Avec 308 nouvelles éoliennes offshore installée en 2010, soit une augmentation de 51% de la capacité éolienne installée par rapport à l’année précédente, l’énergie éolienne en mer a connu une croissance record en Europe.
D’après une nouvelle étude de l’EWEA (Association européenne de l’industrie éolienne), se serait au total, 883 mégawatts (MW) de nouvelles capacités d’une valeur d’environ 2,6 milliards d’euros, qui auront été installées en 2010 dans 9 parcs éoliens répartis dans 5 pays, soit un total de 2.964 MW.
La capacité installée d’énergie éolienne offshore européenne fournit ainsi de l’électricité à l’équivalent de 2,9 millions de ménages comparable aux quantités d’énergie consommées par les villes de Berlin et de Bruxelles. Les 1.136 éoliennes offshore produisent ensemble 11,5 TWh d’électricité annuellement.
Ces chiffres ont été publiés jeudi à Bruxelles par l’EWEA dans un rapport intitulé "L’industrie éolienne offshore européenne – les principales tendances et statistiques 2010".
Ils montrent que le Royaume-Uni devient le chef de file européen (et mondial pour le moment) dans le secteur offshore, avec une capacité éolienne installée totale de 1.341 MW. Le Royaume-Uni est suivi par le Danemark (854 MW), les Pays-Bas (249 MW), la Belgique (195 MW), la Suède (164 MW), l’Allemagne (92 MW), l’Irlande (25 MW), la Finlande (26 MW) et de la Norvège 2,3 MW.
Vous aurez remarqué l’absence notable de la France dans ce classement.
"Avec plus de 50% de croissance du marché, 2010 établit un nouveau record dans l’énergie éolienne offshore en Europe. Pendant ce temps, 29 nouveaux modèles de turbines éoliennes offshore ont été annoncées au cours de l’année 2010, ce qui montre un engagement croissant des acteurs industriels dans le secteur de l’énergie éolienne offshore, offrant un véritable coup de fouet pour l’économie européenne, dans ses efforts pour lutter contre le changement climatique, pour créer des emplois verts et pour développer ses exportations tout en réduisant sa dépendance face aux importations de carburant" a commenté Christian Kjaern, Directeur de l’EWEA.
Il apparaît ainsi qu’en 2010, 29 nouveaux modèles de turbines éoliennes offshore ont été annoncées par 21 fabricants, ou bien, 44 nouveaux modèles de turbines par 33 fabricants, au cours de ces deux dernières années.
Par ailleurs, 2010 aura vu une amélioration du contexte financier avec des banques privées, des institutions financières comme la Banque européenne d’investissement (BEI), les services publics et les fonds de pension appuyant la filière. Illustrant cette amélioration, 2 opérations majeures en 2010 ont bouclé leur financement : Thornton Bank C-Power et Trianel Wind Farm Borkum West.
"Le financement reste un grand défi, mais nous constatons des améliorations avec plusieurs banques et autres institutions financières prêtes à investir dans de grands projets éoliens offshore", a commenté M. Kjaer.
L’EWEA prévoit encore une forte croissance l’an prochain. De nouvelles capacités éoliennes offshore comprises entre 1.000 et 1.500 MW devraient être connectées au réseau européen en 2011, à comparer au 883 MW atteint en 2010.
Cela veut dire que le facteur de charge moyen du parc off shore européen est de 43%?? Cela semble très élevé. Et en France? Rien à l’horizon grâce à l’acharnement de nos anti-éoliens et du lobby nucléaire associés.
Il va falloir que quelqu’un aborde sérieusement cette question du facteur de charge. C’est un argument toujours utilisé pour décrédibiliser en général l’éolien, or, pour ceux qui connaissent un peu la rentabilité des parcs et la rapidité du retour sur investissement, on voit bien que des chiffres avancé comme 25% pour l’éolien terrestre et 30 à 35 % pour l’éolien en mer ne correspondent pas à la réalité, beaucoup plus joyeuse il est vrai. En fait, lorsque l’on parle de facteur de charge, c’est, mais là je peux me tromper, le temps pendant lequel l’éolienne produit sa puissance nominale, c’est donc un seuil. Avec plus de vent elle produit autant, mais en dessous du seuil, l’éolienne produit déjà du courant, en dehors de la plage ‘de charge’. Cette electricité peut être stocké tout comme les STEP electro-nucléraire mais aussi vendu! Donc, si je ne m’abuse, et pour éclairer renewable, il faut différencier facteur de charge et productivité.
Lobby nucléaire, vous n’avez que ce mot à la bouche ! Quand donc comprendrez-vous que nous faisons tous du lobbying, vous inclus ? Je me réjouis du développement de l’éolien en Europe, car la production de l’électricité y est dominée par le charbon et le gaz, et tout ce qui peut leur bouffer des parts est bon à prendre. Par contre, en France, GRACE au nucléaire, la problématique est différente : on n’a PAS besoin de l’éolien, fut-il offshore, pour produire une électricité sans CO2. Rien à voir avec du lobbying, il s’agit ni plus ni moins de bon sens. En France, pour lutter contre le réchauffement climatique, on se fout de la production d’électricité. Ca, on sait faire sans CO2 grâce au nucléaire et à l’hydraulique. Les seuls efforts qu’on pourrait faire seraient dans l’effacement de la production de pointe. Et surtout : réduire les émissions de CO2, donc s’attaquer aux consommations de gaz, pétrole, charbon. En France, la problématique « Production d’électricité » n’est pas prioritaire.
il n’y a pas ou il n’y a plus de lobby nucléaire. Ce serait vraiment à se tordre de rire en se roulant par terre. Heureusement pour certains que la bêtise n’est pas encore mortelle. Longue vie à notre soleil et tous ses dérivés (vent, marées,…) Mais attention comme dirait l’autre : depêchez vous car le soleil sera éteint dans 4,5 milliards d’années…
Debut d’explications: – sur les lobbies,l’EWEA est le lobby officiel de l’industrie éolienne en Europe, il en faut… – J’ai bien dit de « l’industrie éolienne »: dans les publications de l’EWEA, vous verrez très rarement des chiffres de production electrique, mais des chiffres de puissance installée. Le facteur de charge effectivement réalisé par les installations existantes est très rarement évoqué. – la traduction ci-dessus n’est pas tout-à-fait exacte: »les 1136 éoliennes qui produisent ensemble 11,5TWh » n’est pas tout-à-fait la traduction de « in a normal wind year, they would produce 11,5TWh » qui reconnaissons le est moins engageant…. »Normal wind year » et « would » mériteraient d’être précisés. Ceci dit et à titre personnel, au-delà du problème des coûts associés pour le consommateur d’électricité, je n’ai rien contre l’éolien offshore.
Pour l’onshore, merci à REE et RTE de nous fournir des statistiques claires: En Espagne en 2010, 42656GWh pour 19813MW installés ,soit 24,6% de facteur de charge. En France, 9600GWh pour environ 5000MW en année moyenne, soit 21,9%. La réalité n’est donc pas « beaucoup plus joyeuse » que les 25% que vous évoquez.
Quand on pense que le ministrère de l’écologie s’est fourvoyé dans une filière solaire PV aux prix de rachats astronomiques alors qu’il était évident que l’énergie la plus intéressante aprés le nucléaire c’est l’éolien on et off shore. Les baiisses de coût sont à venir et le potentiel est immense. Une fois les machines amorties , qu’importe le facteur de charge (20 à 30%); en cas de fort vent il est assez simple de ralentir un peu le nucléaire et l’hydrolique voire d’exporter vers des pays tiers . Les nouvelles lignes à trés haute tension 700 000 V en courant continu permettent d’exporter(et d’importer ) fort loin avec des pertes de l’ordre de 3% par 1000 KM . Ces lignes peuvent être enterrées sans entrainer dans le sol une résistance inductive comme le courant alternatif peut le faire sous terre .
A Sicetaitsimple : Brut de decoffrage, vos chiffres sont incontestables, 5000Mw*24h*365j = 43800GWh produisible, et si la production est de 9600Gwh, 9600/43800 = 21,9%. imparable. Par contre la MEGA GROSSE ERREUR a ne pas faire, est de penser que l’Eolienne ne produit que 21,9% du temps. non, elle produit bcp plus souvent,certes pas toute la puissance car le vent est trop faible, mais elle produit qd meme. Et c’est la que l’Eolien en mer devient super avantageux : en mer et sur l’ocean, il y a pratiquement toujours une « petite brise » qui va permettre d’assurer une production de base. Alors que sur terre, une journee sans vents, dans un marais anticyclonique, il y aura vraiment pas de vent.. sinon michel123 a parfaitement resume la situation, et personnellement je prefere payer mon electricite un peu plus chere , avoir les ex chantiers navals qui travaillent sur de l’eolien plutot que des sous-marins nucleaires vendus au pakistan et a l’inde, et des areva and co au niger… perso si j’etais decideur : 1/ le paquet sur l’eolien offshore 2/ continuer le nucleaire, optimiser la duree de vie de l’existant pour nous permettre d’arriver en 2030-2040, mais PAS de nouvelles centrales 3/ ECONOMIE : quand je vois le nombre de bureau en tole, avec clim a fond en ete, chauffage a donf en hiver,
Vous me prenez pour un blaireau? Ou ai-je écrit qu’une éolienne ne produisait que 21,9% du temps?
l’éolien en off shore, juste au-delà de la ligne d’horizon, avec des soubassements « aménagés » pour la faune marine, sachant que nous avons même une société française de tout premier plan dans l’ensemble des ENR, j’ai nommé Nexans (cocorico), fournisseur de câbles, petit accessoire indispensable, même aux meilleurs constructeurs étrangers, Bref, une des dcomposantes du mix énergétique, serait susceptible de fournie entre 10 et 20% de la production (repeat production) d’électricité (et pas du total énergétique) dans l’UE à l’horizon 10 à 15 ans, sachant qu’à cette date, il aura bien fallu trouver des machines qui « combinent », avec par exemple production d’hydrogène. il y aura sans doute simplement moins de centrales thermiques au charbon et un peu plus d’EPR, et tant mieux si on sera arrivé à forer plus profond et moins cher pour la géothermie ! Ceci dit, la meilleure source d’énergie sera, espérons -le, les économies réalisées autant sur le comportement (moins de gâchis), que sur la technologie (rendement/performances).
La France a effectivement pour objectif de produire plus de 23% d’électricité renouvelable en 2020, mais précisément parce que l’objectif des 23 % ne s’applique pas à l’électricité mais à l’ensemble des énergies. Donc l’électricité fera mieux que 23 % parce que d’autres feront moins bien (par exemple le transport).
Rappels à propos du nucléaire et de l’éolien Tôt ou tard, les besoins énergétiques des pays émergents propulseront le prix de l’uranium sur des sommets. Selon plusieurs projections, une pénurie mondiale d’uranium se produira dès 2015, la production d’uranium atteindra son maximum en 2025 avant de diminuer, entraînant la diminution de la production d’électricité nucléaire. Aucune autre technologie nucléaire ne sera disponible avant 2040. Le prix de l’uranium a déjà été multiplié par dix en quatre ans et le coût du combustible nucléaire prend une importance croissante dans le coût de l’électricité nucléaire. Si le prix de l’uranium atteint 400$ la Lb (1 livre = 0,454 Kg) alors le prix de l’électricité issue des centrales nucléaires sera de 96 euros le MWH … soit 2 fois plus cher que l’énergie éolienne. Le prix de l’uranium n’est pas répercuté de façon immédiate dans le coût de production de l’électricité, car les contrats à long terme pour l’achat d’uranium varient en durée, clauses de révision et mode d’indexation des prix. Le cycle du combustible doit aussi être pris en compte avec un délai moyen de deux ans entre l’achat d’uranium et le chargement du combustible dans le réacteur. La production mondiale d’uranium (42.000 tonnes) est insuffisante depuis une vingtaine d’années et une bonne part provient de pays peu sûrs (Exemple : Areva au Niger). L’utilisation de sources secondaires d’uranium (25.000 tonnes), provenant de stocks civils et militaires, permet de combler la différence avec la consommation des centrales nucléaires (67.000 tonnes). Ces stocks seront épuisés en 2015 et la production minière ne pourra augmenter de façon suffisante en huit ans pour correspondre à la demande de consommation Avec cette pénurie d’uranium dès 2015 et une production mondiale d’uranium en déclin à partir de 2025, le prix de l’uranium ne pourra qu’augmenter de façon considérable. Si elle est étalée dans le temps, cette augmentation très importante du coût de production de l’électricité nucléaire est cependant inévitable. Le Centre d’Analyse Stratégique gouvernemental a remis au premier ministre un rapport sur les éoliennes incluant des comparaisons avec le nucléaire. Il reprend des éléments de l’Institut Montaigne… pour les démonter. Avec quelques affirmations qui sont notables dans une telle publication officielle. En voici quelques éléments : Émissions de CO2 : « L’éolien émet 0,008 t CO2/MWh contre 0,05 t pour le nucléaire et 0,87t pour le charbon. Soit 6 fois moins de CO2 pour l’éolien contre le nucléaire et 100 fois moins que le charbon ». Par contre, construire des éoliennes met la tonne de CO2 non produite plus chère que celle issue des économies d’énergie. Intégration des éoliennes sur le réseau électrique : « Il est officiellement confirmé que les éoliennes s’intègrent très bien dans le réseau électrique français malgré son intermittence. L’aléa de la production éolienne inquiète moins RTE que les pannes de centrales nucléaires… ». « Aujourd’hui on sait déjà mettre en réserve de l’énergie dans les barrages hydrauliques et par les centrales thermiques. Demain RTE le fera par les réseaux « intelligents » (smart grids). L’intermittence n’est donc plus un problème ». Construction d’éoliennes : « Les constructions d’éoliennes se font surtout en 2008/2009 par de grosses entreprises surtout du fait de la frilosité des banques liée à la crise financière. Cela fragilise les petits constructeurs qui ont du mal à avoir des crédits ». La France s’est fixé un objectif de 20 GW éolien en 2020,… déjà atteint en Espagne en 2010 qui fournit désormais ses excédents à la France comme à l’hiver 2010. Selon ce rapport « Le nucléaire est un frein objectif à la volonté d’implanter des éoliennes » (sous-entendu l’éolien est trop fortement en concurrence avec le nucléaire pour que le premier soit mis en avant par les pouvoirs publics). Electricité éolienne moins chère que celle du nucléaire : RTE écrit : « Pour le même coût, on peut construire 5,2 GW d’éolienne contre 1,3 GW de centrale nucléaire. Donc avec un facteur de charge de 23 % pour l’éolien et de 75 % pour le nucléaire (62% en 2009 suite à l’arrêt de centrales), pour le même coût, on produit 1,2 GWh d’éolien pour 0,87 GWh de nucléaire ». Le prix du kWh d’éolien est ainsi 40% moins cher que celui du nucléaire. Et pourtant, ce que ne dit pas l’étude, le retraitement des déchets nucléaires, le démantèlement, l’entretien et les frais de fonctionnement beaucoup plus chers pour le nucléaire ne sont pas inclus. Ce qui démontre que l’électricité produite par l’éolien est, y compris en France, moins chère que celle produite par le nucléaire. Mieux, il est démontré qu’en cas d’augmentation « hautement probable » du coût des énergies fossiles, les éoliennes sont très rentables pour la collectivité. Retard de la France : L’industrie française est très en retard en éolien. Le personnel qualifié manque. Le rapport préconise entre autres un rattrapage, des procédures administratives moins complexes. Le leader mondial est le Danemark. Son succès est lié à l’implication active de la population dans les projets d’énergie verte. Un réseau Nord Europe (North Sea Grid) et Sud Europe s’installe comprenant tous les pays du Nord et du Sud. La France qui est pourtant entre ces 2 zones majeures fait défaut pour l’instant. Sa filière n’est pas assez prête. Pendant ce temps les pays d’Asie dont la Chine détiennent à l’heure actuelle déjà plus de 40% du marché mondial des énergies renouvelables et progressent de plus en plus (voir les programmes et les aides de la Chine, Inde, Corée, Taïwan etc). Le pétrole lui continue de monter et a atteint son pic (selon la majorité des opérateurs et intervenants crédibles dont l’Aspo). En conclusion : meilleur urbanisme, nouveaux et meilleurs types de constructions, meilleurs gestion des ressources et recyclages, meilleure rénovation des bâtiments anciens, plus grande utilisation de tous types de déchets dont épuration villes etc = biogaz/chaleur/électricité/stockage/transport, très en retard en France malgré la ressource importante, implantations contrôlées de champs d’éoliennes (pas n’importe où) qui démontrent largement leur efficacité dans le monde, développement d’une filière solaire PV et thermique (toitures professionnelles et particuliers bien sûr plutôt qu’au sol) et soutien dégressif (pour rappel toutes les énergies ont disposé d’aides, pour certaines colossales à leur départ et encore de nos jours, dont pétrole, gaz, nucléaire…, celles des énergies renouvelables sont comparativement dérisoires, çà ne veut pas dire faire n’importe quoi en matière d’aides mais développer des filières avec retours sur investissements), développement de la géothermie etc et de la R&D entre autres.
Bravo à New Energy pour ce beau réquisitoire exhaustif et brillant ! Argumentation a l’air de bonne foi et de tenir la route, même si Dan1 et d’autres, -à juste titre!- souhaiteraient sans doute un peu plus de preuves accréditées. Le seul reproche que je ferai, -si je puis me permettre dans cette belle démo-, c’est que l’accent n’est pas assez mis sur l’éolien offshore et son vaste potentiel…mais ceci ne fait qu’accentuer encore l’avantage in fine de l’éolien vis à vis du nucléaire, tous aspects considérés. E.Besson, C.Lagarde et NKM, vous savez ce qui vous reste à faire ! Nous comptons sur votre lucidité, objectivité et dilgence. Merci pour nous, Merci pour la planète, tout en préservant au max les MWh non-indispensable à la conso. A+ Salutations Guydegif(91)
merci à new energy je suppose qu’il s’agit du rapport de decembre 2009, le pari de l’éolien il faut que nos chers élus le relisent avant de raboter l’offshore en France
je viens de lire la prose de « Inox » c’est ahurisant ! Se battre pour que la vue des paysages ne soit pas polluée par des éoliennes, ça revient à faire partie du lobby nucléaire ? Ben voyons ! Que dire alors du lobby éolien ? Qu’un membre du conseil d’administration de Theolia soit aussi membre du Conseil supérieur de l’énergie et sénateur, ça le choque pas les pro-éoliens, on dirait …
Belle énergie en effet dépensée par New energy pour rédiger ce commentaire (qui doit être en partie une reprise de choses qui tournent déjà en boucle sur internet…les sources ne sont pas citées). Bon, mais quels sont les « arguments » : – pénurie d’uranium en 2015 : Si ça se produit, c’est précisément que le nucléaire aura mis un violent coup d’accélérateur et que les pays qui y croient très fort ont fait des réserves en prévision de la future mise en service de nombreux réacteurs. D’ici là, AREVA (et d’autres) auront engrangé des milliards ! – l’envolée du coût du MWh nucléaire : A 400$ la livre, le prix de l’électricité issue des centrales nucléaires sera de 96 euros le MWH … Mouais, avec le parc français actuel et 400 $/lb, j’obtiens tout juste 52 Euros le MWh. Pour info l’uranium (U3O8) a sérieusement augmenté, il est actuellement à 68$/lb : On est donc encore assez loin du record de 136 $ la livre le 25 juin 2007. A 400 $ AREVA touche une rente indue. Qui veut la fortune d’AREVA ?? – le nucléaire émet 0,05 tonnes de CO2 par MWh Le nucléaire, oui mais lequel, ce n’est manifestement pas le parc français et pas plus le reste des réacteurs mondiaux alimentés en combustible par EUROFDIF. On arrive assez bien à prouver que la construction et le fonctionnement « émettent » 5g de CO2/kWh en France, mais 50 g c’est beaucoup plus sportif ! De toute façon, depuis la fin des années 90, la construction du parc nucléaire français n’émet plus grand chose. Et avec GB2, l’enrichissement devient sobre. En revanche l’essor de l’éolien, qui fait massivement appel à l’acier et au béton a pris le relai et les industriels du béton s’en félicitent. Mis à part une profession de foi tournant sur le WEB, je crois qu’il n’y a pas là vraiment de News dans l’Energy !
j’ai cité une source effectivement c’est pas new, j’ai mis le lien vers le rapport du Centre d’Analyse Stratégique gouvernemental, à priori pas un organisme écolo incompetent, pas ayatollah
Quand j’ai lu les « 400 » de New energy, j’ai cru un moment qu’il y avait confusion entre « francs » et « euros », ce qui arrive parfois quand on parle du coût du programme nucléaire. Mais non, là, ce sont des dollars dans les deux cas…. Si le prix du pétrole atteint 600$/bl (même saut que celui évoqué par New Energy), je pense qu’on sera très content avec un U3O8 à 400£/lb.
Dan1 faut reconnaitre que Airsol 1 a indiqué un lien et fort intéressant de surcroit vers l’article du CAS. J’ai découvert ce lien et article avec bonheur car parait fait sérieusement. Soyons objectifs et positivons sur les choses dites par le CAS et vous. Soyons objectifs, la cohabitation n’est pas une tarre mais un comportement raisonnable de grandes personnes sensées ! Il n’y a pas à lancer de bataille NUC vs EnR, optimisons le tout en // avec des économies d’énergies pour le bien être de tous et de la planète. Let it be ! bis..disait John & co ! A+ Salutations Guydegif(91)
Les éoliennes resteront de la poudre aux yeux des écolos dans la mesure où on ne peut pas stocker l’électricité. Quant à la fabrication et à l’installation d’éoliennes, elle nous coutent très cher, à nous contribuables. Le résultat est que quand le vent tombe, on rallume les centrales thermiques, qui sont les plus polluantes, tout le monde sait ça !
« Le résultat est que quand le vent tombe, on rallume les centrales thermiques, qui sont les plus polluantes » Vous avez parfaitement raison, mais a contrario s’il n’y avait pas d’éoliennes, les centrales thermiques polluantes seraient toujours en fonctionnement, non??? « Et le stockage d’électricité dans tout ça? » Bah on attend vos propositions ( chiffrées si possible).
Effectivement une des sources a été citée par AIRSOL (le rapport du CAS que j’ai lu). Sauf que airsol n’est pas New energy… enfin je suppose. Donc le rédacteur du commentaire New energy (je suppose qu’il est le rédacteur), n’a pas cité sa(ses) source(s). Dans le rapport CAS, on trouve une référence pour les 0,05 t de CO2/MWh du nucléaire : il s’agit d’un rapport de la caisse des dépots : A la page 6/36, on trouve cette valeur avec un renvoi à l’université de Louvain. Or, l’université de Louvain est connue et j’ai souvent cité, depuis 2008 (taper université de Louvain + ACV sur Enerzine), l’une de ses ACV : A la page 15/29 vous trouverez un tableau pour les centrales nucléaires et vous verrez que le CO2 est très bas. A la page 26/29, vous avez le récapitulatif des filières et vous voyez le nucléaire à 7 grammes de CO2/kWh tout compris (y compris la démolition) pour une durée de vie de 40 ans et 7600 heures/an (facteur de charge = 86 %). Question : Où sont les 0,050 tonne de CO2/MWh ou 50 g de CO2/kWh ??
Les 883MW marins installés ont coûté 3000€ le MW pic. Pour 1200€ le même MW en terrestre en 2007. Soit + 150% pour une production annuelle (je cite les chiffre des éolistes) passant de 1800 à 3000 h/an pour les plus optimistes (les allemands déclarent 2500h) soit + 66%. Où est donc la baisse des coûts qu’on nous assène tous les jours? En Angleterre une installation récente indiquée sur Enerzine donnait 4000€ le KW électrique installé.
de la France vont décider d’un petit quelque chose dans cette filière ? Je n’aime pas ces tableaux et graphiques sur les EnR où le nom de la France n’est pas cité.
Desole que vous l’ayez pris personnellement, et non je ne vous prends pas pour un blaireau. Simplement on entend trop souvent cette contre verite (et je n’ai pas dit que vous l’avez dite !) : facteur de charge = 20% => l’Eolienne produit 20% du temps.
Nicolas va s’y coller.
où ? Le groupe allemand a choisi le port de Hull situé dans le nord-est de l’Angleterre. La filière industrielle éolienne britannique se met en place. Siemens a signé jeudi dernier un protocole d’accord avec le port de Hull, dans le nord-est de l’Angleterre, pour y construire une usine de turbines éoliennes. Un accord définitif doit être conclu dans le courant de l’année. Le montant de l’investissement n’est pas communiqué, mais Siemens promettait l’an dernier de construire une usine de 80 millions d’euros. L’idée est de servir les énormes champs éoliens en mer qui doivent être développés dans les années à venir. La propriété de la Couronne, qui gère les terrains de la famille royale mais aussi les fonds sous-marins, a attribué début 2010 neuf concessions en mer du Nord. Objectif : construire d’ici à 2020 des éoliennes produisant 32 gigawatts d’électricité, le quart de la demande britannique d’électricité. À proximité de Hull se trouvent trois des principales concessions, qui nécessiteront 5.000 turbines éoliennes si elles sont entièrement développées. Des monstres mécaniques hauts de 150 mètres, qu’il faut construire le plus près possible du point d’ancrage, en raison de la difficulté et des coûts élevés pour les transporter. Trois ports britanniques croisent le fer pour obtenir la filière industrielle éolienne : Hull, détenu par Associated British Port (ABP), un autre site situé en face de Hull, sur un terrain actuellement en friche, développé par Able UK, et Newscastle, possédé par Shepherd Offshore. 10.000 emplois espérés La victoire de Hull pourrait marquer un point décisif dans cette bataille. ABP espère que plusieurs entreprises s’installent au même endroit, faisant de ce port la base centrale des éoliennes en mer pour la Grande-Bretagne. La mairie de Hull espère à terme la création d’un maximum de 10.000 emplois. D’autres fabricants ont promis d’ouvrir des usines dans le pays. General Electric, Mitsubishi et l’espagnol Gamesa, qui va ouvrir un centre de R&D à Glasgow, se sont toutes les trois engagées à investir. Leur décision est désormais attendue avec anxiété par les autres ports.
Les centrales nucléaires ne crachent pas de CO2 que je sache ! Et le saccage des paysages par des éoliennes ne fait pas diminuer le nombre de centrales nucléaires ! Il n’est pas possible de stocker l’électricité, tout le monde sait ça, alors ne bottez pas en touche en me demandant « mes propositions » !
Les centrales nucléaires ne crachent pas de CO2 que je sache ! Et le saccage des paysages par des éoliennes ne fait pas diminuer le nombre de centrales nucléaires ! Il n’est pas possible de stocker l’électricité, tout le monde sait ça, alors svp ne bottez pas en touche en me demandant « mes propositions » !
Bon, bon…Ne nous fachons pas… Si vous voulez, je peux vous recommander la lecture d’une étude récente de Greenpeace? Mais c’est si vous voulez seulement..
Les centrales nucléaires ne crachent pas de CO2 que je sache ! Et le saccage des paysages par des éoliennes ne fait pas diminuer le nombre de centrales nucléaires ! Il n’est pas possible de stocker l’électricité, tout le monde sait ça, alors ne bottez pas en touche en me demandant « mes propositions » !
Euh, excusez moi , mais là je suis un peu perdu.. Il y a peut-être un bug coté Enerzine… On va parler d’autre chose en attendant: pour le Calvados, vous avez des bonnes adresses?
Allo Houston ? On a un problème….( Apollo 13, pour les plus jeunes..).
alors si elle ne tournent pas forcément quand on en a besoin, bof !
ce sont toujours des urbains qui sont partisans des éoliennes, ceux qui habitent à la campagne n’en veulent pas, c’est fou !