L’Autorité de Sûreté Nucléaire a mené, du 1er au 4 juillet 2008, une inspection de revue sur le site nucléaire de Cadarache, sur le thème de la radioprotection des travailleurs, pour ce qui a trait à l’organisation générale du site et non aux valeurs dosimétriques individuelles qui sont régulièrement contrôlées par ailleurs.
L’équipe de 16 inspecteurs et experts a pu, au cours de ces quatre journées d’inspection, contrôler l’organisation mise en place par l’exploitant CEA pour prévenir les risques d’exposition des salariés aux rayonnements ionisants, explique l’ASN
Une inspection de revue permet de procéder, sur un thème particulier, à un examen approfondi d’un site nucléaire, afin de disposer d’une vision complète de la situation, ajoute l’autorité dans un communiqué.
L’équipe d’inspection était composée de 8 inspecteurs et agents de l’ASN provenant de différentes entités (direction en charge des activités industrielles et du transport, direction des installations de recherche et des déchets, divisions régionales de Marseille et d’Orléans).
Un inspecteur de la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE de Provence Alpes Cote d’Azur), ainsi qu’un inspecteur de l’Autorité de sûreté nucléaire pour les installations de défense participaient également à cette inspection. Six experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire accompagnaient, en tant qu’appui technique, les inspecteurs.
A l’occasion de cette inspection, l’organisation générale définie par le centre pour la prévention des risques d’expositions interne et externe du personnel travaillant sur le site de Cadarache a été examinée. Les inspecteurs se sont ensuite attachés à vérifier les modalités de sa mise en œuvre au sein de plusieurs INB (Installations Nucléaires de Base) et ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) sur le site de Cadarache.
L’inspection a permis de relever un certain nombre de bonnes pratiques par rapport à des contrôles antérieurs portant sur le même thème.
Les inspecteurs ont notamment constaté une forte mobilisation du centre pour appliquer les dernières évolutions réglementaires en termes de zonage radiologique et ainsi limiter les risques d’exposition des salariés. La réglementation prévoit notamment de classer les locaux et les dispositions de protection en fonction des risques réels d’exposition aux rayonnements ionisants. De plus, ces évolutions ont été complétées par une communication interne jugée satisfaisante entre le service en charge de la radioprotection et les installations du centre.
Cependant, l’application des dispositions réglementaires pour le contrôle de la radioprotection doit encore être améliorée, en particulier pour ce qui a trait aux contrôles de radioprotection réalisés par un organisme externe agréé par l’ASN, modère celle-ci. Ces contrôles doivent être réalisés de manière exhaustive, pour s’assurer notamment qu’aucune source présente dans les installations n’est fuyarde. Par ailleurs, les interactions et échanges d’information entre le service du CEA en charge de la radioprotection et les entreprises extérieures intervenant sur le centre demandent à être précisées.
L’ensemble des constatations et demandes sera adressé à l’exploitant sous forme d’une lettre de suite qui sera publiée sur le site Internet de l’ASN, www.asn.fr.
OK, c’est Très Bien que ce type d’investigation par l’ASN soit faite et les actions correctives envisagées. C’est rassurant ! Il faudra élargir à d’autres sites, dont celui de Tricastin, objet d’un doigt accusateur à l’heure actuelle, et pas que pour les 30 m3 de fluide uranifère…entreposage plus que douteux dans cumulus, etc… A VOIR d’Urgence !Bonne continuation et Bonne VIGILANCE à l’ASN ! Merci de veiller !A+ Salutations Guydegif(91)