Afin de renforcer la filière française de démantèlement des installations nucléaires, la Ministre de l’écologie et de l’environnement, Ségolène Royal a annoncé la sélection de 12 projets jugés innovants dans la gestion des déchets radioactifs.
La gestion des déchets radioactifs issus du démantèlement des installations nucléaires devient un enjeu majeur pour la France car la part de ces déchets va croître dans les années à venir (en 2030, 1 100 000 m3 de déchets de très faible activité seront produits selon l’édition 2015 de l’inventaire national de l’Andra). La réduction des volumes et plus globalement l’optimisation de leur gestion est donc une priorité.
C’est dans ce cadre qu’en 2014, un appel à projets a été lancé par l’ANDRA en coopération avec l’Agence nationale de la recherche (ANR) et avec le soutien du Programme d’investissements d’avenir, auprès du monde industriel, des PME françaises et de la communauté scientifique pour susciter des projets innovants et collaboratifs.
Sur les 29 projets soumis, 12 viennent d’être retenus. Le montant total de ces projets représente 40 millions d’euros ; ils seront financés à hauteur de 18 millions d’euros par le Programme d’investissements d’avenir et le reste par les partenaires industriels des projets.
Parmi les projets sélectionnés :
– le projet CAMRAD consistera à créer une caméra haute-résolution durcie (résistante aux radiations). Elle fournirait des images haute définition non altérées par les radiations et serait utilisable dans toutes les étapes du démantèlement et du stockage des déchets radioactifs. Il s’agit notamment de multiplier au minimum par 10 la résistance aux radiations par rapport aux caméras actuelles,
– le projet DCND développera un système permettant de contrôler la structure des bétons sans les détruire. En effet, le contrôle de l’intégrité des structures de béton et de la qualité des colis est essentiel pour la sûreté des installations (sites nucléaires ou centres de stockage). La méthode proposée combine des mesures d’ondes mécaniques, électromagnétiques et électriques, qui seraient effectuées à partir de la surface de l’objet en béton à ausculter,
– le projet MAUD utilisera des techniques empruntées à la recherche en biologie et en géologie pour créer un appareil d’autoradiographie en l’adaptant aux contraintes du démantèlement des installations nucléaires. Il permettrait, en temps réel, d’avoir une image de la radioactivité présente dans les déchets et de mesurer certains types de radioactivité qui le sont difficilement aujourd’hui.
On voit pas très bien en quoi ces projets pourraient absorber les montagnes de déchets produits par l’industrie nucléaire ?
Vious pourriez préciser en mètre cube la taille de la montagne ? Sinon c’est parole parole.
Si vous avez un argument chiffré pour le crapaud, ne vous privez pas… écrivez-le !
le nuke qui reproche les subvention aux ENR les accepte volontier pour lui! qq Millions de Dollar! oui dans le nuke l’unité c’est le million ;o)
« oui dans le nuke l’unité c’est le million » Euh là , je vous trouve vraiment petit avec vos millions. Non l’unité du nucléaire c’est le milliard par centaine ou par milliers : Tous se calcule en milliards, pas en millions. D’ailleurs, à propos du nucléaire, je ne parle quasiment jamais en millions.
A Verdarie Toujours pas d’idée sur la taille de la montagne ?
A Verdarie « On voit pas très bien en quoi ces projets pourraient absorber les montagnes de déchets produits par l’industrie nucléaire ? » C’était sérieux et argumenté ou juste un dénigrement gratuit au passage ? Parce qu’on attend la réponse sur la taillle de la montagne… à moins qu’elle n’accouche d’une souris !
Dan 1 Je ne répond pas aux questions que n’importe quel imbécile est capable de trouver sur le net. Ce qui m’intéresse c’est de démonter la façon dont certains industriels ou certaines parties prenantes cherchent à dissimuler, transformer,tromper. En faisant croire comme dans cet article, qu’on va réduire les stocks de déchets radioactifs, parce qu’on développe quelques projets, qui ne vont consommer que quelques miligrammes voir moins de ce poison persistant.
Le problème n’est pas de savoir si on trouve la réponse sur le net car d’ailleurs elle figure en partie déjà dans l’article. Le problème est que vous attaquez dans le sensationnel en oparlant de montagne de déchet pour une industrie qui, corrélativement à la production massive d’électricité (12 000 milliards de kWh déjà produits) en génère très peu. Qualifier de montagne une production totale confinée et maîtrisée de l’ordre du million de mètre cube pour trente ans d’activité, me paraît être déplacé. Mais il faut considérer que là il s’agit de déchet de Très Faible Activité dont la définition est la suivante : « La radioactivité des déchets de très faible activité (TFA) peut être proche de la radioactivité naturelle. Ces déchets TFA sont principalement constitués de gravats (bétons, plâtres, terres) et ferrailles (charpentes métalliques, tuyauteries) ayant été très faiblement contaminés. La France est le premier pays au monde à considérer l’ensemble de ces déchets comme des déchets radioactifs et à les stocker dans une installation spécifique, le Centre de stockage TFA de l’Aube. » Donc où est le problème, sachant que la France fait plus que les autres dans ce domaine. Enfin, il est beucoup plus facile de confiné les déchets quand ils sontb traités et que le volume a été réduit. S’agissant des déchets potentiellement très dangereux (HA-VL), nous aurons 5000 m3 à géré en 2040. J’ai la faiblesse de penser que la France a les moyens d’y arriver.
Dan1 Elles génèrent très peu de déchets, mais qui sont hautement toxiques ! Et pour les cacher on fabrique un énorme trou, comme ça on pourra en mettre autant qu’on en veut sans rien dire à personne ? Pourquoi l’industrie que vous défendez, qui est si fière de sa technique ne demande t’elle pas à ses salariés et de ses adorateurs de prendre une partie des déchets pour les enterrer dans leurs jardins ? Puisqu’il y en a si peu et qu’ils sont si peu dangereux ? Ce sont ces raisons qui me font préférer aujourd’hui le développement des renouvelables pour lesquelles j’apporte ma contribution en proposant un moyens de stockage simple, économique et universel.
Mouais, sans rien dire à personne alors que tout est comptabilisé et publié. Oui les TFA sont très peu dangereux et certains pays ne les considèrent pas comme des déchets nucléaires… sauf la France. Mais je considère que c’est uniquement ceux là qui sont très peu dangereux. N’essayer donc poas de travestir mes écrit par manque d’arguments. La montagne a accouché d’une souris.
Mettre en avant l’ENORME production énergétique (12 000 milliards de kwh déjà produits ) en oubliant de préciser la quantités de déchets émis pour cette production(chacun peu lire dans cet exemple que l’utilisation des chiffres sert que dans un sens ? Pourquoi ? S’il n’y a rien à chacher ?) et dont l’humanité devra se protéger pendant des millions d’années c’est du même accabit que l’enfumage de WW
Au lieu de pérorer sur l’enfumage, donnez plutôt les chiffres de cette prétendue montagne de déchets. Soyez factuel, sinon ça ne vaut rien. Alors combien de m3 cette montagne ?
OUI C’EST DE L’ENFUMAGE ! Car lorsque vous publiez des chiffres , il faut les donner tous sinon il vaut mieux ne rien dire. Les bons chiffres comme les moins bons.Or vous publiez ceux qui vous arrangent, ceux qui sont tendentieux mais vous vous gardez bien de donner les autres. C’est à dire ceux qui seraient aussitôt contestés. Ceux que vous attendez que je vous disent pour pouvoir dire le contraire . Mais vous n’aurez pas ce plaisir ! Pourquoi ne les publiez-vous pas puisque vous semblez vouloir dire que je ne les connais pas ?
Peut-etre que vous pourriez avoir quelques informations de première main si vous acceptiez de vous déplacer sur Toulouse?
« Les paroles s’envolent, les écris restent » Pour sûr… Et les chiffres des déchets restent aussi car je les ai déjà tous donnés sur Enerzine et pas qu’une fois… contrairement à vous qui ne donnez rien ! Alors la montagne elle accouche ?
Je pense que même en me déplaçant dans le ville rose, je n’apprendrai pas grand chose à propos des déchets nucléaires et des déchets radioactifs. En revanche, ce pourrait être une révélation à propos des systèmes de stockage de masse de l’électricité !
Vous ne pensez pas que ce serait un bonne occasion de vous régaler d’un bon cassoulet plutôt que de taper sur Google « andra inventaire 2015 », certes sans avoir à signer un accord de confidentialité?
En faisant abstraction des quantités, en être réduit à faire un trou pour y planquer des déchets (et espérer qu’ils n’en ressortent pas sous une forme ou une autre), je trouve cela assez frustrant intellectuellement. D’un coté on nous vante là haute technicité de l’industrie nucléaire, rafinement ultime du savoir français, et de l’autre on voit dans quelle misère on est. Ceci étant, ces projets sont une excellente initiative (on rigole, ça vient du ministère de l’environnement !), car c’est un enjeu majeur pour notre pays. Si au moins on réussi à être les meilleurs dans le domaine du démantellement, on n’aura pas tout perdu. Problème, certains pays (que je ne nommerais pas pour ne pas froisser certaine sensibilité) ont un échéancier à bien plus court terme et nul doute qu’ils vont acquérir rapidement une sérieuse expérience.
Laisser ses déchets dans un trou est pourtant ce que fait l’industrie ENR, par exemple lorsqu’elle ne démantèle qu’à moitié les fondations des éoliennes en fin de vie… Environ 200t de béton qui restent dans le sol pour chaque éolienne. Quant à l’avance de nos voisins – j’imagine que vous voulez parler des allemands -, nous démantèlons déjà actuellement plus de réacteurs qu’eux, et dans des technologies plus variées (REP, UNGG, eau lourde, surgénération). Le seul domaine dans lequel ils nous battent, c’est le greenwashing : Ils émettent 15 fois plus de CO2 que nous pour produire à peu près la même quantité d’électricité, mais ils se donnent des airs vertueux…
A lr83 C’est marrant de taper sans arrêt sur la France en matière de déchets nucléaires, alors que c’est le pays le plus rigoureux et le plus avancé en la matière. Par contre ça m’étonnerait beaucoup que vous veniez nous parler de la gestion des déchets nucléaires en Allemagne par exemple. Pourtant c’est urgent si elle veut démanteler rapidement. Le hic, c’est qu’elle n’a aucune solution pérenne à jour, ce qui l’oblige à entreposer ses déchets dans des conteneurs CASTOR. De plus en France on considère comme déchets nucléaires (qui ne sont d’ailleurs pas tous radioactifs), des déchets très faiblement radioactifs qui ne sont pas considérés comme déchets nucléaires en Allemagne (à cause des seuils de libération).
A Bachoubouzouc « Environ 200t de béton qui restent dans le sol pour chaque éolienne » Pour une éolienne de 2 à 3 MW, ce sera bien plus que 200 tonnes. Pour 2 MW, la fondation totale fait entre 250 et 400 m3 de béton hors virole + 30 à 50 tonnes d’acier de ferraillage. La fondation pèse donc 625 tonnes et 970 tonnes… pour 2 MW. Je pense donc que l’arasement se fera au niveau inférieure de la virole et que la totalité de la galette de béton armé restera dans le sol, c’est à dire entre 600 tonnes et 1500 tonnes de béton.
Confiner quelques milliers ou dizaines de milliers de m3 de déchets nucléaire à 500 mètres sous terre ça effraie les vendeurs de peur, mais creuser des trous gigantesques (plusieurs kilomètres cube) en Allemagne jusqu’enb 2045, pour extraire du charbon sale… on en parle pas. C’est peut être ça l’écologie ?
Sinon, j’attends toujours la réponse de Verdarie ?
4 post en rafale de Dan1. Est-ce un record ? Quand je disais que vous bagaiez (dans un autre post), je suis pas loin de la vérité. Le socle des éoliennes comparé aux déchets nucléaires, fallait osé ! Il l’a fait !!! Entre un truc totalement inerte, qui peut resservir, qui peut rester en place des millions d’années sans créer la moindre gêne (j’hésiterais pas une seule seconde à construire ma maison dessus) et les résidus d’une centrale nuke ou il faut dépenser des milliards sans être totalement sûr qu’ils ne nous pourriront l’existence sur des milliers d’années … enfin bref, la semaine commence bien, gros fou rire, merci Dan1.
« Entre un truc totalement inerte, qui peut resservir, qui peut rester en place des millions d’années sans créer la moindre gêne » Donc quand vous nous disiez hier à 15h55 que vous trouviez « intellectuellement gênant » de planquer ses déchets dans un trou dans le sol, vous nous racontiez des conneries… Pour vous il y a les bons déchets planqués dans le sol et les mauvais déchets planqués dans le sol… Bref vous êtes un faux-cul qui change d’avis comme de chemise, en fonction des besoins.
Mauvaise foi… Il y en a qui ne polluent pas, ne risquent pas de prendre feu et ne sont pas radioactifs et d’autres….
Le bilan carbone de l’électricité nucléaire en France est autour de 6-8gCO2/kWh : Le bilan carbone de l’électricité photovoltaïque est autour de 40gCO2/kWh pour du PV produit en France, et autour de 120gCO2/kWh pour du PV produit en Chine (90% du marché mondial). Le CO2 est un des polluants principalement incriminés dans le réchauffement climatique, et est généralement accompagné d’autres polluants dangereux (CO, poussières, NOx, etc). Tous ces polluants sont rejettés dans l’atmosphère, notre poubelle principale. Ils sont la cause plus ou moins directes de maladies respiratoires, de catastrophes climatiques, bref de milliers de morts chaque année rien qu’en Europe. Tandis que les déchets nucléaires sont confinés, généralement dans des futs en béton pour les déchets HAVL. Et je ne crois pas avoir entendu parler d’un seul problème sanitaire ou environnemental avec des déchets nucléaires produits en France durant ces 30 dernières années.
De nous deux, qui est le plus faux-cul quand on parle des déchets nucléaires ? Par de problème en 30 ans en France avec les déchets. Cette bonne blague, on en est tout juste au début de la gestion qu’il faudra gérer sur des milliers d’années. Encore heureux qu’il n’y ait pas eu d’accident ! Ceci étant, sauf erreur de ma part, il me semble que les Allemands ont tenté un stockage dans une mine de sel et qu’ils ont gravement merdés. Vous voyez, je n’encense pas toujours les Allemands !
Vous remarquerez que la France n’a pas retenu les couches de sel comme stockage mais des ragiles extrèmement stables. Bien que nous soyons en avance sur les Allemands c’est moins urgents pour nous car on ne va sortir du nucléaire tout de suite. Par contre de l’autre côte du Rhin, il faudrait peut être se presser un peu si les Allemands veulent démanteler rapidement et proprement. Pour ce qui est des déchets HA-VL (ceux qui durent longtemps et qui chauffent beaucoup), je rappelle que le problème, c’est 5 000 m3 en 2040 après 80 ans d’exploitation de l’énergie nucléaire en France. 5 000 m3, c’est un cube de 17 mètres de côté.
pour ceux qui voudraient y voir un peu plus clair, j’ai trouvé cette présentation relativement pédagogique: Le problème, (c’est la raison du titre « provocation »), c’est que c’est sur le site des retraités d’Areva! C’est bizarre , personnellement quand j’ai une question je préfère quand même m’adresser à des gens dont c’est le métier qu’au type que je croise dans la rue ou sur un forum…. Mais c’est certainement un défaut….
Marci Sicetaitsimple pour ce lien que je ne connaissais pas. C’est clair et factuel. Et cela montre bien que la France est la plus rigoureuse (un peu trop ma semble-t-il) sur la classification des déchets, outre-Rhin ils sont nettement plus « laxistes » ou réalistes (ils n’ont pas les « écologistes » allemand sur le dos puisqu’ils viennent manifester en France contre Fessenheim ou Bure). La France est plus en avance que l’Allemagne qui n’a aucune solution de stokage pour les déchets HA-VL (les plus potentiellement dangereux). Mais l’Allemagne se lance dans le démantèlement sans solutions autre que l’entreposage de longue en CASTOR : En Allemagne, pas de problème, un hangar avec une ligne verte et le tour est joué. On verra plus tard pour les mettre sous terre !
Ce lien vers un ancien débat est (de mon point de vue) instructif au sens où il relativise ( par des photos de la réalité) un problème certes important, mais gérable. La photo que vous reproduisez , elle montre un type qui se promène quotidiennement à quelques mêtre d’éléments de combustible irradié. Il y en a d’autres (des photos)que chacun pourra consulter. Je concluais le fil en disant: « Allez, arretons de déconner…. Les quelques photos ci-dessus veulent simplement essayer de montrer à ceux qui ne connaissent pas que des « déchets » pourtant très « virulents » ( dans ce cas il s’agit de combustible usé), bah ça se gère et que des gens qui ne sont pas des fous et qui sont certainement parmi la population la plus régulièrement suivie sur le plan médical font leur boulot tous les jours dans ce métier. A la limite, on change les « castors » tous les 30 ou 40 ans, ça ne coutera pas très cher et ça peut durer comme ça très longtemps. A titre personnel, ça ne me semble pas être la meilleure solution, mais franchement ça ne m’inquiète pas. Faut juste arréter de phantasmer, et replacer ça vis-à-vis des « externalités » des autres formes massives d’energie ( pétrole, gaz, charbon). »
Oui, je me rappelle et je venais de le relire. Mais je remets la photo parce que pour les antinucléaires français (ou supposés tels) il paraît que c’est le plus grand danger du monde, indépassable. Enfin ça doit être le plus grand danger qu’en France, parce qu’en Allemagne c’est dans un hangar avec un type qui marche tranquillement à côté de l’enfer sur terre. D’ailleurs à propos de l’enfer, on peut aussi marcher dessus : Mais attention, là c’est extrèmement dangereux… parce que c’est en France !
Les deux sites de l’Andra dans l’Aube, c’est 95ha pour l’un et 48ha pour l’autre, pour environ 60ans d’exploitation avant d’avoir à en rouvrir d’autres. Ca fait environ la surface deux fermes PV de respectivement 50MWc et 25MWc avec un design « classique ». Cerise sur le gateau, au bout de 60 ans, on peut installer une ferme PV dessus! Bon, dans l’Aube c’est pas forcément terrible en productible , mais dans 60 ans avec les progrès why not!
Incroyable, heureusement que les Allemands sont là pour déverser votre bile ! En tout cas, si on me demandait mon avis, je préfèrerais nettement le stockage en surface dans des fûts qu’on peut facilement surveiller plutôt que l’enfouissement dans un trou. En plus, ça doit coûter moins cher.
« En tout cas, si on me demandait mon avis, je préfèrerais nettement le stockage en surface dans des fûts qu’on peut facilement surveiller plutôt que l’enfouissement dans un trou. » Si vous n’avez pas de problème avec les déchets en surface, alors quel est votre problème avec les centrales nucléaires ? C’est littéralement pareil, sauf que dans une centrale les matières radioactives servent à quelque chose… Ou alors c’est une tactique réthorique ? Empêcher la construction de Cigeo, et après vous plaindre qu’il faudra surveiller et protéger ces CASTOR pendant des millions d’années et que ça va coûter une fortune ?
A lr83 « Allemand bashing Incroyable, heureusement que les Allemands sont là pour déverser votre bile ! » Ben non, c’est de la petite bière par rapport à ce que l’on entend à longueur de commentaire sur la France. mais vous n’aimez pas que l’on joue avec vos armes. Vis à vis de la gestion des déchets nucléaires en Allemagne, je suis factuel et j’informe sur des divergences importantes en matière de gestion et classification des déchets. « je préfèrerais nettement le stockage en surface dans des fûts qu’on peut facilement surveiller plutôt que l’enfouissement dans un trou » Bon ben alors, les déchets les plus dangereux ne sont pas si dramatiques que ça puisque vous acceptez l’idée de faire comme les Allemands : on les laisse des dizaines d’années dans des conteneurs CASTOR (c’est autre chose que des fûts qui servent habituellement à stocker de l’uranium appauvri) dans un hangar. Alors quel est le problème des déchets nucléaires ?? Sinon, vous pouvez faire comme les américains : Je note que vous seriez plutôt favorables aux DRY CASK.
Les déchets seront toujours un problème. Et c’est pas en les poussant sous le tapis qu’ils disparaitront (ou dans un trou comme on veut le faire). Je dis juste que puisqu’il faudra gérer ces déchets pendant des centaines d’années, autant qu’ils restent en surface facile d’accès (à la mode Américaine si ça vous plait). C’est quand même plus facile à surveiller et à la moindre alerte, on peut intervenir rapidement. Encore une fois, cette histoire de Cigeo n’est qu’une nième mascarade des pro-nukes pour nous faire croire que tout va bien. La réthorique est la suivante : on met les déchets dans un trou comme ça vous les voyez plus, on en parle plus, le nucléaire c’est propre ! On nous prend vraiment pour des imbéciles !
De toute manière,si on les garde en surface,c’est quand même plus facile de les récupérer pour les transmuter plus tard dans des RNRs(réacteurs 4G de toutes sortes,dédiés à cet usage)afin d’en faire des déchets à vie courte,et de régler ainsi ce problème de gestion des déchets nucléaires à l’echelle de 100 à 150 ans.Même si l’électricité des RNRs s’avéraient plus cher dans 40 ans que les ENRs+stockage,les RNRs nous débarrasseront des déchets des siècles passés,même s’ils ne devaient plus servir qu’à ça,et que cela devait être financé par l’ensemble des nations nucléaires(par une contribution obligatoire de ces nations nucléaires) qui ont produits ces déchets dans le monde. Donc les RNRs doivent au moins être construits et maitrisés pour cette raison,même si leurs Kwh étaient beaucoup + cher que ENRs+stockage,dans 35 ou 45 ans.
Premier point : Si on accepte facilement de conserver en surface pendant des dizaines voire des centaines d’années des déchets HA-VL (l’indépassable !), c’est visiblement que ce n’est pas l’enfer que l’on veut nous faire croire et que l’on a confiance dans les conteneurs CASTOR ou autre DRY CASK. Alors pourquoi faire un pataquès sur les supposés problèmes de confinement à 500 mètres sous terre ?? On peut toujours envisager de transformer une proportion non négligeable des « déchets » en combustibles futurs (la France le fait déjà contrairement à d’autres pays). On peut aussi transmuter des Déchets HA-VL en d’autres déchets moins virulents. Cela est étudié et sera mis en oeuvre si les conditions sont réunies. Et c’est précisément pour cela que l’ANDRA prévoit désormais la réversibilité du stockage profond. On pourra donc les protéger au mieux pendant des dizaines d’années puis les ressortir pour traitement. Mais l’avantage de la France est de posséder ou d’étudier toute la palette des solutions avec rigueur et détermination, même si les démantèlements massifsne sont pas encore pour demain.
Mais rappelons que les déchets nucléaires sont traitées dans le cadre de la filière qui les a produit (pollueur-payeur). Elles font comment les autres filières ??
« c’est quand même plus facile de les récupérer pour les transmuter plus tard dans des RNRs » Désolé, mais je ne suis pas d’accord. Dire « plus tard » en parlant de nucléaire c’est de mon point de vue le meilleur moyen de discréditer la filière . Celle ci doit assumer ses coûts et proposer des solutions, et j’ai déjà souvent écrit sur Enerzine que si en France on avait des doutes sur le niveau de provisionnement des coûts du démantèlement et des provisions pour le cycle du combustible, c’était maintenant et non plus tard qu’il fallait lever des taxes qui seraient minimes ( j’avais parlé par exemple d’un 3€/MWh une seule fois mais perenne, équivalent à l’augmentation annuelle de la CSPE, qui permettrait de provisionner environ 1Mld€/an. Le RNR incinérateur de transuraniens de dans 50 ans, ça fait 50 ans que le CEA en parle…..
Les RNRs capables de devenir des incinérateurs de transuraniens,il y en a plusieurs types de technologies en préparation dans le monde.En France,c’est Astrid,ailleurs il y a le MSFR(sels fondus),l’Ads(piloté par accélérateur),et d’autres… S’il faut un jours se débarrasser des transuraniens HAVL dans le monde(à cause d’un accord politique mondial,dans 45 ans,100 ans ou 150 ans)ces technologies feront le travail.Quand au provisionnement ,s’il n’a pas été fait à temps(auparavant),intelligement,à travers le monde,cela se terminera probablement par une contribution obligatoire pour l’ensemble des nations nucléaires qui ont produits ces déchets dans le monde.D’où le fait qu’ils soient dans une situation de réversibilité de leur stockage,la moins honéreuse possible.
« Les RNRs capables de devenir des incinérateurs de transuraniens,il y en a plusieurs types de technologies en préparation dans le monde. » Oui, et en préparation depuis 50 ans en France, c’est ce que je vous dis au-dessus… Ce n’est pas parce qu’on a une solution technique sur le papier qu’elle est forcément pertinente d’un point de vue économique ni même d’un point de vue écologique. C’est quoi le problème de stocker en stojkage géologique des transuraniens?
D’où le fait, qu’il soit préférable, qu’ils soient dans une situation de réversibilité de leur stockage,la moins honéreuse possible,pour les générations futures.
C’est quoi le problème de stocker en stockage géologique des transuraniens? Il semble que les antinucléaires aient peur qu’ils soient oubliés et causes des maux aux générations futures.
et causent des maux aux générations futures.
Le RNR incinérateur de transuraniens de dans 50 ans, ça fait 50 ans que le CEA en parle….. Il y a quand même eu des RNRs comme Phénix et Superphénix qui n’étaient pas en papier.Même s’il étaient employés en surgénération plutot qu’en sous- génération.Et ils ont prouvé qu’ils pouvaient détruire des actinides mineurs (HAVL).Il y a eu des expériences à ce sujet.Même si ce n’était vraiment pas leur destination première.
« C’est quoi le problème de stocker en stockage géologique des transuraniens? » « Il semble que les antinucléaires aient peur qu’ils soient oubliés » Ben oui, c’est le risque majeur du stockage profond : c’est que les déchets soient oubliés et qu’on en entendent plus jamais parlé ! Pour l’instant, le risque n’existe pas puisque qu’on a encore des antinucléaires vaillants, mais ils ne seront pas éternels eux. A l’échelle des siècles et des millénaires qui prendra le relais et entrediendra la flamme ?
Sur la transmutation des transuraniens (ou plutôt des actinides mineurs, hors plutonium), personne ne dit , en tout cas pas moi, que c’est impossible. La question c’est plutôt « à quoi ça sert »? Je ne pense pas que ça puisse réduire de manière sensible le volume total de HAVL, donc la question de stockage à traiter reste entiere, transmutation ou pas.
La transmutation n’est pas la panacée et d’ailleurs le CEA ne dit pas que cela va se substituer au stockage CIGEO. Le stockage reste indispensable. La transmutation pourra éventuellement permettre de réduire un peu les volumes, mais surtout de facilité le stockage si les colis sont globalment moins chauds. Encore une fois pour les plus difficiles des déchets (HA-VL) on parle de 5 000 m3.
Je n’ai peut-être pas tout compris, mais il me semble qu’un container de HAVL vitrifiés plus chargé en produits de fissions ( donc après transmutation) serait plutôt plus chaud en début de vie qu’un container plus chargé en transuraniens?
Après transmutation, le « début » de vie c’est 15-30 ans, pour une durée de vie totale de 300-600 ans (je parle en ordre de grandeurs, hein, j’ai pas les courbes sous les yeux, et ça dépend d’hypothèses diverses), à comparer à la situation sans transmutation (une début de vie de plusieurs centaines d’années, une vie de plusieurs miliers d’année). Donc effectivement, la transmutation réduit furieusement l’emprise du stockage en permettant de le densifier. Bon. Mais c’est pas le thème de la brève. Désolé de jouer les vieux rabats-joie de la nettiquette, mais le sujet de l’article, c’est les TFA issus du démantèlement, ou même des TFA qui ailleurs dans le monde seraient bêtement « libérés » (genre acier des générateurs de vapeur qui finissent -après dilution- en culasses de moteurs VW, ou en petites cuillers IKEA). Ces déchets seront là, qu’on continue ou qu’on arrête aujourd’hui les centrales. Faut arrêter de vous laisser embarquer dans des arguties inutiles, éleveurs de trolls que vous êtes.
Je ne suis pas certain que l’article ne parle que des TFA, mais puisque vous parlez de ce sujet, j’ai le sentiment que dans le domaine du traitement des TFA, il y a un gaspillage monumental. On dépense des fortunes pour stocker des materiaux (acier…)qui pourraient être réemployés dans la construction d’ouvrages comme des barrages, ponts,… dont la durée de vie couvre le temps de désactivation. Pour moi, la gestion des déchets est avant tout une question de rationnalistation.
Sur la transmutation des transuraniens(plutot la fission des transuraniens) : La question c’est plutôt « à quoi ça sert »? Fissionner les transuraniens dans des RNRs(grace aux neutrons rapides)produit de l’énergie exploitable et les produits de fissions de ces transuraniens vivent moins longtemps,dans l’ensemble, que ces transuraniens avant fission. Après je me permet tout en m’en excusant de citer Devoirdereserve,qui résume bien certaines choses: Après transmutation, le « début » de vie c’est 15-30 ans, pour une durée de vie totale de 300-600 ans (je parle en ordre de grandeurs, hein, j’ai pas les courbes sous les yeux, et ça dépend d’hypothèses diverses), à comparer à la situation sans transmutation (une début de vie de plusieurs centaines d’années, une vie de plusieurs miliers d’année). Donc effectivement, la transmutation réduit furieusement l’emprise du stockage en permettant de le densifier. Voilà qui résume bien des choses et qui montre que la transmutation a une véritable utilité. D’où le souci que le stockage du type CIGEO soit réversible pour au moins un à deux siècles,afin de laisser la possibilité technique aux générations futures de décider si elles veulent retraiter encore ces radionucléides ou les sceller définitivement. Pour les pays(comme l’Allemagne et les USA) qui choisissent le stockage en surface,la réversibilité,par accés plus facile aux radionucléides(et surveillance plus directe) est plus évidente,mais ce type de stockage est plus risqué qu’à 500 mètres sous terre(CIGEO).
Extrait d’une fiche à lire entièrement: « En termes de réduction de l’emprise souterraine totale et du volume excavé de l’installation de stockage, des gains peuvent être obtenus du fait de la réduction de la puissance thermique des colis de déchets HA qui permet notamment de rendre plus compacte la zone de stockage de ces déchets. Ces gains pourraient atteindre 50 % du volume excavé dans cette zone, mais au prix d’une durée d’entreposage préalable très longue de ces déchets (au moins 120 ans). »
A devoirdereserve « ou même des TFA qui ailleurs dans le monde seraient bêtement « libérés » (genre acier des générateurs de vapeur qui finissent -après dilution- en culasses de moteurs VW, ou en petites cuillers IKEA) » Il pourrait être intéressant qu’Elise Lucet fasse une émission sur l’art de traiter les déchets nucléaires TFA en Europe. Y-verrait-on des déchets nucléaires recyclés dans une carrosserie de voiture VW ? Y-verrait-on des déchets nucléaires recyclés dans une cuillère Ikéa ? Imaginer un militant antinucléaire tremper depuis des années sa cuillère « made in déchets nucléaire » tous les matins dans son pot de confiture puis s’enfermer dans sa voiture en tôle « made in nucléaire » me fait frémir.
« mais ce type de stockage est plus risqué qu’à 500 mètres sous terre(CIGEO). » Carrément, à petite echelle (disons quelques siecles, passe, ça peut le faire, si ça tombe pas entre les mains de terroristes…), à l’echelle du million d’année, il est certain que c’est inefficace et que les radionucléides auront été dispersés. C’est pour cela qu’on étudie le stockage souterrain. Maintenant que la solution est viable, est ce necessaire de se présser d’enfouir? Bonne question…
Pour résumer : Il est nécessaire(comme l’a d’ailleurs prévu l’Andra)de faire en sorte que ce stockage soit réversible au moins 100 ans:Car Cigéo est prévu pour être exploité pendant au moins 100 ans, tout en étant flexible afin de laisser aux générations futures un maximum de possibilités pour permettre des adaptations et au besoin,que ces générations futures puissent prolonger,si elles le souhaitent,la période de réversibilité. A l »horizon 2090-2095,les RNRs et les ADS seront suffisament au point,pour que les gens nés à cette époque et qui auront la quarantaine vers 2135(avec les RNRs et ADS de l’an 2135) puissent décider en toute connaissance de cause,avec les moyens technologiques de leur époque,s’ils retraitent ou non les radionucléides de Cigéo,ou s’ils les scellent definitivement dans le béton de leur époque.
Je ne vois toujours pas trop l’intérêt, même en 2135, d’aller récupérer des colis d’HAVL pour faire de la transmutation des actinides d’autant que je doute en lisant l’IRSN que ce soit possible (« et d’autre part du fait notamment que les déchets vitrifiés déjà produits doivent être stockés en l’état »). Ca n’a rien à voir avec la reversibilité au sens ressortir les colis pour les stocker différement, les envoyer dans l’espace ou que sais-je. Je ne vais même pas pouvoir vous dire « on verra bien », donc on va en rester là!
Vous avez parfaitement le droit,de toujours pas voir trop,l’intérêt, même en 2135, d’aller récupérer des colis d’HAVL que ce soit pour fissionner des actinides ou utiliser des radionucléides d’une façon que nous ne sommes même pas capables d’imaginer en 2015.Mais ceux qui vont vivre en 2135,avec les nouvelles connaissances technologiques et scientifiques de l’an 2135 pourrait très bien voir l’intérêt de le faire.Et pour ces gens là,on doit éviter de rendre ce stockage irréversible.Si, ils ne voyaient toujours pas l’interet en 2135,ça sera à eux de décider s’ils doivent sceller les alvéoles avec le béton de leur époque,ou les envoyer dans l’espace ou dans le soleil,ou renouveller la possible réversibilité pour 100 ans,et non pas à nous,en 2015, de décider pour eux.
Vous êtes gentil de parler à ma place (« Et pour ces gens là,on doit éviter de rendre ce stockage irréversible.ce sera à eux de décider »), mais est-ce que vous pouvez me dire en relisant depuis le début à quel moment je peux laisser penser par mes écrits que Cigeo ne doit pas être réversible? Je vous ai parlé de transmutation d’actinides séparés et vitrifiés et stockés depuis des décades et de rien d’autre. Bonne soirée.
mais est-ce que vous pouvez me dire en relisant depuis le début à quel moment je peux laisser penser par mes écrits que Cigeo ne doit pas être réversible? Bon,alors tout va bien,on est d’accord. Bonne soirée à vous aussi.
A verdarie Vous me dites le 03/10/2015 que je ne communique pas tous les chiffres : « Car lorsque vous publiez des chiffres , il faut les donner tous sinon il vaut mieux ne rien dire. » Et bien, je savais que j’avais déjà donné tous les chiffres et en plus directement pour vous : C’était le 14 janvier 2015. Mais vous aviez probablement oublié. En revanche la technique Verdarie est beaucoup plus facile : vous ne donnez rien !