucléaires les plus performants possibles est énorme.Cette aquisition,ne peut se faire que par un develloprement de la technologie nucléaire s’étalant sur plusieurs décénies et même siècles nécessitant vu son coût que l’énergie nucléaire soit intégée dans l’économie mondiale de telle sorte qu’elle puisse être amortissable et rentable.Sinon la technologie nucléaire n’aurait pas les moyens économiques de son devellopement et de son amélioration constante.Et resterait à un stade a peine supérieur au niveau du laboratoire.L’industrie rentable est indispensable à la technologie éfficace et s’autodevellopant à haut niveau. Comme ce fut le cas pour l’univers de la chimie au 19ème et 20 ème siècle. De plus,avant de songer à partir hors du système solaire(ce qu’on fera bien plus tard),il y aura d’abord la grande colonisation du système solaire lui-même,Entre ici et l’orbite de Pluton,donc à l’intérieur d’une zone de moins de 6 milliards de kilométres de rayon autour du soleil(12 milliards de Km de diamètre).On est très,très en dessous d’une simple année lumière(9500milliards km).Les énergies nucléaires,de fissions et de fusions contribueront toutes les deux à fournir selon les types de besoins l’essentiel des énergies nécessaires au gros transport de grandes quantités de matériaux issus des nombreux astéroides,et au traitements physico-énergétiques de très grosses quantités de ces matériaux issus des nombreux astéroides. On ira aussi chercher beaucoup de matériaux rares sur terre mais qui son abondant dans l’ensemble du système solaire;métaux rares,gaz rares,aussi bien sur les comètes et astéroides,que sur les planètes elles mêmes.Pour un gaz rare comme l’hélium par exemple qui est très interessant sur le plan technologique et industriel,des grandes norias d’engins automatiques à propulsion nucléaires plongeront,juste ce qu’il faut dans la haute atmosphère jovienne pour ramasser de l’helium et le ramener vers des vaissaux récupérateurs,stockeurs(automatiques aussi vu les très grands progrès en I.A à cette époque) qui une fois pleins partiront le revendre aux industries qui l’utiliseront massivement,aussi bien sur terre qu’a travers les stations et planètes colonisées à l’intérieur de la zone de 12 milliards de Km de colonisation générale du système solaire(qui sera la première étape indispensable et qui s’étalera sur des siècles).Même principe pour les autres matériaux récupérés de diverses manières par des engins automatiques(I.A supeperformante) ad hoc.Les quantités annuelles de tous ces divers matériaux,représenteront desmilliards de tonnes.Seul l’énergie nucléaire pourra transporter et traiter tous cela.Sur Terre des systèmes à propulsion par champs de forces monteront dans l’espace des quantités énormes de matériaux et de gens.Ces systèmes à propulsion par champs de forces électromagnétiques pour envoyer des centaines de millions de tonnes annuelles,voir des milliards de tonnes,ne pourront êtres alimentés que par une énergie de base gigantesque,que seule la technologie et l’industrie nucléaire peuvent fournir.L’energie nucléaire est maitrisable que si on s’en donne très sérieusement les moyens et nous nous en donneront très sérieusement les moyens.Sinon pas de vraie grande civilisation spatiale,et donc,coinçage lamentable dans le berceau terrestre jusqu’à qu’un astéroide ou une comète nous fasse subir le sort fatal des dinosaures.Evitons d’en arriver là.
Que Lionel et Spaceman fassent partie de la première mission en route vers Pluton, ça permettra aux autres de se concenter sur de sujets plus basiques!
L’avenir spatial de l’humanité dans l’ensemble du système solaire,au sein d’une grande civilisation spatiale,ne vous passionne pas plus que ça? semble t’il ? Eh bien,après tout,c’est votre droit!! Nous,ça nous intéresse,c’est aussi le notre ! Je pense que le nucléaire y aura une place de choix(mais peut être que lionel n’est pas tout à fait d’accord à ce sujet). Cdlt !
Votre devise pourrait être : « Carpe diem » comme le conseillait le professeur Keating dans « le cercle des poètes disparus ».C’est tout à fait honorable. Cdlt.
La question n’est pas vraiment de savoir si ça me passionne ou pas ( c’est vrai que ça me passionne peu, peut-être à tort mais personne n’est parfait!) , mais plutôt de savoir si Enerzine est le bon endroit pour discuter de ces sujets….
Si l’on considère que le Nucléaire est une énergie d’avenir(et nous sommes dans la « rubrique nucléaire ». Why not ?
Et si le changement climatique(l’article au dessus de tous nos commentaires en parle)est dû au CO2,alors le Nucléaire(avec suffisament de centrales à devellopper à l’avenir) est vraiment une option crédible pour lutter contre. Ne le pensez vous pas(pour revenir à l’article)??
Si vous venez d’arriver, il va vous falloir remonter à 2008 pour vous faire une opinion sur ce que je pense! Allez, en condensé, le nucléaire n’est pas la silver bullet, mais ça fait partie de la panoplie à déployer (chaque pays faisant ce qu’il veut) dans l’objectif principal de se mettre en partie à l’abri des risques géopolitiques d’évolutions erratiques des prix et de la disponibilité des combustibles fossiles, sachant que la baisse de CO2 suivra.Bien entendu en France, il n’y a plus rien à déployer en plus de ce qui existe( hors flamanville 3), la question est plutôt de savoir à quel niveau se maintenir dans le futur. Remarquez que le raisonnement est identique pour les renouvelables type solaire ou éolien, sauf que techniquement ce ne sont pas des producteurs très « fiables » et qu’il leur faut du back-up ou du stockage pour assurer un service identique. Simplement on arrive à un tournant où le nouveau nucléaire est devenu au moins en Europe très cher et où les renouvelables ont assez considérablement baissé, ce qui fait que la question devient beaucoup plus interessante et la réponse beaucoup moins évidente .
Dawn qui s’approche de Ceres s’en sort très bien avec des panneaux solaires un peu surdimensionnés. Dawn est un robot économique qui a subi de fortes restrictions budgétaires. Contrairement à vous, je me situe dans un avenir proche un peu façon Elon Musk, je suis plutot branché sur nasa.tv que sur la SF. Je ne pense pas que ce que la SF appelle les champs de force existera un jour hélas, j’aurais adoré .. Dans mon scénario, les hommes veulent coloniser des planètes mais tout est tellement long et compliqué qu’on est obligé de fabriquer des vaisseaux si sophistiqués que les hommes n’ont plus du tout envie d’aller sur une planete. D’abord , l’aterrissage est dangereux et le redécollage encore plus et ensuite, il n’y a pas grand chose à faire sur Mars ! Si le vaisseau est correctement protégé des radiations (il devra l’être ou les voyageurs ne reviendront pas vivants) et qu’on y met une gravité centrifuge (obligatoire aussi perte de masse osseuse), le vaisseau sera la destination et les matières premières seront prélevées sur le petits objets sans gravité couteuse en énergie. @6ct les astéroides contiennent toutes les matières premières requises pour éviter de se faire la guerre sur terre (titane, platinoides, terres rares, ..) Tout ce qu’il faut pour résoudre les questions énergétiques justement
La conquête spatiale est un sujet passionnant mais ce n’est pas vraiment une priorité. On a des milliers d’années devant nous pour se préparer à cela et je suis convaincu qu’on ira un jour colonniser d’autres systèmes solaires. Pour le moment, la priorité, c’est la restauration de notre planète. Et la première des questions à régler est l’énergie car il ne vous a pas échappé que notre système actuel basé sur les énergies fossiles est voué à disparaître (indépendamment du problème du CO2). On a donc besoin d’une énergie durable (pour éviter le terme renouvelable), propre et fiable. Certains pensent que le nucléaire est la solution, d’autres que non. Le débat est à ce niveau là. Personnellement, je pense que le nucléaire a son intérêt mais qu’on doit le limiter au maximum. Cela reste une énergie très lourde à mettre en oeuvre et qu’on le veuille ou non risqué et pas si bien maitrisé que ça (du début à la fin du process).
La station spatiale internationale est le seul système massivement documenté où la réaction de Sabatier joue un rôle vital (régénération de l’air) Or la réaction de Sabatier est un pillier de la fabrication de méthane synthétique sur Terre. L’ISS donne des millions d’informations sur la maintenance d’un tel système, sa durée de vie, sa rentabilité.. Les astéroïdes contiennent des quantités astronomiques de matériaux essentiels pour le virage énergétique sur Terre : platinoïdes pour les PEM, Lanthanides pour les aimants, terres rares lourdes Nulle part sur Terre , un système de recyclage de l’eau n’a jamais été aussi sophistiqué que celui de l’ISS depuis 2008 ! 90% de l’eau est recyclée… Résultat, Las Vegas commence à s’équiper de systèmes dérivés pour tenter d’enrayer sa pénurie d’eau sans assécher les états voisins. Résultat, les technologies sont testées et optimisées , en efficacité et en coût sur des périodes longues. A terme, le recyclage deviendra banal dans toutes les villes du monde : merci l’ISS !! Les microprocesseurs et les quartz qui les animent sont une retombée directe du programme Apollo qui nous permet donc de converser aujourd’hui Les piles à combustibles modernes sont également issues des programmes de recherches spaciaux (Bloom a racheté un brevet nasa!) Donc , je suppose que le plus urgent si on veut sauver notre planète, est de préserver une recherche spatiale solide. Je ne parle même pas des perspectives d’exode spatial qui relèvent de la scifi , juste les recherches actuelles , les satellites d’observation de suveillance de l’ozone, du niveau des océans, de la magnétosphère, de la température, du déboisement, de l’urbanisation, des telecoms qui évitent le déplacement de milliards de tonnes par an……. etc. etc .. Je ne vois rien de plus absurde que de penser qu’on va régler des défis planétaires sans passer par l’espace
Je ne pense pas que ce que la SF appelle les champs de force existera un jour hélas, j’aurais adoré .. J’avais d’abord parler de champs de forces sans préciser « électromagnétiques »,puis aprés je l’ai précisé.Je remet la phrase en soulignant où c’est précisé: Sur Terre des systèmes à propulsion par champs de forces monteront dans l’espace des quantités énormes de matériaux et de gens.Ces systèmes à propulsion par champs de forces électromagnétiques pour envoyer des centaines de millions de tonnes annuelles,voir des milliards de tonnes,ne pourront êtres alimentés que par une énergie de base gigantesque,que seule la technologie et l’industrie nucléaire peuvent fournir. Il est bien évident qu’il s’agit de l’interaction électromagnétique qui est une réalité plus que certaine.Maintenant je n’aurait surement pas du utiliser cette expression avec le mot « force » qui fait trop penser à de la SF, je le reconnais et le regrette. Donc,je vais un peu mieux exposer ce procédé de lancement en orbite,de grandes quantité de fret. Il s’agit de lancer,non pas des êtres humains mais de très groosses quantité de fret(10.000 tonnes de pur fret utile par lancement)avec un système piloté par Intelligence Artificielle(IA). L’engin au départ (très gros et de forme lenticulaire en os de seiche comme certains grands nuages ayant cette forme),est sustenté dans un premier temps,par champs magnétiques variables, (le coussin d’air ne conviendrait pas pour des engins spaciaux aussi énormes,et d’autres raisons en gênerait aussi l’emploi),selon l’application du principe physique de la loi de lenz pour obtenir un effet de répulsion lorsque un champ magnétique varie sous l’engin et qu’un dispositif dans l’engin s’oppose à cette variation du champ magnétique(là se manifeste la répulsion).Ensuite une formidable quantité d’énergie électrique(issue d’un dispositif électronucléaire au sol) sera transmise à l’engin depuis le sol au moyen d’un très puissant faisceau micro-onde qui permettra de faire fonctionner dans l’engin un très puissant moteur à plasma qui éjectant ce plasma à grande vitesse donnera à l’engin une vitesse lui permettant d’abord de se sustenter,dans l’air,par portance aerodynamique(corps portant),hors du champs magnétique variable dont la portée est trop limité,puis continuera à accélerer jusqu’à atteindre une vitesse orbitale(~8 Km/s),en utilisant toujours le très puissant faisceau micro-onde pour son alimentation en énergie.Une fois en orbite,l’engin sera pris en charge par les grands dispositifs qui auront été installés dans l’espace pour gérer l’arrivée du très gros fret en provenance du sol,et dispatcher ce fret là où les procédés de gestion du fret décideront de la destination dans l’espace interplanétaire de tous ce fret. Ce dispositif de lancement est une sorte de catapulte spatiale de très grande capacité. Ces moyens de propulsions sont basés sur des principes physiques réels,pas sur des champs de forces imaginaires relevant de la SF. Les énergies électriques requises sont si énormes que seul l’électronucléaire pourra y répondre. Un seul de ces dispositifs de lancement pourra à chaque lancement mettre 10.000 tonnes en orbite. Et avec un lancement toutes les 20 minutes pendant 11 ou 12 heures chaque jours,300 jours par ans,cela totalisera une capacité de lancement d’une centaine de millions de tonnes annuelles par site de lancement ayant un dispositif de ce type. Avec,pour l’ensemble de la planète,une dizaine de sites de la sorte,vous obtenez une capacité de lancement d’ un milliard de tonnes anuelle de fret. Voilà ce que permettra l’énergie nucléaire pour coloniser l’espace d’une manière titanesque. Bon,c’est pas pour tout de suite,peut être dans 200 ou 300 ans,mais à condition qu’on arrête jamais les progrés dans la maitrise toujours plus grande de l’énergie nucléaire.Et ceux qui décrètent qu’il faut renoncer à maitriser l’énergie nucléaire n’ont strictement rien à faire d’une grande colonisation spatiale de tout le système solaire,qui nous permettrait de résoudre les problèmes de ressources matérielles,énergétiques,minières,économiques pour l’humanité tout entière,et d’obtenir pour cette humanité toute entière(sans laissés pour comptes),un niveau de vie que personne n’est capable d’imaginer comme possible actuellement.
ça change des débats sur la CSPE! PS: bon, au passage, Spaceman nous a résolu le problème des déchets nucléaires.. En un seul voyage, il nous envoie tous nos HAVL se promener dans l’espace intersidéral, où ils ne feront de mal à personne. Enfin, je dis ça mais j’imagine que certains trouveront que c’est pas moral comme idée….
Tous nos HAVL moins les actinides mineurs(neptunium,américium,curium)qui auront été fissionés dans des RNR .
Voilà une bonne nouvelle, certains se posaient la question de la gestion des déchets durant des milliers d’années…. Bon, écoutez, moi je pense redescendre sur terre et me concentrer sur la période 2015-2030 avec soyons fous une vision horizon 2050. Pour le 2200+, je vous laise à la manoeuvre avec Lionel. Cordialement.
Il serait peut-être bon de revenir ici et maintenant. Ca sert vraiment pas à grand chose de faire des « plans sur la comete » si on détruit notre planète. Pour arriver en 2200, faudrait déjà passer les 185 années qui nous sépare !
¤ Affligeant ce misérable graphique de Breakthrough, institut pro-nucléaire, avec ses courbes sur le nucléaire d’il y a trente ans. On attend de voir leurs courbes pour les années 2000-2015. Entre fin 2000 et fin 2014, la capacité nucléaire mondiale est passée de 351 GW à 376 GW, une progression de 7,1% en 14 ans. Pour la production d’électricité, c’est 2.449 TWh nets en 2000 et 2.359 TWh nets en 2013, soit une diminution de 90 TWh (source IAEA). En 2000, il n’y avait pratiquement pas d’éolien. Celui-ci a commencé à prendre de l’ampleur en 2008 avec une production de 219 TWh bruts. Cinq ans plus tard, en 2013, c’était 628 TWh : trois fois plus en cinq ans (source BP). Pour le solaire, le développement à vraiment commencé en 2010 avec 30 TWh bruts pour atteindre 125 TWh en 2013 : quatre fois plus en trois ans (source BP). Alors, les petits graphiques ringards …
Bonjour l’ami: « …PS: bon, au passage, Spaceman nous a résolu le problème des déchets nucléaires.. En un seul voyage, il nous envoie tous nos HAVL se promener dans l’espace intersidéral, où ils ne feront de mal à personne….. » Sans fausse modéstie, je réclame toutefois le paternité de cette solution que j’ai déjà suggére il y a 5 ans dans cette échange typiquement ‘hors de la boite’, ou il y avait mêmes question de piscines olympiques…….! « …..Ou décideront ils à les envoyer ‘définitivement’ sur Mars ou ailleurs, entourés d’un paquet cadeau AREVA avec la mention : DLC (date limite de contamination) INCONNU ! **xx!!!§### ! (« Oh ! Les cons » – en Martien) PS: Peut être les Martien sont ‘radioactivore’! Ca résoudrait le problème. =£$## » (« yam yam » en martien)… » Rendant à César…….. PS: A quand une rencontre en Bretagne…..pour moi c’est la retraite dans 2 mois….! trimtab
Pour arriver en 2200, faudrait déjà passer les 185 années qui nous sépare ! Cest gràce à l’association intelligemment construite et bien structurée de l’électronucléaire et des ENR et du Stockage,que l’on pourra passer avec succés les 185 années qui nous séparent de 2200. Pas gràce à ceux qui prétendraient exclure l’électronucléaire de l’avenir.
¤ On entend souvent dire, par les climato-alarmistes, qu’il y aurait davantage d’évènements climatiques importants que par le passé. Cela étant supposé être une conséquence du dérèglement climatique causé par l’humanité avec ses émissions de CO2. Le contraire a pourtant été démontré à de nombreuses reprises, mais il faut s’informer un peu mieux qu’avec les informations télévisées ou qu’avec les documentaires qui font peur pour le savoir. En voici une nouvelle démonstration concernant les « hurricanes » (ouragans, cyclones tropicaux) de l’Atlantique Nord, dans la seconde moitié du 19e siècle et dans les cinquantes dernières années. « … the researchers were able to identify 66 tropical cyclone tracks in the Eastern North Atlantic between 1851 and 1898. This compares to 63 tropical cyclones occurring in the same region between 1965 and 2012, as recorded by satellite measurements. » « … it was possible to detect a comparable number of storms in a 48-year period (1851–1898) that was essentially identical to that from 1965-2012 (satellite era) En résumé, pas de changement à un siècle d’intervale. Mais pas de reportages télévisuels à l’époque victorienne.
Il faut sauver le soldat Areva : Y a pas de doute, le nucléaire, c’est l’avenir ! :)))
Dans l’hypothèse où Pachauri devrait quitter le GIEC pour harcèlement sexuel, il faudrait trouver un remplaçant. Il faut un homme de stature internationale ayant déjà occuper des fonctions dans un organisme à portée mondiale. Et si on proposait DSK ?
Et alors quoi, aucun commentaires des pro-nuk pour sauver le soldat Areva. Je suis déçu ! :))) ou alors ils ont compris que c’était mort !
¤ Une proportion croissante de parcs éoliens et solaires produisent de l’électricité sans subventions à un prix inférieur à celui de toutes les autres sources. Cela se constate lors des appels d’offres dans différents pays, avec des contrats d’achat sur 20 ou 25 ans. Pour l’instant, seuls les pays bien pourvus en ressources éoliennes et solaires sont concernés, mais les énergies renouvelables ne font qu’étendre leur compétitivité dans le monde. A Dubaï, un contrat d’achat pour de l’électricité photovoltaïque a été signé sur la base de 5,84 c$/kWh (5,16 c€/kWh), soit 30% moins cher qu’avec le gaz naturel qui ne manque pas dans la région. Des contrats sans subventions pour de l’éolien ou du solaire ont été signés dans divers pays car c’était la solution la plus économique, avec un prix stable sur 20 ou 25 ans. Au Brésil, l’éolien s’est révélé le plus économique lors de plusieurs appels d’offres.
Et nous comme des cons, on se refuse à acheter des panneaux Chinois ! On préfère les payer très cher en Europe pour de soi-disant argument de protection de l’emploi. On se marre !
Bonjour, Mercredi dans la presse, ce prix nobel de la Paix (pas de physique) est accusé d’harcellement sexuel sur une femme de 29ans. Comment peut on être crédible avec autant de casseroles accrochées à l’arrière de son pantalon ? A son age, de la science, il ne doit en connaitre que les retombées politiques et financières. Cordialement
« Et nous comme des cons, on se refuse à acheter des panneaux Chinois ! On préfère les payer très cher en Europe pour de soi-disant argument de protection de l’emploi. » Heu, c’est qui qui avance les arguments de l’emploi dans les nouvelles EnR ?? Là, on se marre ! … on est d’accord Faudra quand même en parler à Eva Joly et à EELV : « Cette transition permettra de garantir le nombre d’emplois actuels et d’en créer au moins 600 000 supplémentaires, dont une grande partie dans les énergies renouvelables. » 600 000 emplois de plus, c’était avec ou sans des panneaux PV chinois ? Au fait, Eva en a un d’emploi au moins depuis qu’elle a été mise sur la touche chez EELV ?
C’est évidement pas dans la fabrication des PV que se trouve les emplois mais dans l’ensemble des EnR !
Bon d’accord, pas d’emploi dans la fabrication, mais alors vous allez m’expliquer où ils sont les emplois du photovoltaïque. Et là, je vais reposer ma question : Question : Comment fait-on pour obtenir des dizaines de milliers d’emplois durables dans le photovoltaïque en France si on installe très vite un parc de 30 GW ? Une fois les installations terminées que fait-on des employés ? Vont-ils pointer à pôle emploi ? Car si le photovoltaïque est si fiable et si peu cher, c’est qu’il nécessite peu d’emplois sur la durée de vie ? Et jusquà maintenant, ça se bouscule pas pour y répondre.
Ouahh, ce serait super mais bon faut pas réver. Il a fallu quasiment 10 ans pour atteindre à peine les 5 GW. Et vu les résistances, il est peut probable que les choses s’améliorent. Donc je sais pas si cette question à vraiment un sens. De toute façon, pourquoi toujours focaliser sur le PV ? Les emplois sont dans les EnR dans leur globalité. Le PV est fiable et pas cher mais y a tout ce qu’il y a autour pour la mise en oeuvre (couvreur, traitement de l’isolation, ……). Et de toute façon, votre question semblerait indiquer que vous préfèreriez installer un truc peu fiable et coûteux afin d’avoir de l’emploi. Je reconnais bien là un esprit pro-nuke !
« Donc je sais pas si cette question à vraiment un sens » Donc là clairement vous esquivez la question pour éviter de fournir une réponse argumentée trop défavorable. C’est un choix. Exit les 600 000 emplois des promesses électorales de 2012 que je rappelle : « Cette transition permettra de garantir le nombre d’emplois actuels et d’en créer au moins 600 000 supplémentaires, dont une grande partie dans les énergies renouvelables. » Pour info, 600 000 emplois supplémentaires, ce serait au bas mot 18 milliards d’Euros par an de plus rien qu’en masse salariale . Mais c’est sur la base minimaliste de 30 k€/an l’emploi tout compris pour l’entreprise (donc un salaire net mensuel moyen d’environ 1 600 €). Enfin, il y a des élections en 2017, on va voir refleurir les promesses « gratuites » à X dizaines de milliards par an… Sans Eva.
Oui, je veux bien le reconnaitre que j’ai aucune idée du nombre d’emploi que cela pourrait créer en tout. Mais de toute façon, le nucléaire n’en créera certainement pas plus étant donné qu’ils sont déjà plus ou moins déjà tous pourvu ! Par contre l’abandon du nucléaire créera forcément des emplois puisqu’il faudra créer de nouvelle source d’énergie (EnR) et que ceux dans le nucléaire existant pourront aller dans la longue et périlleurse opération de démantellement.
Si chantage il y a, ce n’est bien évidemment pas moi qui ai commencé, et c’est précisément les promoteurs des nouvelles EnR qui ont avancé des chiffres énormes… campagne présidentielle oblige. Et on peut dire qu’ils n’y sont pas allé avec le dos de la cuillère : rien moins que 600 000 emplois supplémentaires. En minorant tous les paramètres c’est au minimum minimorum 18 milliards par an de masse salariale supplémentaire. Si on prend une pyramide normale d’entreprise où il n’y a pas que des jeunes smicards, on tourne plutôt vers les 30 milliards par an pour 600 000 emplois. Mais là, il s’agit d’une promesse d’emplois supplémentaires, ce qui veut dire que dans l’immédiat on conserve les emplois de la filière nucléaire. Vous avez au moins l’honnêteté de reconnaître que : « j’ai aucune idée du nombre d’emploi que cela pourrait créer en tout » C’est dit, je prends note. Eva Joly semblait savoir, Elle. Parce que si les 600 000 emplois permettent de remplacer ceux de la filière nucléaire française, le bilan est tout de suite beaucoup moins bon. Si on casse la filière nucléaire, il y a destruction de centaines de milliers d’emplois. Ceci n’est pas un chantage… mais une évidence économique et arithmétique. Enfin, il tombe sous le sens que le nucléaire n’a pas pour vocation de créer beaucoup plus d’emplois en France qu’il n’en existe déjà. On propose juste de ne pas détruire ce qui existe déjà ! Par contre, la vache sacrée du transfert intégrals des effectifs de la filière nucléaire productive vers celle du démantèlement est une vaste fumisterie qui a déjà été démontée maintes fois : Là, Alain Ensuque s’exprime dans le cadre de Fessenheim. Conclusion : déconstruire Fessenheim (ou les 57 autres réacteurs) pour arrêter le nucléaire, c’est détruire la filière nucléaire et 90 % des emplois.
Il semble bien qu’EELV soit abonné aux créations massives d’emplois et plus particulièrement 600 000 emplois : Au bilan, si j’ajoute les 600 000 emplois des EnR aux 600 000 emplois de l’agriculture, cela nous fait déjà 1,2 million d’emplois promis par EELV. Accessoirement, il s’agit d’un plan à 60 milliards d’Euros. A mon avis, ça inverse violemment la courbe du chômage ! La question est pourquoi François Hollande ne s’est pas plus servi des écologistes politiques pour entrer dans l’histoire en sauveur des travailleurs.