Le président de la République Nicolas Sarkozy a prononcé lundi un discours inaugural à l’occasion de la conférence internationale sur l’accès au nucléaire civil à Paris.
Cette conférence qui se déroule sur 2 jours a comme objectif de promouvoir l’usage pacifique et responsable de l’énergie nucléaire.
Le président a rappelé que la France possédait 58 réacteurs et s’était engagée à développer 2 EPR de troisième génération. Pragmatique, il a indiqué vouloir à la fois recourir au nucléaire civil et aux énergies renouvelables. "Il faut les deux pour protéger la planète, pour respecter nos engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique."
N. Sarkozy donne une vision particulière au nucléaire civil, qui peut être "le ciment d’une nouvelle solidarité internationale, où chacun aura besoin des autres pour aller de l’avant".
Il a également proposé la création d’un Institut international de l’énergie nucléaire qui abritera une Ecole internationale du nucléaire. "Il concentrera les meilleurs enseignants, les meilleurs chercheurs pour offrir une formation de très haute qualité, à Saclay, où nous allons faire le plus grand campus d’Europe, et à Cadarache".
Un premier centre sera mise en place en Jordanie. Puis d’autres, comme la création de l’Institut franco-chinois de l’énergie nucléaire, en coopération avec l’université de Canton. "Nous avons besoin, nous tous dans le monde, de former des générations d’ingénieurs et de techniciens. Ce n’est pas un pays qui y arrivera, mais le pays qui a été le premier dans le nucléaire civil est prêt à partager sa compétence, son expertise et son expérience avec vous" a ajouté N. Sarkozy.
Pour finir, il a rappelé que plusieurs dizaines de pays sont invités par le Président américain Obama à débattre de la sécurité nucléaire le mois prochain à Washington, une manière de dire que la discussion ne fait que commencer.
Je ne suis pas sûr que la France soit un bon exemple d’usage « responsable » du nucléaire civil
A toujours vouloir mettre la charrue avant les boeufs, que va t’on laisser comme choix aux générations futures? Des profits et le plus vite possible, c’est tout ce qui intérresse les politques. Quand la planète en aura assez de toutes nos saletés, elle nous le fera payer au prix fort.
Je reprends de ci-dessus: » Pragmatique, il a indiqué vouloir à la fois recourir au nucléaire civil et aux énergies renouvelables. « Il faut les deux pour protéger la planète, pour respecter nos engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. » Faire appel au Charbon, Lignite ou Pétrole ne vaut guère mieux pour faire le complément aux EnR en attendant que ceux-là soient autosuffisants… ! Faites l’inventaire annuel des morts engendrés par ces filières, en direct ou en indirect ….! Les EnR accusant un gros retard au global pour prendre le relais en quantité (même en faisant de grosses économies!), -et c’est encore pire chez nous !-, la réflexion ci-dessus n’est pas si déconnante !, en se donnant toute les garanties de: – »quelle(s) technologie(s) »? – »qui peut y avoir recours » ?, – »quels outils de contrôle techniques ET politiques » doivent exister réellement » ?, – »quelles formations pour quels dirigeants, techniciens et ingénieurs » ? -…et autres questions afférentes…. A+ Salutations Guydegif(91)
Recourir au nucléaire civil et aux énergies renouvelables: Il faut recourir aux deux types d’énergies pour protéger la planète, pour respecter nos engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique.Le nucléaire est absolument indispensable(avec les EnRs) à un vrai dévellopement durable planétaire .
C’est le même bonhomme qui nous a dit, il n’y a pas si longtemps que le tout nucléaire , en France, avait été une erreur magistrale. Le voilà qui nous dit que le nucléaire est un enjeu fondamental…mais pas pour lui. Allez-y donc du côté des réalistes et foncez dans l’univer descénergies renouvelables.
Pauvre type, J’espère qu’il n’arrivera rien dans les 50 ans à venir sinon j’espère que la majorité des français condanneront à mort tous les VRP du nucléaire !
Voila donc le cheval de bataille utilisé par les pro nucléaires. A agiter cet argument à toutes les sauces, leur facilite la tâche, et c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. Donnons donc au public les vrais chiffres de cette énergie » soit disant propre « , car dans ce domaine il reste beaucoup à découvrir(démantellements des installations, stockages des matières irradiées, sécurité etc…). En matière d’energies renouvellables, nous ne pourrons rivaliser sur le terrain de la production d’une énergie à très grande échelle comme le nucléaire, mais utiliser localement les ressources naturelles locales disponibles et gratuites( vent, courants marins, biomasse, solaire etc…) Le sujet est vaste et riche, il ne demande qu’a s’exprimer.
Il ne faudrait pas que cet « Institut » fasse double emploi avec l’AIEA à Vienne. Pour le reste, le nucléaire civil est nécessaire pendant de nombreuses années encore…et déjà pour l’environnement. En Suisse, le 40% de notre énergie électrique provient de cette source et nous sommes heureux de pouvoir importer de l’électricité nucléaire en provenance de la France.
Pour répondre à Lucens, il s’agit bien d’un institut, pas d’une agence : le but n’est pas opérationnel, il s’agit de former des professionnels. Pour reprendre le propos de Guydegif (qui, à quelles conditions), l’accent doit être mis sur la formation, pour réellement instiller une culture de sûreté dans les pays qui veulent développer cette énergie. Former des opérateurs, des ingénieurs, des formateurs (!), des contrôleurs, c’est déjà long. Rien que pour transformer un ingénieur (déjà diplômé), sortant d’un bac+5, en opérateur il faut encore 1 an et demi de formation. Alors imaginez le temps qu’il faut pour construire une autorité de sûreté, condition préalable au démarrage d’un chantier ! L’ASN estime qu’il faudrait environ 15 ans à un pays partant de rien.
La doctrine Sarkozy: accumulons les dettes et les déchets nucléaires. nos descendants paieront.
« Il ne faudrait pas que cet « Institut » fasse double emploi avec l’AIEA à Vienne. » Effectivement, il n’y a pas de risque de double emploi avec l’AIEA. En revanche, j’en suis moins sûr avec l’académie de Garching près de Munich (la ville verte qui veut arrêter la centrale ISAR !) :
Sauf que le nucléaire français ce n’est pas dettes et déchets, c’est plutôt gains et un peu de déchets maîtrisés. Relisez ceci : les 450 milliards d’euros d’investissement dans la filière nucléaire sur plus de 40 ans de durée de vie des réacteurs, vont en rapporter au moins le double à EDF qui ne fait pas cadeau de son électricité. lorsqu’elle vend 20 000 TWh à 4 centimes d’Euros le kWh (sortie centrale), cela rapporte 800 milliards d’Euros au total. Comme le parc français a déjà produit 10 000 TWh, on peut considérer qu’il a rapporté la moitié soit déjà 400 milliards d’Euros, c’est pas mal à mi-vie ! En plus l’Etat touche des dividendes d’EDF (1 milliard et nous avons vendu 2,623 milliards d’électricité à l’exportation en 2009 (pas mal pour un parc nucléaire à l’agonie selon certains). Dans tous les cas retenez bien l’équation : Milliards de kWh = milliards d’Euros Et ce, quelle que soit la filière. Pour les déchets, je vous laisse comparer les filières et par exemple, vous pourriez nous dire où vont les déchets des centrales à charbon-lignite allemandes qui en plus sont encore subventionnées pour polluer via les aides à l’industrie houillère dont l’Allemagne a demandé le prolongement jusqu’en 2018 alors que cela devait s’arrêter en 2010. l’europe estime que les subventions touchées par l’Allemagne pour produire du charbon ont été de 65 milliards d’Euros entre 1994 et 2010. Les Allemands seraient en droit de demander des comptes sur cette accumulation de dettes et de déchets !
D’accord avec vous concernant le coût du kWh produit. Je pense qu’avec le temps, les coûts tendent à s’égaliser quelle que soit la filière. D’où l’évidence: il faut développer les filières renouvelables, qui ne produisent pas de déchets. Je pense surtout au projet DESERTEC. Les centrales thermosolaires, comme les centrales nucléaires, ont un système de chauffe et une turbine à vapeur. Le coût du transport par lignes CCHT depuis l’Afrique ne paraît pas rédhibitoire: 500 M€ / GW ()
Je n’ai rien contre Desertec, bien au contraire, mais : 1- ce n’est pas le sujet 2- le « RedPaper » de Desertec prévoit seulement de « répondre à hauteur de 15% de la demande d‘électricité en Europe d‘ici 2050 » (même page que celle de l’estimation que vous indiquez).
Si, DESERTEC est bien le sujet. Au lieu d’engloutir des milliards d’Euros dans la filière nuisible qu’est le nucléaire, il faut les mettre dans un projet d’avenir.
« Au lieu d’engloutir des milliards d’Euros dans la filière nuisible qu’est le nucléaire » Cette phrase en dit long sur les a priori qui stérilisent tout débat rationnel. On éradique le nucléaire et on commence à discuter ! Tout sauf ça (même le charbon comme le préconise le comité STOP Nogent) sans avoir comparé les avantages et inconvénients de chaque filière. D’ailleurs je note que le nucléaire est une vedette en déclenchant des salves de commentaire, là où le charbon (pourtant roi de l’électricité mondiale avec plus de 40 % de part de marché et en progression constante… plus que les EnR !) se laisse lamentablement distancer sur la scène médiatique. Le charbon tout le monde s’en fout, la preuve : Pour ce qui est des distances de transport de l’électricité par lignes haute tension, les antinucléaires vous « font un vélo » pour 500 kms de ligne en 400 kV en France qui est un scandale dû soit disant à l’hypercentralisation de la production hexgonale nucléarisée. Là, pschitt, l’argument disparaît et 2 000 à 3 000 kms de lignes (voir plus puisque l’Algérie est un pays de 2000 kms de haut et du sud algrien au Danemark il y a 4 000 kms) pour alimenter l’Europe… c’est génial ! Grande incohérence du raisonnemment à géométrie variable. Je crois tout simplement qu’il n’est pas utile de démolir le nucléaire pour promouvoir les EnR. Par contre, il faudrait peut être que les défenseurs impénitents de la planète songent à aller un peu plus souvent au charbon.
Cher Marcarmand, je ne vous parle pas du fond… mais de netiquette. « Noyer le poisson », ou détourner la conversation, c’est juste impoli… Ceci dit amicalement, étant donné que je ne suis pas modérateur. Un conseil cependant : ceci ne peut que nuire à vos positions, en mettant en évidence votre manque d’arguments sur le fond. Parlons plutôt déchets si vous le souhaitez, et si vous avez une crainte à ce sujet. 1- Personnellement, s’inquiéter d’une hypothétique résurgence de déchets enfouis -dont la dilution dans le verre et l’argile les rendrait aussi peu radioactifs par unité de volume que le milieux rocheux en surplomb- à la faveur d’un bouleversement géologique inédit, mais pouvant survenir dans les prochains millions d’années me paraît dérisoire, en comparaison des échéances pour un réchauffement climatique irréversible (d’ici 10-50 ans), et l’épuisement du pétrole et du charbon d’ici un siècle… 2- Vous faîtes confiance au marketing de banquiers et industriels allemands pour gérer l’avenir de la planète. Moi je fais confiance aux publications scientifiques des géologues qui assurent que l’argile est stable depuis des centaines de millions d’année (depuis le jurassique entre 200 et 145 mllions). Ce sont les mêmes couches géologiques que celles étudiées pour l’extraction du pétrole dans l’est du bassin parisien, ou exploitées pour la géothermie : autrement dit, on commence à drôlement bien les connaître. Je fais confiance à des physiciens et des chimistes qui assurent que la résistance des verres est suffisante pour retenir les radionucléides pendant leur durée de vie (quelques dizaines de milliers d’années « seulement »). Je n’ai jamais vu quelqu’un remettre en cause les durées de vie des radioéléments, connues depuis Marie Curie. Je ne crois pas que ce qui vous inquiète soit la vitesse de lixiviation du verre (on voit bien que le verre des vitraux des cathédrales est toujours là, et on sait mesurer sa vitesse d’usure par l’eau). D’ailleurs, pour que le verre soit usé par l’eau, il faudrait que l’eau ait traversé des centaines de mètres d’argile (roche imperméable par excellence), bouffé les containers d’inox. Qu’est-ce qui vous inquiète donc dans ces quelques m3 produits par an, en regard des 80 millions de tonne de carbone que les Français jettent dans l’atmosphère par an ?
Les déchets, ce ne sont pas quelques m3 par an. C’est de l’ordre de 1 kg par Français et par an, soit 60.000 tonnes/an. A raison de 1m de galerie par tonne, cela fait 60 km de galerie à creuser par an. Je pense que nous n’avons pas le droit de léguer ça à nos descendants. D’autant plus qu’il existe maintenant des filières renouvelables et propres, à un coût du même ordre. C’est là qu’il faut investir, et pas dans le nucléaire. C’est ce que font les Allemands avec DESERTEC.
Vous parlez avec emphase des déchets nucléaires, les seuls qui trouvent grâce à vos yeux. Pourquoi cet amour exclusif pour ces déchets ? Je reprends un de mes arguments : « Selon l’ANDRA, le nucléaire français, en 2020 aura produit 164 000 mètres cubes de déchets à vie longue (pour les générations futures) dont seulement 3 611 mètres cubes de déchets de haute activité (HA). Pendant ce temps, les centrales nucléaires françaises auront produit 14 500 TWh sans CO2. Si nous avions produit la même chose avec du charbon-lignite, nous aurions émis environ 14 milliards de tonnes de CO2 + quelques millions de tonnes d’autres produits… dont de l’uranium et du thorium » Un jour, votre aversion pour les déchets va vous commander de choisir : 164 000 m3 de déchets maîtrisé ou plus de 10 milliards de tonnes de déchets non maîtrisés rejeté en toute impunité n’importe où ! Il faut faire le tri dans les déchets. Même pour la radioactivité. On sait bien que globalement la filière charbon en rejette plus que la filière nucléaire (en plus de la combustion, il y a le dégagement de radon dans les mines). La seule différence évidemment c’est qu’une centrale nucléaire émet de la « radiactivité nucléaire » très nocive contrairement au centrale à charbon dont la radioactivité n’est pas « nucléaire ». Voir le coefficient de pondération médiatique et quelques questions toujours en attente de réponses : Problème pour les générations futures : Et le mercure : déchet ou pas ? Bon et avec tout ça, vous pensez que les allemands ont le droit de nous léguer ce qu’il nous léguent tous les ans… en plus de DESERTEC ?
C’est bien beau de dire « et si on l’avez fait autrement », sauf que personne ne l’a fait dans les grands pays industrialisés. Les EnR sont donc restées marginales sauf l’hydraulique, et jusqu’à preuve du contraire, elles ont du mal au niveau à progresser aussi vte que la demande et c’est le charbon qui rafle la mise. D’ailleurs les EnR régressent souvent en valeur relative. Le fait d’être pour ou contre ou sans avis n’y change rien. Il est totalement irréaliste et mensonger de faire croire que les EnR vont à brêve échéance supplanter le charbon et le nucléaire. Le simple fait de le laisser penser montre bien le peu de sérieux de votre réflexion sur le sujet…
Cher Marcarmand, Les déchets sont bien plus denses que ce que vous croyez. On n’est bien au delà d’une tonne par m3, qui n’est que la densité de l’eau : le chiffre donné par Dan1 de 164 000 m3 concerne bien l’ensemble des déchets dus à la production électrique depuis son démarrage jusqu’en 2020, soit « seulement » 3280 m3 par an, et non 60 000… Mais je vous concède volontiers le droit de trouver que c’est encore trop, pourquoi pas ! Expliquez-moi : que craignez-vous qu’il arrive à ce verre, inerte, enveloppé dans l’inox, chemisé de béton et enterré dans 450 m d’argile et de granit ? Certes il est radioactif. Et alors ? A cette profondeur, il n’y a pas d’êtres vivants, pas d’eau pour transporter les atomes radioactifs, et ce depuis des centaines de millions d’années. Vous craignez qu’un fou aille le chercher ? Allons donc ! Si j’étais nuisible voulant nuire, il y a bien plus simple que creuser à 450m pour sortir des bloc de verre … dont on ne peut rien faire ! Vous craignez que de l’eau n’arrive dessus par « hasard » ? Avez-vous déjà tenu de la poudre d’argile dans vos main ? Savez-vous quelle capacité de rétention elle a ? Vous craignez qu’un tremblement de terre fasse resurgir ces déchets ? Je suis pour les énergies renouvelables, et les économies d’énergies, sincèrement. Desertec, c’est super. Seulement Desertec a un problème : il manque d’ambition, en cherchant à produire seulement 15% de l’électricité européenne. Ce n’est pas moi qui les empêche de faire plus ! Mais que voulez-vous, les industriels idéalistes allemands ne sont pas prêts à prendre un pari trop risqué ! Il faut les laisser aller pas à pas… Et après tout, c’est leur argent, qui sommes nous pour juger ? En attendant, que faisons nous pour nous et le reste du monde ? Le nucléaire ne couvrira pas la totalité des besoins en électricité. Mais peut-on s’en passer ? Peut-on se passer de l’exploiter partout où c’est « raisonnable », dont chez nous ? Le paysage européen en 2100 pourrait-être basé exclusivement sur les renouvelables et le nucléaire, sans préjuger duquel sera majoritaire (et on s’en fout, on équilibrera-choisira après !). Pourquoi opposer les deux, quand la priorité me semble être de s’affranchir du gaz et du charbon ? Gaz et charbon pour lesquels nous continuons de payer constructions nouvelles et consommation de combustible, année après année.
Pour pamina : Vous faites bien de me le rappeler, car cela m’était sorti de de l’esprit : La Navarre l’a fait… selon Chelya. Après il suffit de voir les explications du tour de passe-passe. En un mot : en Navarre l’éolien, ça gaze très fort !
Au moins les déchets nucléaires sont répertoriés et suivis : Donc reprenons : En 2020, pour les déchets à vie longue qui inquiète marcarmand, nous aurions : Faible Activité = 114 592 m3 Moyenne Activité = 46 979 m3 Haute Activité = 3 679 m3 Soit un total de 165 250 m3 Maintenant, 10 ans plus tard en 2030 : Faible Activité = 151 876 m3 Moyenne Activité = 51 009 m3 Haute Activité = 5 060 m3 Soit un total de 207 945 m3 Tout ça pour toute la vie de l’industrie nucléaire française en 80 ans d’existence, 50 ans de production d’électricité et plus 20 000 TWh produits. Bon et un pays comme la France ne parviendrait pas à maîtriser cela : un cube de 60 mètres de côté ?
En Allemagne, le charbon tue à peu près 10 000 morts par an, non pas à cause des mines, mais à cause des centrales à charbon et à lignite qui ne se contentent pas de rejeter du CO2, mais aussi toute une gamme de polluants dangereux, qui polluent l’atmosphère,l’eau et les sols au contact des populations des grans centres urbains, et même des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun contrôle. Ces chiffres ne sont pas des inventions de ma part mais peuvent être vérifiés en lisant par exemple l’analyse faite par le journal médical « The Lancet ». Par conséquent, le choix fait par la France de produire l’essentiel de son électricité avec du nucléaire au lieu de le faire avec du charbon importé, comme le Danemark, ou du lignite extrait en bouleversant son environnement, comme l’Allemagne, a évité la mort d’environ 300 000 personnes en France depuis le lancement du programme nucléaire. C’est faire preuve d’une énorme hypocrisie ou d’une grande naïveté que d’attribuer systématiquement, comme le font les idéologues antinucléaires, tous les méfaits au nucléaire en se refusant de mettre dans la balance les méfaits des autres moyens de production d’électricité. Refusant de remettre en question leurs idées toutes faites, ils acceptent ainsi implicitement, comme le font les verts Allemands, la mort de centaines de milliers de leurs concitoyens.Ce n’est pas joli joli!
C’est vraiment n’importe quoi, mais bon…The Lancet, bah oui.. So what? Combien de morts sur les routes, combien de morts par le tabac ( je suis fumeur), combien de morts par l’alcool, combien de livreurs de pizzas handicapés à vie dans des accidents de scooter?. Le charbon tue 10000 personnes en Allemagne tous les ans, c’est basé sur quoi? Combien de morts dans les mines d’uranium?Je ne suis loin de là anti nucléaire, mais SVP redescendez sur terre. EDF a évité la mort de 300.000 personnes… Vous pouvez essayer de le vendre à leur Com, mais je ne suis pas sûr qu’ils soient preneurs.
Les etudes sur les effets de ci ou de ça sont forcément très utiles. Mais sauf à vivre dans sa grotte, il y a forcément des plus et des moins si comme plus de 99% des gens on vit dans la société. Très honnètement, et pour connaitre un peu le problème, je ne pense pas qu’on puisse dire que l’utilisation du charbon en Allemagne soit un réel pb de santé publique. A l’occasion , je signale que dans le top ten des installations classées emettrice de SO2 en Europe, deux d’entre elles sont des centrales EDF…et la onzième aussi…meme si celles-ci ne produisent que 5% ou à peu près de l’electricité francaise…Et à ma connaissnce (mais je ne retrouve pas l’étude tout de suite),aucune allemande dans le top ten.
BMD prend le contrepied des antinucléaires qui ont dépensé un temps et une énergie énorme à diaboliser la filière par tous les moyens. Après on peut trouver cela puéril et dire qu’il faut relativiser, sauf que c’est précisément cela que les antinucléaires refusent absolument de faire : « RELATIVISER » Et oui car si on commence à comparer objectivement les filières et les bénéfices par rapport au risques, on ne trouvera pas les résultats que les antinucléaires veulent afficher et implanter dans les esprits. Il ne s’agit pas d’un combat rationnel, mais émotionnel et médiatique. le nucléaire doit absolument apparaître comme le mal absolu et indépassable (même par la cigarette). Du reste, des analyses objectives ont été tentées, par exemple avec l’étude EXTERNE. Dans ce cadre, on a bien parlé de nombre de morts et de malades et on l’a ramené en Euros par kWh. Et à ce jeu le charbon n’est pas gagnant… même si finalement c’est pas si grave que ça ! Pour l’étude EXTERNE : Lien direct : Le lien entre charbon et santé est clairement identifié et quantifié à maintes reprises.
Pour avoir le top ten du SO2 en Europe c’est très facile : Les installations : Les espagnols sont dans le peloton de tête ! Et pour le nombre d’installations (challenge du nombre) : En ce qui concerne EDF, elle a une centrale (COTTAM) en 7ième position… mais c’est en Angleterre ! Pour le France et EDF, c’est Blénod… beaucoup plus loin (au-delà de 80ième).
on vient même de diminuer les aides à la santé aux anciens (ou épouses de) mineurs de nos anciennes mines de charbon. non-remboursement de leurs frais de transport pour aller se faire soigner. la raison est difficile a garder.
oublié les mineurs français (et/ou leurs veuves) -non remboursement des frais liés au transport que nécessite leurs soins.