Technip associé aux sociétés Nénuphar, Converteam et EDF Energies nouvelles, annonce le lancement du projet VertiWind, dont l’objectif est de concevoir, fabriquer, installer et tester un prototype préindustriel d’éolienne offshore flottante à axe vertical.
En s’affranchissant des contraintes liées aux fondations de l’éolien fixe, le concept Vertiwind offre de nouvelles perspectives pour une deuxième génération d’éolien en mer dans de nombreux pays, en particulier sur le pourtour méditerranéen, en Europe ou encore aux Etats-Unis.
Technip sera responsable de l’ingénierie du flotteur, de son ancrage, du câble dynamique de connexion électrique, de l’intégration de la turbine ainsi que l’installation de l’ensemble sur site.
Nénuphar, la société conceptrice du VertiWind avait réussi une première levée de fonds en novembre 2010 (3 ME) auprès d’investisseurs, dont Idinvest Partners.
La caractéristique principale de l’éolienne – Vertiwind – haute de 90 mètres est hormis son axe vertical, sa capacité à flotter aussi bien en haute mer, jusqu’à 200 mètres de profondeur, qu’avec un faible tirant d’eau, d’une dizaine de mètres.
Construit dans les laboratoires de l’école des Arts et Métiers de Lille, un prototype à échelle 0,5, d’une puissance de 35 kW est actuellement essayé sur le site des Carrières du Boulonnais. Un modèle grandeur nature sera ensuite testé sur terre puis sur mer.
Le projet Vertiwind est labellisé par le Pôle Mer PACA et bénéficie des premiers financements du Programme d’Investissements d’Avenir, lancé dans le cadre du Grand Emprunt sous l’égide du Premier Ministre français via l’ADEME.
Après la réalisation réussie de la première éolienne flottante industrielle, Hywind, pour le compte de Statoil en Norvège, Technip espère jouer un rôle majeur dans l’éolien flottant en mer, en participant au développement d’une nouvelle filière industrielle innovante.
** Les autres partenaires du projet sont Seal Engineering, ISITV, IFP Energies nouvelles, Arts et Métiers, Bureau Veritas, Oceanide.
Bravo les gars Et cherchez pour trouver à nous sortir de l’ornière (profonde) dans lequel le mono-nucléaire franchouillard essaye de nous maintenir.
belle initiative en effet! Sinon, j’suis assez d’accord avec le « nous sortir de l’ornière (profonde) que nous propose notre champion nucléaire national » Surtout lorsque l’on a poussé l’addiction à l’électricité jusqu’au chauffage et à la production d’ECS. Pendant les heures creuses, c tellement bon marché, pourquoi s’emmerder à faire autrement? réponse : pour ceux qui arrivent derrière…
Arts et métiers de Lille, projet labellisé pôle mer PACA ? Franchouillard, quoi !
Pas de pot, là où la France est forte techniqement et en termes d’emploi : le nuke, l’armement, l’aéronautique (entre autres), mais arrêtez-moi vite fait tous ces secteurs « mauvais » !
l’armement et e tout-nucléaire Ffranchouillard me paraitt une excellente solution pour la France , l’Europe et le monde entier. Merci à Pastille verte d’avoir élargi la discussion
Je ne vois pas l’intérêt d’abandonner le concept de la turbine à axe horizontal . Aurait elle un meilleur rendement ? Il se peut qu’elle ne résiste pas aux tempètes qui viennent régulièrement balayer la surface de l’océan. Enfin je suppose que le bureau d’étude a étudié la résistance des matèriaux et ne va pas jouer des millions d’euro en comptant sur la chance pour résister aux éléments déchaînés.
C’est la 1ère fois que j’entrevois un désaccord avec M. MICHEL123 … çà, ca s’arrose ! Bien sûr, nous sommes une nouvelle fois d’accord quand il évoque la fragilité par un roulement qui supporterait une force de levier terrible … mais oublions … ! Venons-en enfin au désaccord : nous pensons que l’éolien est obligé de s’expatrier en mer à cause de l’axe horizontal … tous les inconvénients actuellement objectivement combattus, bruits, flash, pollutions visuelles etc… sont essentiellemnt dus au régime à pales, la plupart du temps horizontal … Nous pensons qu’il est dommage d’emmerder toute une région en montant à + 150 mètres pour gagner 50% de vent en plus, alors qu’on pourrait gagner 50% sur les voilures à 10 mètres sans nuire à personne …. mais cela suppose d’abandonner l’horizontal de Panurge … TECHNIP, enclenche un bon début et toutes nos félicitations … et ce d’autant plus qu’ils ont réussi à y entraîner EDF EN qui était plutôt lourde à entraîner il y a 2 ou 3 ans … n’est-ce pas EDEV ?
C’est la 1ère fois que j’entrevois un désaccord avec M. MICHEL123 … çà, ca s’arrose ! Bien sûr, nous sommes une nouvelle fois d’accord quand il évoque la fragilité par un roulement qui supporterait une force de levier terrible … mais oublions … ! Venons-en enfin au désaccord : nous pensons que l’éolien est obligé de s’expatrier en mer à cause de l’axe horizontal … tous les inconvénients actuellement objectivement combattus, bruits, flash, pollutions visuelles etc… sont essentiellemnt dus au régime à pales, la plupart du temps horizontal … Nous pensons qu’il est dommage d’emmerder toute une région en montant à + 150 mètres pour gagner 50% de vent en plus, alors qu’on pourrait gagner 50% sur les voilures à 10 mètres sans nuire à personne …. mais cela suppose d’abandonner l’horizontal de Panurge … TECHNIP, enclenche un bon début et toutes nos félicitations … et ce d’autant plus qu’ils ont réussi à y entraîner EDF EN qui était plutôt lourde à entraîner il y a 2 ou 3 ans … n’est-ce pas EDEV ?
Je ne suis ni spécialiste des éoliennes et de leurs performances, ni architecte naval, mais il est vrai que concernant une éolienne flottante, le concept parait séduisant: centre de gravité plus bas, accessibilité à la machinerie meilleure, efforts a priori plus faibles sur les ancrages, coût a priori plus faible. Par contre les performances sont j’imagine moins bonnes (sinon le concept serait compétitif en onshore, ce qu’il n’est visiblement pas).Si quelqu’un a un lien vers une étude comparative sérieuse, je suis preneur
Je n’ai rien contre le principe de l’axe vertical Cependant depuis qu’on nous présente des prototypes je vois que sur terre ils ne s’imposent pas. Il y a sûrement une raison , rendement , coût , fragilité ? Je ne sais trop . Ce concept a peut être un avenir ou peut être pas. En plein boom de l’éolien offshore cela vaut il la peine de changer de concept au démarrage , au risque de louper le départ de la course à l’efficacité et aux compressions de coût qui est en train de s’enclancher ? Si on loupe le départ on risque d’être définitivement largué .
Je pense que le gros argument c’est le centre de gravité. SUr une machine classique, l’alternateur, élément le plus lourd, est en haut du mat. C’est à dire, très haut sur une machine de plusieurs MW (>100 m). Ce n’est pas trop un problème sur une fondation fixe (au sol ou en offshore classique), mais dès qu’on met la machine sur un flotteur, c’est différent : le roulis va devenir un problème. Il faudra donc un gros ballast ou un encrage solide. Sur une machine à axe vertical, l’alternateur est dans le pied. ils veulent faire une machine de 2MW, à ma connaissance il n’existe aucune éolienne à axe verticale de gde puissance acvtuellement.