L’Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN) a annoncé mardi avoir été informée par Areva d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville.
La réglementation relative aux équipements sous pression nucléaires impose au fabricant de maîtriser les risques d’hétérogénéité des matériaux utilisés pour fabriquer les composants les plus importants pour la sûreté.
Pour répondre à cette exigence technique, Areva a mené des essais chimiques et mécaniques sur un couvercle de cuve similaire à celui du réacteur EPR de Flamanville. Les résultats de ces essais ont montré, fin 2014, la présence d’une zone présentant une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique** plus faibles qu’attendues. Des premières mesures ont confirmé la présence de cette anomalie dans le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR de Flamanville. Areva a proposé à l’ASN de réaliser à partir d’avril 2015 une nouvelle campagne d’essais approfondie sur un couvercle représentatif pour connaître précisément la localisation de la zone concernée ainsi que ses propriétés mécaniques.
L’ASN se prononcera sur le programme d’essais, contrôlera sa bonne réalisation et instruira le dossier que présentera Areva pour démontrer la résistance de la cuve du réacteur EPR de Flamanville. Elle fera notamment appel à son appui technique, l’IRSN, et au Groupe permanent d’experts dédié aux équipements sous pression nucléaires.
L’ASN a informé ses homologues étrangères concernées par la construction d’un réacteur EPR. La cuve d’un réacteur à eau sous pression est un équipement particulièrement important pour la sûreté. Elle contient le combustible et participe à la seconde barrière de confinement de la radioactivité.
Le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR de Flamanville sont des pièces forgées de forme partiellement sphérique et réalisées en acier.
Dans un communiqué commun, Areva et EDF ont précisé que les résultats transmis à l’ASN à l’issue des premiers essais ont montré que "l’un des paramètres n’était pas respecté dans une zone présentant une concentration en carbone plus importante que la moyenne."
"Les équipes d’EDF et d’Areva sont mobilisées pour réaliser au plus tôt les essais complémentaires, après accord de l’ASN sur leurs modalités, et apporter à l’Autorité toutes les informations permettant de démontrer la sûreté et la qualité des équipements concernés. En parallèle, les travaux du chantier EPR de Flamanville se poursuivent", ont ils ajouté.
Ségolène Royal, ministre chargée de l’énergie, a quant à elle, pris acte du rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire sur l’anomalie de la composition de l’acier, et a demandé à Areva d’y donner, sans délai, les suites qui s’imposent. La Ministre a également réitéré "toute sa confiance à ce dispositif de contrôle et d’expertise pour garantir la conformité du futur EPR à la réglementation de sûreté."
Les résultats sont attendus pour le mois d’octobre et seront rendus publiques pour garantir la plus grande transparence sur le sujet.
* La résilience est un indicateur de la capacité d’un matériau à résister à la propagation de fissures. Dans le cas de la cuve d’un réacteur, cette propriété est notamment importante en cas de choc thermique, par exemple à la suite d’une injection d’eau froide dans le circuit primaire du réacteur.
Rassurant de voir que ce type d’anomalie peut être détecté et signalé avant que tout ça ne se mette en route. Mais comment peut-on décider de fabriquer et surtout de vendre un peu partout dans le monde des zeupéhères dont les composant « les plus importants pour la sécurité » sont réalisés avec une technologie encore visiblement mal maîtrisée ??
si ça rassure tout le monde de voir qu’on se rend compte des problèmes trop tard, une fois que c’est construit, moi je trouve que c’est de l’amateurisme vu les enjeux. quand un moteur de voiture a une pièce non conforme, on trouve ça inadmissible. Là c’est juste un moteur nucléaire, donc ce n’est pas grave… à noter que jamais Areva ne propose de corriger, et pour cause, ce n’est plus possible. On va donc conclure que ça n’est pas dangereux suite à des tests complémentaires, car on n’a pas d’autre choix. et advienne que pourra. La procédure selon Areva : on fixe des normes, on détecte qu’on ne les respecte pas, on fait des tests, on conclut que la norme n’est pas importante. Et donc pourquoi la fixer en 1er lieu ?
depuis plusieurs années, c’est un jeu de dupe entre l’ASN/IRSN d’un côté et EDF/AREVA sur l’application de l’arrêté ESPN de 2005. Cet arrêté UNIQUE AU MONDE (j’insiste), a été rédigé en 2005 (pour application en 2011) a une période « creuse » (aucun réacteur français construit depuis presque 20 ans). L’EPR essuie complètement les platres puisqu’il a été conçu AVANT cet arrêté* et on lui demande aujourd’hui de démarrer AVEC cet arrêté. De plus, depuis le 1er Janvier 2015, les règles ont encore changé concernant les justifications à apporter (lien) Ici, un exemple concret de l’application de cet arrêté pour un composant assez « mineur » : lien. On arrive à des délais multipliés par 3 et un coût multiplié par 2.5 (pour un réservoir à 16 bars (!)). Je ne prétends pas que ces exigences sont absurdes mais c’est avant tout pour illustrer leur impact ! En bref, vous avez une installation d’une complexité sans précédent dont on change les référentiels en cours de route. Voilà ce qui explique que des composants (comme la cuve) fabriqués il y a quelques années, présentent aujourd’hui des écarts par rapport aux nouvelles exigences. *La conception de l’EPR a débuté dans les années 90.
Il y avait déjà eu des problèmes avec les cuves, me semble t’il ? Un changement de norme, on vit cela presque tous les mois, dans de nombreux secteurs d’activités. Et on applique ces normes. Il est vrai qu’un réacteur nucléaire comporte bien moins de risques que : une fixation de placo, une prise de courant, ou un panneau de bois… Alors pourquoi se casser la tète ?Et si en plus on est obligés de respecter le code du travail, où va-t-on ? Après tous ces problèmes, le mariage avec EDF semble logique, pour le meilleur et pour le pire. Si le meilleur arrive un jour.
La cuve de l’EPR de Flamanville a été fabriquée au Japon par Japan Steel Works Cette entreprise est spécialisée dans le forgeage d’éléments de très grande taille avec coulée sous vide. L’EPR a une cuve juste un peu plus grande que ce que permet l’outil industriel du Creusot (avec également des coulées sous vide pour éviter les problèmes de présence d’hydrogène qui fragilise les métaux) Le communiqué porte sur des défauts liés à la ségrégation lors du refroidissement des pièces de grande taill voir par exemple la diapo 9 présente le phénomène
Il y avait déjà eu des problèmes avec les cuves, me semble t’il ? Un changement de norme, on vit cela presque tous les mois, dans de nombreux secteurs d’activités. Et on applique ces normes. Il est vrai qu’un réacteur nucléaire comporte bien moins de risques que : une fixation de placo, une prise de courant, ou un panneau de bois… Alors pourquoi se casser la tète ? Et si en plus on est obligés de respecter le code du travail, où va-t-on ? Quel gachis. Après tous ces problèmes, le mariage avec EDF semble logique, pour le meilleur et pour le pire. Si le meilleur arrive un jour.
Areva a trouvé une nouvelle méthode de séquestration du carbone ;o)) un peu chère, mais à moins de quelques milliards on a plus rien de nos jours :))
« Un changement de norme, on vit cela presque tous les mois, dans de nombreux secteurs d’activités. Et on applique ces normes. » Vous en connaissez beaucoup des industries dont le développement d’un produit prend 15 ans et sa construction 10 ans ? personellement j’en connais aucune.
Dans l’éolien, il y a jusqu’à 10 ans de développement pour une construction en quelques mois. La le problème n’est pas forcément les normes mais le cadre réglementaire qui change tous les 6 mois… et auquel il faut bien s’adapter.
Une question : tout a été fabriqué chez Japan steel works ou seulement la virole ?
@Reivilo Vous comparez des pommes et des bananes … Vous me parlez de génétrices à quelques millions face à une installation industrielle complexe à plusieurs milliards. Ce sont deux industries dont les échelles n’ont rien à voir ! En termes de durée (un EPR c’est 15 ans de développement + 10 ans de construction + 60 ans d’exploitation + 15 ans de démantèlement = cycle d’un siècle !), d’investissement, de main d’oeuvre (le chantier de l’EPR ça a été jusqu’à 3500 salariés), d’études (la doc qui accompagne ne serait-ce qu’un GV c’est 15 000 pages), de surveillance (le nucléaire est la seule industrie à être surveillée par une autorité qui lui est dédiée), … Je persiste : oui toutes les industries sont soumises à des changements de réglementation mais dans le nucléaire elles prennes des proportions qui n’ont pas d’égal. La seule industrie qui s’en approche en termes d’exigences et de complexité c’est l’aéronautique et même face à celle-ci, les échelles ne sont souvent pas comparables. @tony je connais très peu la NRC et sa « philosophie ». Cependant si on analyse la situation : En France on a un triptique exploitant / concepteur / autorité (+ son expertise technique). Ca fonctionne très bien grâce à l’expérience de ses trois acteurs et au parc très homogène. Ce schéma n’est pas du tout reproductible aux US avec de nombreux exploitants et de nombreux types de réacteurs. Cela permet à l’ASN de pouvoir (presque) tout contrôler dans le détail et surtout refaire tous les calculs (par l’IRSN). Par exemple, lorsque l’ASN exige l’implémentation d’une modification générique (je pense typiquement aux Etudes Complémentaires de Sûreté post-fukushima). Pour cette modif, elle n’aura que 4 dossiers (un par palier) à valider, fournis par un seul exploitant. Maintenant la même situation aux US : la NRC devra relire un rapport par exploitant (plus d’une dizaine) et par type de réacteur (on doit être à plus de 10). Impossible de tout vérifier et inspecter dans le détail ! Surtout qu’ils ne disposent « que » de 3800 salariés (contre 500 pour l’ASN + 1500 pour l’IRSN). De plus, grâce à l’homogénéité du parc, l’IRSN peut disposer de codes de calcul et des outils de simulation pour tous les paliers. L’ASN est donc en mesure d’avoir un réel contre-avis technique. En bref, à moins d’un bouleversement dans l’industrie (comme l’entrée de GDF en tant qu’exploitant comme il en a été un moment question), les relations EDF/ASN ne changeront pas fondamentalement mais pourront aller vers toujours plus d’exigences (comme ça a toujours été le cas au final).
Pour les péripéties de ces 5 dernières années par exemple : limite maxi à 12 MW par parc, puis suppression, puis imposition d’une limite mini à 5 mats ! …, passage par les ZDE puis suppression, puis remplacement par les schéma régionaux éoliens, classement ICPE, 500 mètres des habitations, 1 000 mètres, réglementation variable sur le balisage des éoliennes, les contraintes aériennes, les radars météo, les zones d’entrainement des militaires, suspension du tarif d’achat, rétablissement d’icelui etc, etc… les parlementaires lobbyistes anti-éolien ne sont pas à court d’imagination ! Illustration sur Canal + de ce foisonnement et de ses conséquences.
Problème technique, Le lien
« si ça rassure tout le monde de voir qu’on se rend compte des problèmes trop tard, une fois que c’est construit, moi je trouve que c’est de l’amateurisme vu les enjeux. » Quoi, vous auriez préféré qu’Areva détecte ce défaut de fabrication sur une pièce… avant même qu’elle ne soit fabriquée ?? M’enfin c’est ridicule ! Par ailleurs, c’est une pièce qui n’a été fabriquée qu’à 4 exemplaires (avec sans doute des variantes d’un pays à un autre), il est donc normal qu’on ne puisse pas faire avec ces cuves ce qu’on fait sur un ligne de fabrication sortant des pièces par millions. Ici on est dans du sur-mesure. « à noter que jamais Areva ne propose de corriger, et pour cause, ce n’est plus possible. On va donc conclure que ça n’est pas dangereux suite à des tests complémentaires, car on n’a pas d’autre choix. et advienne que pourra. » Non, ils vont probablement essayer de démontrer que ce défaut ne remet pas en cause la sûreté de l’installation, que le défaut est compensé par les marges de conception. Mais si Areva n’y arrive pas, ils devront corriger. Càd refaire une nouvelle pièce. Ce qui retardera le chantier de plusieurs années. Après, cela n’a rien d’anormal : Les pièces parfaites, ça n’existe pas. Toute pièce a plus ou moins de défauts, et une partie du boulot dans le nucléaire comme dans l’aéronautique consiste à suivre l’évolution de ces défauts, et à décider s’ils sont rédhibitoires ou pas. Attendons donc de voir les conclusions d’Areva et de l’ASN avant de nous prononcer.
Petit rappel : Depuis 5-6 ans, la presse s’excite tous les 6 mois environ à propos du chantier de Flamanville. C’est une conséquence de la transparence autour de ce chantier, puisque la quasi totalité des problèmes rapportés ont été spontanément déclarés par Areva ou EDF. Généralement, ces problèmes sont soldés et le chantier continue avec éventuellement quelques mois de retard. Attendons donc de voir.
nuke suite, non ce n’est pas un nouveau parfum! mais les canadiens on annoncé avoir commencé à « sentir » des eaux irradiées en provenance de fukushima. elles n’ont même pas reconnu la frontière maritime, quel manque d’éducation!
Encore une fois, cette grosse (et dangereuse) marmitte fait parler d’elle. Quand il ne s’agit pas de délais non respectés, de budget non maitrisé, ou de respect des salariés dont le niveau de sous-sous-sous-sous traitance laisse rêveur quand on on connait la compléxité du sujet, voila que la fourniture même n’est pas au niveau ! Après le béton et les tuyauteries, voila l’acier ! Faudra-t-il attendre que ce machin nous pête à la gueule pour que l’on se rende publiquement compte de la dangerosité d’outils imaginé par des apprentis sorciers…
¤ Vous conviendrez que la lecture du document qui suit ne manque pas d’intérêt pour les différents débats qui ont lieu ces temps-ci. Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 Mediapart s’est procuré le rapport commandé par l’Ademe sur une France 100% renouvelable en 2050 : le potentiel énergétique est colossal, et ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire. Mais visiblement, il met le ministère ou l’Ademe mal à l’aise puisque sa publication a été repoussée. Nous le publions en intégralité pour ouvrir le débat que l’administration a voulu refermer. On attend un article sur ce sujet.
Un autre lien pour le télécharger. Je commence la lecture.
Encore une fois : Un risque est quelque chose de statistiquement quantifiable. Il peut généralement s’exprimer en nombre de morts moyen par an dus à ce risque. Sur quels chiffres vous basez-vous pour qualifier de dangereux le nucléaire électrogène français, et en comparaison de quelle norme ? Si vous n’êtes pas capable de répondre honnêtement à cette question simple, c’est que votre peur du nucléaire est irrationnelle.
Cette étude est évidemment intéressante. Quelques points néanmoins : 1) L’Ademe nous avait déjà habitué à des études au contenu relativement idéologique (voir le débat sur son bilan carbone du chauffage électrique). Et celle-ci n’y manque pas : En étudiant un mix électrique 100% ENR, l’Ademe ne cherche pas à étudier une solution pour s’affranchir des fossiles et pour baisser nos émissions polluantes, puisque l’électricité française est déjà quasi totalement décarbonnée. Le but de cette étude est de s’affranchir du nucléaire. Ce qui est une optique totalement différente, et qui mérite d’être explicitée. 2) Dans ses hypothèses structurantes, cette étude se base sur une baisse continue du prix des ENR. Ainsi, l’éolien (p15) verrait son coût passer de 80 à 60€/MWh un demi-siècle plus tard, bref sans aucune inflation ! Pas mal pour une filière qu’on considère déjà comme mature ! Alors certes cette étude se base sur d’autres études pour cela, mais l’effet de mode qui règne aujourd’hui autour des ENR ne parvient pas à dissiper ce doute énorme : Dans un demi-siècle, le pétrole mondial sera quasiment épuisé, le gaz se sera fortement rarifié, et le charbon verra son utilisation limitée pour des raisons environnementales. Bref, l’énergie va devenir très difficile à se procurer, son prix devrait exploser, et avec lui le prix de tout le reste. Il faudra donc s’attendre d’ici un demi-siècle à une inflation titanesque. Comment diable peut-on imaginer que le coût des ENR va baisser durant une période aussi longue où les ressources naturelles vont devenir aussi rares ??? De même, cette étude se base p18 sur des coûts de stockage qui paraissent crédibles aujourd’hui, mais certainement pas après un demi-siècle d’inflation ! C’est délirant ! 3) Pour assurer l’équilibre offre-demande de son mix fortement intermittent (le point dur de tout mix à base d’ENR), cette étude fait notamment appel à du pilotage profond de la consommation (chauffage, ECS, voitures électriques), à du stockage intersaisonnier,… et à nos voisins ! Jusque là, rien de très original. Voir à partir de la p74, le rôle des importations dans l’équilibre offre-demande devient tout sauf négligeable (de l’ordre de 10% de la production lors d’une vague de froid, voir p76). D’autant plus que contrairement à nous, nos voisins devront n’être qu’à 80% d’ENR pour que cela marche (voir p37). A noter ainsi qu’à horizon 2050, un peu moins de 5% du parc électrique de nos voisins (voir p38) fonctionnerait encore au charbon… 63GW de centrales au charbon pour nos voisins frontaliers, soit l’équivalent du parc nucléaire français actuel. C’est la raison pour laquelle ce rapport admet, p80, que « La majorité des imports exploite donc la flexibilité fossile des systèmes électriques des voisins. » Ce mix serait donc 100% ENR en bilan annuel, mais pas vraiment en temps réel… Et question autonomie énergétique, le résultat n’est pas vraiment là puisqu’on deviendrait totalement dépendants de nos voisins pour assurer l’équilibre de notre mix. 4) Avec ce scénario, on passerait d’une balance commerciale positive (65TWh, 2 milliards d’euros) à une balance électrique nulle (0TWh). Mais vu qu’on utiliserait nos voisins pour équilibrer notre mix, on acheterait alors de l’électricité chère pour passer la pointe et on vendrait de l’électricité pas chère pour passer les creux. Donc notre balance commerciale électrique deviendrait forcément négative. Résumons : Le scénario projetté par l’Ademe ne servirait donc pas à baisser nos émissions polluantes (elles resteraient grosso modo les mêmes), il ne servirait pas non plus à baisser le prix de notre mix (ça serait plutôt l’inverse), ni son bilan sanitaire, ni son taux d’indépendance, ni sa balance commerciale. Mais à quoi ce futur mix servirait-il donc, sinon à faire plaisir aux antinucléaires ? Bref…
Bon, celle-ci n’étant pas officielle, on ne peut pas encore la qualifier « d’étude Ademe ». Je n’ai fait que la parcourir très rapidement, il y a certainement des choses interessantes dedans. Ou je rejoins Bachoubouzouc, c’est que l’Ademe s’est ( une fois de plus?) fourvoyée. On attendrait d’une « Agence de l’environnement et de la maitrise de l’energie » qu’elle nous parle d’environnement et d’énergie, non? Faudra relire plus attenetivement, mais je n’ai a priori rien vu sur l’environnement et rien non plus sur l’énergie au sens large, on y parle juste d’électricité. On attendrait justement d’une agence traitant de l’energie qu’elle regarde les choses globalement, dans la mesure ou l’électricité n’est qu’une part minoritaire du problème energétique et qu’elle-ci peut contribuer à résoudre une partie de celui-ci. Mais non, on commence dans les hypothèses par faire du « Négawatt » avec une réduction de la consommation intérieure ( 422TWh si j’ai bien lu) alors que de nouveaux usages ( VE, pompes à chaleur) sont pris en compte.
« Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » Tout est dit dans le titre. l’ADEME entend traiter 25% du problème de l’énergie en France en proposant 100% de renouvelable. Mais 100% de 25% ne fait toujours que 25% du problème de l’énergie et c’est d’ailleurs pas le plus dur. Bon et on fait quoi en 2050 pour les 75% restant ? Electrocentrage… quand tu les tiens.
Ce « draft » d’étude est interessant, mais complètement incohérent. on y évoque ( p 16) des LCOE pour le PV de 60€/MWh ( au sol) et de 85€/MWh (toit) (pour Bachoubouzouc, je pense que ce sont des coûts 2050 exprimés en € 2015, il n’ y a pas forcément de problème avec ça) Et le LCOS ( coût du stockage court terme type batterie) de 56€/MWh. Admettons que ces chiffres soient exacts, même si sur les batteries ça risque d’être compliqué. Dans ce cas , le PV plus batteries en autoconsommation explose de façon quasi infinie (car bien plus interessant que toute autre formule d’approvisionnement en electricité) et les environs 60GW de PV du cas de référence de l’étude sont complètement largués. Les données d’entrée de l’étude ( qui sont de responsabilité Ademe) sont déconnantes, après des consultants font l’étude, et forcément les données de sortie le sont aussi….. Avec les données ci-dessus sur le coût du PV (plutôt crédible) et le coût du stockage (beaucoup moins), je pense que 300GW de PV est largement faisable! Petits bras cette étude!
Notre trio « vivel’atome » est enfin de retour ! Pour mémoire le sujet c’est les cuves défectueuses de nos zeupéhères. Attaquer l’ADEME c’est bien mais ça reste du classique et c’est un peu facile et border line sur le fond du sujet. Alors, les petites bulles dans les cuves de nos bouilloires atomiques ça vous inspire quoi ?
Ca ne m’inspire rien, parce que je n’ai aucune connaissance précise du problème, comme vous je suppose. Par contre, que notre ADEME (payée par nos impots) nous explique en quoi et à quel niveau le développement des renouvelables notamment électrogènes va pouvoir nous sevrer des fossilles à l’horizon 2050, ça m’interesserait beaucoup plus… Je remarque juste , c’est factuel,que ce n’est pas l’étude qu’elle a commandée.
L’étude Ademe (pas encore officielle) aura au moins eu le mérite de remettre à jour les fameux graphiques (foireux) de Sauvons le climat sur le foisonnement et la complémentarité du mix renouvelable, que le lobby pro nuke de ce forum ne cesse de poster. Je savais que RTE travaillait sur des scénarios 100 % d’électricité renouvelable (Hervé Mignon, Directeur prospective et stratégie du RTE l’avait déjà confirmé lors de colloques), mais bizarement ces scénarios n’étaient pas rendus publiques. Le fait que la DGEC ait contribué à la publication de ce rapport montre également que le socle pro-nuke de l’Etat nucléaire est en train de se fissurer, un peu comme les cuves de nos vieux réacteurs. Préambule de l’étude P5 « Les travaux ont duré 14 mois. Ils ont été pilotés par l’ADEME, avec la contribution dela Direction Générale de l’Energie et du Climat. Dans un objectif de robustesse et de solidité scientifique, les hypothèses, méthodologies et résultats ont été confrontés à un comité scientifique constituéd’experts nationaux et internationaux du domaine de l’énergie, à la fois industriels et académiques (RTE, AIE, IDDRI, Météo France, SRU, Total). Les membres de ce comité scientifique sont vivement remerciés pour leur participation active et leurs suggestions avisées. »
C’est bizarre, j’ai l’impression de voir quasiment les mêmes ( cf. fig 21,22,52). Il est difficile de changer des données météo….
« Pour mémoire le sujet c’est les cuves défectueuses de nos zeupéhères. » N’exagérez pas, ce sont vos copains qui ont mis le sujet sur la table. « Alors, les petites bulles dans les cuves de nos bouilloires atomiques ça vous inspire quoi ? » Voir la première page de commentaires, il me semble qu’on a tout dit.
« L’étude Ademe (pas encore officielle) aura au moins eu le mérite de remettre à jour les fameux graphiques (foireux) de Sauvons le climat sur le foisonnement et la complémentarité du mix renouvelable, que le lobby pro-nuke de ce forum ne cesse de poster. » Ah bon ??? Et vous pouvez faire une comparaison des chiffres, en citant le lien et les pages exactes d’où vous les tirez ?? « Je savais que RTE travaillait sur des scénarios 100 % d’électricité renouvelable (Hervé Mignon, Directeur prospective et stratégie du RTE l’avait déjà confirmé lors de colloques), mais bizarrement ces scénarios n’étaient pas rendus publiques. » Dans la tribune d’aujourd’hui : « Raisons invoquées par l’agence, qui promet une publication « dans quelques mois » : des hypothèses en nombre insuffisant notamment en termes de coûts et de disponibilité de certaines technologies ; une absence de chiffrage des impacts économiques et, plus globalement, après consultation du Comité d’échange (composé de professionnels de la filière, dont RTE, EDF ou encore le Syndicat des énergies renouvelables), la conclusion qu’une version « plus complète et utile » était nécessaire. » Traduction : « Ce rapport est foireux, les industriels nous l’ont signalé alors nous sommes en train de le refaire partiellement. »
J’attend toujours les chiffres de mortalité du nucléaire électrogène français comparés à une norme, càd le truc qui justifierait la « dangerosité » du nucléaire et donc qu’on se fasse chier à en sortir. Non parce qu’aujourd’hui, tout cela, tout l’objectif de cette étude Ademe est basé sur du vent. Il faudrait sortir du nucléaire parce que les écolos nous le disent, mais ils sont incapables de justifier pourquoi.
¤ Dans une étude à long terme, on raisonne à monnaie constante (euros de 2014 ici) car cela ne présente aucun intérêt de faire des hypothèses hasardeuses sur l’inflation. Maintenant, si des coûts divers augmentent, il en sera de même pour d’autres moyens potentiel de produire de l’électricité, par exemple pour la construction de réacteurs nucléaires et pour l’extraction de l’uranium. Comme pour le pétrole, les mines d’uranium les plus riches en teneur et les moins coûteuses à exploiter seront déjà épuisées. Pas la peine de parler de la quatrième génération dont le coût de production est estimé bien supérieur à celui de la génération actuelle. Si la filière ne s’est pas développée depuis le premier réacteur à neutrons rapides surgénérateur (EBR-1 en 1951) c’est aussi pour des raisons économiques.
¤ « Dans un objectif de robustesse et de solidité scientifique, les hypothèses, méthodologies et résultats ont été confrontés à un comité scientifique constitué d’experts nationaux et internationaux du domaine de l’énergie, à la fois industriels et académiques (RTE, AIE, IDDRI, Météo France, SRU, Total). Les membres de ce comité scientifique sont vivement remerciés pour leur participation active et leurs suggestions avisées. » Alors, les « experts » n’auraient rien vu des insufisances éventuelles de cette étude ? Si un fil de discussion spécifique était consacré à cette étude, on pourrait approfondir la question. Par exemple, pourquoi si peu de solaire alors que les coûts de production seront inférieurs à ceux de l’éolien (les chiffres de l’étude datent un peu), que l’on dispose largement de la surface voulue sur les toitures, les parkings et les terres incultivables. Du stockage quotidien sur batterie un peu partout aussi puisque la baisse des coûts est commencée et qu’elle pourrait être aussi rapide que celle des coûts du PV depuis dix ans.
Arrétez de recopier ce que je dis un peu plus haut! Les données d’entrée ( notamment sur le coût du stockage) sont incohérentes avec les données de sortie. Il vaut mieux s’en rendre compte avant que l’étude ne sorte officiellement qu’après, ça évitera à l’Ademe de se couvrir une fois de plus de ridicule. C’est d’ailleurs en partie ce que je lis dans le communiqué cité par Bachoubouzouc.
Ca ne choque donc personne que cette étude soit basée sur 0 nucléaire mais encore 63GW de centrales au charbon chez nos voisins en 2050, dont on dépendrait pour notre équilibre offre-demande ?? En effet, on se demande si l’Ademe a oublié qu’elle devait s’occuper d’environnement ?
ce n’est pas faux, mais uniquement sur le critère du cycle de vie ! Et encore, dans le cas présent c’est bien la durée de construction qui pose problème car le chantier est si long que les référentiels changent en cours de construction. La cuve a été introduite fin 2013 après avoir nécessité 4 ans de construction à Chalon(lien). Les pièces forgées au Japon ont donc été livrées avant 2010 pour des commandes passées en 2008 (lien). Je ne sais pas dans quelle mesure les nouvelles exigences de justification auraient pu être anticiper mais ce que je constate, c’est qu’un changement de référentiel entraine des conséquences énormes étant donné les délais extrêmement longs. En revanche sur toutes les autres spécificités (rendement économique attendu, sûreté, évolution des normes, surveillance, …) je ne vois pas où « l’industrie » naval militaire s’y retrouve. En revanche l’aéronautique s’y retrouve sur : – des programmes extrêmement longs et couteux (20 Mds d’€ de coût développement pour l’A380 et un prix unitaire d’environ 200M d’€), – le rendement économique attendu, – la sûreté qui est une priorité, – des « produits » extrêmement complexes, – l’évolution technologique rapide (ces deux industries ont à peine 60/70 ans), – l’évolution rapide des normes et réglements qui entraine des modifications importantes en cours d’exploitation (voire de développement/construction), – le schéma concepteur / exploitant (pour l’avion il s’agit de l’assembleur et de la compagnie aérienne), – une surveillance rapprochée (le STAC pour l’aviation, l’ASN pour le nucléaire). Bref, je maintiens mon point de vue : l’aéronautique est certainement l’industrie dont les problématiques s’approchent le plus du nucléaire même s’il subsiste des écart non négligeables.
c’est juste cocasse! Et une fois de plus incohérent. Politiquement, il aurait été effectivement plus correct de faire une étude » 80% d’électricité renouvelable en France en 2050″.
Participation croisée « après consultation du Comité d’échange (composé de professionnels de la filière, dont RTE, EDF ou encore le Syndicat des énergies renouvelables), la conclusion qu’une version « plus complète et utile » était nécessaire. » Le SER vient juste de négocier une limitation de 50 % de la part du nucléaire à partir de 2025, de quoi assurer un minimum d’activité industrielle pour ses adhérents. Pourquoi mettre de l’huile sur le feu? Les lobbystes du SER et du nuke ont déjà fait, depuis quelques années, la « paix des braves » pour s’accorder sur la répartition des parts du futur gateau des investissements énergétiques (sachant qu’au SER l’influence d’EDF, d’AREVA et d’Alstom, nos leaders français des ENR, n’est pas négligeable). Après si l’industrie du nuke s’effondre poussée vers la sortie par de nouvelles technologies plus compétitives et moins anxiogènes ….. Des scénarios 100 % renouvelables, cela peut toujours être utile.
¤ En page 38, il est bien question d’une capacité de 63 MW en charbon pour toute l’Europe, mais on ne sait pas trop de quel « roadmap 2050 » il s’agit. En Allemagne, il ne resterait que 12 GW de capacité pour le charbon et le lignite en 2050. : page 11. Cela n’empêche pas qu’il existe des erreurs dans le texte disponible. Trop de précipitation avec l’objectif de la présentation dont la sate était programmée depuis des mois ? Mais qu’ont fait les experts consultés ?
Pour en revenir à la « presqu’étude ADEME » et après l’avoir reparcourue, je m’aperçois qu’une hypothèse sous-jacente c’est « EDF-GDF entreprises nationales », comme en 1946. On n’y parle que de coûts (et non de prix), et tout celà est planifié,mutualisé, réparti, collectivisé y compris d’ailleurs entre gaz (P2G) et électricité. Ca va faire plaisir à Lionel…. Ce n’est plus tout-à-fait comme ça que ça se passe…..Encore un manque de cohérence avec des orientations économiques et politiques plutôt libérales au plan européen qui explique largement que ce papier soit bloqué. Vivement 2046 alors?
Le papier n’a pas vraiment été bloqué. LA DGEC a validé le rapport. Elle savait très bien ce qu’il contenait. On fait semblant de le retirer mais on s’arrange pour que le grand public y est accés. « Les travaux ont duré 14 mois. Ils ont été pilotés par l’ADEME, avec la contribution de la Direction Générale de l’Energie et du Climat. » Je vois plutôt le rapport comme une pierre dans le jardin du lobby nucléaire. Montrer à certains que les lignes sont en train de bouger et qu’il faudra en tenir compte.
Vous avez l’air très au courant, je vous laisse vos interprétations. Le problème c’est le fond du papier, et plus je le parcoure plus je me dis qu’il est assez fondamentalement creux et éloigné des réalités. 100% d’électricité renouvelable, personne n’a jamais douté que ce soit faisable à terme, faut juste savoir combien on est prêts à payer et surtout si c’est une priorité par rapport aux domaines chaleur et transport, notamment en France.
« En page 38, il est bien question d’une capacité de 63 MW en charbon pour toute l’Europe, mais on ne sait pas trop de quel « roadmap 2050″ il s’agit. » En effet, le rapport de l’Ademe m’a induit en erreur en appellant sa figure 37 « Parcs installés des pays frontaliers de la France ». Idiot que je suis, je lis les titres ! Plus sérieusement, la roadmap à laquelle l’Ademe fait référence est j’imagine celle là : Et le scénario utilisé par l’Ademe semble être le 4 (voir p21). Celui-ci prévoit notamment 3,5% de nucléaire dans le mix électrique en 2050, et 9,6% de fossiles. 41GW de nucléaire (pour toute l’Europe), 62GW de charbon, 19GW de centrales au fuel (brûler du fuel pour produire de l’électricité en 2050…), et… 182GW de centrales au gaz ! Ah, et 1750GW d’ENR, tout simplement. Avec 9,6% de fossiles, la Commission souhaite donc que en 2050 l’électricité européenne soit à peu près autant décarbonnée que celle de la France… soixante ans plus tôt. Donc apparemment, l’écologie, l’économie et l’indépendance énergétique ne sont pas non plus la priorité de la Commission Européenne, pour qui il faut surtout sortir du nucléaire (pour une raison qu’on ignore toujours). Et continuer à acheter beaucoup de gaz aux russes. Et continuer en 2050 à brûler du fuel pour un usage totalement transférable ! Je ne préfère pas continuer, ces plans politiciens dépassent l’entendement.
« On plutôt l’impression que c’est l’EPR qui est truffé d’erreurs… » Dixit Chelya, connu pour ne pas pouvoir faire un commentaire sans une erreur ou un mensonge… Par ailleurs, cet EPR ne doit pas être tant truffé d’erreurs puisque l’Inde continue à négocier avec nous pour nous en acheter 2 à 6 exemplaires.
L’élimination complète du carbone dans la production d’énergie passe obligatoirement par un combustible qui n’en contient pas, qui peut se stocker et se transporter par canalisation… Le premier élément de la table de Mandeleiev ! Ici on peut lire qu’un fabricant de solution intégrée de type site isolé entre en bourse : Mais il ne faut pas se tromper, vendre un produit pour les sites isolés, c’est une clause de survie dans un monde rempli de prédateurs surpuissants dont les lois protègent le monopole. Les technologies hydrogène sont prètes, il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu’elles sont financées et développées par les plus grands industriels mondiaux dont le chiffre cumulé dépasse de loin celui des électriciens historiques. Alors quoi ? Les deux mondes vont ils s’ignorer longtemps avant que l’un des deux ouvre le feu sur l’autre ? Ici on parle de la voiture d’après demain… Pour autant, les EPR aussi , c’est pour après demain : si une décision de nouvelle centrale était prise lundi matin, il faudra bien attendre sa construction complète avant qu’elle cesse de couter des sommes indécentes et commence à rembourser son coût monstrueux
Il n’est même pas question de coût mais de temps. Si vous lancez de nouveau projets de centrales demain, le temps qu’elles produisent leur premier watt, elles seront déjà totalement obsolètes. dans moins de trois ans, de nouvelles capacités de production de panneaux commenceront à produire à la moitié des coûts actuels , tandis que les usines existantes seront largement amorties. Même si elles ne pouvaient pas suivre, un simple refinancement de leurs créances suffiront à suivre la baisse. Dés 2016, quelques centaines de MW éoliens arriveront au terme de leurs contrat d’achat en France, et plusieurs GW suivront dans les années suivantes. Le kWh éolien tombera à 2 centimes d’euro en comptant les marges des actionnaires. Les réservoirs 700bar d’hydrogène sont déjà à 300euros l’unité. On peut déjà suréquiper les véhicules thermiques, transports en commun.. Le modèle nuke français est condamné par l’EPR, si les REP étaient encore au catalogue, elles se seraient vendues en Asie, l’EPR ne se vend pas et la filière ne peut que plonger avec lui L’éolien est décidément la seule chance pour l’industrie française, c’est aussi son seul moyen pour bloquer les EnR , le PV est totalement hors de contrôle, il se déploiera que cela plaise ou non L’absence de la France dans le P2G est la plus grosse catastrophe industrielle du 21eme siècle
« Pour autant, les EPR aussi… avant qu’elle cesse de couter des sommes indécentes et commence à rembourser son coût monstrueux » Les milliards d’Euros du coût de construction de l’EPR ne sont pas à la hauteur des recettes futures : Bon et ça rapporte combien un EPR sur la durée de vie ? 30, 50, 100 milliards ? C’est des recettes monstrueuses ou seulement normales ? Rappelez-vous l’équation nucléaire : Milliards d’Euros = centaines de milliards de kWh
« Le kWh éolien tombera à 2 centimes d’euro en comptant les marges des actionnaires. » Mouais, on peut le dire… vite, avant de voir arriver la CSPE OFFSHORE : L’éolien à 20 Euros le MWh c’est pas pour demain, d’autant qu’en 2014, le tarif d’achat du seul terrestre était déjà à plus 90 €/MWh :
Les apprentis sorciers ne font pas ces vérifications avant de lancer leurs « sorts » et autres expériences plus ou moins « magiques ». Point de magie ici. De l’analyse scientifique, des maths, de la physique, de l’expérience professionnelle des métallos …etc AUtrement dit, nous connaissons déja les possibilitées et les risques liés a la fabrication de ces grosses pièces. Cela a été évoqué de nombreuses fois sur les forums d’énerzine que vous fréquentez.
« Si la filière ne s’est pas développée depuis le premier réacteur à neutrons rapides surgénérateur (EBR-1 en 1951) c’est aussi pour des raisons économiques. » Ah bon ? Et les BN-600 et BN-1200 Russes ça compte pour du beurre alors ?
Il n’est pas impossible que le nucléaire parvienne à garder un certain pourcentage de mix à l’avenir, pas impossible mais très improbable à cause de son management. Pour survivre , il lui faudrait gérer intelligemment sa baisse de charge, supprimant des emplois devenus redondants afin de sauver les autres… Mais vous êtes la preuve vivante qu’il en est incapable. Le secteur nucléaire va s’acharner à garder son hégémonie, se fourvoyer à saboter les fillières concurrentes par tous les moyens y compris en truquant les perspectives, en minorant drastiquement le risque et en défendant chaque emploi sans exception Cette attitude le mênera inéluctablement à un effondrement systémique déjà anticipé par beaucoup et non des moindres, d’acteurs quelle que soit leur conviction technologique. Le sort programmé de la filière nucléaire est exactement le même que celui du minitel, un jour , c’est fini
Au vu du travail acharné du quatuor habituel de pronuke, et de la teneur des débats ci-dessus, et des rapports plus ou moins crédibles de l’ADEME, et des attermoiments de l’EPR (quel scénario!), et de la situation de AREVA, et des confits d’intérêts massifs dans l’industrie de l’énergie en général, et de Tchernobyle puis de Fuckushima (les deux scandales les plus énorme de l’histoire de l’humanité), et de bien d’autres « détails » de l’hitoire, le nuke a perdu une bataille, et peut être la guerre. A t’on le droit de dire que l’on veut sortir du nucléaire : OUI! La charge de la preuve a changé de camps. Ce sont maintenant les pronukes qui doivent se justifier, et ce n’est pas facile, quelque soit la validité de leurs avis, la profondeur de leur science, et/ou l’énergie (atomique) qu’il déploient pour ne jamais jamais jamais laissé dire « des bêtises » sur l’objet de leur amour éternel et inoxidable. Non, il ne sont pas subjectifs ni sectaires, ils ont vu la LUMIERE… Rappelons au passage que le nuke français est une affaire exclusive d’état à l’origine, affaire qui implique de très très grosses entreprises d’état et leur co ou sous traitants (d’état), et maintenant, depuis la libéralisation forcenée et dicatoriale de l’Europe, des intérêts privés qui sont donc mécaniquement très très très proches du pouvoir politique (confondus parfois?). De là à se demander qui ou quoi comande dans ces affaires… Mais c’est un sujet secondaire. C’est juste pour l’ambiance. Donc, pour aller à la synthèse, nous avons depuis quelques mois le droit de dire, de clamer haut et fort notre volonté (totalement irrationnelle, antipatriotique, antiécologique et idote bien sûr) de ne plus dépendre énergétiquement de l’industrie nucléaire. Nous disons que cette industrie est dangereuse aujourd’hui, dangereuse massivement, dangereuse pour l’éternité (à l’échelle humaine). Elle met en cause la sécurité des personnes, des régions, des états. Les concéquences des accidents et du stockage des déchets sont impossibles à gérer, et ceci sans limite de temps. Cette industrie est – parfois – corrompue, dans tous les sens du teme, comme toutes les industries, mais avec des concéquences très spécifiques, incalculables; bien au delà de ce qu’elle peut assumer elle même, ou de que même un état peut assumer sur son territoire. Les concéquences des accidents et du stockage sont d’abords régionales puis mondialisées, puis multi générationnelles.. La sortie du nuke « prématurée » de l’Allemagne, puis du du Japon, puis de nombreux autres états (la France bientôt?), est d’ailleurs une des concéquences incalculables, imprévisibles et non chiffrables de l’industrie du Nuke civile elle même. Qui peut qualifier et chiffrer les concéquences de ces mouvements à long terme, sur le climat ou sur la resource en autres énergies par exemple? Nous avons maintenant le droit de le penser, de le dire : Le nuke n’est plus souhaitable et n’a pas d’avenir. Et c’est ce qui se passe, malgré et contre les prescriptions professorales d’essence divine qui nous descendent de la petite et non moins efficace chevalerie pronuke telle qu’elle s’exprime ici, et probablement ailleurs. A trop restreindre le champs de la logique et de la science, on en fait un religion (ou une dictature) comme une autre. C’est ce qu’à fait l’état dans sa démarche pro nuke, en créant par exemple des monstres difficilement contrôlables comme Areva ou EDF, monstres défendus par une cohorte de prêtres de la logique. Résumons : La logique au service dune micro « scientocratie atomique » qui elle même sert les monstres mondialisés de l’énergie électrique à base d’atome. Pour le bien du peuple, ignare et votupérant, et malgré lui évidement… Les « savants » sont toujours contre le peuple, mais pour son bien. On connait la ritournelle. Cette victoire contre le nuke tout puissant fut lente à venir, mais elle est décisive. Ce n’est qu’une bataille. Reste à espérere que tout le monde évolue dans le bon sens avec ces idées et ce nouveau rapport de force. Quel est ce « bon sens »? Pas celui de la religion de la logique scientifique pure et supérieure, ni non plus celui d’un peuple vociférant, qui n’est qu’une hurlement inaudible d’opinions dispersées et souvent contradictoires. Le bons sens est celui qui nous éloigne ensemble de dangers graves, statistiquement prévisibles, ou justement tellement complexes que totalement impévisibles quantitativement mais seulement probables dans leur survenues. Le bons sens est celui qui nous fait dire « c’est arrivé à nos voisins, pourquoi pas chez nous? ». Le bon sens est le contraire du secret et du mélange des genres. C’est la séparation des pouvoirs. C’est la lutte sans merci contre le lobbies et conflits d’intérêt qui font que les décisions politiques sont essentiellement des décisisons économiques favorables à une toute toute toute petite élite, qui n’habite pas à côté des centrales Nuke bien sûr, ou pourra s’en extraire sans dommage irrémédiable le cas échéant. Le bon sens est donc une série d’appoximations sous forme de convention collective. Cette convention nous tient éloignée des extrêmes, de la répétition des erreurs, des enfermements, des dictatures, des dangers, des zones de risque, des mensonges, des tyrans, des exploiteurs, des excès, de l’obscurantisme… La volonté du 100% nuke qui s’est exprimée jusqu’à aujourd’hui (même inaccomplie et heureusement) est un de ces excès manifeste, qui peut être nous coutera très très cher (coutera surtout à nos enfants en fait, comme le carbonne dont nous faison un orgie tous les jours). Il n’y pas plus besoin d’être Docteur ou Président pour dire non au NUKE. Il faut juste du bon sens et le minimum syndical de connaissance, d’ouverture au monde. Doit on empêcher les pro nuke de s’exprimer ou de dire leur vérité? Non bien sûr! De leur amour de la science, de leur reflexion et de leur positionnement spécifique « religieusement rationnel » naitront peut être des alternatives, y compris des altenatives atomiques… Le problème, ce n’est pas l’atome ou la science, c’est ce qu’on en fait, et pourquoi. Il est un fait, que chacun peut constater aujourd’hui, qu’une mauvaise éolienne, qu’un mauvais immense parc d’éoliennes, que 100 immenses parcs d’éoliennes ou des milliards de m² de PV sont une paille par rapport à un seul EPR qui s’enfonce dans la tourmente et fini par sauter. Il vaut mieux toutefois qu’il « saute » au sens économiquen (avorte), plutôt qu’au sens technique après sa mise en route (explose). Allez, entendons nous… Il n’en ressortira que du bien, un moindre mal en tout cas.
« Nous disons que cette industrie est dangereuse aujourd’hui, dangereuse massivement, dangereuse pour l’éternité (à l’échelle humaine). » Un risque est quelque chose de statistiquement quantifiable. Il peut généralement s’exprimer en nombre de morts moyen par an dus à ce risque. Sur quels chiffres vous basez-vous pour qualifier de dangereux le nucléaire électrogène français, et en comparaison de quelle norme ? Si vous n’êtes pas capable de répondre honnêtement à cette question simple, c’est que votre peur du nucléaire est irrationnelle.
Ou, quand les scientifiques utilisent les statistiques pour nous (se) tromper. Combien de morts pas météorites ces dernières années, depuis que le nucléaire existe par exemple? Entre 10 et 200? Comparable avec les morts officiels du Nuke donc. Donc rien d’exploitable en statistique. Et pourtant… Le risque d’un météorite massif heurtant la Terre est bien réel et non inquantifiable, quasiment non descriptible. A quoi bon d’ailleurs… Si il y a des survivants, il devraient finir d’agoniser en cohabitants avec les dechets nucléaires dispersés… Et pourtant, nous réflechissons déjà aux moyens d’éviter une telle collision? Nous comprenons que le risque passé et connu est peu ou pas utilisable statistiquement. Les événements uniques sont tous différents et certains d’entre eux sont potentiellement gravissimes à l’échelle planétaire. C’est exactement ce qui peut arriver avec le nuke. Sans parler des collateraux, ces inombrables collateraux dont pour certains nous payons déjà le prix… Donc, mon cher Bachou’, faites un effort pour ne pas incarner jusqu’à la caricature les excès scientiques (ou tromperies à figure scientifique?) que je dénonce justement. Prenez un peu de distance.
Non les chiffres ne trompent pas, vous essayez simplement d’éviter ma question. Et cette ridicule tentative prouve mon propos : Vous dites que le nucléaire électrogène français est dangereux alors qu’en fait vous n’en savez rien. Ou alors si, vous vous doutez bien que j’ai raison (raison pour laquelle vous n’avez même pas essayé de sortir quelques chiffres). Mais très humainement, vous ressentez le besoin irrépressible de justifier la peur irrationnelle que vous avez du nucléaire. De la même manière qu’on va toujours trouver des explications les plus aberrantes à sa peur panique des souris, des abeilles, du noir, etc.
A Stephsea De votre longue tirade, je ne tirerai que cette profession de foi : « A t’on le droit de dire que l’on veut sortir du nucléaire : OUI » Je suis 100% d’accord avec vous : on a le droit de dire que l’on veut sortir du nucléaire. Cependant, en France je note que le poids politique de la formation qui porte cet « espoir » est grosso modo de 2%. Pour les 98% restant, c’est plus contrasté ! Et on peut tout aussi bien affirmer : A t’on le droit de dire que l’on ne veut pas sortir du nucléaire : OUI
Et accessoirement si, il existe des chiffres sur la propabilité de mourir à l’occasion d’une chute de météorité. Tout comme le nucléaire, les météorites présentent un danger se produisant rarement mais avec des conséquences importantes. Un chiffre sous la forme « nombre de morts moyen par an » tient compte de ces deux paramètres, et est donc une manière pertinente de quantifier ce danger pour le comparer avec d’autres.
A Lionel Je remarque que votre réponse ne reprend pas les deux faits avancés : Les recettes « monstrueuses » de l’EPR Le coût « monstrueux » de l’éolien offshore. Vous préférez éluder plutôt qu’élucider.
Les recettes calculées sur soixante (60) annnées ne sont qu’une combine complètement mensongère que vous balancez sans la moindre once de réalisme. Le réalisme consiste à comprendre que nuke ou pas nuke, les solutions alternatives vont se déployer dans les 20 (vingt) années avenir et rendre votre usine à cochonneries nukes complètement inutile, chère, dangereuse, décalée par rapport au réseau qui ne sera plus jamais dimensionné pour elle…. Vous n’avez pas la moindre idée de la dégelée de technologies qui vont renvoyer votre centrale dans le placard dont plus personne ne veut la sortir, déjà en 2015. La filière nuke est en déficit de 5 milliards cette année, lesquels seront payés en totalité par les consommateurs d’électricité par le biais de hausse désormais inéluctable des prix puisque seul EDF peut prendre en charge la faillite d’Areva. Le problème de l’EPR , c’est que vous nous gonflez avec vos prétextes bidonnés pour excuser son coût hallucinant alors qu’il ne se vend pas et que ces coûts ne seront donc jamais justifiés. A l’inverse , ces mêmes prétextes sont utilisables pour l’éolien offshore car celui-ci se vend dans le monde entier à commencer par l’Angeterre qui a déjà planifié 18GW. Payer des surcouts pour développer un produit que vous ne vendrez jamais est une catastrophe industrielle aussi couteuse que la retraite à 60 ans et que les français vont devoir payer en plus de la retraite à 60 ans de leurs parents alors qu’ils n’y auront droit qu’à 67 ans. C’est avec des escrocqueries de ce genre que des gens comme vous ont endetté 20 générations de français qui n’auront plus de droits sociaux, l’électricité hors de prix et devront rembourser vos mensonges, c’est affligeant, inexcusable et sincèrement dégueulasse
A trop restreindre le champs de la logique et de la science, on en fait une religion fanatique (ou une dictature) comme une autre. Mais ceci s’applique tout à fait au crédo irrationnel de ceux qui veulent sortir du nucléaire et dont la formation qui porte cet « espoir » représente grosso modo 2% de l’électorat. Et les prescriptions professorales d’essence divine qui nous descendent de la petite(2%) chevalerie antinuke exigeant la sortie du nucléaire parcequ’ils sont incapables de répondre honnêtement à cette question simple: Sur quels chiffres vous basez-vous pour qualifier de dangereux le nucléaire électrogène français, et en comparaison de quelle norme ? nous montrent bien que leur peur du nucléaire est aussi irrationnelle que fanatiquement religieuse.Aussi ont ils tous les culots lorsqu’ils traitent sournoisement de « subjectifs », »sectaires », « qui ont vu la LUMIERE » les gens qui,en France, ne veulent pas sortir du nucléaire. Ils s’amusent,dialectiquement parlant,à renverser la vapeur,et croient naivement que leur ridicule tour de passe passe rhétorique,va convaincre d’autres gens qu’eux mêmes.Mais c’est tellement gros,comme ficelle,tellement absurde,qu’a part leur 2% de partisans irrationnels habituels,ils ne convaincront quasiment personne.Ils donnent même envie de continuer encore autant le nucléaire,rien que pour s’assurer que des gens pareils ne commandent pas en France et ne commanderont jamais.
Reste que si un EPR peut produire régulièrement de l’électricité pendant 60 ans… cela produit des recettes que l’on ne peut éluder. 1 650 MW pendant 8 000 heures par an (11 mois) ça fait 13 TWh par an. Si le MWh est vendu 50 €, ça fait déjà 13 millions de MWh x 50 € = 650 millions d’Euros de recettes par an On ne peut éluder ce fait. Je rappelle juste que le système nucléaire historique a déjà produit (pas du bla-bla, mais des faits avérés) plus de 12 000 milliards de kWh (12 000 TWh). En prenant une moyenne actuelle de 50 Euros, les 58 réacteurs 2G ont donc déjà produit 12 000 x 1 000 000 X 50 = 600 Milliards d’€ de recette.
J’ai cru lire qu’on allait installer plus de 300 GW de solaire ? Voir même, selon certains, ce n’est pas assez ? Mais qu’est ce qu’on va faire de 300GW de solaire par grand soleil avec une demande de 40GW ???? Prier que les Allemand n’aient pas eux installé 400GW de solaire ? Je n’ai pas encore lu le rapport. Mais j’ai des gros doutes, pour moi le prix du pv va augmenter, tout simplement parce que plus on en construit, plus il produit quand les prix s’éffondrent, sauf si par miracle on arrive à stocker tout ça pour pas cher. Dans une moindre mesure, c’est pareil pour l’éolien.
L’effort en recherche fourni autour de l’énergie depuis le pic pétrolier de 2008 (pétrole à 140$) est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Depuis lors, les guerres de l’énergie n’ont pas démenti l’acuité du problème et l’urgence qu’il y a à le résoudre avant que les armes ne le fassent à leur façon. L’équipement allemand en solaire ralentit à ~2GWc/an.. c’est l’éolien terrestre qui continue à accélérer avec 5GW environ. Le solaire connecté cartonne surtout aux Usa, Chine, Japon, Uk (?) , Inde… Quoi qu’on dise , le monde produit bien trop de TWh mais ils sont mal réparti dans le temps et ce problème touche toutes les filières à des degrés divers. Le japonais Toshiba se lance à son tour dans l’hydrogène à grande échelle y compris dans ses aspects réseau-transport-stockage : Il n’est plus du tout question d’opposer nuke contre solaire. C’est désormais l’ancien modèle (centrales réseau) qui va se faire encapsuler dans un surensemble (P2G+réseau filaire+smart grid) auquels viendront s’ajouter les « devices » solaire, eolien, hydrolien.. Et ceci n’est que la partie production du nouvel ensemble Car la consommation va aussi connaitre des révolutions à répétition avec le smartgrid, les batteries/supercapas, l’hydrogène en cogénération Les arbitrages d’offre et de demande seront assurés par une IA dont on imagine pas encore la complexité mais qu’on peut vaguement deviner en observant les modèles d’économie d’énergie des smartphones et des pc portables Sauf que cette IA devra dialoguer en temps réel avec les réseaux filaires, la production filaire, les réseaux P2G et gaz et enfin arbitrer les sources appropriées pour se chauffer, stocker dans les batteries locales, stocker de la chaleur en ballon…. Bref une IA gratinée comme je les aime.. L’étape préliminaire consiste à établir les protocoles de communication et les faire homologuer par une brochette d’organismes officiels… Ensuite ce sera du gâteau…
c’est moi qui les ai évoqués, mais je ne faisais que reprendre un chiffre fétiche de Lionel…. Ce que je voulais mettre en évidence, ce sont les incohérences de l’étude. Je répète donc, avec du PV à 60€/MWh et du stockage court terme (batteries) à 58€/MWh restitué, ce sont les hypothèses de l’étude p16, je ne les invente pas, le PV explose forcément dans des schémas autoconsommants, quitte à mettre des grille-pains sur le toit pour évacuer les excédents! Or l’étude sort un chiffre ma fois « raisonnable » ( à l’horizon 2050) de moins de 60GW installé…
« Le kWh éolien tombera à 2 centimes d’euro en comptant les marges des actionnaires. » Et alors, en admettant que ce soit la cas? Vous pensez que les propriétaires de parc éoliens amortis à l’issue de leurs 15 ans de tarif d’achat vont tout d’un coût être pris de bonté d’âme et vendre leur électricité à prix coutant aux nécessiteux? Vous plaisantez ? Beaucoup de ceux dont vous parlez ( vers 2001) vont juste fermer ou être « repoweres » et repartir pour une période de tarifs de 15 ans, certains continueront en l’état mais vendront à un prix proche du prix de marché, moins la décote liée à leur intermittence.
Et il y a toujours une question à laquelle vous évitez soigneusement de répondre dans vos envolées vers l’H2, le P2G, etc… C’est juste « pourquoi les consommateurs d’électricité (la « vraie », les « electrons ») devraient cotiser via CSPE ou tout autre équivalent pour les consommateurs d’hydrogène ou d’electro-méthane ». Ca parait con comme question, mais c’est quand même essentiel…No free lunch.
Vous faites des procès d’intention mais ce ne sont qu’allégation sans indice de commencement d’évocation de fondement. Dés l’année prochaine les parcs éoliens amortis vendront au prix du marché qui oscille le plus souvent entre 20 et 30 euros/MWh. Ce que vous dites ne se vérifie absolument pas actuellement, aucune interruption de production n’est prévue et bref ! ce ne sont que des dénigrements gratuits Les producteurs éolien vendront au prix qu’un trader leur aura négocié, point barre, vous n’êtes pas trader, vous n’avez donc pas les infos de marché pertinentes pour donner un aperçu de ce prix 2016 c’est bientôt , vous allez nous balancer vos calembredaines jusqu’à la dernière minute ? Il n’y aura pas de repowering qui ne soit pas justifié par des saut technologiques significatifs (puissance < 1MW par mât) tout ça c'est votre soupe, des affirmation péremptoires, invérifiables et complètement bidonnées. De toutes façons, dés 2020, les batteries seront assez bon marché pour se débarasser du réseau dans de nombreux cas, sans compter l'hydrogène site isolé qui entre en bourse actuellement. Vous serez alors heureux de ne plus voir de croissance dans le chiffre PV publié annuellement qui ne concerne que le PV connecté et monitoré. Le PV "site isolé" n'est évidemment pas compté , cette production est simplement soustraite à la courbe de consommation. Le fait est que plus aucun organisme ne pourra savoir combien le PV produit car de plus en plus de sites s'isoleront du réseau pour échapper au tarif d'abonnement alors que les tarifs d'achat deviendront dérisoires.
« aucune interruption de production n’est prévue et bref ! ce ne sont que des dénigrements gratuits ». Vous avez des éléments? Si ce n’est pas le cas on peut parler d’affirmations gratuites….. Moi je regarde ce qui se passe ailleurs….
Les consommateurs d’électricité ne paieront sans doute pas les investissements P2G, c’est l’europe qui le fera. D’ailleurs les particuliers ne sont pas interessés par les questions de balance commerciale ou d’indépendance énergétique .. les états le sont et pas qu’un peu.. Pourquoi le consommateur paierait il un modèle économique qui ne servira que les intérets de l’état ? Les consommateurs paieront leur hydrogène routier avec taxes et ça coutera à peu près le prix de l’essence actuelle dans le cas de moteur thermique et deux fois moins avec pile à combustible (rendement *2) Et là aussi l’état sera le grand gagnant car la totalité de l’argent du combustible ira dans des poches européennes ! Avec un potentiel de 45 milliards par an (2.2 points de PIB) rien que pour la France, l’état peut bien faire un effort d’investissement ! Surtout que contrairement au PV pex, l’hydrogène devrait fournir un gros paquet d’emplois, cotisations sociales, impots de toutes sortes sans compter que les emplois créés soustrairont un chomeur indemnisé ! Pour l’Europe , le paradigme est le même , l’argent du pétrole va désormais alimenter l’économie de chaque état et permettre de retrouver des marges dans nos vieux pays très motorisés ! Le consommateur l’électricité n’a pas à payer pour une recette qui ne profite qu’à l’état
« Le fait est que plus aucun organisme ne pourra savoir combien le PV produit car de plus en plus de sites s’isoleront du réseau pour échapper au tarif d’abonnement alors que les tarifs d’achat deviendront dérisoires. » Faudra juste surveiller les importations de groupes électrogènes! Quel progrès!
Paradoxalement, l’hydrogène combustible devrait provoquer une chute de consommation pétrolière et entrainer la baisse de son prix. Cette baisse va (comme c’est le cas actuellement) alimenter les vieilles économies « riches » (nous quoi) et financer… les programmes de limitation de consommation fossile et donc l’hydrogène ! Le pétrole est un tel poids sur les économies développées qu’il freine les dépenses d’investissement et donc les efforts pour se libérer de la dépendance au pétrole ! Donc oui, les groupes électrogènes vont se vendre mieux et ce ne sera peut-être pas un progrès à titre individuel mais certainement une amélioration très nette sur la consommation fossile mondiale.. Donc si on se fie à votre pseudo qui semble dire que les choses ne sont pas simples (verbe être au conditionnel) , la situation qui se profile est plutôt vertueuse puisque la moindre dépense pétrolière permet de dégager de l’argent pour consommer moins de pétrole et ainsi de suite. Je ne sais pas vraiment où placer le nuke dans cette équation , à priori je dirais qu’on s’en fiche complètement et qu’il n’est plus qu’un dommage collatéral dans toutes les hypothèses
mieux encore que le progrès : la décorrélation avec le PIB. Les produits de substitution aux fossiles sont plutôt chers dans un premier temps , puis leur prix décroit au point qu’ils en deviendraient rentables si le pétrole ne baissait pas entretemps. Mais évidemment , ce n’est pas si simple Car la moindre consommation crée une surabondance qui fait chuter le prix et les nouvelles technologies ne parviendront peut-être jamais à la rentabilité réelle face au pétrole devenu peu cher (20$/bl?) Ce phénomène n’a aucun équivalent dans l’électricité dont le prix est stabilisé et , en tous cas , jamais à la baisse ! C’est sans doute pourquoi le marché de l’électricité est promis à des changements très abrupts car soumis à une concurrence avec des fossiles beaucoup plus instables quant à leur prix .. bon Et le plus marrant dans tout cela est que les technos de substitution qui seront donc généreusement subventionnées, vont pouvoir pratiquer des prix-catalogue assez confortables càd leur marges seront assez élevées d’ou un fort impact sur le PIB De toutes façons : si vous prenez le point de vue des masses monétaires, il n’y a aucune source de revenus aussi rémunératrice que les carburants à notre époque , c’est de très loin le plus gros marché au monde C’est donc là que doivent logiquement se concentrer les plus gros budgets de R&D , attirés par des rémunérations de risque sans équivalent Toujours aussi logiquement, le capital-risque mondial qui représente des sommes faramineuses qui ne savent pas toujours où s’investir (trop d’argent!) , ont tendance à tomber dans ce puit gravitationnel de la substitution aux fossiles et le jeu de la compétition aidant, les différentes filières rivalisent de projets plus pharaoniques les uns que les autres Au final , les investisseurs arrivent tous à la conclusion qu’un projet à 100 milliards $ a beaucoup plus de chances de réussir qu’un petit truc de 10 milliards et la concurrence se concentre sur le segment des projets géants , délaissant même les petits projets jugés trop anecdotiques Comme ils ont tous fait à peu près le même calcul en même temps (algorithme de la meute de loups), ils arrivent tous à maturité à peu près entre maintenant et 2020 alors que personne n’a encore vu une seule voiture à hydrogène sur les routes , c’est une escadrille de nouveaux modèles qui arrivent sur la marché en même temps (c’est exactement la même chose dans les biotechs qui soignent tous le même cancer en même temps..) On en est là…. Ca vous étonne que les pays plutôt en manque de centrales préfèrent différer leurs achats de centrales nukes ??? Si vous lisiez la presse eco au lieu des tabloid people , ça vous étonnerait moins La quantité d’annonces fracassantes dans le domaine de l’énergie hi tech est absolument affolante en ce moment et tous ces projets n’ont eu aucun mal à se dimensionner au niveau mondial grace aux milliards du capital-risque Tout ça pour dire que le groupe électrogène que vous allez acheter pour sécuriser vos 10kWc de pv ne va pas changer un iota à la tendance mondiale, c’est même surement le contraire puisque quoiqu’on en dise : Le réseau électrique actuel et son cortège de centrales nous a amené au mix que nous connaissons et ne prévoit pas vraiment d’aller plus loin en terme de carbone (ou consommation de fossiles) Alors que les modèles plus récents se concentrent sur l’élimination des fossiles importés, soit pour asseoir leur rentabilité, soit pour réduire les émissions de CO2 et capter la clientèle écolo et ses subventions crémeuses…
« Les consommateurs d’électricité ne paieront sans doute pas les investissements P2G, c’est l’europe qui le fera. » C’est juste trop drôle, en plus venant d’un « libéral convaincu » traitant les autres de « communistes »! ( je ne vais pas rechercher votre post, c’est récent…). Allez bonsoir.
C’est tout vu monsieur tony : Vous avez la grande famille du stockage : batteries LiFePo4 dont le prix est annoncé en chute facteur 4 d’ici 2020 par Deutsche Bank, les supercapacités au graphène qui n’en finissent pas d’arriver et qui promettent un stockage sûr, une espérance de vie de plusieurs vies humaines et des puissances admissibles énormes, plus toute la littérature Enerzine comme la batterie aliminium qui me semblent moins avancées mais qui font l’objet de recherche richement budgetée Ensuite vous avez l’écosystème hydrogène qui se décline en France avec un champion mondial (Air Liquide) et plusieurs familles d’utilisation : industrielle (chimique) , energie thermique dans le nord avec l’hytane, la logistique avec 2 warehouses équipés (par Air Liquide). Les piles à combustible fixes qui utilisent des technos très différentes de la PEM : dérivées des SOFC haute T° : meilleur rendement et cogénération. Puis les véhicules PEM dont les fameux Toyota Honda et Hyundai. Daimler a annoncé sa technologie maison, certes ils n’arriveront pas en France puisque il n’y a aucun plan d’équipement , mais ils ont déjà un succès commercial puisque Toy a dû multiplier sa production de Mirai de 300% pour faire face à la demande.. Toy annonce un modèle à 20 000 euros pour 2020 (ils n’ont pas l’habitude de raconter des cracks si vous les connaissez) Enfin viennent les technologies réseau de transport de l’hydrogène : soutenues par l’Allemagne et le Japon qui jouent leur survie sur ce thème ! C’est de la survie d’un peuple et de son économie que je parle, pas d’un mini clan comme les nucléocrates français, planqués dans d’obscures antichambres du pouvoir. Si le nuke s’effondre, l’économie française lui survivra et ce sera de plus en plus le cas à l’avenir puisque la faillite a commencé et qu’il faudra payer 5 md euros par an pour l’éponger , mais ce faisant on se débarasse de cette technologie en tant qu’organe vital national. 5 milliards d’euros par an pendant 15 à 20 ans : c’est à peu près le bilan qu’il faut attendre du nucléaire mais en échange, la pays sera libéré de cet embarrassant héritage de l’après guerre .. Quant à la relève : elle se porte plutôt bien.. Les EnR ajoutent 10 à 15 equivalent EPR dans le monde chaque année et les systèmes de transport+stockage vont commencer à seconder puis remplacer le réseau actuel dans les 18mois qui viennent Rappelez vous en 2007 : il était encore assez incongru de prétendre que les EnR allaient totaliser la production d’une seule centrale nucléaire.. Tout le monde s’accordait à dire que c’était mission impossible.. C’était en 2007 ! Aujourd’hui les pronukes font moins les malins.. Ils soemblent obligés de ne pas dire trop de mal de l’éolien tandis que le PV continue son bonhomme de chemin hors de tout controle totalisant 110GW de pouissance installée dans le monde à eux deux.. Vous attendez de voir ? c’est tout vu monsieur Tony, ce que vous ne voyez pas , personne ne vous y forcera, mais n’allez pas croire que tout le monde se met la tête dans le même sac que vous
L’hydrogène est l’avenir … depuis 1874 voir le roman de Jules Verne l’Ile mystèrieuse paru en 1874 : déjà, dans son roman, deux voies d’avenir étaient tracées : l’électricité et l’hydrogène 140 ans plus tard : deux voies d’avenir l’électricité et l’hydrogène heureusement, on a fait des progrès depuis mais l’hydrogène reste produit par reformage du gaz naturel Donc avant de voir émmerger le P2G, on verra la disparition du gaz naturel comme source de production d’hydrogène la disparition du gaz naturel pour produire de l’électricité sur ces deux points : pas d’évolution attendue
L’hydrogène est l’avenir … depuis 1874 voir le roman de Jules Verne l’Ile mystèrieuse paru en 1874 : déjà, dans son roman, deux voies d’avenir étaient tracées : l’électricité et l’hydrogène 140 ans plus tard : deux voies d’avenir l’électricité et l’hydrogène heureusement, on a fait des progrès depuis mais l’hydrogène reste produit par reformage du gaz naturel Donc avant de voir émmerger le P2G, on verra la disparition du gaz naturel comme source de production d’hydrogène la disparition du gaz naturel pour produire de l’électricité sur ces deux points : pas d’évolution attendue
voudriez vous avoir l’obligeance de bien vouloir taper « power to gas » dans un ou deux moteurs de recherche , consulter une dizaine de pages pas trop anciennes et revoir votre position à propos de la séparation de l’hydrogène de l’eau ? Non parce que si on me rebalance les croyances païennes sur l’hydrogène du 3eme siecle avant Jancovici après que j’aie posté une 30aine de lien sur des projets massifs de production HH sans le moindre recours au reformage de matières organiques (fossile ou pas) , je vais juste me demander si vous lisez correctement ou seulement les parties conformes à vos religions, auquel cas il serait vain de partager quelque information que ce soit.. OK : les projets d’électrolyse massive souvent suivie d’injection dans le réseau de gaz se comptent à une grosse douzaine environ (350 à 1000 kW). Chacun d’entre eux consiste à tester l’electrolyse sur le long terme afin de récolter des informations sur le vieillissement des matériaux, des electrodes, des joints sous pression, canalisations… Ce que les français aiment appeler des « sites pilotes » et que les anglais nomment « proof of concept » Bref le but de ces prototypes est de trouver les meilleurs compromis en termes de coûts dans le but avoué d’en déployer des milliers, càd des puissances cumulées en GW ! A coté de ça vous avez l’electrolyse phase gazeuse défendue par CEA dont le rendemenrt de conversion dépasse 90% (lu sur enerzine faire une recherche): beaucoup mieux que les STEP et qui, en toute logique, ne font pas l’objet de publications pour jouer à Trivial Pursuit Dans le domaine automobile Enerzine a aussi publié sur une station de recharge Honda qui stocke 18 kg HH et électrolyse à raison de 5 kW environ ce qui est très peu évidemment mais qu’on peut installer sur une prise de courant et canalisation d’eau ordinaires. J’admets que le reformage de gaz permet de produire des qtés d’HH nettement plus élevées , c’est d’ailleurs la raison du succès d’Air Liquide à l’export mais on ne peut pas dire que l’electrolyse n’existe pas, elle se développe comme le reste de la filière HH energie, lentement en ratissant très large chez les plus grands industriels mondiaux. Développement qui tomberont à point nommé lorsque le prix pétrole/gaz remontera dans l’automobile et lorsque les réseaux HH commenceront à remplacer gaz et électricité Ce n’est peut être pas un sujet fréquemment évoqué au JT de 20H mais est-ce pour cette raison que les braves gens pensent que ça n’existe pas ?
Or l’étude sort un chiffre ma fois « raisonnable » ( à l’horizon 2050) de moins de 60GW installé… Oui je pense aussi que c’est ce qui est dans l’étude même si je ne suis pas arrivé au bout (loin de là et ya pas de résumé). Car outre qui a dit quoi sur ce forum, il y a aussi ce qui c’est dit ailleurs. Par exemple : Tout ou presque reste évidemment à construire. La puissance à installer est estimée à 700 gigawatts : environ 7 fois le parc de production d’électricité actuel. L’essentiel pourrait être fourni par les panneaux photovoltaïques sur toiture (364 GWc) et les différents types d’éolien: terrestre (174 GW), marin posé (20 GW) et marin flottant (46 GW). Je suppose qu’ils confondent avec le potentiel, mais ça fait peur quand même. Tout de même dans l’étude ceci fait mal aux yeux : En 2050, le terme « non pilotable » pourrait être considéré comme inapproprié du fait de la présence de stockage et de la non-valorisation de certaines productions (assimilable à de l’écrêtement). Donc en gros en 2050, le non pilotable n’est plus un problème parce-qu’on douille en stockage et qu’on balance le reste à la poubelle. Je n’ai pas pu aller plus loin.
¤ La course d’obstacle pour le redémarrage de quelques réacteurs nucléaires au Japon n’est pas finie. Les populations locales n’en veulent pas et obtienne justice. La production mondiale d’électricité nucléaire n’est pas prête de retrouver son niveau de 2010 et encore moins son record de 2006.
L’écrètage de production PV n’a rien à voir avec mettre une production thermique à la poubelle. Le PV ne s’use pas, je dirais que c’est la source d’élec la plus ennuyeuse au monde, écrèter cette production , c’est juste mettre les panneaux en court circuit. Cela se fait bien sûr automatiquement (relais) ou à distance. L’intervention humaine est nulle , l’usure n’existe pas.. pourquoi pas rajouter des panneaux plutôt que des batteries si on a besoin de plus de courant en hiver.. Je suis comme vous, je n’aime pas réguler. Il faudrait utiliser ce courant pour sécher le bois et fabriquer des pellets, ou n’importe quelle activité consommatrice qui peut se permettre de s’arrèter en hiver.. Sinon le froid industriel a de beaux jours devant lui : pourquoi pas produire de l’azote liquide utilisé en camion frigorifique plutôt que des machines à froid au gazole ? Les GW que vous citez seront utiles lorsque le P2G sera aussi disséminé que le réseau gaz actuel.. et puis zut ! on peut aussi se permettre de consommer un max à certaines heures, pourquoi ne se ferait on pas plaisir ? Parce que le tarif doit rester déséspérément fixe entre été et hiver ? entre 03:00h et 19:00h ? Vous savez comme moi que le coût de l’électricité est variable dans le temps. EnR ou pas..
Personnellement, l’écretement ( s’il reste bien entendu mesuré en volume) ne me gêne pas forcément. C’est le cas de tout parc de production electrique que de gérer la production des ouvrages qui le composent. Bien entendu, ça renchérit le coût moyen sur la durée de vie (LCOE) des ouvrages en question. Mais Lionel nous a trouvé la solution: on va faire du PV pour sécher en été du bois destiné à faire des pellets!
Ben c’est vrai que quand on lit Jancovici, on comprend que le seul moyen de distiller l’éthanol est d’utiliser de l’éthanol. En conséquence notre polytechnicien a pensé nécessaire de diviser le productible éthanol par 4. Puisqu’il faut 75% de l’énergie finale pour distiller, on divise le productible par 4, c’est ainsi que fonctionnent les cerveaux français. Je ne suis pas du tout de cet avis. L’usage énergétique des excédents de production électrique me semble l’utilisation la plus logique : Ce n’est qu’une méthode parmi d’autres pour faire du stockage saisonnier. Le but étant d’utiliser la ressource abondante 6 mois par an pour faire du stock pour les 4 mois où la disponibilité est tendue. Faire des pellets, distiller de l’éthanol, du pétrole ou de la résine de pin me semble moins problématique que faire des barrages géants pour alimenter le pic de 19h en décembre C’est fou ce que des cerveaux éduqués de manière excessivement stricte peuvent perdre en acuité intellectuelle car ils ne cessent de ressortir la science apprise dans leurs dernières année d’études afin de justifier leurs salaires indécents. L’écosystème français peut sans doute produire 250TWh d’énergie par an à condition qu’on organise correctement l’équipement et la logistique qui sont extrèmement critiques pour la biomasse. Produire du pellet avec une machine très bon marché qui peut parfaitement fonctionner 3 mois par an quand l’énergie abonde me semble une bien meilleure idée que d’obtenir le même résultat avec des barrages monstrueux Qu’on se le dise
Bon alors, son électricité il l’achête combien notre producteur de pellets ou d’éthanol (rendue à domicile bien entendu et TTC)? PS; Pour du PV c’est pas 6 mois c’est 6 h au mieux par jour pendant 6 mois, disons environ 1000h/an.
@6ct D’abord on demande à RTE et ERDF de nous dire combien d’argent ils gagneront si on les débarrasse des pics ridicules de 07h et de 19h ! Comme les réseaux sont dimensionnés uniquement sur ces pics, il est évident qu’ils pourront vendre beaucoup plus d’électricité en tarif normal si on supprime les excroissances purulentes de leur courbe de charge. Ensuite on demande à l’état de répartir l’argent gagné en emploi et en taxes vers les producteurs de stock saisonnier. Peu importe que cet argent leur revienne sous forme de ristourne sur la facture ou subvention , c’est toujours de l’argent et seul le bilan parle.. Enfin on accorde le titre d’industriel electro-intensif aux producteurs de stock en échange d’un planning serré de leur consommation afin qu’elle corresponde aux périodes d’excédents Le plus simple est de faire une simulation sur 15ans et de payer les producteurs via une bonne vieille subvention. Ca économisera les coûts bureaucratiques insensés et permettra aux producteurs de développer l’efficacité énergétique d’année en année ce qui est plus réaliste que de sur-concevoir des installations supposées fonctionner dés la première année (méthode qui coute très cher et ne marche jamais) Mais un jour ou l’autre , il faudra bien faire un barême de tarifs électrique pour les producteurs de stock… D’après ce que j’ai compris, ça se fera mais personne ne sait quand.. @Tony L’énergie qui part en fumée blanche est récupérable avec un Stirling à bas gradient. Hélas ce type de machine n’a jamais trouvé de débouché et coute donc cher à produire. Le CEA a clairement ouvert une autre voie pour récupérer la chaleur (et capter les excédents de production) grâce à l’électrolyse en phase vapeur. Un grande partie de l’énergie de l’electrolyse provient de chaleur non valorisée ce qui permettrait d’obtenir des rendement de conversion hydrogène nettement supérieurs à 100% Pour l’instant , les prototypes CEA sont de petites puissance et on ignore si le procédé se prète aux puissances de plusieurs (centaines de) MW
« D’abord on demande à RTE et ERDF de nous dire combien d’argent ils gagneront si on les débarrasse des pics ridicules de 07h et de 19h » Il est possible de répondre assez facilement à cette question puisque la tarification des réseaux de RTE et d’ERDF a une composante horosaisonnière il faut analyser les tableaux 5 à 21 la composante la plus simple a 5 classes (tableau 5.2) la partie puissance du tarif varie de 1 à 0,12 en heure creuse d’été (cad de nuit en été actuellement, mais à l’avenir, quand il y aura beaucoup de PV, ce sera de jour en été supprimer les heures de pointes liées à la consommation des personnes qui rentrent chez elles vers 19h et de la consommation du chauffage électrique, reviendrait à supprimer la composante heure de pointe du tarif qui est à 100% et à le remplacer par la composante heure pleine d’hiver qui est à 92% pendant 360 heures par an (4 h par jour pendant 3 mois) Mais les nouvelles heures de pointes (pour un réseau) correspondront aux heures où le PV et l’éolien produiront sur le réseau ERDF Pour estimer celà il faut examiner precisément l’emplacement sur le réseau de ces moyens de production ENR. On est sur que la pointe dépendra plus du vent et du soleil et moins de la température qu’actuellement. Pas sur du tout qu’il y ait moins d’heures de pointes et que la pointe ait une plus faible intensité!
Je constate que plus les débats sont précis, argumentés, pointus, documentés et plus ils s’éloignent du sujet. C’est un paradoxe étonnant mais explicable pour qui regarde près la strutcure même de ces échanges. Ce n’est ni mon sujet ni mon projet, juste une introduction. Et qu’est ce qui gêne au plus haut point ces débatteurs aguerris et non moins perdus en abîmes de circonvolutions? Qu’on leur rappelle qu’ils ne parle plus du sujet. C’est comme un pilote qui s’aperçoit tout d’un coup que ses pitots sont gelées. Il ne sait plus ou est le haut et le bas, il ne sait si il va vite ou lentement, il ne sait même si il vole ou si il tombe, et vers quoi. Mais il pilote avec tout son immense savoir faire, ses connaissances précises, ses chiffres, etc. Il pilote… En tout cas il le crois, alors qu’il ne fait que tenir un manche et s’enfermer dans des schémas potentiellement dangereux. Tout cela est une belle démonstration à a la fois de savoir-faire technique mais surtout, à la fin, de vanité. Les avions ne demandaient a priori qu’a voler, mais la vanité des savants (et de leurs professeurs) à au moins en partie contribué à les foutre par terre. Je n ‘ai rien contre les savants. Je prétends même en être un parfois. Mais je les appelle ici à plus d’humilité et de distance. Moins de chiffres, plus de recul et « philosophie »… C’est pourquoi je ne cite ici aucun chiffre, ou presque.
Les avions ne demandaient a priori qu’a voler, mais la vanité des savants (et de leurs professeurs) à au moins en partie contribué à les foutre par terre. L’avion,grace aux « savants » dont vous critiquez la « vanité » est un moyen de transport qui fait beaucoup moins de victimes(morts ou bléssés) que la voiture,la moto,le déplacement à pied(pietons tués dans le monde entier) ou le bateau;il y a des statistiques sérieuses sur ça.Aussi les gens ne suivront jamais un mouvement aussi bête que: « Sortir du transport aérien » s’il se créait. Humilité,distance,philosophie ne doivent pas servir à enfumer les gens et leur raconter n’importe quoi pour faire passer des opinions de groupes idéologiques sectaires qui se prennent à tord pour des maitres à penser devant orienter la marche du monde.Pour le coup,ces gourous du dimanche qui font la leçon à tout le monde,manquent vraiment de la plus élémentaire humilité.
« Je n ‘ai rien contre les savants. Je prétends même en être un parfois. Mais je les appelle ici à plus d’humilité et de distance. Moins de chiffres, plus de recul et « philosophie »… C’est pourquoi je ne cite ici aucun chiffre, ou presque. » L’humilité, c’est de ne pas affirmer que le nucléaire est dangereux alors que c’est faux et qu’on le sait parfaitement.
Ah oui c’est vrai, le nucléaire ce n’est pas dangereux. Nous avions tous oublié ! Merci pour ce rappel utile, et cette belle tranche de rire ! Humilité vous disiez? Il y a du boulot chez EDF pour comprendre le sens de ce mot !
voyre schéma de financement. « d’abord on demande à RTE et ERDF de nous dire combien d’argent ils gagneront si on les débarrasse des pics ridicules de 07h et de 19h ! » Qu’est ce qui vous dit que RTE ou ERDF « gagneraient de l’argent » si les pointes de 7h et de 19h étaient (plus ou moins) rabotées? Et même en admettant que ce soit le cas, ça ne pourrait être que très temporaire car vous l’avez certainement remarqué les tarifs de transport et de distributiontion sont régulés. Si tout-à-coup pour une raison quelconque RTE ou ERDF se mettaient à faire des bénéfices jugés anormaux, les tarifs baisseraient à la demande du régulateur.
« Ah oui c’est vrai, le nucléaire ce n’est pas dangereux. Nous avions tous oublié ! » Je le dis et je le prouve : Sur le dernier quart de siècle, les accidents nucléaires (électrogènes) ont tué dans le monde de l’ordre de 80 personnes en moyenne par an. Sachant que si on se limite au périmètre de la France, cette moyenne est évidemment bien plus faible vu que les accidents de l’industrie nucléaire civile n’ont jamais tué personne chez nous. A titre de comparaison, la foudre tue 20 à 40 personnes par an rien qu’en France : La France représente environ 1% de la population mondiale, vous avez donc 37 fois plus de chances de mourir du fait de la foudre que de mourir dans un accident nucléaire. Bref antinucléaires, continuez donc à vous ridiculiser.
« A quoi bon parler chiffre.. » Effectivement vous pouvez parler d’energie sans parler de chiffres, vous parlez simplement dans le vide….Vous vous faites plaisir, pourquoi pas.
Pour faire la comparaison avec un vrai risque, les accidents de la route font en moyenne 1,3 millions de morts par an : Le nucléaire civil est donc, en moyenne mondiale, 16250 fois moins dangereux que la circulation automobile.
Vous êtes peut-être fumeur : La cigarette provoque 6 millions de morts par an dans le monde. Vous avez donc 75000 fois plus de chance de mourir de votre addiction que d’un accident nucléaire.
Bon l’EPR de flamandville verra t’il le jour? L’annonce de l’ASN a t’elle sonné le glas pour AREVA? « Il faudra qu’on ait une conviction forte, une quasi certitude, une conviction absolue » sur la fiabilité de ce « composant crucial » avant de donner le feu vert à sa mise en service, a martelé le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet. Ajoutant : « Je ne présage en aucune manière de la décision qui sera prise, compte tenu de l’importance de l’anomalie, que je qualifie de sérieuse, voire très sérieuse. » En savoir plus sur «
même article « Areva et EDF ont annoncé une nouvelle campagne d’essais de qualification, dont les résultats, attendus à l’automne, seront expertisés par l’ASN et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). M. Chevet a indiqué qu’il n’excluait pas de faire appel à des experts étrangers pour les assister. » Un traitre à son pays ce M. Chevet ? Que fait la police (la vraie)?
« Bon l’EPR de flamandville verra t’il le jour? » Vous avez raison : Changeons vite de sujet… ;D Et vous Sunny, vous pensez que le nucléaire est dangereux ou pas ?
Au final on a appris que les viroles de cuve avaient été fabriquées par Japan Steel Works, mais que le couvercle et le fonds de cuve l’avaient été par AREVA NP. que les défauts observés (sur une autre pièce similaire) sont liés à un phénomène de ségregation après la coulée (sous vide) lors de la solidification des pièces entrainant une modification de la teneur en carbone et de la résilience (cad de la capacité à résister à la rupture fragile) ; les deux phénomènes sont normalement corrélés. La pièce la plus facile à changer est le couvercle de la cuve qui avait d’ailleurs connu des défauts de fabrication. Au stade actuel de la fabrication, la cuve peut elle être changée?
« Au stade actuel de la fabrication, la cuve peut elle être changée? » Oui, tant qu’elle n’a pas été irradiée c’est pas un problème. Le problème c’est que fabriquer une nouvelle cuve prendra des années, retardant d’autant le chantier.
A priori, il semble quez le smartgrid(linky) suffise à lui seul pour lisser les pics de 7h et 19h. C’est mon hypothèse basée sur des « calculs de coin.. » Pour être plus précis , les pics seront résorbés soit : a) Par utilisation d’une autre source de chauffage « de stock » aux heures tendues ou : b) Par accumulation de chaleur electrique pendant la période moins tendue (à 19h on bénéficie de la production PV récente, à 7h de la faible conso nocturne) Quoiqu’il en soit, smartgrid, batteries et egas peuvent permettre de lisser totalement la demande. Donc, sauf gros ratage, les pics aberrants devraient devenir de l’histoire ancienne dans pas trop longtemps (smartgrid et batteries commencent à se déployer) Si vous me dites qu’une demande lisse coute aussi cher qu’une demande en montagnes russes, je ne vous centredirai pas mais j’en concluerai que le système est tellement biaisé que les coûts réels des installation n’ont plus le moindre rapport avec les couts facturés et ce n’est pas de bon augure Cela dit, j’ai déjà une opinion plutôt suspicieuse à l’égard des différentes tarifications, vous ne ferez que confirmer cette crainte. Je ne fera pas d’enquete sur les coûts , j’ai mieux à faire de mes journées que détricoter des sacs de noeuds volontairement piégés par un tas de gens qui en vivent. Ca ne me plait pas, c’est tout
Allez raconter vos salades aux anciens habitants des zones situées autour de la centrale de Fukushima et de Tchernobyl. Allez leur dire vos horreurs dans le blanc des yeux et regardez vous dans un glace ensuite. Bref, il y a 200 ou 300millions de gens qui meurent chaque année dans le monde, le nucléaire est donc 199,99 ou 299,99 millions de fois moins dangeureux que la mort. Vous êtes une absurdité.
La violence des réponses personnelles indique bien qu’un point sensible est touché. Je connais déjà les réponses perosnnelles à ce dernier post…Ne vous fatiguez pas. C’est hors sujet et un peu grotesque. Je le ré-écris : un peu d’humilité, surtout de la distance au sujet. Il en ressortira plus de pensée, plus de vision globale, plus de compréhension, plus d’échange, et moins de données techniques. Je ne réponds plus factuellement. C’est inutile. Comme dit plus haut avec justesse, un peu d’intuition aide à traiter ces masses d’informations complexes avec efficacité et avec des résultats. L’intuition est même le fondement de l’intelligence humaine, bien avant la science. La science est un des effets d’une certain forme d’intuition (regardez l’histoire). Je ne parle pas de l’intuition qu’on a tous les jours (quoique…). Chacun se fera son idée de ce à quoi il est judicieux ou pas d’aplliquer les statistiques, sachant qu’il s’agit de risques très spécifiques (événements rarissimes) et demesurés. D’où ma comparaison au cataclysme de type géocroiseur, applicable aussi au tsunami par exemple. A quoi servent les statistiques à l’état brut? Sans aucun tri ni aucune réflexion sur ce qu’elle nous apprennent ou pas, sur le fait qu’elles ne s’appuient que sur ce qui est connu, répertorié et vécu, elles nous parlent du passé vu à travers un vasistas, chmaps de vision reduit à l’extrême. chaque statitique simple ne dit qu’une petite partie de la réalité. Elle ne ment pas mais permet de mentir à qui l’utilise à cette fin. Ainsi en va t’il du nombre de morts à cause du Nuke. Sans parler de la validité même de certains chiffres assez outrageusement sous-évalués – par les autorités pro-Nuke. A quoi servent les précisions à l’infini du détail sur tel ou tel problème ou technologie? Ici précisément, absolument à rien, si ce n’est à jouer le concours des égos savants, et à larguer avec dédain tous ceux qui n’ont pas potassé cette hyper-spécialité. Elitiste et dédaigneuse, telle est la tournure des échanges ici. Pour quoi faire? Pour botter les fesses, autant que possible, des lambdas qui sentent qu’il y a un problème avec le Nuke. Le premier et le plus évident de ces problèmes est cette déferlante de certitudes et ce bouillonnement de petits savoirs microscopiques qui empêchent de voir la globalité. Une immense paravent de science brouillone devant le sujet tabou : le Nuke industriel est aujourd’hui un poison, un doucle poison au moins. Les « pilotes » jouent les caids, mais comme tout le monde, il seront bien paumés et paniqués, comme des enfants dans le noir, le jour ou ça déraille sérieusement. Un seul exemple : Il est prévu qu’une vague ou débordement d’une quelquonque nature, non prévisible dans sa survenue et dans son amplitude (paradoxal mais tout à fait réalisable et entendable), mette en défaut grave la centrale de la Gironde (arrêt des pompes comme à Fucku). Cela a dejà failli arrivé, à cause de l’incurie bien évidente des responsables du projet (petite digue = moins cher). La digue est maintenant relevée, mais le principe est acquis : elle sera submergée un jour ou l’autre, et on ne sait ni quand, ni pourquoi, ni les conséquences exactes de cette submersions. Celma dépendra de tellement d’autres facteurs. On ne peut donc que prévoir le pire, qui est forcément mécaniquement pire que le pire tel qu’imaginé par EDF. Sinon EDF n’aurait pas eu les moyens de construire cette centrale avec le niveau de sécurité requis, et ne l’aurait pas fait à cet endroit, etc. etc. Et nous n’aurions pas eu les moyens de payer cette électricité Nuke à son vrai prix… Le compromis est donc acté, avec ou sans notre consentement éclairé, mais le pire du pire est sciement ignoré. Le pire du pire – c’est aussi le principe de précaution – n’est jamais appliqué au Nuke qui pourtant est bien le pire du pire quand il faillit. Jusqu’à aujourd’hui les accidents bien que gravissimes (et probablement sous évalués dans la ligne de la politique qui a présidé à leur construction et à leur défaillance même) sont relativement contenus. C’est un fait. Le pire, et le pire du pire sont donc encore devant nous. Nous jouons avec le feux, c’est une évidence que la raison doit admettre devant les faits. Je comprends bien que ceux qui sont payés pour faire la propagande pro-nuke fassent leur boulot, de toutes les manières les plus brillantes, mais les autres doivent prendre de la hauteur et bien comprendre le cercle vicieux de ce système. Pourquoi vicieux? Cette industrie est basée sur le fait que les produits employés sont des poisons sans antidote, qui ne vieillissent pas (à l’echelle des générations humlaines), qui provoquent des réactions explosives et des températures tellement élevées qu’aucun contenant ne peut les contenir. Pourquoi cercle infernal? Parceque pour accepter de faire des centrales Nuke, donc de jouer avec ces poisons radicaux et explosifs, il faut croire que l’on maitrise tout, que jamais ils n’échapperons au contrôle. il faut en particulier contenir le risque dans des « statistiques », il faut donc faire des approximations presque vraies, des probabilités tendants vers le zéro. Tout est dans ce « presque », dans la tendance. A t’on le droit de garantir une « presque » sécurité aux voisins d’une centrale Nuke, aux citoyens responsables collectivement de cette centrale et de ses effets? A t’on le droit de poser cette question déjà? Pourquoi prend t’on le risque de monter dans un avion? Ca se discute déjà. On peut refuser ce risque individuellement, refuser de monter dans la machine. Le peut on pour le Nuke? NON! Nous sommes tous co-responsables (pour des millénaires concernant les déchets), et parfois directement dans le périmètre d’impact immédiat d’un accident. L’accident d’avion à la différence du Nuke ne fait de victime que dans unpérimètre très limité, et ponctuellement. Les statistiques y sont crédibles parceque basées sur un grand nombre d’événements dont un grand nombre sont proches de la norme. C’est donc un risque globalement acceptable aujourd’hui. Ce ne fut pas le cas au début… Notons au passage que le « gros » avion fait justement courir un risque réel aux centrales Nuke. Un impact sur une centrale, cela fait parti des accidents qui ressembleraient éventuellement au pire du pire, si il survient avec quelques circontances agravantes – dont personne ne peut écrire à l’avance la combinaison unique. Enfin, je souhaiterais que l’on me raconte – en détail si possible – l’histoire de la première centrale entièrement démantelée, l’hitoire du site où une centrale Nuke se trouvait et qui est maintenant rendu à un état exploitable pour d’autres activités, ou la friche ou la forêt tout simplement. Cette histoire n’existe pas encore, n’est pas racontable, n’est pas arrivée? Un mythe peut être, une folle espérance, un avant projet mal dégrossi et peu ou pas fondé? Alors, vous voyez ce que j’en fais, du brouillard généré et entretenu par les combats de coqs autours des thèmes strcitement techniques et statistiques… Un bouillie pour les dindons, du son pour les ânes. Je n’en suis pas un (glou glou glou, hihan, et me berce d’illusions, bien sûr).
« Allez raconter vos salades aux anciens habitants des zones situées autour de la centrale de Fukushima et de Tchernobyl. Allez leur dire vos horreurs dans le blanc des yeux et regardez vous dans un glace ensuite. » Sérieusement, après que j’ai prouvé par A+B que vous racontiez des conneries, vous croyez vraiment que jouer sur les sentiments ça va marcher ? Encore une fois : 37 fois plus de chance de mourir du fait de la foudre que d’un accident nucléaire ! Vous êtes pathétique.
@Bachou Arrêtez avec vos comparaisons futiles de bas étage ! Elles sont sérieusement agaçantes et vous décrédibilisez la cause que vous pensez défendre car vous faites deux erreurs flagrantes : Un risque n’est pas forcément statistique mais potentiel/probable ! C’est une probabilité multipliée par des conséquences. Donc on peut regarder vers le passé certe mais il faut surtout regarder vers le futur et envisager le pire. Le nucléaire est risqué dans le sens où les installations peuvent potentiellement causer des dommages qui, et vous pouvez difficilement le nier, pourraient être importantes (et si vous le nier, je vous invite à aller porter la camera du robos qui s’est introduit dans l’enceinte de Fukushima pour y subir des débits de doses de 25Sv/h). On ne dit pas qu’elles VONT forcément le faire, mais qu’elles PEUVENT le faire. Votre deuxième erreur est qu’un risque ne se compte pas forcément en nombre de morts (aller dire aux tétraplégiques de la route que ce n’est pas un risque). Les dommages peuvent être financiers, environnementaux, sociaux, économiques, … Et pour rappel : on a tous 100% de chance de mourir un jour. Enfin à ce qu’il parait 😉 Et pour finir, toute votre démonstration du « nucléaire pas risqué » se démonte en un fait : pourquoi alors, rien qu’en France, 2000 salariés sont payés à la surveiller et la contrôler (IRSN + ASN) ? C’est bien pour maitriser le RISQUE potentiel que représente les INB. Bref, la sûreté nucléaire est une discipline qui mobilise des milliers de salariés en France, ce n’est pas pour brasser du vent ! Cela étant dit, je suis persuadé que tout le travail fourni en termes de sûreté nucléaire porte vraiment ses fruits en France et que le risque des INB françaises est plus qu’acceptable en termes de mais le risque étant le résultat d’une perception individuelle, un autre individus aura une vision différente de la mienne. Quoi qu’il en soit, l’industrie électro nucléaire représente un risque ! Le tout est de le maitriser pour le diminuer autant que faire se peut et j’estime qu’en France, tout est fait pour que ce soit le cas. @Sunny La communication de toute l’industrie (AREVA, EDF et ASN) est catrastrophique sur le sujet puisque les seules voix qui se font entendre sont celles du porte parole de Greenpeace (quelle source !) et Chevet qui a profité de sa « fête annuelle » pour faire passer un message politique : l’ASN est indépendante et ne fait pas de la figuration. Premier fait : ce n’est pas la première fois que la cuve de Flamanville fait l’objet d’échanges entre AREVA et l’ASN, puisqu’en 2011 ce sont les soudures qui posaient problème : Le chantier a finalement pu reprendre. Deuxième fait : ses composants ont été fabriqués il y a quasiment 10 ans avec les exigences du moment, qui convenaient depuis 40 ans et font toujours tourner 58 tranches. Depuis, l’arrêté ESPN de 2005 est entré en vigueur (en 2011) et ont suivi un certains nombres d’exigences supplémentaires, entrées en vigueur jusqu’en janvier 2015. Cet arrêté n’est pas applicables aux installations déjà en service mais l’est pour les futures installations … dont Flamanville. Vous imaginez le bordel ! Dernier point : une cuve non irradiée peut être changée (contrairement à ce que dit le porte parole de Greenpisse). Les autres EPR ne devraient pas être menacés puisque ces exigences (qui découlent de l’ESPN) sont franco-françaises. Le projet français pourrait être une nouvelle fois reporté mais pas remis en question. Je ne connais pas l’état d’esprit de l’ASN quant à ces nouvelles exigences. Ce qui est certains c’est que l’ASN remonte régulièrement ses exigences et affiche un message de fermeté, mais elle reste une organisation raisonnable et consciente des enjeux industrielles (malgré l’image qu’elle veut se donner). Donc attendons que la nouvelle campagne de mesures soit effectuée. AREVA est tellement confiance que que l’entreprise est prête à sacrifier les équipements destinés à un des EPR britanniques pour prouver le respect des exigences avec des tests destructifs (lien).
Le problème c’est que fabriquer une nouvelle cuve prendra des années, retardant d’autant le chantier. De combien d’années ? 3 ans,4ans,5ans ??? Et quels couts supplémentaires ? 1 milliard € , 2 milliard €, 3 milliard € ??? Pourriez vous nous donner une fourchette,en années et en milliards d’ € ?? Histoire d’avoir une idée. Merci .
« Ce qui est certains c’est que l’ASN remonte régulièrement ses exigences et affiche un message de fermeté, mais elle reste une organisation raisonnable et consciente des enjeux industrielles (malgré l’image qu’elle veut se donner). » Les enjeux industriels du nucléaire français ne sont pas du ressort de l’ASN. L’ASN n’est pas responsable des manquements et des déboires d’AREVA. Cela veut dire quoi l’ASN doit être raisonnable? L’EPR sur le territoire français doit être irréprochable et respecter les nouvelles normes de sécurité, point barre! La France ce n’est pas la Chine, le Japon ou la Russie.
@tony Vous êtes sacrément lourd et légèrement ridicule. « Dans l’enceinte » : Et je doute que vous auriez été « MDR » en étant près du site au moment où les bâtiments ont explosé, même à l’extérieur de l’enceinte. Bref, vous faites le malin mais je serais curieux de vous voir face à de vraies radiations. Croyez bien que les intervenants qui vont se faufiler dans les trous d’homme des GV sont loin de prendre ça à la légère car le risque est réel ! Vous conviendrez que les comparaisons basées systèmatiquement sur le nombre de morts, n’est absolument pas pertinente. Si seule la mort définit le risque, je vous invite à vous jeter du 2e ou 3e étage. Vous devriez en survivre, ce n’est donc pas trop risquer … (ironie … je précise). @Sunny La sûreté nucléaire, appliquée à l’électro nucléaire, fait fasse à un paradoxe : si on voulait se prémunir de tout risque nucléaire, c’est simple … on ne fait pas de nucléaire ! Donc oui, la sûreté nucléaire c’est un compromis. On pourrait également exiger trois enceintes de béton de 10m. Je caricature volontairement pour montrer que la sûreté ce n’est pas l’excès d’exigences, mais des exigences justifiées et applicables. Donc oui les enjeux industriels sont également au coeur des discussions avec l’ASN. Je parle d’exigences raisonnables dans le sens où elles sont applicables dans la vraie vie, celle de l’industrie. L’arrêté ESPN a été pondu alors qu’aucun réacteur n’avait été construit pendant plus de 20 ans (par qui franchement je n’en sais rien mais je serais curieux de savoir !). Je m’interroge notamment sur la base de quel retour d’expérience s’est basé son élaboration ! Aujourd’hui on se rend compte que certaines de ces exigences ne vont pas forcément dans le bon sens et sont parfois abbérantes quand on voit les conséquences industrielles (j’avais ici montré l’exemple d’un simple réservoir à 16 bars dont le temps de fabrication a été multiplié par 3) avec un gain en sûreté pas toujours évident. Et quand je dis « applicable », c’est non seulement d’un point de vue industriel (pour l’exploitant et le concepteur) mais aussi d’un point de vue surveillance. Lorsque Chevet mentionne la possibilité de faire appel à des experts internationaux, c’est un demi aveux de faiblesse. Il faut aussi s’imaginer que l’ASN fait aujourd’hui face à un afflux massif de documentation pour l’EPR alors que ses effectifs n’ont observé aucune construction de centrale depuis 25 ans ! Se posent donc des questions d’effectifs et peut être d’expertise sur des sujets très pointus. On peut également imaginer une extrême prudence de leur part. En bref, même si tout n’est pas à jeter, cette réglementation n’est pas forcément le graal de la sûreté ! D’autant que, je le répète, ces exigences sont franco-françaises ! Le STUK finlandais (reconnu pour être une autorité difficile) ne l’applique pas même alors même que nous sommes à l’heure de l’européisation des normes. Pour illustrer le compromis de la sûreté en dehors du cadre de l’ESPN et de Flamanville, il existe bon nombre de situations où tout n’est pas blanc ou noir en terme de sûreté et où l’ASN fait preuve de raison. Imaginons la détection d’une anomalie générique sur le parc. L’ASN réfléchira deux fois avant de requérir un repli général des tranches car cela n’ira pas forcément dans le sens de la sûreté puisque d’un point de vue probabiliste, une tranche à l’arrêt représente un risque non négligeable. Bref, même si Chevet voudrait le laisser voir, l’ASN n’est pas non plus « L’EPR sur le territoire français doit être irréprochable et respecter les nouvelles normes de sécurité, point barre! La France ce n’est pas la Chine, le Japon ou la Russie. » Je n’ai pas prétendu le contraire. La France est bien plus en pointe en termes de sûreté que ces trois pays sur bien des points (et que beaucoup d’autre), que ce soit d’un point de vue technique et organisationnel. Je dis juste : n’allons pas trop vite en besogne. L’ESPN est une réglementation inédite et particulière, dont l’EPR est le laboratoire. Aujourd’hui les seules éléments de communication viennent de Greenpeace et de Chevet qui défend son bout de viande devant l’assemblée. La comm d’EDF et d’AREVA doivent être occupées sur d’autres sujets dont vous vous doutez. Et pour la petite anecdote, l’EPSN est l’adaptation au nucléaire de l’arrêté ESP de 2000 qui s’applique aussi … aux cocottes minutes des particuliers. Est-ce que la votre (qui est sur le « territoire français ») respecte cette réglementation ? 😉
Les nouvelles exigences portent sur les tests destructifs à réaliser Est ce que les spécifications des aciers (A508 cl3) et de la nature des traitements de fabrication (trempe etc) sont inchangées? les dépassement observés ont lieu par rapport à ces spécifications anciennes, mais sur des essais qu’ont n’aurait pas fait auparavant? ou bien est ce qu’il y a eu des changements de spécifications?
Vous ne travaillerez pas pour AREVA par hasard? Le rapprochement avec EDF risque d’être compliqué …. Intéressant de savoir ce que bachou en pense…. Sinon, je fais partie de ce qui pense qu’AREVA doit continuer à se diversifier. Dommage qu’AREVA n’ait pas été autorisé à se lancer dans l’éolien offshore un peu plus tôt ….
A S4M merci de vos interventions qui remettent le débat sur la sureté à sa place . Bachou, je pense sincèrement que votre entreprise doit proposer des stages ( du genbre »communiquer sur le nucléaire à l’externe » ) qui vous feraient le plus grand bien, juste pour comprendre que certains arguments ( notamment les comparaisons morbides) n’ont juste aucun poids ,et mêmes sont contre-productifs, même si les chiffres que vous employez sont exacts.
On a eu quelques trolls assez graves sur Enerzine depuis 2008, mais là c’est le pompon! Il y a une charte, oui ou non? Si oui, c’est l’exclusion immédiate et définitive.
Si on ne construit plus de centrales nucléaires en France, il faudra suprimer l’ASN un jour (en tout cas virer tous ceux qui surveillent les centrales). Certes, Chevet sera à la retraite.
Vous m’emmerdez, et je ne pense pas être le seul à être dans ce cas….
Ne perdez pas votre temps à parler avec tony. Corrigez simplement des contre-vérités. Rien de personnel ici, quand un gars se trouve si beau qu’il vient perdrre son temps à insulter tout le monde en mode banni, c’est que son narcissisme a largement dépassé le stade de la sociopathie. Considérez le comme ce qu’il est, un intervenant désespéré qui vient chercher la bagarre. Si vous donnez de l’importance à ses gloussements , c’est comme si vous lui donniez un droit de troller.. Concernant les comparaisons morbides , merci 6ct.. Notez que les pages de janco en sont remplies et plusieurs personnes à qui je les ai fait lire sont devenues de farouches antinukes alors qu’elle y étaient indifférentes auparavant. « T’est vivant donc t’es heureux, si t’es pas content on peut aussi te rendre un peu moins heureux.. » (donc un peu moins vivant).. C’est une logique de gang.. De toutes façons les arguments jancoviciens d’où qu’ils viennent ont également provoqué des scandales en angleterre lorsque il a décidé , dieu sait pourquoi, de traduire une partie de ses arguments en anglais (mais pourquoi diable a-t-il fait ça ???) C’est très mal connaitre l’angleterre que de penser leur balancer ce genre de truc et s’en sortir indemne.. Ce sont également les arguments de janco qui ont été employés pour essayer de convaincre les britanniques que le nuke était mieux que l’éolien offshore et personne n’a même essayé de les « mettre à jour » jusqu’à maintenant En gros ça dit que l’éolien offshore est formé d’une unique « couche » d’éoliennes plus ou moins equidistantes tout autour de la cote , et badaboum que j’envoie les calculs de coin de bistrot sur la longueur du cable pour les relier entre elles etc… Le résultat a été qu’un député anglais s’est fait aligner par la presse pour avoir copié-collé les arguments d’EDF qui au passage a eu très mauvaise presse et malgré les JO (ou EDF était le fournisseur officiel) les commandes ont été minimales. Sans janco, tout se serait bien passé !! Mais il a fallu que ces horreurs traversent le channel… Ces arguments sont pour beaucoup dans la déconfiture nucléaire actuelle.. Ils auraient pu se payer un cabinet de comm’ à Londres et des consultant natifs du royaume uni pour respecter les fondamentaux culturels anglais , mais ils n’en n’ont rien fait : quelle faute professionnelle ! A chaque fois que vous voyez ces arguments ressortir , vous pouvez vous attendre à un tas d’ennuis et franchement la bible Janco a beau avoir fait un mal de chien à toute la filière, les français la laissent vieillir et s’enliser, devenir techniquement obsolète voire complètement fantasmatique Le cas de l’éolien offshore est éloquent car c’est après que Janco ait balancé ses arguments que les anglais ont lancé les plus grands chantiers éoliens offshore au monde ça aurait pu les faire réflléchir quand même… ben non !
« Un risque n’est pas forcément statistique mais potentiel/probable ! C’est une probabilité multipliée par des conséquences. » … et c’est pour ça que je choisis la morbidité comme indicateur. La morbidité est directement fonction de la fréquence et des conséquences. Comme tout indicateur, il a ses limites, mais il permet de remettre les idées en place. « Votre deuxième erreur est qu’un risque ne se compte pas forcément en nombre de morts (aller dire aux tétraplégiques de la route que ce n’est pas un risque). » Encore une fois, la morbidité n’est qu’un indicateur, avec ses limites. Mais quand il y a des morts, il y a généralement aussi des coûts financiers et des dégats environnementaux. L’un vient rarement sans les autres, et la morbidité est à mon avis assez représentative de l’ensemble des conséquences. « Et pour finir, toute votre démonstration du « nucléaire pas risqué » se démonte en un fait : pourquoi alors, rien qu’en France, 2000 salariés sont payés à la surveiller et la contrôler (IRSN + ASN) ? » Je n’ai jamais dit que le nucléaire n’était pas risqué (je suis sur Enerzine depuis 2010, mon discours est constant). En revanche je dis que ce risque est en France maitrisé. Et que décrire le nucléaire français comme dangereux, comme le fait Sunny, est purement mensonger. J’ai toujours dit aussi que la présence de l’ASN et l’IRSN étaient indispensables, puisque ce n’est que par la pression constante d’une autorité compétente, puissante et indépendante que l’exploitant progresse (et non régresse).
J’ai réagi ce soir parce que ça commence à devenir énervant, je crois n’avoir auparavant réagi qu’une seule fois aux posts de ce connard ( le qualificatif est un test, pour voir si Enerzine m’exclue!) Pour l’anecdote ça m’est arrivé une fois, pour un WE, parce que un « avis de l’Ademe » sur le PV n’avait pas été publié (un vendredi) in extenso, je n’en veux pas trop (un peu quand même….)à Enerzine d’autant que la partie « manquante » (tous les inconvénients) avait été publiée le Lundi qui suivait. Vous dites « Corrigez simplement des contre-vérités. ». Comme pour vous alors!!!! Bah non, dans son cas ça ne m’interesse pas! Allez, à bientôt! PS: je n’ai pas poursuivi sur les « économies de RTE et ERDF » ce soir, car ce débat n’est pas à sa place sur ce fil, c’est l’introduction de « l’étude Ademe » par Luis si mes souvenirs sont bons qui nous a mené là. Ceci dit pour Enerzine qui certainement ne voulait pas s’appuyer sur un rapport ayant fuité pour lancer une news, le « rapport provisoire », avec toutes les précautions d’usage, à été diffusé « officiellement’ par l’Ademe sur son site. Donc pas de souci pour lancer un débat.
« Bachou, je pense sincèrement que votre entreprise doit proposer des stages ( du genbre »communiquer sur le nucléaire à l’externe » ) qui vous feraient le plus grand bien, juste pour comprendre que certains arguments ( notamment les comparaisons morbides) n’ont juste aucun poids ,et mêmes sont contre-productifs, même si les chiffres que vous employez sont exacts. » Vous avez raison, je suis tombé complètement dans le piège de Temb. Car apparemment, sortir les violons et jouer sur les sentiments marche très bien : Je m’en suis pris plein la gueule, et personne ne lui a reproché d’utiliser à des fins politiques ces morts dont en vrai il n’a probablement rien avoir à foutre, dans un débat qu’il avait pourtant perdu, sur un forum 4 ans après la catastrophe et à des milliers de km de là. A priori il vaut donc mieux est un gros hypocrite manipulateur que d’être simplement rationnel. Quant aux comparaisons morbides, elles fonctionnent pourtant bien pour l’aviation (« vous avez x fois moins de chance de mourir dans un accident d’avion que … »). Et elles ont le mérite d’apporter des éléments rationnels pour contrer des perceptions de risque irrationnelles. Pourquoi en serait-il différemment pour le nucléaire ? Personnellement, je ne veux que apporter des chiffres et des faits au débat, je ne suis pas là pour être apprécié, mais je me barrerai si mon apport est jugé contre-productif.
La rationalité, et vos comparaisons, ne sont juste pas des arguments entendables dans la grande majorité de la population, y compris d’ailleurs celle qui n’est pas défavorable au nucléaire. Tout le monde, moi le premier, a le souvenir visuel des explosions progressives des tranches de Fukushima. C’est quand même marquant, même si il y a toutes les bonnes explications pour démontrer comment on en est arrivé là. Si vous montez dans un avion, que vous prenez votre bagnole, que vous fumez une clope ou que vous faites du parapente, en rêgle générale c’est parce que vous l’avez choisi…. Le nucléaire quasiment personne à titre individuel ne l’a réellement choisi, c’est toute la différence.
Allez, à mon tour de pousser mon coup de gueule, parce que ce débat m’insupporte de plus en plus : Je parle sans doute du risque nucléaire d’une manière cavalière, d’une manière trop cavalière qui choque les gens. Mais la raison à cela est que, contrairement à vous et vos grands airs affectés, je vis ce risque tous les jours, je l’ai entre les mains et au dessus de ma tête. Si ma centrale devait pêter et rendre mon département totalement inhabitable (j’ai déjà donné les chiffres de probabilité de ce risque, mais mettons qu’il se produise quand même), c’est ma famille ou ma boulangère qui devra être évacuée, ma santé qui devra être suivie de près. Pour la plupart, vous vivez probablement dans une grande ville loin d’une centrale, et vous ne subirez jamais rien quoi qu’il arrive. Alors vos leçons de morale, vous pouvez vous les carrer où je pense. Cordialement.
On est d’accord, et c’est la raison pour laquelle je ne ferais jamais de la politique. Mais si on veut continuer à baser nos décisions énergétiques sur des considérations totalement irrationnelles, on peut. C’est juste qu’on sera un pays mal géré de plus, hypocrite et polluant comme les autres. Je voudrais éviter cela, même si je le fais maladroitement.
Le risque , c’est comme la qualité , on peut le tourner dans tous les sens et lui faire dire des aberrations.. Pour le risque nucléaire, vous oubliez les déplacés et pire : ceux qui refusent de partir, qui préfèrent continuer à cultiver leur champ, les exclus de la société qui trouvent refuge dans la zone dévastée … Plus signifiant encore : le risque nucléaire est à multiplier par le nombre de centrales. La meilleure preuve est qu’une centrale située aux antipodes et absolument pas opérée par les français a conduit le Japon à interrompre 100% de sa production et conduit Areva à la faillite. Soyez honnètes : n’importe quelle centrale dans le monde (notamment les plus pourries) peut à elle seule provoquer la faillite de toute l’industrie nucléaire mondiale, c’est un fait, je ne l’invente pas Comme vous n’avez aucun pouvoir de démanteler les centrales les plus dangereuses, que vous ne pouvez pas arrèter les guerres à proximité de centrales et bref, que vous ne controlez pas la moitié des paramètres sur lesquels vous fondez vos statistiques, tout ça n’est que marketing Je fais des stats toute la journée et contrairement à vous , je les mets en oeuvre dans des systèmes qui prennent des milliers de décisions cruciales pour leur survie chaque seconde. Je vous assure que vos stats ne permettent pas de prendre la moindre décision. Elles sont incomplètes et rendent des résultat en pourcentage alors que vous êtes incapables de dire à partir de quel pourcentage le risque n’est plus supportable. Et pour cause : personne ne le peut personne ne peut dire qu’on a un faible risque de provoquer le plus grand exode de l’histoire et une famine qui affectera des (centaines de) millions de gens. Personne ne peut dire une chose pareille parce que personne ne peut accepter de l’entendre.. C’est là que vos stats perdent tout sens Et je ne parle même pas des déchets à vie longue, c’est exactement le même phénomène qui se déroule dans le temps plutôt que dans l’espace Maintenant, si vous continuez avec ces statistiques et que vous dites aux gens qu’on va multiplier le nombre des centrales par deux , même si vous oubliez de le préciser, une petite voix dans leur tête leur chuchotera à l’oreille que le risque sera , lui aussi , multiplié. Nombre de centrales, nombre de techos, nombre d’opérateurs, facteur d’éparpillement, nombre de sites de stockage , risque géologique, risque militaire (y compris terroriste) , …. Tous ces facteurs multiplient le risque, mais il n’en est jamais question dans vos calculs de banc de classe de CM2 , on ne connait pas les ratios, on ne parle jamais de l’interaction des risque entre eux, on ne parle jamais du dénument de la sécurité en cas de guerre , ou plus simplement de la détresse des systèmes survivants à la faillite due à un accident (effet domino) , on oublie des choses qui ne sont pas du tout anecdotiques mais qui ne rendent pas la statistique simple et le marketing encore moins..
¤ Probabilité d’accident : un fait divers instructif. De même, l’imprévisible et inimaginable pour le nucléaire. A Changis-sur-Marne (94), un homme de 84 ans tué par une éléphante. Celle-ci, qui voulait aller manger des feuilles sur les arbres voisins, avait posé une bâche sur la clôture électrique afin de pouvoir passer. Ce qui montre que les éléphants sont intelligents et que les catastrophes les plus imprévisibles peuvent se produire. Un réacteur nucléaire, cela risque de faire beaucoup plus de dégâts qu’un éléphant.
Bachoubouzouc,vous faites de bonnes interventions.Ne vous laissez pas décourager par les sicétaitsimples et autres présomptueux qui prétendent que vous êtes contre-productif.Je trouve vos interventions pertinentes et très intéressantes.Pour moi,ce sont surtout les sicétaitsimple et assimilés qui paradoxalement,sans s’en rendre compte, facilite beaucoup plus la tache aux lionel,luis,temb,sunny et compagnie,que vous même.Votre disparition de ce forum serait calamiteuse,à mon humble avis,car elle laisserait le champ libre aux pires propagandes du mouvement antinucléaire,sans jamais de réponses vraiment à la hauteur. J’espère que vous ne quitterez pas ce forum.Ce forum a besoin de vous,pour donner des répliques aussi pertinentes que positivement dérangentes,à la propagande obscurantiste qui y sévit dramatiquement,beaucoup trop.
Vous avez raison, le départ de Bachou serait une grande perte pour le forum ! La lecture de ses commentaires sont tellement droles et surtout tellement contre-productif par rapport à ses objectifs que s’en serait dommage de ne plus les avoir 🙂
je ne suis pas là pour être apprécié, mais je me barrerai si mon apport est jugé contre-productif. Votre apport est excellent.il n’est pas contre productif.Vous devez rester malgré l’hostilité de sicetaitsimple et s4m.Et ne surtout pas vous laisser décourager par eux.Votre retrait des débats sur ce site serait une perte pour la bonne qualité des débats et réflexions et des arguments rationnels et intéressants.
Une intrusion d’algues a également été « minimisée » à Gravelines (en 2004 je crois). Pourtant, ça a l’air inoffensif une algue ! Un éléphant c’est sûr on le verrait arriver, un jumbo jet aussi. Lol
C’est très gentil de votre part. Pour répondre à votre question précédente, je ne suis pas un spécialiste du nouveau nucléaire. Néanmoins, le retard que prendrait le chantier, si on devait remplacer la cuve, se compterait probablement en années, puisque c’est apparemment le délai pour en produire une nouvelle. Il semblerait en effet que les viroles (les portions cylindriques) ne puissent être produites que dans une seule fonderie au Japon, capable de faire des pièces de cette taille. Étant seule dans le monde de ce type, son planning de production serait ainsi fixé des années à l’avance, d’où la difficulté de produire des pièces à la dernière minute. L’impact alors sur le budget du chantier se compterait à première vue en milliards d’euros, même si des optimisations seraient alors trouvées. Néanmoins, d’après S4m qui a l’air d’avoir une expertise sur le sujet, le problème viendrait plus de la réglementation ESPN que de le cuve en elle-même. Il y a donc des chances que Areva et l’ASN finissent par trouver un terrain d’entente (même si les antinucléaires utiliseront probablement cette histoire dans leur com durant toute la vie de la centrale). En interne EDF, la communication n’apparait pas particulièrement inquiète, c’est pour cela que cette histoire me semble être un buzz de la presse plus qu’autre chose. Attendons de voir, donc.
Cher Bachoubouzouc, Merci pour votre coup de gueule. Il vous fait apparaître pour ce que nous sommes tous : nous sommes des gens comme les autres. A force de se focaliser sur le débat, on oublie les gens derrière les arguments. Peu de gens visitent les centrales. Peu de gens ont donc l’occasion de vous connaître, en vrai, vous et vos collègues. Sans faire être faux-cul, comment imaginer votre sens du service public, de la responsabilité, votre engagement, quand partout dans les media la Société semble partir à vau-l’eau ? Mais Sicétaitsimple a raison. Nos arguments sont vains, inadaptés (vous avez remarqué : mes commentaires se font rares sur Enerzine). Pour admettre une démonstration (au sens logique), il faut la comprendre, et partager un langage, des prémices. Vu la disparité des cultures, des métiers, des expériences personnelles, peut-être vaut-il mieux s’en tenir à ce que vous avez fait : le témoignage. C’est humain, c’est direct. Et (sauf à vous insulter), personne ne peut rien y redire…
Je pense que vous n’avez pas compris grand chose au débat… Relisez.
Peut-être,mais si Bachoubouzouc ne réapparait plus,il faudra sans doute,vous poser quelques questions(et s4m aussi).Il me semble.
Ah! Ravi de voir que vous êtes réapparu,j’étais un peu inquiet.Merci pour vos renseignements. Donc,on a encore quelques chances qu’Areva et l’ASN finissent par trouver un terrain d’entente.par contre:Le journal de france2 à 13:00 aujourd’hui a eut le culot de prétendre que ce serait sans doute la fin de l’EPR de flammanville,et donné grande tribune à yannick rousselet,avec la complicité d’élise Lucet.Voilà le genre de journal « objectif » que nous avons sur France2. Je trouve ça révoltant,et c’est payé par les contribuables.On appelle ça de l’information…
Bachoubouzouc est un vieux compagnon de route d’Enerzine, il ne va pas nous faire ça! Mais avez vous compris le sens de ce que S4m et moi-même lui disions? C’est que les arguments et comparaisons qu’il employait dans ce débat étaient contre-productifs car juste non entendables par le Francais moyen, même et j’insiste par celui qui est plutôt favorable au nucléaire. Ce n’est pas Bachoubouzouc qui est contre-productif! Pour répondre à Lionel qui n’a pas manqué de tenter de rebondir sur JM Jancovici, celui-ci quand il tente ce genre de comparaison se limite généralement à des comparaisons avec d’autres secteurs de l’énergie ( charbon, gaz, pétrole) où les catastrophes industrielles arrivent (marées noires, explosions, coup de grisou,…) et où les morts directs et surtout indirects se comptent par milliers. Là ça a beaucup plus de sens. Mais même si ça a plus de sens en termes comparatifs, je ne suis pas certain que ça porte beaucoup plus pour le même Francais moyen car le pétrole, le gaz ou le charbon (l’uranium également), c’est extrait bien loin de chez nous…..Bref, ce n’est pas un risque directement palpable en France, sauf à l’occasion mais heureusement c’est assez rare d’un AZF ou d’une marée noire ( et encore…).
Je crois qu’il y a eu des messages modérés.
Oui,en effet.il y en a eu.mais je n’ose pas trop en parler,ça pourrait être imprudent.Ravi de vous revoir aussi. Cordialement.
Concernant les problèmes de l’EPR (coeur du sujet), ne voyez vous pas que l’essentiel des attaques porte sur Areva ? EDF a indécemment affiché ses objectifs stratégiques lors de l’annonce des pertes d’Areva… Je ne suis pas dans le secret des dieux, je n’ai pas d’information privilégiée, ni a fortiori de preuve, donc je ne développerai pas.
Oui,je vous comprends,c’est un sujet assez délicat.je reconnais.La prudence est de rigueur,en l’état actuel des choses. Cordialement.
« A devoirdereserve Oui,en effet.il y en a eu.mais je n’ose pas trop en parler,ça pourrait être imprudent.Ravi de vous revoir aussi. Cordialement. » « A devoirdereserve Oui,je vous comprends,c’est un sujet assez délicat.je reconnais.La prudence est de rigueur,en l’état actuel des choses. Cordialement. » Shabbak, utilisez une messagerie privée pour vous mettre d’accord avec votre hiérarchie. C’est un peu trop voyant! Devoirdereserve, ce serait bien de remettre un peu d’ordre dans la boutique. Comme dirait s4m, le contrôle de la communication est particulièrement important en ce moment.
Mais alors,quels sont,selon vous,les arguments les plus aisément entendables et appropriés pour le Francais moyen,au sujet de l’énergie nucléaire,pour être productif dans la lutte contre la propagande antinucléaire très répandue sur ce forum ?
Ah oui, bonne question!
comme dit sunny…. Alors dans le désordre, pour l’existant: – émissions de CO2 – insensibilité aux fluctuations aléatoire des coûts de l’energie fossile – des tarifs de l’electricité maitrisés dans leurs évolutions ( hors effet CSPE) et les plus bas d’Europe à ressources naturelles comparables. – track record sans accident sur environ 1500années.réacteur -emploi francais et « local » ( EDF production est le plus gros employeur « rural » de France) -une ASN réellement indépendante -une EDF très majoritairement publique, donc capable de discuter avec son actionnaire qui est en même temps son régulateur via les pouvoirs délégués par la loi à l’ASN, à l’opposé d’un actionnaire qui serait uniquement financier. J’en oublie certainement.
J’entre un peu en retard dans ce « débat ». Pour répondre à Shabbak : Le point fondamental est que vis à vis du nucléaire, il ne s’agit jamais vraiment d’un débat mais d’un COMBAT. Tapez débat-combat dans la fenêtre de recherche d’Enerzine et vous y trouverez plusieurs références. L’un des exemples flagrant est le débat public sur CIGEO : Le sabotage de réunion public est tout de même la marque de gens qui refuse le débat argumenté. Le plus cocasse dans l’histoire est que c’est parfaitement paradoxal avec l’objectif d’une sortie rapide du nucléaire. Car n’importe qui peut comprendre que plus veut sortir vite du nucléaire et plus il faut accélérer la mise en place du stockage… sauf à faire comme les Allemands qui démantèlent à marche forcée sans posséder de site de stockage (l’affaire des CASTORS). Je citerai pour la xième fois un autre exemple rapporté par nos parlementaires qui s’étaient fendus d’une prose sur LA GUERRE DES TROIS : Voilà, ça vous fait déjà un peu de lecture pour le week-end.
En admettant que les arguments factuels soient entendables, le nucléaire électrogène procure quelques avantages non négligeable à la France : Je vais reprendre les points essentiels dans un autre ordre : 1) Sécurité d’approvisionnement : Nous stockons plusieurs années de production d’électricité sous forme de combustible enrichi, qu’il se trouve déjà dans les réacteurs ou qu’il fasse parti d’un stock de sécurité. 2) Indépendance économique : Prenons l’exemple de la facture énergétique de la France en 2008 (Source DGEC). Nous avons importé : – 42,5 milliards d’Euros de pétrole représentant 94 Mtep soit 1 093 TWh, – 12,3 milliards d’Euros de gaz représentant 515 TWh, – Moins de 1 milliard d’Euros pour 420 TWh d’électricité nucléaire. Le TWh nucléaire coûte (en importation) environ 50 fois moins cher que le pétrole et au moins 15 fois moins cher que le gaz. Et je n’ai pas parlé des exportations d’électricité qui rembourse intégralement les importations d’uranium et permettent plusieurs milliards de bénéfice net en plus. 3) Garantie à long terme : Le nucléaire permet le recyclage du combustible voire la génération. Nous possédons déjà en France 9 000 ans d’électricité stockée en fût si nous passons à la génération 4 : Et il y en a d’autres.
Le véritable combat se déroule dans les labos. C’est la disponibilité d’une alternative au nucléaire qui change la donne en France puisqu’on ne renoncera pas à l’uranium pour revenir au charbon. C’est là que le combat-débat a lieu et que les équipes développent non pas des arguments mais des engins. Ce sont ces engins qui remplaceront le nucléaire par quelque chose de mieux, pas dans une joute verbale où chaque partie va trouver le meilleur mensonge à opposer au mensonge d’en face. Je sais que les Français adorent le conflit mais avez vous réfléchi à la dégradation du management qu’il entraine inéluctablement ? Les français n’arbitrent rien , ils ne cherchent plus les meilleurs choix pour ceux qu’ils sont sensés servir (la population) , ils ne cherchent que le meilleur mensonge, celui qui va clore le bec de l’autre ! Je ne dis pas que ce n’est pas divertissant, mais que cela leur fait prendre des décisions débiles. Au final, les français sont individuellement intelligents mais ne savent pas jouer collectif car ils préfèrent le conflit au compromis. Si le charbon était le seule alternative, le nucléaire des années 70 aurait encore toute sa place. Mais ce n’est pas le cas. Solaire, eolien, smartgrid, stockage et hydrogène peuvent remplacer le nucléaire et apporter un appareil énergétique de meilleure qualité que l’actuel. C’est ça le combat et il est mondial
Pour ce qui est du CO2, l’avantage est évident, surtout dans le cas du système français où c’est le nucléaire qui enrichi… le nucléaire : Vous noterez, que personne n’est capable de démontrer que le nucléaire français historique émettrait plus de 10 grammes de CO2/kWh… pour la bonne raison que le bon chiffre tourne autour de 5 grammes… en décroissance. Le photovoltaïque c’est un peu plus, mais il est politiquement incorrect de le dire ! En effet, l’enrichissement y prenait une part non négligeable (bien qu’à base d’électricité nucléaire en France) et l’énergie nécessaire a été divisée au moins par 50 depuis le passage à la centrifigation de GB2. Une étude actualisée devrait nous faire passer en dessous de 5 g/kWh.
Comme Sicetaitsimple et d’autres, je pense qu’il est vain de vouloir démontrer la non dangerosité du nucléaire pour deux raisons : 1) Parce que c’est faux (comme pour de nombreuses activités industrielles) 2) Parce qu’il existe un problème de perception du risque et des conséquences De plus, le nucléaire a été tellement diabolisé qu’il est aujourd’hui impossible d’avoir un débat censé sans dogmatisme et combat. La seule application de l’approche probabiliste, aussi utile soit-elle, ne peut rien à l’affaire, car il manquera alors un terme à l’équation. Le danger potentiel existe, le risque que ce danger devienne réalité est une autre affaire. Un résumé du problème : Et il faut surtout considérer les mesures qui permettent d’atténuer considérablement les conséquences d’un accident. N’oublions pas que tant que le confinement joue son rôle, la fusions d’un coeur de réacteur a très peu de conséquence à l’extérieur (cas de TMI en 1979). Si on rend très improbables les explosions d’hydrogène (recombineurs) et que l’on filtres les gaz qui sortent de l’enceinte en cas de limitation des surpressions (filtres U5), on limite considérablement les conséquences du danger potentiel. Accessoirement, il faut obéir aux injonctions de l’autorité de sûreté, contrairement à ce qu’on fait les Japonais (que l’on croyait obéissant) qui n’ont pas lancé les travaux de rehaussement des digues, alors que c’est le pays le plus exposé au tsunami géants et qu’ils le savaient (au moins les historiens) : En conclusion, je pense que Bachoubouzouc, dont j’apprécie les interventions, y est allé un peu fort, et ce faisant il a prêter le flan à la critique.
Pour ce qui concerne le nucléaire, nous nous plaçons dans le cas d’un risque ponctuel, souvent de grande ampleur (encore qu’une fusion de coeur, puisse n’avoir aucune conséquence physique externe) et hypermédiatisé. L’étude récente de l’IRSN sur les conséquences d’un accident nucléaire, montre d’ailleurs très bien les conséquences réelles que pourrait avoir l’impact médiatique d’un accident : Dans le monde moderne, le coût d’image prend des proportions énormes… même si la réalité physique est limitée voire insignifiante. On notera d’ailleurs que c’est ce qui fait la force des terroristes qui visent de grands effets avec de petits moyens et des actions très limitées. Sauf que si vous n’avez pas peur, ça ne fonctionne pas. En revanche, dans le cas de la pollution lié au charbon-lignite électrogène (plus de 40% de l’électricité dans le monde), nous nous plaçons dans le cas d’un risque diffus, chronique, permanent à bas bruit et très très peu médiatisé et je dirais même honteusement sous-médiatisé bien qu’il existe soit-disant des écologistes politiques dont on se demande bien ce qu’ils font dans ce cas précis; Mais timidement, les grands médias se mettent à en parler… comme si ils découvraient le problème : Proshim c’est du diffus, et si ça se trouve, manger la terre pour produire de l’électricité n’aura aucune conséquence sur l’humanité ! Il s’agit de deux perceptions radicalement différentes.
A Lionel. Sauf que dans la réalité, dans le monde, la production électrogène au charbon progresse plus vite en valeur absolue que les nouvelles ENR. L’accroissement phénoménale du besoin énergétique du monde ces vingt dernières années a été massivement satisfait par les énergies fossiles, les EnR comptant pour l’instant pour du beurre et servant de cache-sexe (un peu petit) au charbon notamment.
Si on rend impossible les explosions, si on filtre les gaz, …. si si Avec des si, il n’y aurait certainement jamais d’accident possible et on pourrait picniquer sur le dome d’une centrale nucléaire. D’une certaine manière, la liste interminable des mesures qu’il faut prendre pour avoir « zéro risque » montre à quel point cette énergie est dangeureuse. Certes, elle est efficace, encore heureux ! Mais la question est plutôt : y a-t-il une alternative au nucléaire ? Y a 30 ans, la réponse était non. Mais aujourd’hui, la réponse est oui. Donc, entre une solution de plus en plus coûteuse et dangereuse et une solution également coûteuse mais sans risque, il me semble que le choix est simple. Note : je MDR, mon post sur la rigolade que procure les arguments de Bachou sur ses « morts » a été sensuré :))))
« Alors dans le désordre, pour l’existant: » Faire simpliste pour le français moyen, vous pouvez le faire en dehors de ce forum. Certes vous répondez aux injections de votre clan! Je pense personnellement que les contributeurs et les lecteurs d’énerzine, et les citoyens en général, sont suffisamment intelligent pour comprendre les enjeux de la transition énergétique, et de se faire leur propre opinion sur l’avenir énergétique de notre pays.
Quand j’évoque le confinement et le filtrage ainsi que la maîtrise d’éventuel explosions d’hydrogène, c’est parce que concrètement ces mesures sont déjà mises en oeuvre sur les 58 réacteurs français. Il s’agit d’actions concrètes que les Japonais n’avaient pas mis en oeuvre. D’autre part il s’agissait de réacteurs à eau bouillante de conception différente. On notera d’ailleurs que l’obligation des filtres U5 est due au professeur Pellerin :
Le zéro risque n’existe pas dans les activités humaines. La grande différence entre les risques est surtout la perception que l’on en a (là je rejoins Bachoubouzouc). En France, il y a en moyenne 10 morts sur les routes chaque jour (plus les grands blessés et handicapés à vie), et cela est relativement accepté par la société. Pour le tabac dans le monde, ce serait plutôt 6 millions de morts par an : S’il existe une industrie mortifère exemplaire dans le monde, c’est bien celle du tabac. Mais cela est « relativement » accepté… du moment que la croissance du chiffre d’affaires se fait désormais dans les pays émergents. Zéro risques = zéro activité et il faudrait dans cette optique interdire immédiatement l’utilisation de tous les poêles à bois et accessoirement interdire aux automobilistes de freiner !
Comme le dit Lionel : « Solaire, eolien, smartgrid, stockage et hydrogène peuvent remplacer le nucléaire et apporter un appareil énergétique de meilleure qualité que l’actuel. C’est ça le combat et il est mondial » Bon, ben ce combat là est pas encore gagné : Parce que pour l’instant, c’est quand même les FOSSILES qui font le boulot.
Le tabac tue ! La belle affaire ! Si vous fumez, c’est votre problème. Il est évident que le simple fait de vivre est un risque mortel. Le risque est une chose, les conséquences de l’accident sont autre chose. Si l’explosion d’une centrale nucléaire se limitait à un simple tas de gravas, effectivement je serais prêt à prendre le risque et même à réduire les mesures de précaution afin de réduire le coût du kWh final. Et plus la centrale est grosse, plus les conséquences sont importantes. Quoi qu’on envisage comme mesure de sécurité (je laisse de coté les surcoûts), y aura toujours des « risques » dont les conséquences seront désastreuses. Pour accepter ce risque et ses conséquences, il faut donc de bonnes raisons et ne pas avoir d’autres choix. Or, aujourd’hui, ces autres choix existent et sont en fait très nombreux. Ils ont peut-être des inconvénients et des risques mais dont les conséquences ne sont pas dramatiques.
« Quoi qu’on envisage comme mesure de sécurité (je laisse de coté les surcoûts), y aura toujours des « risques » dont les conséquences sont désastreuses » S’il n’y a pas de rejets à l’extérieur de l’enceinte de confinement, les conséquences d’une fusion de coeur ne sont pas « physiquement » désastreuses à l’extérieur (cas de TMI). Médiatiquement, c’est une autre histoire. « Or, aujourd’hui, ces autres choix existent et sont en fait très nombreux. Ils ont peut-être des inconvénients et des risques mais dont les conséquences ne sont pas dramatiques » En matière de production massive d’énergie (pas seulement d’électricité), je n’ai pas l’impression que le monde mette le paquet sur des choix radicalement différent du tandem FOSSILE + FISSILE (en fait très majoritairement FOSSILE). L’accroissement colossal de la demande d’énergie dans le monde a été très majoritairement couvert par les FOSSILES et notamment le charbon pour la production d’électricité, le pétrole se taillant la part du lion pour le transport. Et je remarque que les avant gardiste des énergies vertes fonctionne encore très majoritairement au tandem FOSSILE + FISSILE : A la page 5, le graphique est très clair. En 2014, l’Allemagne a fonctionné à 88% à partir d’énergie FOSSILE et FISSILE En détail, cela donne : – 35 % de pétrole, – 20,5 % de gaz, – 12,6 % de charbon, – 12 % de lignite, – 8,1 % de nucléaire, – 11,1 % d’EnR Au bilan et en énergie primaire, l’Allemagne est donc à 88 % dans l’ancien système et seulement à 11 % dans les EnR. Alors s’il existe déjà des solutions, il faudrait que les champions du monde les mettent très rapidement en oeuvre pour que ça se voit. Mais pendant ce temps là, les centrales à charbon-lignite continue de déverser leur déchets en toute impunité dans l’atmosphère, notamment européenne (les pics de particules enregistrés sur le centre de l’Europe et non seulement sur la région parisienne ont peut être en partie une origine électrogène ?). Or s’il s’avère, pure hypothèse, que le changement climatique est une réalité qui pourrait être désastreuse, l’éradication du nucléaire pourrait être une très mauvaise affaire. Rappelons que le nucléaire français a déjà produit 12 000 milliards de kWh sans émission de CO2 direct (et si peu en ACV). Cela représente 12 Gt (12 milliards de tonnes) de CO2 évité par rapport à une solution charbon ou pétrole (alternative des années 70 (encore très en pointe dans le monde de 2015). Aurions nous contribuer involontairement à limiter un désastre potentiel ?
Non seulement,pendant ce temps là, les centrales à charbon-lignite continue de déverser leur déchets en toute impunité dans l’atmosphère européenne,mais ces déchets de charbon-lignite contiennent de l’uranium et du thorium en quantité non négligeable,tous 2 radioactifs et polluants abondament l’environement européen,dont ne parle jamais les antinucléaires comme lr83,temb,sunny et les autres antinucléaires du forum qui donnent blancs seings à l’Allemagne,comme si la seule radioactivité sérieuse,digne de leur hostilité,n’était que celle du parc électronucléaire,les autres ne comptant que pour du beurre.Cette discrimination est aussi arbitraire que de très mauvaise foi.
A Nokata Nous avons déjà abordé ce sujet de nombreuses fois, par exemple ici : Vous pourrez faire le test proposé par l’EPA. Je vous propose aussi de lire ce document de Alex Gabbard de l’ORNL (page 26) : Il y a des chiffres précis sur les rejets aux USA et dans le monde. Mais chut, ces déchets radioactifs ne sont pas nucléaires… alors on en parle pas !
Nous avons déjà parlé du fameux rapport de l’UE intitulé « Subsidies and costs of EU energy » : A la page 36 du rapport (54/71 du PDF), vous trouverez un graphique très parlant sur les externalités des différentes filières. Cela a déjà fait l’objet d’une « explication » avec lr83 :
Merci pour ces documentations,ça va me faire de bonnes lectures.
La combustion du charbon-lignite libère au moins trois élements radioactifs (uranium, thorium et potassium). Si on se réfère à une étude de l’ORNL que j’ai déjà citée, pour l’uranium la concentration serait de 1,3 ppm et de 3,2 ppm pour le thorium. Ce n’est pas beaucoup, mais la masse de charbon annuellement brûlée est colossale et ne cesse d’augmenter. Dans ce cas, en prenant une consommation annuelle de 4 milliards de tonnes de charbon et un milliard de tonnes de lignite au niveau mondial les rejets radioactifs s’élèveraient à 6 500 tonnes d’uranium et 16 000 tonnes de thorium par an dans l’environement. Et ça,très curieusement,ça ne gene pas du tout les lr83,sunny,temb,etc…qui préfèrent s’en prendre au parc électronucléaire français et européens.Leur mauvaise foi est,en effet, absolue.
En ce qui concerne les rejets des centrales électriques, aujourd’hui seuls quelques polluants de type métaux lourds font l’objet d’une comptablité centralisée au niveau européen via le registre E-PRTR : Dans « Heavy metal » il n’y a pas d’uranium ni de thorium. Mais il y a déjà l’arsenic et le mercure dont les centrales lignite sont de grandes pourvoyeuses :
Il n’est pas inintéressant de reciter certaines études européennes : Où l’on voit comme toujours l’Allemagne en tête du palmarès.
Le modèle nucléaire français concerne 1% de la population mondiale et ne s’exportera jamais en tant que modèle car il faudrait aussi exporter la nucléocracie, les syndicats, le monopole , c’est politiquement irréalisable En outre , ce modèle ne supprime qu’une petite partie des carburants fossiles et s’avère inopérant dans la production d’hydrogène. Cela le condamne à une place dans la production d’énergie primaire strictement contingentée à l’électricité/réseau et rien d’autre Or tout le monde sait que l’énergie arrive en France par supertankers et par pipelines : cette partie n’est pas concernée par le nucléaire dont aucun protagoniste n’a à ce jour formulé d’hypothèse sérieuse quant à la substitution La substitution des fossiles importées est supportée à 100% par l’industrie « non-nucléaire », cautionnant l’idée selon laquelle l’intermittence des renouvelables poserait plus de problèmes que l’invariabilité relative de la production nucléaire. Cette assertion n’a de sens que par la configuration actuelle du réseau. Si le transport d’énergie via infrastructures fixes (réseau) change de topologie , l’arbitrage nuke/Enr ne sera plus forcément à l’avantage du nucléaire. C’est à cause de cet avantage au nuke donné par le réseau filaire que la nucléocratie française dénigre l’hydrogène et le P2G. Elle craint de perdre tout son intéret de source d’énergie pilotable. Pour autant, si les centrales nukes tournaient à 100% pour produire du gaz , est ce que cela aurait la moindre conséquence néfaste pour l’industrie nuke ? non ! L’industrie nucléaire et ses doctrines rédigées par les syndicats n’ont que faire de la rentabilité de leur modèle. En renoncant (et en dénigrant) le P2G, les syndicats s’assurent une position de monopole et rien de plus. L’industrie (et le pays entier) seraient les grands gagnants d’une solution permettant de produire plus de TWh avec les même centrales. La seule différence serait la perte de « l’avantage pilotabilité » que les syndicats protègent jalousement pour assurer leur propre survie et leur position politique au sein d’un monopole. Ce faisant, ils assurent leurs intérets au détriment des français. La position du monopole vis-à-vis de l’hydrogène est injustifiée et coupable d’assurer la position de petits syndicats parasitant les intérets d’un pays entier par le truchement d’un monopole qui n’a pas la moindre chance de survie à long terme de toutes façons ..
De toute évidence, un esprit simplet n’a pas compris qu’il était question de risques imprévisibles et que personne n’imagine. Dans cet exemple, quelle était la probabilité calculée par la Fédération française de boules (FFB) pour qu’un spectateur soit tué par un éléphant à Changis-sur-Marne (94) ? Il n’y a pas que les tremblements de terre ou les tempêtes (Blayais décembre 1999) pour mettre en danger une centrale nucléaire. Les méduses, on en a déjà parlé. Ceci est moins connu : le 2 février 1998, un accident peu ordinaire a eu lieu à l’écluse de Bollène, celle ayant le plus haut dénivellé d’Europe avec 23 mètres. La porte côté amont s’est brusquement ouverte, ce qui a provoqué une vague déferlante dans l’écluse. Si la porte aval avait cédé sous le choc, cela aurait provoqué un tsunami, mais ce n’est pas le sujet. Surtout, cela aurait vidé le canal de Donzère-Mondragon, asséchant la prise d’eau de la centrale nucléaire de Tricastin (4 réacteurs) située juste en amont de l’écluse. Et chacun sait ce qui se passe pour des réacteurs nucléaires sans refroidissement.
Je comprends pas : à chaque fois, on présente des pourcentages de fossiles au regard de ceux des EnR pour dire que ces dernières ne jouent aucun rôle. Drole d’argument ! On pourrait tout aussi faire la même chose avec le nucléaire. Et de dire, comment se fait-il qu’on ne remplace pas tout le fossile par du nucléaire ? On voit immédiatement que c’est impossible de la même manière que les EnR ne peuvent pas se substituer aux fossiles du jour au lendemain. Reste le choix entre nucléaire ou EnR pour remplacer du fossile. Un choix qui devrait revenir aux citoyens et non pas à des lobbies (pro ou anti nuke/EnR).
A lr83 « Je ne comprends pas : à chaque fois, on présente des pourcentages de fossiles au regard de ceux des EnR pour dire que ces dernières ne jouent aucun rôle. Drôle d’argument ! » Non, ce n’est pas un drôle d’argument, mais juste un fait établi. J’ai juste affirmé : A la page 5, le graphique est très clair. En 2014, l’Allemagne a fonctionné à 88% à partir d’énergie FOSSILE et FISSILE En détail, cela donne : – 35 % de pétrole, – 20,5 % de gaz, – 12,6 % de charbon, – 12 % de lignite, – 8,1 % de nucléaire, – 11,1 % d’EnR Je peux donc aussi affirmer qu’en 2014, l’Allemagne fonctionne avec 11% d’EnR Ce n’est pas rien : c’est 11% « Drôle d’argument ! On pourrait tout aussi faire la même chose avec le nucléaire. » Vous auriez dû vous rendre compte que c’est déjà très largement ce que font certains dont Luis qui n’arrête pas de nous dire que le nucléaire ne représente rien dans le monde. Mais il est vrai que vous n’aimez pas que l’on joue avec vos armes et que l’on retourne l’argumentation.
A lr83 « Reste le choix entre nucléaire ou EnR pour remplacer du fossile. Un choix qui devrait revenir aux citoyens et non pas à des lobbies » Reste surtout des problèmes techniques (par exemple l’intermittence) et économiques (les coûts des subventions) monstrueux à l’échelle mondiale. Mais si c’est si simple, pourquoi les pionniers Allemands ne l’ont pas déjà fait ? Pour l’instant l’Allemagne fonctionne à 88% avec des énergies FOSSILES + FISSILES. Et si on enlève les 8% de nucléaire, il reste 80% de FOSSILE. Alors pourquoi continuent-ils à nous enfumer avec des centrales à CHARBON-LIGNITE ? Pourquoi continuent-il à creuser des MINES GARGANTUESQUES à ciel ouvert en rasant des villages ? Ils n’ont pas le choix ? Enfin, vous faites toujours appel à la citoyenneté et à la démocratie mais certains n’hésitent pas à saboter les réunions publiques d’information quand le vent ne leur est pas favorable. C’est juste un aveu de faiblesse quand on peine à trouver la légitimité dans les urnes. Rappelons qu’EELV et l’écologie politique en France, c’est 2%.
J’aime bien votre « c’est un fait établi ». Une fois de plus vous utilisez une situation actuelle et vous en concluez qu’elle est éternelle ! Le fait qu’on continu d’utiliser des fossiles n’informe en rien sur le potentiel des EnR. Ca veut juste dire que politiquement on préfère continuer à les utiliser quitte à tordre les chiffres dans le sens qui convient à certaines personnes. Vous dites : « Reste surtout des problèmes techniques (par exemple l’intermittence) et économiques (les coûts des subventions) monstrueux à l’échelle mondiale ». Y en a autant sur le nucléaire ! Finalement on ne sera d’accord que sur un seul point : pourquoi est-ce qu’on continue de nous enfumer avec les fossiles ? Concernant la solution, on restera irrémédiablement en désaccord !
A lr83 « Une fois de plus vous utilisez une situation actuelle et vous en concluez qu’elle est éternelle ! » Non pas du tout, vous extrapolez outrageusement. J’ai juste affirmé : « Non, ce n’est pas un drôle d’argument, mais juste un fait établi. J’ai juste affirmé : A la page 5, le graphique est très clair. En 2014, l’Allemagne a fonctionné à 88% à partir d’énergie FOSSILE et FISSILE » Je confirme donc cette affirmation qui a trait à la situation actuelle (enfin l’année 2014). Elle ne présage rien de l’avenir à 30 ou 40 ans, mais elle indique simplement que les choses vont singulièrement moins vite qu’on le dit dans les pays très motivés et qui ont de gros moyens (la révolution énergétique allemande va se chiffrer en milliers de milliards). C’est un fait établi incontestable, après des décennies d’efforts l’Allemagne en est au même point que la France du point de vue de la pénétration des renouvelables dans le mix énergétique. Allemagne = 88% FOSSILE + FISSILE… en 2014 Qu’en sera-t-il en 2050 ? Qu’en sera-t-il à la « fin » de l’éternité ?
« Finalement on ne sera d’accord que sur un seul point : pourquoi est-ce qu’on continue de nous enfumer avec les fossiles ? » Bonne question dont on ne parle pas assez. Vous avez une idée ?
« pourquoi est-ce qu’on continue de nous enfumer avec les fossiles ? Concernant la solution, on restera irrémédiablement en désaccord ! » Si on veut juste parler de la France, le problème c’est que nous enfumer avec des fossiles c’est de moins en moins le problème du secteur electrique! EDF vient ou va fermer plus de 1000MW de charbon ce mois-ci, si elles n’étaient pas subventionnées un bon nombre de cogénérations gaz n’existeraient pas ( ou du moins produiraient en fonction de besoins et non de tarifs d’achat). Bref, ça va être très difficile de faire beaucoup mieux dans ce secteur. Concernant le transport, il est compliqué d’imaginer des progrès qui ne soient pas liés à des améliorations » mondiales » du secteur automobile. Reste chauffage et réfrigération: là c’est quand même beaucoup à notre main, ce ne sont pas les allemands ou les chinois qui vont isoler nos logements….. Bref, pas la peine de raconter des bobards…c’est pas en faisant du PV ou de l’éolien que vous allez aujourd’hui faire de gros progrès en France en termes de réduction des consommations de fossiles.
Oui, la France a déjà et aura de plus en plus, un très gros problème avec l’enfumage : on ferme de plus en plus les moyens massifs d’enfumage à notre dispositions. C’est pas avec 3 000 MW de centrales charbon bridées que l’on va aller très loin. Qu’on le veuille ou non, nous ne pourrons plus atteindre le plafond de 30 millions de tonnes de CO2 émis par le secteur électrique. Il faut donc se faire une raison, côté enfumage, la France est dramatiquement en déclin. C’est le chant du coq. En revanche, il existe encore un très beau potentiel de l’autre côté du Rhin qui est sécurisé par l’exploitation des mines de lignite jusqu’au moins 2045… voire plus. L’Allemagne possède 350 de réserve de LIGNITE dans son sol au rythme actuel d’exploitation. Mais chut, on ne va pas troubler la quiétude de la lutte contre les énergies polluantes : il faut d’abord abattre le nucléaire, on aura tout le temps ensuite de s’attaquer au charbon-lignite.
C’est sidérant!! il n’y a pas d’autre mot. AREVA (Ex FRAMATOME) pour la partie chaudière nucléaire a fabriqué dans ses usines de chalôn s/ Saône et du Creusot, 58 réacteurs nucléaires pour EDF et à l’export en 25 ans, ceux ci équipe encore aujourd’hui les centrales EDF,et cela sans aucune anomalie de fabrication. Pour l’EPR de Flamanville, la cuve a été fabriquée au Japon! AREVA peut-il encore revendiquer la place de leader mondiale du nucléaire si l’on est plus capable de fabriquer par nos propres moyens un composant aussi essentiel que la cuve du réacteur. Autre constat, 3 ans de retard, un budget 3 fois supérieur au budget initiale, et ce n’est pas fini! c’est la débandade!! Nos ingénieurs et notre industrie ne sont plus à la hauteur de tels enjeux. Tout ceci ne fait malheureusement que refléter la médiocrité de la France.
C’est plus vraiment la question : il est déjà abattu ! La question est plutôt comment on va nettoyer les restes le plus proprement possible.
Je vais me permettre d’être plus précis : Ce n’est pas le nucléaire qui est abattu, c’est une certaine vision du parc électrique où le nucléaire est prépondérant dans un contexte où les fossiles sont la seule alternative. C’est le rêve de Jancovici qui est à terre. Ce n’est pas la technologie nucléaire mais plutôt son déploiment à grande échelle selon un schema hégémonique. C’est ce qu’on peut résumer par « le tout-nuke » qui semble désormais bien mort. Cela dit attention, car si des alternatives crédibles au nucléaire n’émergent pas dans les 4 à 5 ans, ce schema pourrrait très bien ressussiter.. Heureusement la recherche mondiale a tellement investi dans les alternatives qu’on peut dés maintenant deviner de quoi la succession sera faite Mais l’ensemble de technologies qui vont remplacer le tout-nuke et son réseau filaire n’est pas à l’abri d’erreurs de conceptions qui pourraient compromettre son déploiment à une échelle équivalente à celle du nucléaire civil aujourd’hui En tant que technologie, le nucléaire continue sa route. L’EPR n’est qu’un avatar ponctuel qui semble destiné à échouer dans toutes ses missions mais la technologie nuke et l’EPR, ce n’est pas du tout la même chose L’EPR n’est qu’un véhicule pour passer la technologie nuke du laboratoire vers la production en volume. C’est donc un schema commercial autant qu’un device technologique. En échouant, l’EPR compromet surtout l’approche commerciale de la filière nucléaire dans le mix français, mais la technologie nucléaire reste présente pour longtemps Paradoxalement , moi qui suis hostile à la dissémination des centrales nucléaires, je pense que la prolongation des anciennes centrales serait plutôt une bonne chose car elle permettrait à « la relève » EnR+P2G+Smartgrid de se déployer à une échelle d’où elle serait inexpugnable à jamais .. Une fois que 80% du mix actuellement nuke sera occuppé par « la relève », il ne sera en effet plus possible à une nouvelle techno nucléaire de la remplacer. Le terrain sera occupé par « autre chose » Mais les nouvelles technos énergétiques ont besoin de temps et la France a besoin d’électricité , donc il faudra que l’appareil productif actuel se montre suffisement fiable pour assurer la transition sans douleur vers la suite qui sera, in fine, renouvelable (et donc moins susceptible d’être « renouvelée » 🙂 Le coeur de ce paradoxe est que le nucléaire va permettre de sortir du nucléaire. Exactement comme le pétrole dont le prix bas va permettre de financer la sortie du pétrole ! C’est quand même bizarre non ? Et le pire , c’est que ce paradoxe est commun à tous les scenarii, autant dire qu’il est très probable.. En tous cas , moi ça me va
Le paradoxe c’est surtout de dire qu’une techno qui fonctionne (et founit 80% de l’électricité d’u pays) serait balayée par des technos qui sont actuellement incapables de rivaliser même pour 10 fois le prix. L’échec est avant tout (et bien malheureusement) celui de l’industrie française (ou plus exactement ce qu’il en reste…) Faut pas faire passer la charrue avant les boeufs. Comment pourrait t on développer rapidement des technos pas encore inventées alors qu’on n’est même plus capable de construire celles qui fonctionnent… La est le paradoxe…
Notre désaccord est bien mince, si je vous lis bien, nous sommes d’accords sur tout sauf que vous dites que seul le nucléaire peut remplacer le nucléaire ! Alors que moi je dis que le nuke historique devrait durer le temps de le remplacer par la technologie d’après qui est comme l’économie open-source et l’internet, composite et plurielle là où vous ne pouvez concevoir qu’une seule technologie qui domine et écrase les autres ! En fait les technos qui remplacent le nuke sont plutôt matures, certaines dépassent les 50 ans d’age : D’autres ont une 15aine d’années mais croissent à grande vitesse et alimentent 99% des discussions sur ce forum (renouvelables) Le smart grid est déjà dans les starting blocks avec linky – qui n’est pas un petit projets à la marge mais bien un projet systémique visant à remplacer 100% du parc actuel de compteurs Pourquoi voudriez vous que les compteurs soient seuls à se renouveler entièrement ? Evidemment que chaque partie de l’appareil électrique national sera renouvelé , c’est comme cela que tout a toujours fonctionné. Les dessinateurs industriels avec leurs grandes tables, équerres et compas apprécieront… Eux qui désormais tripotent une tablette graphique toute la journée .. ils ont bien plus souffert que vous de l’évolution numérique L’electronique analogique a gardé une place importante dans l’industrie , les tables à dessin zero, rien , tout est sous Catia ou Autocad et ce n’est qu’un début vu la folie des extruders, fraiseuses et autres objets connectés, la 3D n’est qu’à l’aube de sa révolution L’énergie aussi.
Il ne serait … rien passé à Tricastin. La situation aurait été directement similaire à celle de Cruas en 2009, le cas de perte de l’ensemble des sources de refroidissement extérieur est parfaitement prévu, et les réacteurs ont une procédure, et un bassin local de refroidissement d’ultime secours qui permet de gérer cette situation sans incident. Cf compte rendu détaillé de cruas 2009
L’hydraulique est le backup principal de l’éolien et du solaire. I.E. Lorsque le soleil brille et que le vent souffle, c’es l’hydraulique qui baisse sa production en premier. Le gaz et le chabon viennent ensuite. Cela signifie que la plupart de l’énergie éolienne et PV françaises se retrouve sous forme d’eau supplémentaire dans les barrages. Cette eau reste donc disponible pour un usage ultérieur, qu’il s’agisse de pic de consommation ou de problème de production. Résultat : L’hydraulique n’a jamais été aussi efficace pour réguler le réseau depuis 30 ans. Il y a toujours assez d’eau dans les barrages pour faire face à un imprévu Ce qui disent que les EnR hors hydro produit peu n’ont jamais regardé les coubes d’Eco2mix. Il serait pet-être temps d’arrèter de raconter des cracks qu’un gamain de 10 ans peut contester preuves à l’appui. Les EnR françaises produisent beaucoup d’énergie , eco2mix est la seule source d’information valable, les totaux mensuels ne sont pas très parlant : produire un dimanche à 23h n’a pas du tout le même impact qu’un lundi à midi Les totaux cumulés ne donnent pas assez d’information, consultez plutôt ou
« Lorsque le soleil brille et que le vent souffle, c’es l’hydraulique qui baisse sa production en premier. Le gaz et le chabon viennent ensuite. » Non, pas forcément. L’eau ( celle des barrages, car n’oublions pas que le plus gros de la production hydraulique c’est le fil de l’eau) est gérée en « valeur d’usage ». Donc ça dépend, et pas de s’il y a du vent!
Chelya écrit : « Et c’est peut être le moment de rappeler que ce sont des statistiques qui viennent de l’énergie conventionnelle et qui sont logiquement truqué par l’énergie conventionnelle… » Or, quand j’affirme : « C’est un fait établi incontestable, après des décennies d’efforts l’Allemagne en est au même point que la France du point de vue de la pénétration des renouvelables dans le mix énergétique. Allemagne = 88% FOSSILE + FISSILE… en 2014 » Je prends pour référence les bilan de l’AGEB : Autrement dit, selon notre troll de service, « »Die Arbeitsgemeinschaft Energiebilanzen » seraient une équipe de menteurs. Je demande donc a chelya de nous confirmer que cette équipe allemande qui publie des bilans énergétiques depuis 1971 est bien une équipe de menteurs à la solde de l’industrie du charbon ?? Dans l’attente de la confirmation, je continue à affirmer que : En 2014, l’Allemagne = 88% FOSSILE + FISSILE
En 2014,l’Allemagne = 80% Fossile + 8% Fissile .
Il est en train de nous dire que si on compte dans les statistiques énergétiques l’énergie incidente du soleil, les fossiles et fissiles en Allemagne ne représentent après tout qu’un chiffre certainement modéré…. Ca c’est une info!
J’ai l’impression d’avoir été un peu rapide en parlant de « valeur d’usage » des stocks hydrauliques.C’est peut-être une notion qui relève de l’intelligence tout court, pas de l’intelligence artificielle, et donc vous m’excuserez par avance de revenir à des fondamentaux. Ca relève d’abord de l’interet du producteur hydraulique ( vaut-il mieux que je turbine maintenant plutôt que demain, dans une semaine ou dans un mois?) donc un problème de valorisation d’un stock dont la valeur du produit est extrèmement variable sur le court terme Mais ça dépend également de tout un tas d’autres facteurs ( tourisme, irrigation,navigation….). Ne prenez pas le terme « valeur » qu’au sens « argent » du terme, il s’agit également de la valeur pour le système electrique (sécurité à la pointe notamment), et personnellement je pense qu’un producteur intégré comme EDF doit mieux optimiser ça qu’un producteur « isolé ». Tiens, je vous propose une thèse de 279 pages trouvée sur internet juste pour vous faire une vague idée du problème:
Quand je regarde la production allemande sur , je ne retrouve pas vraiment ce que prétend Dan. Dan1 nous arrive rasé de frais avec un total annuel qui laisse entendre que la production EnR allemande est nulle. Et bien Dan est complètement à coté de la plaque. Soit le total annuel , on s’en fiche , soit c’est l’interprétation faite de ces chiffres qui induit en erreur. Mais clairement la production solaire + eolien allemande est conséquente. Si vous cliquez sur le bouton « all sources, vous pourrez constater que solaire et éolien affectent en premier lieu le hard coal (charbon) puis le lignite puis le nucléaire Vous verrez également que l’hydraulique allemand est extrèmement faible, il n’y en a presque pas. Quoi que fassent les allemands , il est évident qu’ils se débattent avec l’intégration des EnR dans leur mix où ils dépassent souvent 50% ce qui ne doit pas être facile. Quand on sait que l’hydrogène allemand est budgété à hauteur de 2 milliards par an (pour la R&D hein , ce n’est pas de la prod) on se dit que notre voisin est en train de résoudre un tas de points bloquants dan l’intégration des EnR et comme il ajoutent des quantités 4 fois plus importantes que la France chaque année Leur effort de recherche sera le bienvenu lorsque les pays voisins traverseront les mêmes turbulences. En attendant , c’est bien le graphique de production qu’il faut regarder, les chiffres de Dan incluent les carburants routiers où dieu sait quoi pourvu que ça truque. Sacré tricheur ce Dan
Oui Lionel, vous avez raison pour les table à dessin (une vielle table sophistiquée est d’ailleurs un gisement de pièces détachées pour bricoler) Mais si on prends l’exemple du moteur à explosion à pistons alternatifs, on peut pas dire qu’il soit remplacé rapidement… Dans les années 70 il ne lui restait quelques années d’existance, le moteur rotatif devait le sortir du marché… 40 ans plus tard, c’est le moteur rotatif dont on ne parle plus… Donc les solutions prometteuses, faut voir. Je me souviens encore des articles élogieux sur le Pelamis… Qu’en reste t’il? Tout ça pour ça! Ce sera pareil pour le nucléaire, car au final c’est la solution la plus pertiente sur le plan efficacité / cout qui l’emporte. Mais bien entendu c’est l’ensemble des couts dont je parle. Prédire l’avenir est un exercice périlleux, et ce qui ont eu raison dans ce domaine ont en fait eu… de la chance…
Concernant les dernies messages, il me semble que Dan1 parle de l’ensemble du mix énergétique, pas que de l’électricité. C’est d’alleurs le chiffre le plus intéressant pour apprécier la qualité d’un mix!
Lionel arrive rasé de frais et déclare : « Dan1 nous arrive rasé de frais avec un total annuel qui laisse entendre que laproduction EnR allemande est nulle. Et bien Dan est complètement à coté de la plaque. » Ben non, il faut se réveiller et suivre. Je parlais bien évidemment de mix ENERGETIQUE et non seulement d’électricité (la seule chose que savent produire les « Pousse toi de là que je m’y mette ») Lionel est électrocentré comme beaucoup. Mais cela ne change rien à l’affaire et je n’ai pas écrit que la production d’ENR en Allemagne était nulle, puisque j’ai écrit très exactementr cela : En 2014, l’Allemagne = 88% FOSSILE + FISSILE Cela vient des Allemands de l’AGEB qui écrivent aussi qu’il y a 11% d’EnR Mais de toute façon, le déni de réalité ne peut pas changer la réalité Continuer dans le déni, c’est continuer à côté de la plaque à la vue de tout le monde.
que vous faites l’âne en laissant penser que vous ne comprenez pas que Dan1 vous parle de mix énergétique et non de mix electrique… Vous admettrez que c’est bien ce qui est important si on parle de « transition énergétique », non? Sinon vous parlez de transition électrique, il est vrai que ce n’est pas une formule souvent employée et pourtant c’est celle qui est généralement mise en oeuvre chez les « champions ».
Il se trouve que je passe une bonne partie de mes journées à le faire , l’IA ne fait pas grand chose d’autre mais bon.. En l’occurence, prédire l’avenir avec un risque maximum consiste à tout parier sur une techno et ne pas avoir de « plan B ».. (je ne nomme personne) Pour une fois je ne vais pas prendre l’internet en exemple mais les biotechs. Domaine où la recherche coûte beaucoup plus cher que n’importe quel autre. Comment les biotechs ont elles résolu ce problème de décision prédictive ? Par un maillage étroit de PME qui limitent leur scope de recherche sur des points précis et un petit nombre de majors qui sponsorisent (et parfois rachètent) les PME Ainsi une maladie chronique présentée comme mortelle et très inquétante il y a 15 ans fait désormais partie du passé car ce n’est pas une molécule mais 6 qui sont sorties en moins de 3 ans ! (hépatite C) Ca doit être difficile à comprendre dans un pays ou les majors tout-puissants écrasent les PME jusqu’à les tuer pour les racheter des ronds de carotte mais les PME US sont largement 10 fois plus nombreuses et 50 fois plus riches que les françaises.. Question de gentlemanship et de business models Dans l’énergie , c’est exactement pareil Vous avez un problème d’intermittence ? Voici 3 nouvelles technos de batteries, 2 types de supercapacités et une bonne douzaine de designs différents pour fractionner l’eau et tout ça arrive en même temps On s’en fiche de savoir qui va réussir et qui va foirer, on les regarde avancer et on comptre les points.. Vous vous trompez en voulant toujours revenir au vieux principe du commerce de votre prime jeunesse, aujourd’hui ce qui cartonne encore plus que les gentlemen agreements, c’est l’open source. Toutes les fillières sont concernées , y compris militaires et spatiales Combien Areva peut il mobiliser de cerveaux sur un thème de recherche donné ? 4000 ? 5000 ? En open source on en a 1 million ! En fait j’ai longtemps été réticent sur l’open source mais mes associés m’ont forcé la main et j’ai du m’y mettre, aujourd’hui des dizaines de gars bossent sur ces projets. Si j’avais dû tout manager moi même , j’aurais pu en embaucher 2 max et je me serais arraché les cheveux d’angoisse à longueur de temps, là je m’en fiche complètement, les projets avancent avec une réunion skype par semaine… et moi je travaille sur mon IA.. C’est pas le nuke qui est mort, c’est le management qui a merdé sur les cuves, les chantiers, les délais, les couts … Votre problème , c’est la tête, , la techno n’y est quasiment pour rien. Le problème c’est que la tête, c’est quand même vachement important non ?
Je prends votre chiffre, c’est significatif! Mais comme vous le savez quan on passe en « prod », ça augmente considérablement! Vous me direz, l’EEG surcharge c’est 22 milliards par an, et a priori pas près de baisser significativement à court terme.
Je me permets de recopier un post que je viens d’envoyer mais qui est apparu bizarrement beaucoup plus haut (18:33): J’ai l’impression d’avoir été un peu rapide en parlant de « valeur d’usage » des stocks hydrauliques.C’est peut-être une notion qui relève de l’intelligence tout court, pas de l’intelligence artificielle, et donc vous m’excuserez par avance de revenir à des fondamentaux. Ca relève d’abord de l’interet du producteur hydraulique ( vaut-il mieux que je turbine maintenant plutôt que demain, dans une semaine ou dans un mois?) donc un problème de valorisation d’un stock dont la valeur du produit est extrèmement variable sur le court terme Mais ça dépend également de tout un tas d’autres facteurs ( tourisme, irrigation,navigation….). Ne prenez pas le terme « valeur » qu’au sens « argent » du terme, il s’agit également de la valeur pour le système electrique (sécurité à la pointe notamment), et personnellement je pense qu’un producteur intégré comme EDF doit mieux optimiser ça qu’un producteur « isolé ». Tiens, je vous propose une thèse de 279 pages trouvée sur internet juste pour vous faire une vague idée du problème: … ois_13.pdf
Cool , je me garde ces 279 pages pour les vacances, je les lirai à la plage En attendant , un barrage ne sait mouliner que de l’eau et pour ça, il faut qu’il lui en reste ! Lorsque les eoliennes produisent +2.5GW pendant 1 semaine, les barrages sont moins sollicités, c’est simple comme j’aime : 1) Y a de l’eau = je peux produire du jus 2) Y a plus d’eau = je m’assois sur ma production Et comme les barrages sont les premiers à baisser leur production lorsque les EnR produisent, le cas numero 1 est plus fréquent que si les EnR n’éxistaient pas. J’aurais pu broder là dessus pendant 300 pages , mais je me sens d’humeur laconique ce matin.. Vous voudrez bien m’excuser de me montrer impatient..
Sacré pro-nuke ! Dès qu’il s’agit de rabaisser les EnR, hop on bascule sur le total énergie primaire. C’est clair, les EnR produisant essentiellement de l’électricité, on réduit ainsi drastiquement leur pourcentage. Ce qu’on se marre avec eux :))) Mais bon, pendant que le nucléaire se casse la gueule (et tout seul, comme un grand, pas besoin qu’on l’aide !), les EnR ne cessent de progresser et de proposer de nouvelles solutions.
1) Y a de l’eau = je peux produire du jus 2) Y a plus d’eau = je m’assois sur ma production On voit que vous avez du mal à intégrer la notion de valeur d’usage!
1) Y a de l’eau = je peux produire du jus 2) Y a plus d’eau = je m’assois sur ma production Et comme les barrages sont les premiers à baisser leur production lorsque les EnR produisent, le cas numero 1 est plus fréquent que si les EnR n’éxistaient pas. Je ne sais pas si vous avez réalisé que vous êtes en train de vouloir démontrer que plus il y a de PV et d’éolien, plus il pleut ou il neige!
C koi la valeur d’usage d’un barrage vide ? C koi la valeur d’usage d’un GWh solaire comparée à celle d’un GWh hydraulique ? Pourquoi voulez vous concentrer l’attention sur la miette d’énergie qui est en conflit avec un autre usage pendant qu’on parle de moyennes annuelles dont l’unité est le TWh ? Lorsque une goutte d’eau fait déborder un vase , le vase finit-il complètement vide comme cette expression populaire le suggère ? Allez chercher un vase et faites l’expérience dans votre baignoire : La goute fait bien déborder le vase en libérant la tension de surface MAIS Même après avoir débordé, le vase reste plein à raz bord.. N’hésitez pas à vérifier par vous même Y que les grand-mères pour te dire que le vase se vide (parce qu’elle n’aiment pas les traces d’eau sur les tables) ….. Moi je suis pas (encore) grand-mère.
C’est vrai que 6ct atteint le paroxysme de l’absurde, suis je le seul à lui faire cet effet ? J’en viens à me demander .. avec un pseudo pareil , lorsque 6ct se sert un verre d’eau, dit-on qu’il boit ou qu’elle boit ? ptetre les deux ! Quelqu’un de plus neutre que moi peut peut-être la sauver : merci à quelque âme charitable d’expliquer que quand il y a de l’eau dans un bassin, ça veut dire qu’il y a de l’eau dedans hein ? Si on plonge, ça fait plouf et ça mouille Ben déjà si elle comprend ça , je pense que le reste devrait finir par lui apparaitre au moins l’espace d’un éclair.. Donc pour récapituler : quand il y a de l’eau dans un bassin, ça veut dire qu’il y a de l’eau dedans. Pas besoin qu’il pleuve ou qu’il neige, ni pisser ni surtout pas pleurer, non ! T’en fais pas petite Causette, on ne peut pas tout savoir du premier coup, on est tous passés par là, pleure pas Quand on aura fini le cours sur la goutte, on étudira le chapitre suivant : la bulle ..
Quelqu’un peut-il expliquer à Lionel que quelque soit la production PV ou éolienne, ça ne changera rien à la pluie ou à la neige qui tombe en année moyenne sur les massifs montagneux, là où sont situés les barrages de lac? Et que donc les gestionnaires de ces ouvrages produiront en année météo moyenne toujours environ la même quantité d’électricité? Et que même pour faire plaisir à Lionel, ils ne vont pas avoir des barrages toujours remplis à 100%, au risque de déverser? Et que ce flux d’eau entrant, ils vont en optimiser son utilisation (Je passe sur « la valeur d’usage » car là ça me semble un combat perdu…..même pour un très bon pédagogue…)
Alors essayons d’être didactique. Les renouvelables n’ont pas trouvé le secret de la danse de la pluie. Elles n’ont d’ailleurs jamais essayé. En revanche, les renouvelables produisent de l’électricité comme les barrages (on va oublier qu’ils sont aussi renouvelables pour les besoins des esprits encore naïfs). Comme on n’a pas forcément besoin que les EnR et les barrages produisent leur maximum à chaque instant de la vie, on limite l’électricité produite en « baissant le robinet » Donc quand les EnR produisent plein pot et ça arrive souvent et pas toujours au moment où la consommation est à son maximum. On « baisse le robinet » des barrages parce qu’en gros , c’est pour cela qu’ils ont été conçus. Les barrages sont incapables de faire de la base car ils se videraient en quelques jours, donc, on les a « suréquipé » pour faire de la pointe càd qu’à la dernière minute on peut faire varier leur production en fonction du besoin. Ils ont été équipés dans ce but, l’opérateur les gère quotidiennement dans ce but, il est donc assez logique qu’on leur demande également de baisser leur production lorsque les EnR produisent beaucoup. Au bout d’un moment à baisser leur débit lorsque les EnR produisent, ben on a turbiné moins d’eau que si les EnR n’avaient rien produit .. DONC Il y a davantage d’eau dans les barrages à pluviométrie égale lorsque il y a beaucoup de vent et de soleil. Cette eau ne vient pas d’une pluie supplémentaire , c’est l’eau de pluie « normale » qui n’a pas été turbinée puisque on n’en avait pas besoin car les EnR produisaient.. L’eau qui aurait été turbinée avant l’arrivée des EnR , ne l’est plus car on n’a moins besoin d’électricité lorsque les éoliennent tournent à fond.. Faute d’être turbinée, cette flotte est restée sagement dans son bassin en attendant un usage ultérieur. Pour résumer : Les EnR ne créent pas d’eau dans les barrages : elles permettent de garder l’eau qui s’y trouve déjà …. (parfois surtout le dimanche, une forte production éolienne est stockée par pompage, de même vers 16 h une partie de la production solaire est redirigée vers les STEPS) Ce point reste-t-il mystérieux à vos yeux ou me suis-je mal fait comprendre (si elle me rebalance que les moulin ne font pas pleuvoir , je l’étrangle, je juge comprendra..)
« Il y a davantage d’eau dans les barrages à pluviométrie égale lorsque il y a beaucoup de vent et de soleil. » Au contraire, si il y a statistiquement une forte probabilité d’avoir les jours qui suivent une forte production solaire ou éolienne (ou des apports hydrauliques bien entendu), un gestionnaire normal va plutôt déstocker. C’est quand même bizarre que vous, qui êtes plutôt un chantre des schémas modernes et libéraux, soyez en train de nous raconter que la meilleure gestion d’un stock c’est qu’il soit toujours plein! Généralement (sauf but spéculatif sur le cours d’une matière quelconque), la meilleure gestion d’un stock c’est qu’il ne soit jamais vide, mais le plus vide possible.
Merci de ne plus nous gonfler avec vos histoire faiseuses de pluie. Ensuite je crois que vous avez une page clients.rte sur les réserves de barrage. Merci de vous y reporter afin de mieux comprendre l’écosystème d’un stock saisonnier. Enfin, c’est la moindre des choses, reportez vous aux mois de janvier à avril sur eco2mix. Vous verrez comment sont gérés les pics EnR qui parfois dépassent les 10 GW entre le week end et la semaine. Une fois que vous aurez regardé attentivement tout cela, je pense qu’on pourra parler de la bulle.
Rien à ajouter…Vous n’avez plus aucun argument, sauf à me dire de me reporter au site de RTE, que je pense connaitre et analyser bien mieux que vous.
dans ce « débat », c’est que visiblement Lionel imagine les gestionnaires de barrages (pas qu’EDF), ou plutôt de vallées , comme des « pauvres cons » qui ouvrent les vannes quand ça ne va pas tarder à déborder…. Il espère peut-être leur vendre un peu d’intelligence artificielle! Mais vue l’intelligence non artificielle qui a été mise dans ce secteur depuis plus de 60 ans en termes d’optimisation, il va lui falloir un grand sens commercia!
« les barrages français ont été dimensionné pour hybdrider du nucléaire » Encore une connerie de plus, les barrages francais ont été construits pour la plupart bien avant le nucléaire.
lr83 a une drôle d’opinion de nos voisins Allemands, il écrit : « Sacré pro-nuke ! Dès qu’il s’agit de rabaisser les EnR, hop on bascule sur le total énergie primaire. » Sauf que je ne fais que reprendre les publications régulières de l’AGEB : Que vous ouvriez la version Excel ou la version PDF, vous trouverez toujours que : En 2014, l’Allemagne = 88% FOSSILE + FISSILE Et c’est pas moi qui l’écrit, mais l’AGEB qui est un organisme allemand. Le déni de réalité ne peut pas changer la réalité.
¤ Entre 2000 et 2014, soit 14 ans, le fossile + fissile est passé de 89,5% à 69,8% de l’électricité en Allemagne, pour une production totale en augmentation (de 577 TWh à 610 TWh). En valeur absolue, le nucléaire a diminué de 167 TWh à 97 TWh (- 70) et les fossiles de 346 TWh à 329 TWh (- 17). Si on se limite au charbon + lignite, la diminution est plus importante : de 291 TWh à 266 TWh (- 25). Pour l’électricité renouvelable, on est passé de 38 TWh à 157 TWh (+ 119).
Bachoubouzouc: Je trouve vos démonstrations affligeantes de débilité.
et la facture correspondante (EEG surcharge) est de 22 Milliards d’Euros/an en 2014 pour les consommateurs d’électcité allemands et pas prête de baisser, ce qu’il ne faut pas oublier de préciser.
A Sicetaitsimple « Vous inquiêtez pas les barrages français ont été dimensionné pour hybdrider du nucléaire, ça nécessite d’être plus costaud que les EnR… » Ce qu’il faut relever dans l’affirmation de notre troll chelya, c’est le caractère extraordinairement et précocément visionnaire des Français. Dès la fin du 19ième siècle à l’époque d’Aristide Bergès et de la houille blanche, on avait déjà pensé à dimensionner les ouvrages hydrauliques de manière à pouvoir ultérieurement fonctionner en symbiose avec la production nucléaire dont on ignorait tout (jusqu’à l’existence du noyau atomique que l’on devrait casser). Ils sont trop forts les ingénieurs français !!
A Danielle Vous écrivez : « Bachoubouzouc: Je trouve vos démonstrations affligeantes de débilité. » Je retiens que vous parlez de démonstrations à propos de Bacoubouzouc. Il y aurait donc de sa part un argumentaire… plus ou moins contestable, mais argumentaire quand même. De votre part, il y a une affirmation gratuite et lapidaire. Ce n’est pas du même niveau.
C’est marrant le degré d’absurdité que vous parvenez à atteindre en mettant des bouts de bouquins bout à bout Le gros oeuvre des barrages a plus d’un siècle. Mais leur hardware électrique a été entièrement repensé pour correspondre aux besoins modernes. Comment pourrait il en être autrement ? Vous croyez vraiment qu’on utilise encore des câbles gainés de textile , des transfos en bakélite ? Non seulement tout a été refait mais la mission des barrages a changé drastiquement puisqu’ils produisaient à l’origine la base alors qu’ils ont été entièrement suréquipés ensuite pour ne s’occuper que de la pointe (et même de la super-pointe) Toute la partie électrogène des barrages a été repensée, les turbines massivement surdimensionnées pour satisfaire leurs nouvelles missions. Ce que vous dîtes , c’est un conte de fées pour enfants de 8 ans où le barrage serait resté tel quel depuis 1 siècle et demi Rien ne saurait être plus faux. Ce qui laisse pantois, c’est que vous n’êtes pas exactement des nouveaux venus dans l’énergie ni sur énerzine. Je reste pantois quant à l’ignorantisme dont vous faites preuve ici Non seulement les barrages assurent les pointes (7h et 20h actuellement) mais l’effort qu’ils fournissent aux heures de pointe est très dépendant des EnR et pas seulement françaises mais surtout de l’éolien allemand qui fournit parfois +30GW et fait tomber les prix spot de l’électricité très bas. Entre janvier et mars 2015 , les EnR française ont beaucoup produit pour l’export : signe d’une mauvaise intégration dans les plannings de prod ou de « micro-climats » avec forte différence entre les EnR de France et de ses voisins (cas relativement rare) Ensuite , quand l’éolien français se met à produire 7GW pendant un dimanche entier, c’était surtout le gaz qui était affecté mais force est de constater que la production gazière n’y suffisait pas et que la production hydraulique a été affectée (pour des puissances soustraites voisines de 2GW) Ensuite et notammant quand l’éolien cartonne à donf’ et que le solaire produit 3GW supplémentaires, on voit la production nucléaire baisser et le pompage se mettre en marche. Peu m’importent les mécanismes de trading qui se mettent en oeuvre dans ces compensations, l’hydraulique est moins sollicité en période de forte production EnR ce qui rend sa disponibilité meilleure à d’autres moments. Or ce phénomène va évidemment s’accentuer jusqu’à atteindre les limites de l’hydraulique et du pompage – limite déjà atteinte pour la production fossile Ensuite , il n’y aura plus que la production nucléaire pour compenser les pics de prod EnR comme c’est déjà le cas surtout pendant le week end. Dans 2 ou 3 ans le nucléaire devrait baisser sa production de plus en plus souvent pour faire de la place à l’électricité renouvelable et ce ne sera toujours pas fini.. Car les EnR ne vont certainement pas s’arrèter gentiment juste parce que les centrales vendent moins bien leur électricité. La croissance EnR continuera et les conccurrents feront de moins en moins de bénéfice tant que des technologies de rupture ne prendront pas le relais (smart-grid AVEC TARIF DEGRESSIF, stockage EnR et nuke, et surtout P2G hydrogène) Le P2G est le seul moyen de sauver les bénéfices des centrales à terme , martelez bien cette fatalité dans un coin de votre tête : Hors P2G : vous allez droit à la faillite !
Pour le moment ce qui arrive pour sauver les bénéfices des moyens conventionnels, c’est pas le P2G, c’est les subventions et les marchés de capacité.
« Entre janvier et mars 2015 , les EnR française ont beaucoup produit pour l’export : signe d’une mauvaise intégration dans les plannings de prod ». Vous pouvez nous expliquer ce que vous voulez dire par là?
A Lionel « Non seulement tout a été refait mais la mission des barrages a changé drastiquement puisqu’ils produisaient à l’origine la base alors qu’ils ont été entièrement suréquipés ensuite pour ne s’occuper que de la pointe (et même de la super-pointe Au milieu de votre roman, je souhaite une explication factuel et chiffrée sur le passage ci-dessus. Sur les 60 à 70 TWh annuels de l’hydraulique, pourriez-vous nous indiquer combien sont concernés par la pointe super ou pas. Pourriez-vous nous donner une estimation en puissance installée pour cette usage. Sinon votre prose va rester du domaine du conte de fées pour enfants de 8 ans !
Vous n’êtes que deux clowns qui perdez un temps fou sur ce forum sans rien comprendre à ce que vous écrivez. Quand on n’est pas capable d’intégrer la production EnR au mix national , on l’exporte à n’importe quel prix, parce qu’on n’a pas confiance dans les outils de prédiction, parce que l’electricien national bloque les transactions ou dieu sait quoi d’autre Donc on exporte à tous prix une production qui aurait du être consommée sur place et mieux valorisée La superpointe ne se compte pas en energie mais en puissance , elle n’a rien à voir avec l’hydraulique fil de l’eau Vous n’êtes que des aboyeurs de phrases écrites par d’autres dont vous ne comprenez pas le sens et que vous copiez telles quelles, sans utiliser vos propres mots, sans expliquer quoi que ce soit puisque vous n’y comprenez rien Vous n’avez pas une once de légitimité dans ce que vous faites ici, votre prose n’est qu’une suite disparate et désordonnée de phrases coupées de leur contexte dont vous n’évaluez pas l’impact ni la signification Vous venez ici pour casser de l’écolo, fanfaronner à la gloire d’un système vieilli et fatigué que vous espérez rajeunir simplement en ressassant des éléments de langage copié collé. Votre prose ne vaut pas le watt heure consommé pour la poster Vous espérez qu’en aboyant en meute, ça vous dennera de la force, mais ce ne sont que beugleries éternellement ressassées , slogans outranciers, et le plus souvent contresens voire non-sens Prenez donc un week end loin du forum, ça fera des vacances aux autres
Bah ça tient à peu près en partie debout. A l’origine, les premirs barrages ont été construit pour alimenter des usines. C’était pas de la demande de pointe. A mon souvenir, l’hydraulique assurait la moitié de la production vers 1950. On peut imagiener la part de pointe la dedans était plus basse qu’aujourd’hui. Pour le reste, on a construit des centrales au charbon avant de faire du nucléaire. Et quand on change les turbines sur toutes les centrales les plus vieilles, la puissance augmente, c’est pas pour ça qu’elles vont faire de la pointe.
Bon et après avoir bien aboyé, vous apportez quoi de factuel : rien Pour aussi peu vous pouvez faire plus concis.
« Quand on n’est pas capable d’intégrer la production EnR au mix national , on l’exporte à n’importe quel prix » Ce ne serait pas un peu ce que fait l’Allemagne et qui provoque des prix négatifs.
« Donc on exporte à tous prix une production qui aurait du être consommée sur place et mieux valorisée ». C’est un grand pas, vous venez de comprendre que dans un système structurellement exportateur comme le système electrique francais, produire du renouvelable qui coute entre environ 90€/MWh ( pour de l’éolien terrestre) et 120 à 150€/Mwh pou du PV,( je ne parle bien sûr que de nouvelles installations, le passé est le passé) pour le revendre à moins de 40€/MWh à nos voisins n’est peut-être pas une très bonne affaire…..
Tant qu’on n’est pas devant une fermeture massive de centrales nucléaires ( ce qui arrivera un jour), il est bien temps de ne pas se précipiter sur les renouvelables ( sauf bien évidemment dans des schémas non subventionnés de type autoconsommation sans tarif d’achet). D’ici là, si on installe environ 1000MW d’éolien et 1000MW de PV par an comme ça a été le cas cas en 2014, ce ne sera pas dramatique. Mais il serait bien plus interessant sur cette période de consacrer les différents mécanismes de subventions à travailler sur la réduction des consommations d’énergie de chauffage ( fuel, gaz, electricité), sans attendre pour autant de miracle. Je préfère dépenser de l’argent à réduire les importations de produits pétrolies/gaziers et promouvoir des emplois « locaux » plutôt que de dépenser de l’argent pour vendre à perte de l’électricité à nos voisins…..
Tout cela ne fait que démontrer à quel point le système électrique européen a besoin de stockage à grande échelle. Mais dans la famille des nouvelles technos de l’énergie, le stockage est un fainéant qui se lève trop tard le matin et laisse les autres gérer le business à sa place. Le coût éolien n’est pas de 90€/MWh , c’est la subvention qui donne cette illusion et son intégration dans le prix d’achat est une garantie pour le consommateur : pas de production = pas de subvention Libre à vous de classer cette subvention dans les champ des coûts d’exploitation. Il a pourtant été 2 fois cassé en justice et à chaque fois , les politiques l’ont restauré à l’identique. Vos arguments sont passés devant les commissions et ont été rejetés ! Vous pouvez revenir dessus éternellement comme Sisyphe remonte inlassablement son rocher en haut de la montagne, le mythe parle de lui-même : libre à vous de vous victimiser éternellement en prétendant que les lois sont stupides. Les lois sont là. Seul le P2G est capable d’éradiquer les fossiles de la surface de la terre. Aucune autre technologie ne permet de le faire. Ca c’est le plan, votre plan , si vous en avez un , c’est de tout bloquer et tout empècher pour maintenir en place un pouvoir déclinant. Chaque année le système « encaisse » des pics EnR plus forts que l’année précédente : Votre unique réaction est de gémir un peu plus fort. Evidemment, on ne risque pas d’aller loin comme ça. Comme le dit Nicias, c’est le marché de capacité qui permet d’endiguer cette marée montante qui ne redescendra jamais. Le P2G est la seule voie possible.
« Le P2G est la seule voie possible. ». Bah non, le P2G est une voie possible, le jour où, au-delà des aspects techniques (mais ça ça avancer via des opérations pilotes), il aura trouvé un business model.
Encore une affirmation péremptoire qui ne prend aucune position et ne propose rien. Se contente de nier inutilement sans suggérer d’alternative. In fine , ce genre de clown vous fait douter de tout, s’oppose à tout mouvement, conteste toute décision dans le but de verrouiller le débat autour de son nihilisme personnel. Le P2G n’est pas la solution des anges parfaits qui hantent les forums, c’est la seule solution technico économique à un modèle énergétique qui a importé de l’étranger une partie du concept en omettant de travailler sur le concept global. Les nouvelles EnR ne sont pas d’origine française , ni leur business model, le P2G en revanche peut vraiment faire l’objet d’un grand chantier hexagonal. C’est une question de timing, il faut sans doute patienter pour que les cerveaux locaux éliminent une à une les autres options, c’est ce qui se passe quand Hervé calcule l’impact que 300GW d’éolien aurait sur le réseau Mais une fois établi le plan de route et les options éliminées, il faut « mettre la gomme » , ignorer les 6ct, les Dan1 qui vont continuer à ressasser les slogans qu’ils s’autorisent Foncer quoi ! Si le P2G est effectivement la seule voie possible, ne faut-il pas foncer maintenant ou est-il urgent d’attendre et clouer le bec des fonceurs comme le fait 6ct ?
mais pourquoi ne le font-il pas d’ailleurs (ailleurs qu’en France bien entendu….)? Parce que le produit, une molécule de méthane ou d’hydrogène, un kWh d’électricité, c’est pas un truc qui fait franchement réver, ça existe déjà, c’est un produit de masse et c’est relativement peu cher. Bref, le vendre trois fois plus cher que l’original ça va être compliqué. Vous parlez de business model des renouvelables, effectivement on peut renouveler l’exploit. Va juste falloir trouver qui paye, parce qu’à priori ce ne sera pas le consommateur d’électricité. Le consommateur de gaz, l’automobiliste, le contribuable? Je ne sais pas…. Mais vous avez surement une solution?
mais vous savez je ne fais même plus attention à la sauce très épaisse et aux attaques ad hominem que Lionel met autour de ses très faibles arguments….Ca doit être une question d’habitude….
Ah voilà 6ct voudrait soulever la population allemande contre l’energiwende au motif que ça coute cher (aux allemands), seulement voilà, l’allemagne fait 1 point d’excédent budgétaire et donne du boulot à ses gens pendant que le pays s’ennorgueillit d’exporter massivement sa technologie en Chine Pendant ce temps nos amis français on un problème de cuves.. Ah badrien a finalement décidé de ne rien dire du tout, c’est moins risqué, prudence est mère de sûreté, on ne risque pas de dire des bétises et si on a des idées , il est urgent de les garder pour soi des fois que quelqu’un te les fauche .. Et tout ce petit monde attend gentiment que les pics EnR grignotent son bénef’ ou qu’un dirigeant débloque un paquet de milliards fraichement imprimés pour financer … un vaste programme pour extirper l’europe de sa dépendance au gaz, de sa consommation de charbon et de pétrole, de sa torpeur ordinaire.. Peut être à la fin de cette année, peut-être pas, allez Je viens de réaliser que ma mission dans l’IA est en train de se terminer, mon cahier des charges est couvert de « OK », je n’ai quasi plus rien à faire Je vais probablement refaire du hardware bientôt. Mais ce sera très différent d’avant, ah mais c’est encore confidentiel.. bon we froggies
On ne pourra vraiment foncer,en France,sur le stockage P2G,que lorsque le Kwh PV et le Kwh éolien seront à environ 4 centimes d’euro et le Kwh stocké en P2G à environ 5 ou 6 centimes d’euro,et tout ça sans aucune subventions d’aucune sortes.Sinon c’est prématuré,trop cher et donc inutile,car ça n’est ni aux consommateurs,ni aux contribuables de payer.Cela doit être le prix normal du marché.Autrement dit: Kwh(éolien ou PV)+Kwh stocké(P2G)= 10 centimes d’euros environ,et pas plus.
Je crois qu’il faut être élu par le peuple pour avoir le privilège de dire ce que le contribuable paiera ou non.. L’hydrogène en France a fait l’objet d’un dénigrement assez grossier depuis une 20aine d’années.. Pour autant , les réservoirs 700 bar 5kg coutent quelques centaines d’euros désormais et peuvent faire rouler les autos thermiques avec un combustible produit sur le sol français pour un prix inférieur au diesel taxes incluses ! Pour le reste, les histoires de coût sont pertinentes mais très incomplètes pour décider. Le cout de l’énergie importée ne se limite pas à son prix et le seul fait de faire bosser des industriels locaux peut faire sérieusement pencher la balance. Pour des pays plus exportateurs que la France , la balance est déjà très penchée !
Le gros problème de la France,c’est qu’elle a laissé s’accumulé un déficit public de plus de 2000 milliards d’euros,et c’est pas fini.Quand on commet une erreur pareil,on s’handicap si gravement que l’on ne peut plus emprunter de grosse somme pour réussir un mégaprogramme quelqu’il soit.Et la pression fiscale atteint des sommets impossibles à dépasser sans provoquer ine terrible récession.Donc on est coincé.Nous devrons donc malheureusement attendre que des pays étrangers fassent le boulot à notre place(baisse du PV,éolien,P2G,dans les niveaux que j’ai évoqué plus haut)et suivre bêtement car nous nous sommes coupé les mains et les bras depuis longtemps abec nos déficits monstreux et notre dette publique monstrueuse.C’est regrettable et detestable mais c’est ainsi.
Nous sommes très honorés d’apprendre que votre mission dans l’Intelligence Artificielle est terminée! Remarquez, c’est un peu comme ce que je disais ci-dessus à propos du P2G: payer trois fois le prix pour acheter de l’artificiel alors que de l’original est disponible sur le marché! Bon, faut que je retourne m’occuper du soulèvement de la population allemande…..
Je suis d’accord avec vous sur le diagnostic. Mais heureusement le pronostic est moins pitoyable que ce que vous décrivez même si un tas d’internautes adorent noircir ce tableau. Attention , je ne dis pas qu’on trouve de l’argent facilement même si les taux sont à zero et que l’activité n’est pas si mauvaise (ou plus exactement « on a vu pire ») Non l’argent reste rare (n’est ce pas une partie de sa fonction?) mais quelques personnes hautement habilitées ont le privilège de pouvoir signer de très très gros chèques (trilliards) Le problème principal de l’endettement est une certaine perte de souveraineté mais en l’occurrence , on ne demande pas vraiment aux français de payer, je crois que les milliards peuvent pleuvoir uniquement s’ils acceptaient de moins râler ! Pas sûr que ça marche, râler est ce que les français aiment faire par dessus tout. Il me semble que les schemas énergétiques sont désormais entre les mains des « super-pays » (EU, US + CA, amérique latine , afrique sub-saharienne, Chine..) En fait il y a clairement un débordement des frontières qu’il s’agisse de pétrole, de gaz, de nuke et… peut-être d’H2) (mais pas vraiment de charbon) La contribution historique de certains pays individuels est directement proportionnelle à leur capacité à exporter leurs modèles énergétiques. Or, de ce coté là , la France va de la peste au choléra en passant pas le H5N1.. Bref, la France n’exporte plus grand chose depuis qu’on a traduit Jancovici en anglais.. Comme la nature a horreur du vide, un déficit à l’export se traduit vite par une tendance à renforcer l’import (de politiques et de technologies et non pas d’énergie)
Eh oui,comme vous l’expliquez,on(les français et la france)se retrouve à être bêtement des « suivistes ».On a été des suivistes pour l’électronique grand publique dès les années 70(téléviseurs,radios,hifi…)puis dans les années 80(magnétoscopes,disques compacts,ordinateurs personnels…)puis dans les années 90(internet,GSM,..)puis dans les années 2000 et 2010(tablettes numériques,smartphones,et autres NTICs…).C’est triste à dire mais on suit,c’est tout ce qu’on sait faire.Alors pour le PV,éolien,et P2G,on suivra bêtement,car on ne sait pas faire aurtre chose.On ne sait plus être des leaders,et on ne s’en donne plus les motens.C’est mon impression personnelle en regard de ces 40 dernières années.
Avec un peu de chance, ce sera justement différent cette fois car on a un leader mondial (Air Liquide) un portefeuille de brevets plutôt fourni du coté du CEA et quelques collectivités qui n’ont pas suivi bètement le troupeau. Les français ont aussi Ariane qui maitrise bien ces questions et une industrie pétrolière fournie qui a investi très tôt sur les questions liées à l’hydrogène. Il y a également un géant de l’agro-alimentaire actif aussi dans ce domaine et quelques chimistes de renom. Quand vous considérez la France dans son ensemble , il faut respecter la voie hiérarchique : grosses boites du SBF120 et du CAC, les PME’s ensuite.. Le problème est un peu là , les PME sont rares, pauvres et contraintes à l’ultra conformisme pour survivre, donc peu créatives (même si leurs forces le sont). Les PME ne sont pas un vivier d’idées comme dans le monde anglo-saxon. De ce point de vue , la situation dans l’énergie est moins tragique que dans l’informatique. Je rappelle qu’un gouvernement Chirac avait soumis toutes les bases de données françaises à une « obligation de déclaration » au motif que les nazis avaient fiché les gens pendant l’occupation. Les développeurs de databases étaient plus ou moins accusés de génocide ! Je suis assez bien placé pour en parler car j’étais dans ce cas (je développais sous Foxpro pour un géant américain qui a délocalisé mon job pour éviter les tracasseries) A force d’accuser une industrie de meurtre de masse, on comprend qu’elle finisse par se lasser…. Vous noterez que dans l’énergie, on est plutôt en meilleure posture : les porteurs de projet hydrogène ne sont pas contraints de s’expatrier pour garder leur job ! Ils ont même le droit de publier leurs oeuvres sur Enerzine ! J’emets le voeux solennel et fais une prière pour que la France ne satanise pas trop l’hydrogène afin de garder des millions d’emplois sur son territoire dans la décennie qui vient. Mais même si toutes les horreurs possibles ont été dites sur l’hydrogène , je n’ai pas encore remarqué qu’on l’accuse de vouloir exterminer un peuple, c’est déjà un bon début, et pour la France , extrèmement prometteur ..
« On ne pourra vraiment foncer,en France,sur le stockage P2G,que lorsque le Kwh PV et le Kwh éolien seront à environ 4 centimes d’euro et le Kwh stocké en P2G à environ 5 ou 6 centimes d’euro » On peut discuter des chiffres, mais qu’est- ce que vous définissez comme « du kWh stocké en P2G à environ 5 ou 6 c€ »? C’est de l’H2 ou du méthane? Et ai-je bien compris qu’au bout du compte selon vous le coût de revient « maximal admissible » total de ce gaz ( H2 ou CH4), c’est 10c€/kWh (coût de l’électricité+ coût de la transformation en gaz+ coût de stockage/injection)
Réponse 1) C’est de l’H2 bien sûr ! Réponse 2) Du méthane enfin voyons !.. tic tac tic tac heu… ben je crois que je vais prendre l’option « call the doctor » De l’H2 du méthane de l’H2 du méthane , je crois que je l’ai su mais là j’ai du mal, j’appelle de docteur Jean Pierre. Parfait mon petit 6ct, attention tweet tweet… « allo ? » , bonjour docteur ici jean pierre foucaud , Pierre vous appelle pour savoir si vous avez une réponse à la question (…) « Ah, vous comprendrez quen tant que docteur en médecine, je ne peux me prononcer de façon tout à fait formelle « .. JPF : « C’est pas grave doc, peu importe , que conseillez vous à notre ami Pierre ? » Doc : « Ben au hasard , je vais dire l’H2, le méthane je le sens pas là… » JPF : « Alors Pierre, le doc vous conseille l’H2, que choisissez vous ? » PG : « Je vais choisir l’H2 même si je suis pas vraiment sûr » C’est votre dernier mot Pierre ? C’est mon dernier mot Jean Pierre (minute grave silence de mort) La réponse était …. la numero 1) l’H2 bravo Pierre , vous gagnez un million Quel bol ! Trop cool , je vais me payer un tour du monde au lieu de passer mes heures à m’emmerder sur l’ordi sur des forums débiles …
Le coût de revient « maximal admissible » total de ce gaz ( H2 d’abord puis plus tard CH4) ,c’est,6 c€/kwh environ(procédure de stockage et restitution),et le coût de revient « maximal admissible » total PV ou éolien direct(sans stockage) ,pour le consommateur lambda,c’est maximum 4 c€/kwh environ.Donc 10 c€/kwh et des poussières,quand c’est l’un plus l’autre(restitution du PV ou éolien produit et stocké).C’est à peu près le cout actuel du kwh en heure pleine,10,19 c€/kwh sur la facture EDF du consommateur lambda. Le kWh stocké en P2G à environ 5 ou 6 c€ (prix payé par le consommateur lambda final),c’est d’abord de l’H2 et plus tard,ça sera du méthane du méthane . Alors bien sur,à ces tarifs là,on y est pas encore.
Pas à cause des gesticulations du Gourou, rassurez-vous! Mais vous comparez à un « 10,19 c€/kWh sur la facture EDF d’un consommateur lambda »? Faut comparer à du gaz naturel, vu que c’est du gaz, non? Et à ma connaissance, celui-ci, livré chez le particulier ( je ne parle même pas d’industriels), c’est environ 6c€/kWh ( livré, TTC), et environ 3c€/MWh pour la molécule seule.
Ce qui embrouille,c’est que moi je parle en fait aussi de restitution du P2G en G2P. Dans les 10 c€/kwh,environ,sur la facture EDF du consommateur lambda.Il y aura la part du PV ou éolien,représentant 4 centimes et la part du stockage- restitution qui sera de 6 centimes,pour de l’électricité restituée ultérieurement.(je parle pas de vente du gaz).Mais si le kwh PV ou éolien est directement consommé(sans stockage),il sera payé par le consommateur 4 centimes seulement. Donc je ne parle qu’électricité . Pour l’h2 pur,destiné aux voitures,il peut être vendu au consommateur de 7 à 9 c€ le kwh.
6c€ pour faire le cycle 1kWh d’elec, H2 voire CH4, stockage et retour à 1kWh d’elec ( je passe sur transport et distribution), comme vous dites, on y est pas encore! Mais bon, en appelant un ami, ça doit le faire!
En fait,c’est un problème de changement d’échelle où l’on doit passer à de lhyper-industriel à un niveau continental,avec des financements continentaux énormes(et les méga-ententes qui vont avec) pour faire des puissances de milliers de gigawatts(voir 10 milliers de GW) en PV et éolien pour alimenter en direct les gens et aussi stocker en même temps par P2G,des quantités saisonnières,ainsi que l’H2 pour les véhicules,le ch4 pour ses différents usages ,et bien sur on se heurte aux problèmes de « poule et d’oeufs ».c’est pour ça que c’est très compliqué de faire baisser le prix du kwh à des niveaux courament abordables pour le consommateur lambda.Alors ça va être très compliqué mais ça va finir par se faire.Maintenant pour le calendrier….
Pour l’hydrogène de l’air liquide,ça pourrait le faire d’abord avec le vaporeforming+électrolyse avec intermittentes(PV-éole)mais il y a encore ce problème irritant de poules et d’oeufs.Pour que l’air liquide se lance dans de plus grosses productions h2,il faudrait que le marché s’agrandisse encore, avec à la fois plus de véhicules h2 et stations de distributions h2.Il serait plus facile et plus rapide pour l’air liquide d’augmenter ses productions d’h2 que pour les voitures h2 et stations h2 de proliférer comme des petits pains.Alors l’air liquide est obliger d’attendre que les ventes de véhicules h2(et les projets et commandes de stations h2) soient à la hauteur de nouveaux investissements.L’air liquide est prisonnière de ce problème d’insuffisance de marché qui fait qu’elle ne peut prendre le risque de passer en solo la vitesse supérieure.C’est irritant mais c’est comme ça.Perso,je serais ravi que l’h2 et ses applications grandes échelles, prolifèrent partout,mais on en est pas encore là(hélas).
Certes, avec des dizaines de milliers de GW éolien+PV installés sur chaque continent, plus un petit peu moins d’usines P2G car il y aura de la consommation directe d’électricité, le problème de l’énergie est résolu. Ca ne fait aucun doute, vous avez raison. Bon, et alors? On fait quoi à un horizon raisonnable, disons 2030?
Oui, la logistique de déploiment est loin d’être au point, surtout qu’on a encore une idée imprécise des technologies. Même si le Japon et l’Allemagne font du screening accéléré, cela ne sert que la première génération de matériels : Cuves fixes : matériaux, durée de vie de chaque pièce, viellissement, fatigue.. Les technologies HH réseau ne devraient pas nécessiter de composites chers : du métal pour la structure, résistance mécanique,tolérance au feu. Le métal doit recevoir plusieurs couches de revètement polymère pour supporter l’hydrogène sous pression. Chaque type de revètement doit être testé plusieurs années avant déploiment,c’est la dure loi industrielle. Noter quand même qu’on a 50 ans de recul dans l’industrie « classique » : Pour les cuves composites(mobiles) , c’est paradoxalement plus rapide car la technique est déjà largement déployée et homologuée dans de nombreux pays (dont la France). Les français ont aussi développé l’Hytane pour les moteurs thermiques et commencent à déployer l’hydrogène en volume dans la logistique (entrepôts) Pour pallier l’insuffisance de l’electrolyse, le vaporeformage, biomasse et même charbon seront mis à contribution à hauteur des besoins et dans l’attente de production suffisante à partir des EnR. Ce n’est pas un calendrier de déploiment simple ni très intuitif, il faut beaucoup de coordination et je vois mal ce genre de projet partir de France à cause du management français toujours imprévisible. Mais la France ne devrait pas se laisser distancer grâce à Air Liquide notamment qui est partenaire des stations en allemagne et même propriétaire au Japon. Evidemment , les Etats Unis ont leurs propres fournisseurs et risquent de fermer la porte à un étranger dans ce secteur qui reste stratégique (même s’il y a controverse là bas aussi) Je ne pense pas que nous verrons la disparition des fossiles de notre vivant mais , il est probable qu’on se fasse une idée assez précise dans les 10 ans qui viennent
« Pour pallier l’insuffisance de l’electrolyse, le vaporeformage, biomasse et même charbon seront mis à contribution à hauteur des besoins et dans l’attente de production suffisante à partir des EnR. ». Comme souvent, vous mélangez dans les deux pages qui précèdent un peu tout, en l’occurence le véhicule hydrogène et le P2G. – D’une part, un succès du déploiement du véhicule hydrogène, qui reste bien entendu à vérifier, mais là j’admets que ça peut faire un peu briller les yeux et que certains seront prêts, pour des raisons diverses et variées à payer leur hydrogène un prix commercial « normal » incluant une partie du coût de développement des infrastuctures nécessaires. Il peut y avoir un effet d’entrainement lancé par des utilisateurs qui se foutent un peu de ce que ça leur coute du moment qu’ils ont un produit original et qui les distingue de « la masse » , nous sommes je crois d’accord là-dessus. – D’autre part , du P2G dont on comprend entre les lignes qu’il devrait être forcément issu de « P » renouvelable. Ce qui n’est pas forcément la cas, l’H2 peut (et sera très probablement dans un premier temps au moins) issu de reformage et autrement de « P » alimenté au mix du moment sur le réseau,donc une certaine portion de renouvelable, du nucléaire, du charbon,du gaz, enfin ce qui produit de l’électricité à ce moment là. Et ça à hauteur des besoins générés par les véhicules H2, ce qui ne va pas être fulgurant du jour au lendemain. Mais le P2G solution universelle de stockage des renouvelables pour l’ensemble des usages, ça à mon avis on a le temps de voir venir, pour les raisons expliquées ci-dessus (Parce que le produit, une molécule de méthane ou d’hydrogène, un kWh d’électricité, c’est pas un truc qui fait franchement réver, ça existe déjà, c’est un produit de masse et c’est relativement peu cher.Bref, le vendre trois fois plus cher que l’original ça va être compliqué).
Bon, et alors? On fait quoi à un horizon raisonnable, disons 2030? Dans les 15 ans qui viennent,on ne va pas rester inactifs(évidement).Déjà le prix du KWc du panneaux PV(non installé) vers 2018 environ,va descendre à moins de 400 euros(d’après des infos solarbuzz:0,39 euros le watt crète non installé).Une entreprise comme « energiestro » a mis au point un volant d’inertie en béton pour stocker les énergies intermittentes pour un cout de seulement 2 centimes d’euros le kwh;avec une capacité de stockage d’électricité pouvant aller jusqu’à 6 heures,de quoi passer les pointes du soir entre 18:00 et 21:00.Déjà avec ça,on va lisser sacrément bien toute les énergies intermittentes(et l’éolien terrestre(et plus tard offshore),deviendra de moins en moins cher,de plus en plus compétitif),et en faire des énergies d’usage courant,entre 2018-2019 et 2030.Bien sur,on dévellopera rationellement(niveaux couts et investissements),aussi,le P2hydrogène dont nous avons parler plus haut(transport et fuel cells).Le but de tout ceci est de réduire les importations de combustibles fossiles en repoussant le plus possible les capacité d’usages des intermittentes bien lissées et à des tarifs de plus en plus compétitifs.Déjà en France vous faisiez remarquer que l’été grace aux 5000 MW de PV(seulement),on ne consommait presque plus de gaz(et autres fossiles);eh bien,il faudrait repousser ces limites vers une partie grandissante des saisons mitoyennes que sont le printemps et l’automne,et ceci avec les nouveaux moyens que je viens d’évoquer.Il y a aussi de nouveaux moyens économiques de stockage très récent(évoqués par énerzine)comme les batteries aluminium-ions pour les applications en stationnaire à bas cout(raisonnablement abordables) et bonnes capacités de stockages(sur 24 à 36 heures).Déjà avec tout ça on va en réduire des importations de combustibles fossiles,et pas seulement en été.Dévelloper aussi les usages des SOFC sans platine,pour y utiliser l’H2 issue des intermittentes.Les voitures électriques et hybrides(sur batteries,et à H2)pour moins importer de carburant fossile.Bon il y a quand même de quoi faire(et ne pas s’ennuyer)pour améliorer les réductions d’importations de combustibles fossiles pour le plus grand profit de la réduction de déficit de notre balance commerciale.Cela me parait un programme sensé et intéressant pour la période qui va jusqu’en 2030.Et j’en oublie surement…
Pour pallier l’insuffisance de l’electrolyse, le vaporeformage, biomasse et même charbon seront mis à contribution à hauteur des besoins et dans l’attente de production suffisante à partir des EnR.(même du nucléaire,pour les pays où il y en a,mais là c’est de l’électrolyse à des heures ou l’électricité est bien moins chère). Oui l’important est de lancer progressivement mais surement cette filière H2,au niveau de toute l’Europe(au moins,l’europe de l’Ouest,dans un premier temps,puis suivront le centre et l’est).Donc toutes sources de production d’H2 sont bonnes,car cela permet de mettre en place toute une infrastructure industrielle H2,avec transport et stockage et distribution,qui atteindra une masse critique irreversible,dont on pourra accélerer encore l’importance au fur et à mesure qu’elle sera de plus en plus compétitive face aux fossiles et nous permettra de réduire à une portion de plus en plus négligeable les combustibles fossiles,réduisant d’autant nos importations et améliorant sans cesse nos balances commerciales,réduisants nos déficits européens,face aux fournisseurs de fossiles.A la longue(difficile de dire en combien de temps),les combustibles fossiles,on en sera débarrassé.
Ah, je vois que vous ne citez pas le P2G « universel » sur cet horizon 2030, aurais-je été pédagogue? Pour le reste, pourquoi pas, faut juste vérifier que les annonces de disponibilité industrielle, de performances et surtout de coûts se concrétisent. Ne faites cependant pas la même erreur que certains (…) qui ont toujours tendance à considérer que le système electrique existant devrait rester figé et que viendraient s’y ajouter régulièrement des renouvelables dont il faudrait juste trouver la meilleure façon de les utiliser. Non, les centrales existantes vieillissent et peu à peu ferment soit parce qu’elles sont juste en fin de vie technique soit parce qu’elles ne sont plus rentables. Ca ne va pas très vite, mais c’est inéluctable. Et là, dans le cas de l’Europe aujourd’hui, c’est forcément du gaz qui remplace pour assurer de la capacité garantie. Faut juste en être conscient, le meilleur ami des renouvelables en Europe c’est Gazprom…..
Une fois l’infrastructure HH installée en concurrence avec le réseau filaire (le même que celui de la Rhur) , le schema electrique européen change, finis les caprices de la demande, les pics ridicules de 19h en hiver, l’intermittence des EnR , les baisses de charge nuke.. Bon, les premiers segment de réseau HH doivent relier les lieux de production et ceux de stockage en sous-sol en passant par ceux de consommation. Ceci fait , vous êtes libres de créer les entrées et les sorties qui vous arrangent (backbone). Un détendeur et un tuyeau vers un batiment avec dans sa cave un gros diesel dont le pot a été remplacé par un échangeur et la vanne EGR modifiée pour renvoyer de la vapeur dans les chambres de combustion (NOx) et vous voilà avec 10% de chaleur directe 40% de chaleur dans le circuit de chauffe et 20% d’électricité (+ 20% de condensation). Ce serait dommage de s’en priver surtout qu’il n’est pas besoin d’évacuer les gaz d’échappement si le refroidissement des gaz est bien fait (Nox). On peut donc déjà soustraire une partie de chauffage électrique quoique.. il ne s’agit pas exactement de soustraction mais d’arbitrage. Lorsque la production électrique est surabondante, elle est utilisée directement, sinon CHP à combustion interne avec charge de batteries si besoin.. C’est là que l’IA va faire de savants calculs car il va falloir gérer la production mais aussi les capacités réseau filaire… Comme les puces communicantes deviennent très bon marché(1$), tous les appareils vont communiquer mais il reste à développer les protocoles avec gestion des erreurs, des pannes, des programmations utilisateur etc… Clairement les US, l’Allemagne ou le Japon sont culturellement mieux préparés a l’arrivée massive de l’IA connectée dans leurs systèmes domotiques. Les français vont y voir l’incarnation du diable en personne, je pense qu’une génération sera nécessaire aux français pour l’accepter Bref, ensuite vous avez ce que les allemands poursuivent depuis le début, un modèle client-serveur de l’énergie qui a fait merveille dans les telecoms et qu’ils seront les premiers à mettre en oeuvre et surtout à mettre en vente …
Faut juste en être conscient, le meilleur ami des renouvelables en Europe c’est Gazprom….. Oui,mais quand les diverses solutions de stockages que j’ai évoqué plus haut,vont commencer à se concrétiser,tout au long des 15 ans qui nous sépare de 2030,Gazprom et les renouvellables seront de moins en moins amis… Jusqu’à être de plus en plus fachés. D’autre part,concernant les dispositfs à gaz qui remplacent pour assurer de la capacité garantie:Afin de ne pas être prisonnier du seul méthane(importé)il serait sage de dévelloper des SOFC(sans platine) à combustibles mixtes(pouvant utiliser indifférement du CH4 comme de l’H2)pour produire notre électricité(en plus on peut utiliser la chaleur des SOFC en cogen)plutot que des TAC et des CCG(pour 30 ans) qui nous rendent prisonniers du CH4 importé(pour 30 ans au moins).Avec des engins capables de passer du CH4 à l’H2 pour produire de l’électricité,on restera libre de passer facilement à de l’hydrogène stocké,produit par des ENRs(et même du nucléaire)lorsque celui ci sera compétitif avec le gaz fossile importé.Il serait très facheux d’être prisonnier de Gazprom(et autres pays gaziers)pour une trentaine d’année à cause d’un choix de TAC et CCG au lieu de choisir des Fuel cells mixtes qui nous laissent le choix,elles(même si c’était un peu plus cher que les TAC et CCG,au départ,la liberté à un prix,surtout la liberté de pouvoir baisser beaucoup nos importations quand ça va devenir vraiment intéressant) .
le meilleur ami des renouvelables « électrogènes », c’est Gazprom, du moins à terme.
Avez vous bien lu mon commentaire de 15:19:21 ?? Car il ne s’est affiché que vers 16:00(d’où le fait que vous ayez pu le louper).
« on restera libre de passer facilement à de l’hydrogène stocké »:encore faudrait-il avoir une amorce de solution pour stocker de l’hydrogène en grande quantité à un coût acceptable ( je ne parle pas de ce qui serait nécessaire pour assurer l’approvisionnement d’une flotte de véhicule H2 qui consomme quasi régulièrement tout au long de l’année, là c’est assez peu de stockage si on admet comme je l’ai fait plus haut que de toutes façons l’H2 sera produit en fonction des besoins en quasi ruban tout au long de l’année). Quant aux SOFC, outre le fait que malgré beaucoup d’expérimentations successives depuis un certain nombre d’années on ne les voit toujours pas émerger, ce n’est pas vraiment a priori l’outil idéal pour produire de l’électricité dans un parc par hypothèse très marqué par les renouvelables intermittents. Beaucoup trop gourmand en investissement pour des durées de fonctionnement limitées.
Il faut réduire,au maximum,par des moyens multiples, la possible dépendance au gaz d’importation.Exemple(sur énerzine(le 13 avril dernier). Ces batteries d’aluminium peuvent être utilisées(en stationnaires) pour stocker de l’énergie électrique renouvelable sur le réseau électrique.Elles sont capables de résister à plus de 7.500 cycles sans aucune perte de capacité,se rechargent rapidement,sont bien moins chères que les batterries au lithium,etc…(lire l’article)et ne sont surtout pas réservé qu’à l’électronique portable(bien qu’elles serviront aussi à ça). Pour le stockage massif d’H2,on peut faire,avant 15 ans,des très gros progrès industriels dans les réservoirs H2,et améliorer sérieusement le cout des fuel-cells mixtes(à CH4 et H2). Donc,ne surtout pas se lier les mains avec trop de CCG et TAC.De plus il faudrait,de préférence, des petites TAC et petites CCG(aisement démontables et expédiables) pour pouvoir les revendre d’occasion(à l’étranger),si on en avait plus besoin au bout d’une quinzaine d’années,(voir au bout de 20 ans).Tout faire pour réduire au maximum la dépendance possible aux « Gazprom et assimilés ».
Merci de ne plus utiliser de nom dans votre pseudo. Le modérateur
comment je fais? je contracte en un mot ? et j’élague le prénom comme au dessus ?
Mon lien enerzine du post de 18:22:56 ne marche pas.Si vous pouviez l’activer,Merci.
« Il faut réduire,au maximum,par des moyens multiples, la possible dépendance au gaz d’importation »: on est parfaitement d’accord sur le principe, je doit pouvoir vous retrouver 100 posts ( depuis 2008) qui disent en gros la même chose. Ensuite, désolé, vous faites dans l’incantation. Les très bonnes idées qu’on a pu voir sur Enerzine ou ailleurs il y en a plein le cimetière, assez peu débouchent industriellement et commercialement. Quel sera l’avenir de la batterie aluminium, aucune idée.. Par contre, sur un domaine que je connais un peu mieux, celui des capacités sous pression, là c’est juste no way pour faire des très grandes capacités à 350 ou 700 bar à des coûts acceptables.Tiens d’ailleurs l’article sur lequel nous écrivons, c’est une cuve à 155bar qui doit faire quelques dizaines de m3. Vous me direz, on peut installer des millions de ballons de 50l, mais ça fera toujours pas grand chose….
(oui,j’ai du modifier mon pseudo).Les petits générateurs auxquels je pense ont une puissance allant de 1MWe à 5 ou 10 MWe.Et cela qu’il s’agisse de Fuel-cells mixtes ou de petites TAC et petites CCG aisement expédiables en cas de revente à l’étranger,pour ne pas être prisonniers(pendant 25 à 30 ans) de grosses unités inamovibles et des importations de gaz CH4 qui vont avec. Il faut y penser,non ? Votre avis sera bienvenue.
Vous êtes dans le vrai à une exception près : si vous attendez l’absolution de 6ct , vous aurez 80 ans avant de l’avoir. Les SOFC sont très utilisées dans les système haute dispo, souvent couverts par le secret en France mais pas aux US où elles parviennent à vivre avec les datacenters (Walmart, mastercard, paypal, apple..) On attend beaucoup des nouveaux matériaux notamment un inox .. Les SOFC marchent plutôt bien au Japon en résidentiel (cogé) Bon les rapports français sur l’hydrogène étaient tellement pipés qu’on voit facilement que ça gène des gens haut placés, un jour ça changera sans que personne ne sache pourquoi .. Sinon , Siemens a largement travaillé sur le stockage en cuves vers 500bar transport par camion.. L’HH se stocke en sous-sol comme le CH4 mais tout ceci requiert un PLAN. Il faut en effet une certaine ambition pour lancer un stockage en sous-sol , un pipe et de multiples machines totalisant des centaines de millions. Passer un tel budget requiert une certaine vision , vision qui en France va se heurter à la nomenklatura Par contre , l’europe a des moyens , des entrées chez le principaux industriels et pas grand chose à envier au gouvernement en termes de carnet d’adresse ni de pouvoirs. C’est donc de là que viendra le PLAN !!
Oui,je pensais à un plan européen pour le financement.
Bof… Vous parlez d’un système electrique type France métropolitaine? Installer une TAC de 200MW va vous couter moins cher que d’en installer 200 de 1MW ou 20 de 10MW… Après, vous vous en servirez plus ou moins, ça ne changera rien à vos imports de gaz. La valeur éventuelle de revente, bof…
Et vous,au fait, quelles sont vos suggestions pour jusqu’à 2030 ?
Mon programme ( pour la France) en résumé bien entendu: – prolonger autant que possible le nucléaire existant – faire car c’est politiquement correct un programme minimum d’éolien et de photovoltaique (disons une cible de 1000MW/an pour chaque) en faisant diminuer les tarifs d’achat très volontairement. Si il se fait moins de 1000MW/an, c’est pas un drame,de toutes façons dans le domaine de la production électrique on a quasiment atteint le plancher en termes de réduction d’utilisation des fossiles.Mais ça prépare l’après 2030. – consacrer d’ici là les efforts publics ( ou les prélévements sur les consommateurs style CSPE) à aider à l’isolation des logements et d’une façon générale à l’éfficacité enérgétique plutôt que de faire payer collectivement aux francais l’achat d’électricité renouvelable entre 90 et 150€/MWh pour la revendre immédiatement dans 95% des cas ( en heures sur l’année car nous sommes structurellement exportateurs 95% du temps) à nos voisins à environ 40€/MWh…. Le jour où il faut commencer à fermer pour des raisons techniques des centrales nucléaires, on y repense. Mais en gros ça tombe bien ça nous amène vers 2030.
Au fait,peut-on adapter à une TAC de 200 MWe un système de récupération de chaleur pour faire de la cogénération(en hiver)et améliorer ainsi son rendement? Quelle taille (et donc encombrement,surface)occupe une TAC de 200 MWe ? Est-ce que ça se pose et relie au réseau(relativement rapidement) en 2-3 ans? Et ça coute combien ? Si vous le savez,merci de nous renseigner. Cordialement.
La réponse: pour une étude de faisabilité c’est 100€/h, on peut éventuellement négocier à la marge! Mais globalement la réponse aux questions c’est oui. Simplement réfléchissez un moment: dans un scénario très « renouvelables électrogènes intermittents » dont il me semble nous parlons, qui parfois conduit à avoir une production électrique supérieure aux besoins, la cogénération perd tout son sens, au profit pour les besoins de chaleur de l’hybridation « chaudière+electricité par effet Joule ».
l’hybridation « chaudière+electricité par effet Joule »: Vous voulez dire chaudière au gaz + résistance électrique intégrée(pour l’effet joule lorsque l’électricité est fournie par excés de prod renouvellable).Parcequ’en hiver ça manque souvent de soleil et le vent n’est pas toujours au rendez vous. Mais ça existe vraiment ces chaudières hybrides gaz-électricité chez le particulier ou c’est réservé aux chaudières collectives? ou bien c’est en projet? Etrange.
« Parcequ’en hiver ça manque souvent de soleil et le vent n’est pas toujours au rendez vous. » C’est bien, vous avez des fondamentaux un peu paysans qui me plaisent! Je ne pense pas que ça existe beaucoup sur catalogue aujourd’hui (la chaudière hybride) , mais ça viendra certainement et dans tous les cas c’est « bricolable » facilement, ne serait-ce qu’en mettant une petite chaudière electrique en série avec une chaudière gaz.
Le président de la commission européenne dévoilera un plan européen de l’énergie au sommet de paris à la fin de cette année. Ce plan est déjà crédité d’un budget de 2 000 milliards. L’objectif no1 est de limiter la dépendance au gaz venu de l’Est. En no 2 supprimer les émissions de GES.. Dans le même temps les autos vont s’electrifier , les usages des fossiles également. Quelle est la seule technologie permettant d’éradiquer les fossiles ? Le P2G (cross fingers)
un dispositif avec TAC de 200 MWe est-ce facilement transportable avec quelques camions? genre un camion pour la turbine à gaz + un camion pour la génératrice électrique+ un camion pour des élements annexes.Auquel cas le système peut être considéré comme assez souple.Et exportable aisément quand on en aurait vraiment plus besoin.
Oui,ça va être intéressant à suivre,car on va pouvoir vérifier quelle place le P2G va réellement avoir au sein de ces 2 000 milliards pour limiter notre dépendance au gaz venu de l’Est.
Les anomalies de la cuve EPR de Flamanville sont une catastrophe industrielle pour une filière déjà très abîmée par les évènements et souffrant d’une impopularité hors norme. Je ne vois pas l’intéret de rajouter une couche de défiance quant à la filière nuke. Par contre je vois un intéret énorme à rappeler que le risque nucléaire n’est pas qu’industriel, il est aussi financier et macro-économique voire civilisationnel. Cette catastrophe inattendue nous propulse désormais dans la dimension macro-eco puisque à elle seule , la perte de confiance ou de ce qu’il en restait encore est suffisante pour compromettre tous les EPR en chantier, désastre auquel on se demande comment la filière pourrait survivre. Or ce point est déjà acquis… et ce n’est pas bon du tout Malgré tous les empèchements qu’elles ont subi, les EnR se sont développé en France et ont atteint la taille critique requise pour engager un processus industriel capable de servir de plan B .. ou presque .. C’est précisément l’absence de plan B qui rend les déboires de la filière nuke aussi cruciaux pour l’économie du pays et en conséquence, la survie du secteur nuke en lui même! Aujourd’hui on peut dire que le nucléaire français souffre d’une concurrence insuffisement crédible pour assurer sa propre crédibilité. Il ne faut plus penser « diversification dans l’éolien offshore » , il faut penser plan B afin de donner une image moins désespérée de la position française dans le secteur électrique…. Préférez vous acheter une voiture à quelqu’un qui en possède 3 ou à une personne désespérée qui n’a plus rien à vendre d’autre et qui a besoin de l’argent pour manger ? Je sais bien qu’on est moralement poussé à aider quelqu’un dans le besoin mais pensez vous faire une bonne affaire en lui achetant une voiture à 8 milliards ? Bien sûr que non ! L’hégémonie nucléaire française est désormais tellement ancrée dans les comportements qu’elle amplifie dramatiquement le désastre industriel en verrouillant la confiance de clients potentiels , c’est complètement absurde et hélas palpable et conséquent La seule voie de survie pour la filière nuke française (que je n’approuve pas mais avec laquelle chaque français doit bien cohabiter) dépend désormais de la capacité française à développer un ensemble technologique où le nucléaire serait moins crucial pour sa survie. C’est exactement l’esprit des lois anti-trust anglo-saxonnes qui se fondent sur le monopole de Bell dans la téléphonie américaine des années 50 qui conduisait à un effondrement de tout le secteur des télécom.. Bell avait dû être fractionné en plusieurs sociétés surnommées « babyBells » Le secteur nucléaire a tout à gagner dans le P2G et la montée en charge des EnR qui mettra des décennies à produire assez d’électricité pour l’inquiéter sérieusement de toutes façons. Mais si le scenario de Sarkozy reprend le dessus, les EnR seront empèchées, la filière nuke souffrira de l’absence de P2G dont elle serait la première bénéficiaire, et au premier accident comme l’affaire de cuves ou n’importe quel accident nuke dans le monde. Les conséquences sur la macro-économie française seraient analysée dans le monde entier comme une lacune du système français consécutive à un trust qu’aucune loi n’a su endiguer La france serait fortement touchée économiquement, perdrait la confiance du monde et n’aurait toujours pas de plan B pour allumer les lumières ! Est-ce le genre de catastrophe à laquelle les pronukes aspirent ? La majorité des débats pro/anti portent sur la confiance et la reconnaissance du nucléaire , il n’y a presque jamais d’enjeu financier direct : d’ailleurs , il n’y a pas eu d’enjeu financier réel dans cette fillière depuis que je suis sur le forum enerzine ! Tout ça n’a donc pas de conséquence réelle sur le marché, mais un choc en retour nucléaire dû à un nouvel accident grave n’importe où dans le monde aurait d’autres répercussions que la seule reconnaissance d’une profession , c’est vraiment d’une faillite systémique majeure qu’il est question ici Il faut un plan B Aucun plan n’est crédible à ce niveau à l’exception du P2G ! Donc je le répète : le P2G est la seule voie possible, ce n’est pas une affaire de goût et de couleur, c’est une question de survie pour la civilisation française
Surtout que les 2000 milliards sont conditionnés physiquement à la production d’énergie qu’on ne verra surement pas, parce que sans énergie l’économie passe à la trappe avec les subventions. Et là, les Lionels, disons qu’on va les retrouver pendus par les tripes le jour ou une vindicte populaire cherchera les responsables.
s’il n’y a pas d’autre catastrophe (cross fingers) il y a actuellement un peu trop d’électricité en europe, les électriciens s’enplaignent , ils ne parviennent pas à payer leurs personnels LeP2G, c’est comme l’internet (c’est inspiré de l’internet) , ça relie les moyens de production entre eux, ça ne se substitue pas à eux, ça leur permet juste de cohabiter Peu importe d’ou viennent les GW , ils finissent tous en HH Le seul énnemi irréductible du P2G est l’énergie fossile, le nuke n’est pas du tout perdant dans l’histoire , c’est même le premier bénéficiaire à court terme Par contre , par la suite , il devra faire ses preuves mais comme avec l’internet, les géants ont tous survécu, ils se sont simplement adaptés Vos menaces sont nulles
Oui en attendant en économie de marché, l’hydrogène on le produit à partir d’hydrocarbure et comme le potentiel en France c’est pas près de dépasser 0,2% de l’énergie finale ça va durer. Donc vous voulez donner 2000 milliards ok? mais vous les donnez aux pétro-gaziers. Vous savez ceux qui contrôlent le lobby des ENR, qui changent de nom pour mieux greenwasher, et qui sont en situation de monopole dans tous les pays. Et qui ont sûrement leur bras dans votre derch jusqu’au coude. Et le plus hilarant, c’est que vous ne le savez peut être pas.
Ben non, je ne le sais pas, je suis même certain du contraire Je suis pro-européen jusqu’au yeux, ingénieur jusqu’au cheveux Le seul trust qui pratique des activités de lobbie douteuse que je connaisse en France s’appuie sur une loi de monopole archaïque qui empèche le développement dans les nouvelles technos qui sont mon coeur de métier, c’est la nucléocratie Je veux bien reconnaitre qu’elle n’est pas toujours en train de nous manipuler mais elle le fait souvent et c’est toujours pour tuer une techno, comme on avait essayé de faire interdire l’internet du temps d’un autre monopole. Les 2000 milliards dont vous parlez vont donner du travail à plein de gens, améliorer le système électrique, éradiquer la pollution des villes, rapporter beaucoup d’argent et apporter des brevets pour continuer à en vivre pendant des décennies. Mais je n’ai pas l’impression que tout ça vous intéresse, je vous sens plus concentré sur votre prochaine insulte. Vous trouvez peut-être percutant de parler de torture ou de de comparer tout cela à un jeu de pouvoir à connotation sado maso mais je ne partage pas votre point de vue à ce sujet.. Je ne suis pas certain que le modérateur le partage non plus aussi seriez vous sympa d’arrèter de gonfler tout le monde avec vos trucs de beauf grossier et arrogant
C’est marrant, vous êtes ingénieur, mais vous ne savez pas compter… le nucléaire c’est 50 ans dans 30 pays max. Elles en sont où vos technos dans les autres pays? Ah oui nulle part parce que au lieu de faire un boulot d’ingénieur vous êtes là à mettre la faute de votre incompétence sur les autres. Au fait, les 2000 milliards on arrête de manger et on les prends sur les budget de l’éducation et de la médecine en Europe? après tout, il suffit de dire qu’on est ingénieur anonymement sur les forums, l’espérance de vie au dessus de 20ans et l’éducation ça sert à rien n’est-ce pas? Il est là le hic, il suffit pas de dire qu’on est ingénieur, faut le prouver, mais vous êtes là à parler de nucléaocratie dans un des 190 pays où le nucléaire c’est au minimum 10x moins que Total et GDF (ah zut Engie)… et parlons pas des 150 autres pays qui n’en ont pas.
Je ne comprends pas tout à ce que vous dites mais je comprends l’affaire des 2000 md « on les prend où » Contrairement aux pays de la Z Euro, l’Europe a encore une banque centrale et actuellement opère un QE « quantitative easing » qui consiste à créer de la monnaie, ce qui fait chuter l’euro à des niveaux plus vus depuis 11 ans.. Toutes les banques centrales ont le privilège d’imprimer des billets mais très peu d’entre elles peuvent se permettre de telles quantités sans faire chuter leur devise de 99%. Or en Europe, il y a quand même quelques économies saines ou en très bonne santé ce qui limite la chute de l’euro (merci l’allemagne qui ne fait pas une très bonne affaire au passage, mais la France si !) C’est donc avec de l’argent tout juste sorti de la presse que l’europe va moderniser son système énergétique et il y a de quoi faire : Entre les pays tout-charbon, les risque d’approvisionnement gaz, les guerres du pétrole partout dans le monde et l’énorme effort militaire qu’il faudra faire lorsqu’elle s’installeront ici.. il y a de quoi faire ! Comme l’énergie est le premier marché , le premier enjeu et la principale dépense « évitable » en France (62 milliards par an) , c’est aussi la meilleure chance de retrouver notre fric à l’arrivée et pas seulement pour les automobilistes mais pour les états qui sont les premiers perdants de la facture fossile 62 milliards par an de pétrole et de gaz, c’est automatiquement 12 milliards perdus pour les caisses de l’état en TVA, le reste est plus dur à calculer mais à la fin, la perte d’activité dûe au déficit commercial est supérieur à 62 milliards.. (en une année , l’argent payé aux producteurs de fossiles aurait changé de mains plusieurs fois s’il était resté sur le territoire) Calculer tout cela à l’euro près n’a aucun sens mais 12 milliards pour l’état dés la première transaction , ça en a ! Les 2000 md euro de l’UE vont payer des millions de personnes dans le génie civil, l’ingénierie, l’industrie, les matériaux.. Réduire le chômage, résoudre un gros problème d’énergie et de pollution aux frais des producteurs de fossiles .. Bref cet argent ne sera pas soustrait à d’autres budgets mais ajouté à la masse monétaire de l’EU suite à quoi l’euro perdra un peu de sa valeur mais retrouvera la valeur lorsque l’activité repartira, que les taux remonteront et que l’appareil productif européen sera boosté par un système énergétique moins bancal.. Par la suite la facture fossile sera payée à des fournisseurs d’énergie européens (nuke, hydro, EnR, …) Je ne comprends pas le reste de votre post et je dois partir en déplacement maintenant, (pas sur un trottoir mais loin d’énerzine)
Y a encore des mythomanes pour minimiser Tchernobyl?
Ben le mythomane c’est Bandajevski. L’étude EPICE n’a pas trouvé d’anomalie physique chez les enfants en question, ni même de niveau de césium anormal, http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/aktis-lettre-dossiers-thematiques/envirhom/epice/Pages/epice2.aspx#.VT5jt_nW7qo Il faut savoir que dans les années 60, c’est toute l’europe qui a été contaminé au césium par les retombées des bombes, comme le montre la page suivante en 1965, les Belges avaient en moyenne 900 Bq de cesium dans le corps, http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/cesium137.htm Et de manière beaucoup moins connue, les éleveurs de rennes que ce soit au nord de l’Europe ou au Canada ont aussi été très affectés, le césium se concentrant dans les lichens, mangés par les rennes, dont la viande constituait ensuite l’essentiel de leur nourriture. Leur niveau de contamination, mal documenté car on a absolument rien réalisé à l’époque, on a réalisé le phénomène seulement après Chernobyl pour découvrir par surprise que le césium était présent bien avant, et à des niveaux plus élevés, était en tout cas très supérieur à celui de Belgique. Dans tous les cas, quand on fait les études sérieusement, rien ne montre un effet du césium à faible dose. Mais quand il s’agit pour quelques uns de se faire mousser en terrorisant les gens, tous les moyens sont bons. Bandajevski Bandajevski