Sur la base de documents techniques confidentiels, l’organisation écologique Greenpeace dénonce une série de problèmes de sûreté relevés sur le chantier de la première centrale nucléaire EPR, en Finlande.
Les documents techniques que s’est procuré l’ONG font état de "nouveaux problèmes de sûreté inquiétants concernant principalement les travaux de soudure sur une pièce essentielle au bon fonctionnement de la future centrale, puisqu’il s’agit de l’armature d’acier destinée à renforcer le socle en béton destiné à supporter le futur réacteur et son système de refroidissement."
Greenpeace met directement en cause Areva et Bouygues, qui, selon ses affirmations, "auraient autorisé – et caché aux autorités finlandaises – l’exécution de travaux de soudure sans que les procédures n’aient été au préalable approuvées."
"Aucun test n’a été réalisé sur ces soudures faites sur une armature aujourd’hui coulée dans du béton" précise-t-elle."La qualification des soudeurs employés n’a pas été vérifiée. Et Bouygues emploie toujours à ce jour des personnels non qualifiés pour superviser les travaux de soudure."
"Ces documents montrent aussi que l’autorité de sûreté nucléaire finlandaise Stuk et la compagnie d’électricité TVO échouent à imposer le respect de normes et de standards de qualité et de sûreté sur le chantier."
STUK, l’autorité de sûreté nucléaire finlandaise a réagi en annonçant mercredi le rééxamen des normes de sécurité du chantier et le lancement prochain d’une étude, tout en rejetant les accusations de Greenpeace à son encontre.
STUK dément également la mise en cause de la qualification des soudures : "Les inquiétudes soulevées par Greenpeace sur les procédures en matière de soudures ne sont pas correctes" a commenté son directeur adjoint, Petteri Tiippana à l’agence Reuters.
Le chantier d’Olkiluoto 3, qui construit la première centrale EPR au monde, a déjà pris deux ans de retard, accumulant les dysfonctionnements. Un incendie s’est en outre déclaré fin juillet sur le chantier.
Il suffirait que les coûts inhérents aux risques d’accidents ou ceux des traitements des déchets répondant effectivement aux normes actuels soient pris en compte pour que la production d’électricité par le nucléaire soit de très loin la plus onéreuse. Mais nos dirigeants préfèrent hypotéquer l’avenir de nos enfants et jouer le notre…
Ami, comment savez vous que Greenpeace (qui n’est pas dans le projet) soit 100% vrai et réel tandis que la STUK officielle qui défend son pays, protège sa population et descendants serait 100% dans le faux et mentirait? Les gens sensés n’hésiteront pas à croire la STUK.Sans rancune
Pour Jérome :Au lieu de répéter sans cesse les antiennes antinucléaires sans aucun argument à l’appui, essayer donc de vous obliger à argumenter et à citer vos sources.S’agissant d’hypotéquer l’avenir de nos enfants, je trouve qu’il est toujours scabreux de conclure de façon péremptoire sur ce que penseront nos enfants et leur descendant et sur les jugements qu’ils porteront sur nous.Ne peut-on pas imaginer qu’ils analysent froidement notre comportement actuel et qu’ils s’interrogent légitimement sur ce qui a bien pu pousser quelque uns à lutter farouchement contre des moyens de production d’électricité non émetteur de CO2 et de fait maintenir par exemple des centrales à charbon et favoriser l’installation de centrales à gaz. Il n’est pas certain que dans 50 ou 100 ans, ils souffrent des conséquences du nucléaire, quant à souffrir dans 100 000 ans des conséquences des rayonnements des déchets ?? Encore faudrait-il qu’il y ait des descendants à cette époque là et qu’ils ne soient pas trop « cuits » à cause du thermostat déréglé par les GES.Je vous rappelle que nucléaire français avec ses 10 000 TWh déjà produits à éviter 10 milliards de tonnes de CO2 par rapport à une solution charbon. Peut-on imaginer que nos enfants nous en sachent gré ?E les finlandais, sont-ils des idiots inconscients ?
Bonjour,Bien évidemment, l’on doit obligatoirement croier ce que nous raconte les offices officielles de chaque gouvernement, comme si cette parole valait pour vérités absolues, et traiter les autres organisations de menteurs, voir de comploteurs à la solde d’on ne sait qui, comme si le fait de déclarer « anti-nucléaire » était déjà suspect aux yeux de certains.Mais pourquoi donc les rapports que nous soumet Greenpeace seraient-ils sujet à contreverse, et ceux de Bouygues, Areva ou des agences de sûreté tout à fait dénué d’intérêt, financier entre autre. Le rapport qui régit depuis longtemps les accointances coupables entre l’OMS et l’AIEA n’a toujours pas été dénoncé non plus par les deux parties, et à toujours vouloir minimiser les impacts de cette industrie au moins aussi polluante comme toutes les autres ne participe-t-il pas également à une forme de tromperie sur la marchandise.Le fait que celle-ci ne rejette pas de GES tient plus, à mes yeux, de la propagande et de la publcité mensongèe pour vendre ce produit comme on le fait pour de vulgaires pâtes ou autres biens de consommation courante.Que les organismes officiels disent enfin et seulement toute la vérité sur cette industrie, et arrête de se planquer derrière le « secret défense » pour tout ce qui y touche, et alors, nous verrons bien si les écolos ne sont que des gens ignares et des empêcheurs d’atomiser en paix.G.Lecoq.
La magnifique bataille de chiffres, de tripes, de sang que cela nous promet encore …Au vu des réactions logaritmiques déclenchées par le financement de l’électricité éolienne (superbe sujet bi-polaire débattu/combattu sur ce forum), les intervenants sur ce sujet vont encore nous faire étallage de ces « chiffres », lus quelque part, entendus ailleurs, devenu force de loi parce qu’allant dans le sens de son opinion.Désolé, je n’apprend rien de ce type de discussion.Qui croire ? Le camps des A qui s’appuie sur la puissance, la responsabilité et le sérieux de personnes mandatées par un gouvernement/entreprise, ou le camp des Z, dénoncant ce qu’on nous cache, le complot contre nos vies ?Rien que du soit blanc, soit noir. Toute question ne peut-elle avoir qu’une réponse sans compromis ?Qui va m’apporter des chiffres qui ne « prouvent » pas (du genre: c’est vrai, parce que c’est Machin qui l’a dit) mais des valeurs qui pèsent, comparent, m’aident à me faire une idée sur cette part de compromis nécessaire ?En attendant, à part crisper les esprits sur des positions tranchées, ces débats ne me semble pas vraiment nous faire avancer vers une ou des solutions possibles, raisonnables, et sans doute inévitables, qui permettraient à l’humanité de continuer à béneficier du confort dont nous ne voulons nous séparer (1/5 de cette humanité) ou dont on voudrait bien profiter aussi (les 4/5 restant) ?Mon soucis reste encore celui-ci: pourquoi cette technologie qui permettrai de « produire plus » n’offre-t-elle pas des moyens de « consommer moins » ?Nous voulons plus, sans vouloir payer … mais la facture reste due.Débattez si vous le voulez, crachez vos opinions, vos chiffres invérifiables et contradictoires à l’envie, mais si une fois vos rancoeurs assouvies, vous pouviez faire preuve d’un peu de … bon sens, et agir pour que chaque Kw produit ne soit pas gâché par ignorance et bétise, quelque chose d’utile aura été accompli.Merci de tenter d’agir « pour » plutôt que « contre ».
la situation implique de gérer 2 problèmes: le besoin d’énergie et l’augmentation des gaz à effet de serre.le premier problème oblige à trouver des solutions alternatives avec la fin annoncée de la grande diponibilté du pétrole, tout en limitant l’impact « effet de serre »il faut se poser déjà la question « pourquoi consommons nous de l’énergie »: pour manger, dormir et travailler, se donner du confort…Manger: il faut transporter les denrés et « chauffer » pour manger… des tommates toute l’année préparer les denrésDormir: il faut construire un habitat et l’équiper, encore une fois il faut transporter.Travailler:…il faut encore transporter ce qu’on produit et sa propre petite personne…Confort: on climatise » à fond », on à des loisirs énergivores (cinéma, ski, fêtes foraine…)Nous avons bien un problème global, de choix de vie, mais déjà qui peut commencer par des actions pratiques. le transport des travailleurs, il faut appliquer la loi (au minimum) et permettre à bon nombre d’entre nous d’accéder aux HLM cela limiterai l’utilisation de transports pour se rendre au travail… la nouvelle réforme militaire donnera des surfaces impressionantes au coeur de certaines villes , il faut y construire du logement…Puis arrêtons le lobby « routier » mettons tous les transports de Frêt sur rail ou sur bateaux… Bref en s’attaquant de manière générale aux transports on réduit la production de CO2… cela est réalisable à courte échéance…Et pour toutes les autres besoins… le Nucléaire n’est évidement pas la chose la plus écologique mais quel est son devenir:c’est une énergie encore très disponible, « concentrée » jeune et vouée comme toutes les technologies à évolutions… même si nous devons nous en séparer un jour cela permet pour l’nstant d’obtenir une énergie en grande quantité sans impact « effet de serre »Alors on Nucléarise tout ??? non la diversité des sources d’énergies est indispensable, mais c’est une solution pour développer les énergies de demain…En Europe comme sur tout le globe, le couple « démoniaque » Nucléaire/Hydrocarbures fait tourner le monde. Les énergies dites « renouvellables » sont encore des gadgets, les rendements sont encore insuffisants, les moyens de stockages ridicules, les impacts sociaux et écologiques eux aussi non négligeables… aujourd’hui il n’y a pas de « coordination » entre les « nouvelles énergies » les structures et nos besoins…Effectivement dire que le Nucléaire est « propre » comme dire qu’il est « sale » c’est idiot… l’impact de toutes les énergies est grand il faudrait juste arriver à donner une valeur d’échelle commune… le Nucléaire fait pouuser des bras, le Pétrole fait la guerre, l’éolien fait des suicidaires, le photovoltaique fait rire…
dans tous les domaines, il existe bel et bien des chiffres qui ont une réalité physique palpable et qui permettent de cadrer tout débat. C’est évidemment le cas pour l’énergie, où peut être plus qu’ailleurs, il faut d’abord regarder les ordres de grandeur.Les chiffres de production et de consommation d’énergie me semble incontestables car ils proviennent de source très diverses et sont sans cesse recoupés.Parler de l’énergie sans chiffres, sans ordre de grandeur, c’est de la philosophie.Bien souvent, ce ne sont pas les chiffres à l’origine qui sont en cause, mais l’utilisation qui en est faite.Or tout le monde aime bien les chiffres, mais peu de gens aime qu’ils soient rigoureusement vérifiés.La bataille des TWh continuera encore longtemps car la philosophie ne sait pas en produire.Pour Jérome :Quand on écrit : « Il suffirait que les coûts inhérents aux risques d’accidents ou ceux des traitements des déchets répondant effectivement aux normes actuels soient pris en compte pour que la production d’électricité par le nucléaire soit de très loin la plus onéreuse. »On doit évidemment s’attendre à des demandes d’explication. Quand on « balance » les coûts exhorbitants du nucléaire, il faut les expliquer et citer les sources. Un coût, ça se calcule ! sinon cela reste de la propagande.Pour g.l ecoq :Quand on écrit à propos de l’industrie nucléaire : « Le fait que celle-ci ne rejette pas de GES tient plus, à mes yeux, de la propagande et de la publicité mensongère pour vendre ce produit… ».J’attends les preuves chiffrés ! … et accessoirement une comparaison avec les utres filières dont le charbon et le lignite.
SLT ; comment se fait-il que « greenpeace » se permet de publier des « infos » qui ne sont que des INTOX puisqu’elle se base sur des dossiers piratés donc n’ayant aucunes valeurs ; sont-ils répertoriés » IPS « , sont-ils classés « confidenciels »avec la date de validite comme elle dit ;de toutes façon , je ne penses pas qiue nos enfants utiliseront de la merde vache pour se chauffer et s’eclairer; eux aussi sont bien content d’utiliser le nucleaire sinon la facture d’electricite d’origine fossile serait largement plus elevée,mais ça elle n’en parle pas. slt
Et ca repart !On commencait à avoir des messages qui expliquent sans polémiquer, et voilà que d’autres « ch’ui sûr de ce que je dis » retombe dans le travers de l’homme, tire à vue sur ceux qui ne pensent pas pareil, et ose nous faire croire que ses « enfants utiliseront de la merde vache pour se chauffer et s’eclairer » ! Qu’est-ce que vous en savez ? C’est plus sale ou criminel que chaque litre de sans-plomb brulé dans votre voiture ?Quant au titre « Greenpeace = pirate », une telle déclaration manquait à ce débat pour l’élever. Merci de l’avoir vomi.Encore une intervention pleine de déclarations pérentoires, autoritaires, je-sais-donc-je-sais …S’il vous plait, aidez nous plutôt à changer l’équation énergie/consomation … ou avez-vous tellement PEUR du changement ?
Une question que je me pose depuis longtemps (hé oui, même pas géné d’avouer que je ne sais pas tout):-où peut-on trouver des infos sur « l’énergie grise » de chacun des procédés de production d’énergie ?Pour le bénéfice de celui qui ne sait pas (bienvenue, mon frère), l’énergie grise est l’énergie TOTALE dépensée non seulement dans la production, l’utilisation mais aussi la destruction (si seulement elle se fait) d’un objet, le coût énergétique total durant la vie de cet objet.Exemple. J’ai lu (notez que je n’affirme pas que c’est la seule Vérité) qu’une centrale nucléaire mettait environ 9 ans à « rembourser » l’énergie dépensée pour sa construction (et à priori, l’article ne parlait pas de sa destruction …). Ben ouais, terrassement, béton, acier, transport de ces milliers de m3, il en a fallut du jus et des barils pour construire tout ca …Si cette info « énergie grise », fiable et recoupée, était disponible, il devrait être facile pour des experts fréquentant ce site de calculer le « rendement » d’une centrale nucléaire, d’un m² de panneau solaire, d’une éolienne, du moteur de votre bagnole, d’un barrage hydro ou maréo, d’une centrale biomasse, charbon, géothermique, bois, algue, vague, batterie, pile à combustible et même, même, de la merde de vache appliquée au chauffage et à l’éclairage ;-))Je n’affirme pas que ce serait le seul critère pour choisir un type de production plutôt qu’un autre (je suis favorable à la variété, convaincu, à preuve, qu’aucune méthode n’est parfaite), mais ce devrait être un argument qui permette d’appréhender la vrai valeur de cette énergie dont on oublie le coût parce qu’on ne la voit plus.Oublié le bon temps où il fallait se trimballer les seaux de charbon et les cendres pour le poêle familial ?Merci à celui qui nous indiquera où sont les mines d’info (le légendaire Midorado !) sur cette énergie grise !Et positivez, ca fait toujours des économie de mauvaise humeur !
Le calcul de l’énergie grise des panneaux solaires photovoltaïques (production d’électricité) a été fait par un organisme international connu : l’Agence Internationale de l’Energie. Comme indiqué ici : ; » Le résultat varie selon le type d’installation, en toiture ou en façade, et selon la situation géographique (latitude, climat local). – Pour une installation en toiture, il suffit de 1,6 à 3,3 années d’utilisation pour avoir un bilan positif et l’énergie produite est de 17,9 à 8 fois plus importante que celle consommée pour tout le cycle d’utilisation. – Pour une installation en façade, il faut de 2,7 à 4,7 années pour rendre le bilan positif et la production est de 10,1 à 5,4 fois celle de l’énergie consommée. – La durée de vie moyenne des modules photovoltaïques est de 30 ans (dont 25 ans garantis). Les modules actuels ont une durée de vie supérieure à 30 ans. Les rendements seront environ du double d’ici 5 à 10 ans et le temps pour rentabiliser l’installation réduit de moitié (soit moins de 2 ans à Paris) « . Un tableau donne les valeurs pour les principales villes d’Europe – » Le calcul du temps de retour sur l’énergie investie et celui du facteur de rentabilité énergétique prend en compte toutes les dépenses d’énergie pour la fabrication, l’installation, le démontage et le recyclage des systèmes photovoltaïques » – Des liens vers deux présentation de l’étude (en anglais) sont aussi indiqués.
Si le lien ne marche pas, enlever ce qui suit htm :
Voici quelques références dont certaines ont déjà servi dans plusieurs commentaires (notamment Vestas) : ACV de divers moyens de production d’électricité dont centrale nucléaire (université de Louvain) : CO2 d’EDF : du cycle du combustible électronucléaire : des éoliennes VESTAS :é/les-éoliennes-et-l’environnement/acv-(analyse-du-cycle-de-vie)Bonne lecture.