Après l’annonce lundi, la fermeture de la première centrale nucléaire espagnole, nous vous faisons part aujourd’hui de la déconstruction du premier réacteur français. Il s’agit de la centrale de Brennilis, dans les Monts d’Arrée (Finistère), construite en 1963 et arrêtée définitivement en 1985.
Brennilis est la seule centrale a avoir été équipée d’un réacteur expérimental à eau lourde de puissance réduite (70 mégawatts). Cette technologie fut abandonnée en 1971 au profit du système américain PWR, jugé plus performant. Elle aura donc fourni pendant 18 années, l’équivalent de 4% de la consommation électrique de la Bretagne.
Le chantier de la centrale de Brennilis va servir de modèle pour les prochaines déconstructions des 7 réacteurs mis à l’arrêt par EDF depuis 1967 dans les 5 centrales suivantes : Chinon, Saint Laurent des Eaux, Bugey, Creys-Malville et Chooz. D’ici 15 à 20 ans, 30 sites nucléaires vont êtres arrêtés et progressivement démantelés.
La déconstruction d’un site nucléaire se déroule sur 25 à 50 ans en 3 étapes. Chacune d’elles étant soumise à l’obtention d’un décret.
– Etape 1 : Mise à l’arrêt définitif (MAD) du site. Le combustible est déchargé et les circuits vidangés, ce qui élimine 99,9 % de la radioactivité. Les installations non nucléaires sont mises hors service et les systèmes et matériels non requis pour la sûreté démontés.
– Etape 2 : démantèlement partiel. Démontage des bâtiments non nucléaires. La partie nucléaire est confinée et placée sous surveillance.
– Etape 3 : démantèlement total du site. Le bâtiment du réacteur et les équipements encore radioactifs sont démontés, conditionnés et évacués. Le site devient alors réutilisable.
Enfin, sachez que la facture prévisionnelle de la déconstruction du site de Brennilis s’éleve à 460 millions d’euros. Mais une question se pose. Qui au final va financer le coût faramineux de ces démantèlements ? le débat reste ouvert !
Bonsoir, la dernière phrase, votre question laisse en suspend la possibilité d’envisager que ce financement n’ai pas été prévu. Au Moment d’ITER, d’un autre réacteur EPR Envisagé et évoqué ici doit-on mettre ces couts en lien avec la dette publique juste cheval de bataille de notre ministre M.BRETON. Rassurez nous …(sourires)!
EDF fais de tres gros benefices a voire le cour de la bourse les supers benefices de ces actionnaires,et son comité d’entreprise qui ne sait méme pas comment dépenser son argent et en plus le fait géré par des sociétées privé ,et le prix du KW facturé a son personels le tout éléctrique avec le chauffage fenétres ouverte ,réduiser un peu ces avantages ,et non pas encors solicité l’aides de l’état que nous financont tous et parfois avec du mal vue le prix du KW ,peut etre en cherchant bien EDF n’aurat pas trop de mal a financer le démantelement de ces centrales
Bien entendu le montant de ces démantèlements n’est pas compris dans le prix du kWh . Le prix du kWh nucléaire est bon marché si les contribuables prennnet à leur charge l’essentiel du prix de revient . Quand saura t on exactement combien coûte réellement le kWh nucléaire ?
Combien va couter aux contribuables français la mise en cocon de Tchernobyl, combien va ramasser Bouyghes et combien de logements sociaux auraient ils pu être construit avec cette somme ? Vive le nucléaire et les multinationales !!!
Dans le prix du KW, il y a une partie qui est prévue pour le démantèlement. Seul problème, suite à des placements hasardeux, EDF en a perdu une bonne partie, de plus, le coût du démantèlement a été largement sous estimé.
bonjour 7 ans après le début du démentellement de la centrale de brénilis tous les médecins généraliste situer sur les trajets de transport me dise que le nombre de cancer a subit une hausse de 200% environ question: sachant que le coeur du réacteur est 1000 fois plus dangereux comment fait’on? qui vas payer pour tous ces gens malade?
« bonjour 7 ans après le début du démentellement de la centrale de brénilis tous les médecins généraliste situer sur les trajets de transport me dise que le nombre de cancer a subit une hausse de 200% environ » . Alors là,n’importe quoi,et typique des procédés des antinucléaires.Des affirmations invérifiables assénées comme des vérités établies.On nous ressort le vieux rossignol de Brennilis qui n’intéresse même plus Arte et Libé,ni même Elise lucet de France 2(pourtant très antinucléaire)tellement il est foireux,éculé,désuet. Que tous ces antinucléaires menteurs et grotesques,amateurs de mauvais canulars et de Hoax aillent plutot donc passer leur dimanche sur agoravox et greenpeace-sdn au lieu de venir polluer vainement Enerzine. Retournez donc sur agoravox,les ‘cailloux’ poussièreux,hypocrites et ringards.Vos affirmations bidons et gratuites sont irrecevables ici!!!
Il est toujours possible de mettre à l’épreuve des faits un mensonge en le poussant aux limites. Prenons l’exemple le triplement du nombre de cancers. Sachant qu’environ 1/3 des décès en France est attribuable au cancer, cela veut dire que sur environ 500 000 morts par an, 160 000 décèdent du cancer. Si le nombre de cancers triplait (sans que les guérisons soient plus fréquentes), tous les français mourraient du cancer ou bien beaucoup plus de français mourraient chaque année. Pour les bretons c’est pareil, si le nombre de cancers augmente de 200 % et que la mortalité demeure globalement stable, cela veut dire que 100 % meurent du cancer. Cet égoïste ne laisserait aucune chance aux bretons de mourir d’autre chose. Mais si trois fois plus de gens meurent du cancer et que la proportion de 1/3 est inchangée, cela veut dire que trois fois plus de gens meurent et ça ne passe pas inaperçu… même à Brennilis ! Maintenant répondons à la question : « sachant que le coeur du réacteur est 1000 fois plus dangereux comment fait-on ? » c’est simple, selon les équations antinucléaires il y aura 1000 fois plus de morts. Le problème c’est qu’il n’y aura plus assez de Bretons ! Qu’à cela ne tienne, on recrutera des volontaires d’autres régions pour venir mourir du cancer à Brennilis (500 habitants). Là, « cailloux » vous avez jetez un véritable caillou dans la marre avec l’affaire des cancers ! Enfin pour ceux qui veulent se documenter sur le cancer en Bretagne :
Rebonsoir Dan1 . Excellente démonstration:Bravo encore.
Non la démonstration ne tient pas, car Cailloux parle d’augmentation du nombre des cancers, et pas de l’augmentation de la proportion des morts à cause des cancer. Les cancereux ne meurent pas tous, en tous cas pas tous tout de suite. La demonstration confond le nombre absolu de cancereux(qui aurait doublé en 7 ans) et la proportion de morts par rapport à la population totale. À refaire.
La demonstration de la non-validité de la demonstration de Dan1 ne tient pas non plus ! Je suis d’accord avec vous Jorgi pour faire la distinction entre l’augmentation du nombre de cancer et l’augmentation du nombre de morts par cancer et la-dessus, le raisonnement de Dan1 est mal formulé. Mais il reste cependant valide si l’on considère que la probabilité de mourir d’un cancer sachant que l’on est atteint reste la meme que ce soit un cancer dut a la radioactivité ou pas ! Je m’explique: supposons que 300 bretons meurt par an, et que la probabilité de mourir d’un cancer et de 10% (chiffre sorti de mon chapeau, je n’en ai pas la moindre idée). Dans ce cas, et en reprenant les nombre de Dan1 (parmis 3 morts, un est mort par cancer), alors 100 meurent d’un cancer par an et 1000 ont été atteint d’un cancer. Si la proportion est triplée, alors 3000 sont atteint d’un cancer et 300 meurent d’un cancer ! Bref, tout le monde meurt d’un cancer. Mais revenons a la première hypothèse. Jorgi, vous avez parfaitement raison si l’on suppose que les cas de cancer dues a Brenilis se soignent mieux que la moyenne des cancers (ce serait par exemple le cas pour un cancer de la tyroide). Malheureusement, rien dans les propos de cailloux ne permet de le conclure. Bref, Dan1 n’a pas besoin de refaire la demonstration en l’absence de nouvelles données.
Bonjour à tous, Lorsque l’on parle de « nucléaire », le GDGP (Gang Des Grille-Pains) nous envoie…. DAN 1 !!!!! Je finis d’ailleurs par me demander s’il s’agit d’une personne physique ou bien d’un cabinet de conseil en communication payé par AREVA-CEA-EDF (et consors !) pour nous enfumer à longueur de posts avec des pseudos références scientifiques… Quoi qu’il en soit, je prends toujours beaucoup de plaisir à lire ses interventions (fort bien écrites au demeurant) et utilise ses arguments (vrais ou faux) pour faire la démonstration par l’absurde (je suis sûr que Dan appréciera) de la dangerosité du nucléaire, et l’impérieuse nécessite d’en sortir « au plus vite » (c’est à dire, dans le meilleur des cas, pas avant 30 ans…). Le seul point ou je rejoins DAN, c’est sur l’impact « positif » (là cela m’arrache un peu la gorge…) du nucléaire sur les GES, et qu’il nous faut nous hâter de trouver des solutions de remplacement ! Mais pour cela il faudrait que le GDGP ne fasse pas lobbying et étouffe les initiatives dans ce sens comme il l’a fait avec l’éolien et le photovoltaqiue. Et pour Dan qui aime bien nous démontrer à l’aide de lien que tout va bien dans le monde de l’atome, je lui propose le lien vers l’article sur le désinvestissement d’EDF dans son réseau éléctrique : assez révélateur de ce que la cupidité peut faire, avec les conséquences que l’on sait sur la sécurité des français.