Selon un rapport publié par la commission gouvernementale danoise sur le climat, la baisse du coût des énergies renouvelables associé aux prix des hydrocarbures toujours plus élevés, amèneraient le Danemark à développer d’ici 2050, une économie sans carbone, entièrement basée sur le renouvelable.
La commission prédit que l’éolien et la biomasse pourraient répondre à la majeure partie des besoins énergétiques du pays.
Elle a également fait valoir que le passage aux énergies renouvelables coûterait moins cher que de continuer à utiliser du combustible fossile, en particulier si les prévisions de hausse, des prix du pétrole et du gaz se confirment.
Elle reconnaît en outre que la transition vers les énergies renouvelables demeure une option économiquement et technologiquement réalisable dans l’hypothèse où les ressources pétrolières et gazières basées dans la mer du Nord s’épuisent progressivement.
Le rapport a été accueilli favorablement par le fabricant danois de turbines éoliennes Vestas, qui a indiqué que de nouvelles recherches pourraient aider le pays à renforcer sa position de leader dans l’énergie éolienne terrestre.
"Le rapport enverra un signal très clair et très important à d’autres pays pour qui le vent est une source d’énergie durable pour le futur", a déclaré le PDG de Vestas, Ditlev Engel. "C’est une excellente occasion de renforcer la réputation du Danemark comme laboratoire pour des solutions technologiques vertes, sans émission de CO2."
Le rapport recommande au gouvernement danois de commencer sans attendre à consacrer 0,5 % de son PIB annuel dans les énergies renouvelables afin de contribuer à atteindre l’objectif de 2050, pour un investissement total de 17 milliards de couronnes (2,28 milliards d’euros).
Voir l’article : Samsø: île de l’énergie renouvelable par excellence
Ils sont gentils, mais on peut tout affirmer à échéance de 40 ans. Cela nécessitera un gros stockage de l’électricité, des transports électrifiés ou non motorisés, un stockage de la chaleur estivale pour la morte saison, une superisolation du parc immobilier,etc. Bref du travail en perspective pour les 4 décennies à venir.
Le danemark nous donne ici un très bel exemple. Il est donc parfaitement envisageable de se passer des hydrocarbures, pour un coût relativement modique : investissement de 0,5 % du PIB/an ! Cela donne à réfléchir !
je sourie souvent en lisant que le problème du PV c’est le stockage de l’électricité … aujourd’hui pour ce qui concerne le nucléaire, c’est exactement la même problématique : un réacteur ne se stoppe pas comme cela, et il ne se redémarre pas comme cela. comment fait EDF : en jouant sur les niveaux des barrages hydrauliques. pourquoi donc ce qui est possible pour le nucléaire ne le serait-il pas pour le PV ?
avec l’importation d’électricité(parmi laquelle,pas seulement de la renouvellable mais aussi de la carbonée et de la nucléaire)qu’ils vont se passer d’hydrocarbure sur le sol Danois en 2050. Medant
Cela dit il faudra bien plus que 0,5 % du pib pour arriver à décarbonner notre société . Pour le chauffage c’est assez facile (mais cher ) il faut passer aux pompes à chaleur géothermiques(électriques bien sûr) qui consomment 4 à 6 fois moins d’électricité que nos radiateurs électriques. Il faut pour cela installer des échangeurs thermiques verticaux par forage ce qui techniquement est faisable mais coute au bas mot 20 à 30 000 euro par foyer. Pour le transport rien n’est règlé , on peut théoriquement carburer à l’hydrogène avec les pertes que tout le monde connait Pour ce qui est du tout électrique c’est pas dans la poche en raison d’une pénurie annoncée de lithium à bas prix. Pour les matières synthétiques ont pourrait théoriquement les fabriquer à partir de la biomasse ou en recyclant les matières plastiques. Il y a peu de chances que les carburants fossiles aient été éliminés au danemark en 2050
c’est bien dans le titre, et tout à fait Ok avec Michel, si x, y ,z then, else DO = Bingo. Les éoliennes restant, malgré tout, basés sur une énergie intermittente (même au DK), comment se fait le back-up des jours/périodes sans vent ? centrales biomasse ? OK, mais, 1/ c’est du carbone 2/ pour pousser ça a besoin d’un certain nombre d’intrants, dont horresco ! du CO2; Bon vent à nos amis danois !
Ppour le stockage d’énergie, il y a toujours l’idée des atolls en mer du Nord () Dans l’exemple cité ci-dessus, il y a de quoi stocker 160 GWh, soit de l’ordre 24h de consommation moyenne du Danemark, pour 6 Milliards d’€.
@Pastille verte: la solution passe aussi par les échanges d’électricité avec les voisins: Suède et Norvège, qui ont de l’hydraulique et peuvent aussi avoir du vent quand le Danmark en manque; ou l’Allemagne, qui n’a pas que du charbon.
@ samivel51 comme on dit dans les tontons flingueurs : « y’en a… » (des centrales au charbon) Effectivement au niveau mondial et parfois européen, il y a toujours des endroits où le vent souffle, mais partant comme ça, le soleil brille tous les jours aussi. Finalement, on en revient à la géothermie, ça coûte cher au départ, tous les problèmes de corrosion ne sont pas encore résolus, mais au moins, selon la profondeur forée, on est sûrs d’avoir « un peu » ou « beaucoup » de chaleur, soit en utilisation directe ECS et chauffage, soit pour faire de l’électricité.
Les echanges sont déjà multiples et bien ‘maillées’ et vont en se mutipliant !: Ainsi les ‘décalages horaires de pointes’, intermittance du vent, et toutes les autres ‘variables’ entre ‘production’ et ‘demande’ peuvent être ‘gérées’ en partie par ‘le grande carousel’ du réseau interconnecté, faisant en même temps qu’une ‘aide mutualisée’, des ‘affaires’ d’achat et de vente entre les uns et les autres ! Et qui sait, il y a certains ‘rêveurs'(suivez mon regard !) qui pensent que dans quelques années ‘la grand carousel’ ira du nord de la scandinavie au deserts du mahgreb, du nord au sud et de la Bretagne jusqu’a………..la chine !!!!? d’ouest en est ! trimtab
Effectivement le Danemark est un pays qui tire majoritairement son électricité des « fossiles » et compte beaucoup sur ses voisins pour garantir l’équilibre du réseau. Le mix en 2007 était le suivant : On voit qu’il est à 72 % fossile (51 % de charbon, 18 % de gaz et 3 % de fioul). L’éolien représente alors 18 % du mix électrique. On voit donc pourquoi les danois veulent développer l’éolien… il y a du fossile à grignoter. Manifestement, ça ne doit pas être facile car les pionniers danois essayent depuis un siècle… il ne suffit pas de vouloir ! Avant de regarder 2050, il serait bon de regarder 2020. l’objectif du Danemark est de faire passer la part des EnR dans le mix énergétique (pas seulement l’électricité) de 17% en 2005 à 30 en 2020. Ce résultat ne pourra même pas être atteint en grignotant du nucléaire… il n’y en a pas, donc va falloir attaquer le charbon !
C’est l’hydraulique de barrage qui compense l’éolien, on peut dire que ce dernier en fonctionnant économise les réserves des barrages. Tout cela reste vrai mais dans des limites étroites: Puissance des barrages France: 12 GW Durée moyenne de fonctionnement annuel plein pot: 2500heures (sur 8760) Fourniture d’énergie hydrauique France par an: en gros 65 TWh Au mieux l’éolien gonflé à bloc fournira 50TWh par le bias des barrages soit moins de 10% des besoins actuels d’électricité en France (en gros 580TWh). C’est pour cela que RTE ne peut coupler que 15GW d’éolien sans casse au réseau et que l’éolien ne pourra pas atteindre 10% du pays. Dommage car avec un coût moyen de production de 0.07€/kWh il aurait pû nous aider à sortir des centrales TAC à 0.14€ lekWh qu’on installe partout, mais ces dernières marchent à la demande.
Je n’ai aucun doute sur la volonté des Danois à developper les energies renouvelables, et notamment l’éolien. Ce sont de ce point de vue des pionniers en Europe. Mais bon, le Danemark ( ils m’excuseront je l’espère), c’est du point de vue electrique une crotte de mouche plutôt bien connectée à la Norvège, la Suède et l’Allemagne… Dès aujourd’hui ( pas en 2050 comme dans l’article), il y a une très forte corrélation entre la production éolienne et le niveau des exports vers le pays voisins ( à l’heure ou j’écris, 2500MW d’éolien et 1450MW d’export). Alors, faire de l’éolien ou du PV quand on est le seul à la faire et qu’on compte sur ses voisins pour écouler les excédents, pas de problème, mais si tout le monde en fait autant, ce n’est plus pareil. Quand les allemands auront développé 10000 ou 20000MW d’éolien offshore sur leur côtes comme ils l’envisagent, j’ai peur que le Danemark ne perde certains débouchés.
Pour ceux que ça interesse , et qui s’interessent notamment au potentiel des renouvelables pour la production d’électricité, je vous recommande la publication: On y voit entre autres, après une forte progression de l’éolien entre 1990 et 2005, une quasi-stagnation depuis. Pour l’éolien en allemagne, c’est à peu près pareil. Autrement dit, l’intégration des renouvelables en superposition à un réseau et un parc centralisé existant se fait dans un premier temps relativement facilement, mais ça se complique et ça coute beaucoup plus cher ensuite. C’est de la CSPE dans un premier temps, c’est de l’augmentation du TURPE ensuite…
Juste quelques rappels et précisions: La France émet 6T de CO2 par habitant et son électricité est 12cts TTC/Kwh pour les particuliers (et 7cts en heures creuses pour certains abonnés). Le Danemark émet 10 T de CO2 par habitant (comme l’Allemagne) et son électricité est proche de 30 cts/ Kwh. Le paravent des éoliennes leur donne une bonne conscience « verte » mais tant qu’ils ne passeront pas à l’électronucléaire, il leur faudra encore beaucoup de charbon (c’est pas cher) et de gaz pour fonctionner de manière écologique. Sinon, ils dépendront des barrages suédois et de la production allemande (23% d’électricité d’origine nucléaire en 2009).
D’abord l’électricité allemande est subventionnée par le simple fait que la production du charbon est hyper-subventionnée (plusieurs milliards d’Euros/an depuis des dizaines d’années). Les « subventions » à l’électricité en France pour les industriels (via le TARTAM) n’impactent pas le contribuable, mais le consommateur particulier qui paye plus cher pour que d’autres payent moins cher. Seulement ça ne se voit pas beaucoup car globalement le prix de l’électricité est raisonnable. Pour ce qui concerne le CO2, les émissions électrogènes en France sont misérables et en baisse constante : 30 millions de tonnes maximum par an dont seulement la moitié pour EDF. De plus, la France n’émet pas 550 millions de tonnes de CO2 par an mais plutôt 382 Mt en 2008 (hors UTCF). Il ne faut pas confondre CO2 et GES (ou CO2éq). Conclusion : la France, quelles que soient ses émissions totales, ne peut presque plus agir sur les centrales électrique car elles n’émettent déjà plus assez de GES ! Il faudrait donc agir sur d’autres secteurs : les transports et l’agriculture.
Le résidentiel-tertaire est aussi un domaine où des économies d’émissions massives pourraient-être réalisées : – isolation-efficacité – remplacement des chaudières fioul gaz par, selon le cas, pompes-à-chaleur et solaire thermique. – bois énergie. On pourrait presque titrer : « la France sans hydrocarbures en 2025 ». Un peu d’électricité (renouvelable ?) pour les véhicules particuliers électriques ou hybrides rechargeables, + biocarburants. Et si on veut de la marge, on a 30 GW d’hydroliennes non-intermittentes en potentiel. Chiche ?
« Le Danemark prévoit de répondre à 40% de ses besoins par des centrales solaires thermiques et le reste par une combinaison de cogénération biomasse et de pompe à chaleur relié à des stockages intersaisonniers « . J’imagine que vous ne l’avez pas inventé, c’est dans l’étude citée plus haut? Là, ça m’interesse…Merci d’avance pour le lien.
un lien SVP…. »Le Danemark prévoit de répondre à 40% de ses besoins par des centrales solaires thermiques « , on veut savoir.
Ce qui est bien avec vous, c’est que vous ne reculez devant aucune énormité! Dans la présentation de Prague que vous citez, faite par un consultant en solaire qui parle d’un programme de démonstration visiblement pas encore décidé, on voit que ces stockages d’eau chaude ne sont pas alimentés dans le principe que par du solaire, mais également par de la récupération sur moteur à gaz et par des pompes à chaleur alimentées (par de l’électricité certes,) mais en l’occurence de l’éolien…Donc par de l’électricité.. Et quand on regarde une autre présentation (la N°3 Holm plant)on voit que si il n’y a qu’un apport solaire (là ce sont des résultats), la température du stockage baisse vers 30° de Novembre à Mai..Avoir de l’eau chaude solaire en été, certes…Ils vont se cailler, nos Danois, s’ils ne comptent que sur ça! Alors vos 40% de solaire thermique…
relance,juste pour que ce débat reste apparent dans l’actualité d’enerzine. 40s besoins themiques par du solaire au Danemark, je demande vraiment à être convaincu…
Bon, pour finir, je vous signale que le plan national pour les energies renouvelables publié en Juin 2010 au titre de la Directive « 20/20/20 » prévoit dans le secteur « heating and cooling » une production solaire de 16kTOE en 2020 (par rapport à 10 en 2010), par rapport à une demande totale estimée de 3028kTOE…. Il va falloir mettre le turbo ente 2020 et 2050, d’autant que le solaire ne produit pratiquement rien entre Novembre et Février, ou pourtant c’est plutôt le moment où on se chauffe….
Excusez moi, je n’avais pas vu votre réponse car elle était en début de deuxième page… Je vous rassure, je sais bien que 2050 est dans 40 ans… Ceci dit, la feuille de route pour 2020 est claire, on est loin de votre trajectoire. Ensuite, si je vous dis que la commune de Paluel ou de Graveines est alimentée en électricité à 100% en nucléaire, ou que beaucoup de communes alpines le sont à 50% au moins en hydraulique, je pense que vous allez réfuter l’argument? C’est pourtant bien celui que vous nous servez avec quelques exemples, non forcément reproductibles n’importe où. Comment déployez vous les capteurs et les stockages nécessaires dans les grandes villes? Enfin, je n’ai vu dans la présentation « Holm » aucun apport solaire entre Novembre et Février. Pourquoi me parlez vous d’une différence entre « 8 et 55″ et » 30 et 55″, comme si la différence entre 8 et 30 était couverte par le solaire, ce qui n’est à l’évidence pas le cas?
Votre »Le Danemark prévoit de répondre à 40% de ses besoins par des centrales solaires thermiques » s’est transformé en « 40% des besoins thermiques des réseaux de chaleur, si vous prenez tous les besoins thermiques ça doit faire quelque chose comme 15% ». Si vous voulez être crédible, il serait bien que vous le disiez tout de suite… Si personne un peu au courant ne répond, ça peut induire les lecteurs en erreur, si quelqu’un un peu au courant répond, ça vous rend si ce n’est ridicule,au moins non crédible…
c’était bien sûr sicetaitsimple pour le post ci-dessus. Ca m’arrive de temps en temps.
Malgré une évidente bonne volonté et de louables efforts, le compte n’y est pas encore pour le solaire thermique qui est encore un auxiliaire du fioul et du gaz et non l’inverse. A Marstal, la « couverture » solaire est d’environ 30 % sur l’année et évidemment maximale en été (pour l’ECS notamment) et presque inexistante en hiver. Le stockage intersaisonnier est compliqué et limité. Bon mais avec du fioul ça fonctionne et ça limite les émissions globales de CO2 (surtout en été). la description technique de MARSTAL : Un article du CLER (page 13) : Longue vie aux centrales solaires hybrides… tant qu’il y aura du pétrole et du gaz ! Après on passe à la biomasse.
Il est certain que l’energie solaire est disponible en été… Quand on a dit ça, le problème reste entier…parce que le monde (allez, disons l’Europe non pas pour pour simplifier, mais pour illustrer) est mal fait, et que sa consommation d’énergie (pas seulement d’electricité) est plus forte en hiver.. Alors du solaire compétitif, je suis le premier à le souhaiter, même sur une période limitée de l’année, mais bon… On est encore loin.
Problématique du chauffage solaire : On voit bien qu’il y a un problème majeur de phasage entre la production et le besoin alors que la ressource globale annuelle s’avère suffisante avec de bons capteurs. Stocker sans perte et restituer des dizaines de MWh thermiques pendant des mois à un coût, complexité, encombrement raisonnable : voilà la difficulté. Bon c’est pas grave, il suffit de paraphraser notre célèbre Alphonse qui préconisait de construire les villes à campagne : Instaurons l’hiver en été et le tour est joué !
Cher Dan1, Je vous suis bien gré d’avoir cité un lointain collègue chimiste. Blague à part, l’étalement urbain est battu en brèche par nombre d’écologistes à cause du transport, réputé impossible à dépolluer : il faudrait donc « reconcentrer » les villes et dire haro aux banlieues pavillonnaires étalées (forcément bourgeoises de surcroît). Toutefois, on voit bien que l’énergie à dépenser dans le transport croît proportionnellement au rayon R de la zone urbaine (et à la population N), tandis que la surface disponible pour la collecte d’énergies renouvelables (dont le PV pour l’alimentation de VE, le solaire thermique pour les maisons individuellement équipées ou dotées par lotissement, le géothermique et les PAC) croît comme R2. Il y a pléthore d’avis et de littérature. Mais nulle part je n’ai vu discuté scientifiquement de l’étalement urbain, et des modèles d’impact sur la consommation d’énergie par usage, globale, et sur les développements de réseaux, typiquement de chaleur.
Avant de continuer le ping-pong, il pourrait être utile de lire le document suivant : A vos raquettes ! je reste convaincu que le stockage intersaisonnier est compliqué… même pour les danois. Le solaire thermique est alors très bien épaulé par le… thermique en hiver. De même que les centrales solaires californiennes sont bien aidées par le gaz… dont la consommation globale ne baisse pas vraiment, même en Europe :
Vous ne pouvez pas me dire « En tout cas c’est amusant, on vous montre des innovations qui prouvent qu’on pourrait dès maintenant économiser des centaines de TWh d’énergie fossiles etc etc … Je suis plutôt d’un naturel curieux.. Je veux bien bien que vous fassiez la politique energétique danoise à la place des Danois, mais il se trouve qu’ils se sont fixés comme objectif de passer de 10kTEP à 16kTEP de chauffage solaire entre 2005 et 2020..Ce qui les connaissant, doit être plutôt ambitieux.. 6000 tonnes par an, c’est environ 250 semi-remorques de gazoil( par an), soit environ 3 semi-remorques tous les 2 jours…..Bon…gagné en dix ans…Si j’ai le temps demain, je cherche combien de minutes de consommation automobile par jour ça représente… Comme souvent, vous avez un petit problème de représentation des ordres de grandeur.
Je ne suis pas sûr qu’on soit capable de refaire le point en 2020..et certainement pas en 2050.On aura peut-être oublié… Je ne dis donc pas « bon vent », mais « bon soleil » au producteurs danois. Mais bon…permettez moi de douter. Bon, à coup sûr, ils auront de l’eau chaude sanitaire à profusion l’été si votre scénario l’emporte.
l’étude en question, enfin j’en ai trouvé une: Ce qui est très interessant, notamment par rapport à des débats récents sur les méfaits du chauffage electrique et de son contenu en CO2, c’est que justement les Danois voient notamment leur avenir énergétique dans l’introduction massive des véhicules electriques, des pompes à chaleur, mais également dans l’électricité comme source de « district heating » ou de « chaleur pour l’industrie », via des misérables chaudières electriques! ( voir chap 6 et 7). Interessant, non? PS: pour Chelya, il y a un peu de solaire aussi, mais pas beaucoup
on va supposer que c’est moi que Chelya répond juste au-dessus, il s’est juste trompé de conversation… Remarquez, il vaut mieux être ridicule en citant un lien qui peut-être n’est pas à jour ‘Solar Distring heating) , quoique recommandé par Chelya ci-dessus en 2010 comme une référence, que d’envoyer un lien qui dit exactement le contraire de ce que vous affirmez ( charbon en Allemagne, c’est de ce WE) comme Chelya est arrivé à la faire ce WE! Mais on imagine bien que Chelya va nous donner une photo correcte du développement solaire thermique au Danemark.
On peut imaginer que s’il n’était pas si fatigué, le post de Chelya à 20:02 répondait en fait au dialogue ci après: Qu’est-ce qu’on est impatient de connaitre les évolutions du solaire thermique au Danemark par un vrai spécialiste, pas un amateur qui se fie aux liens vers des sites recommandés ( pris en référence) par le même spécialiste en 2010.
A chelya. Sunstore 4 serait donc déjà opérationnel mi 2013 ? Pour l’instant on ne voit que les photos des travaux en cours :
Et pour l’instant, on a que les données réelles de production de SUNSTORE 2 : C’est très pratique, on a même accès au graphe annuel.
Il est parlant, le graphe…C’est quand même plus utile pour chauffer une piscine que pour chauffer une maison….. Mais suis-je bête, le stockage de chaleur ça ne coûte rien! C’est au moins ce que nous dit Chelya dans le fil rappelé ci-dessus.. Ridiculous, is’nt it?
C’est bien beau ….mais Better Place vient de deposer le bilan et de partir en liquidation ( projections sur 2 ans totalement erronnees , et pourtant l’idee etait bonne ….au depart et sur le papier ! ) Quasi la meme chose pour Desertec …Qui va installezr les 1ers panneaux et les 1ers cablages au Mali en ce moment ? Pas Siemens en tout cas ! … On verra pour 2020 ( 2ans 1/2 deja de passes depuis le debut de la polemique ! ) , on ne verra pas pour 2050 , donc on peut affirmer haut et fort ce que l’on veut a cette echeance ( combien d’habitants au global sur cette Planete , pas seulement au Danemark ?…..Personne n’en sait rien ! )