Le séisme de magnitude 7,9 qui a ravagé la province du Sichuan le 12 mai dernier a causé la mort de 69 000 personnes et de lourds dégâts matériels. Parmi les nombreuses sources de pollution enfouies sous les décombres, une cinquantaine de sources d’émissions radioactives ont du être maîtrisées pour permettre l’intervention des secours et le déblaiement des zones.
Dès les premières heures qui ont suivi le tremblement de terre, des équipes d’urgence spécialisées ont été déployées. Toutes les installations nucléaires ont été contrôlées, et une cinquantaine de sources de radiation ont été détectées dans la province. Ces radiation étaient en grande partie attribuable aux activités industrielles, selon l’Administration nationale de Sûreté nucléaire (NNSA).
Si les autorités chinoises peuvent vanter leur efficacité en matière de détection des risques de radiation, c’est grâce à un programme de formation mis en place par l’AIEA au début 2007. Une centaine de membres des équipes de recherche de 31 provinces ont été formés à la détection des sources de radiation, au contrôle et à la sécurisation des zones contaminées.
"Lors de cet atelier de formation, nous n’avions pas idée que la formation et le matériel fournis seraient utilisés pour un tel désastre", commente Nabil Lufti, responsable de l’organisation des ateliers de formation.
Les autorités chinoises ont en outre reçu de l’AIEA une contribution de 100 000 $ pour les équipements de recherche et de détection des sources de radiation. Le département américain à l’Energie a également fait don de 164 000 $ pour du matériel de détection.