Iberdrola et EOLE-RES ont annoncé lundi la signature d’un partenariat avec la société Neoen Marine dans le cadre de la réponse à l’appel d’offres éolien en mer lancé par le gouvernement français en juillet dernier.
En effet, le gouvernement français prévoit l’installation de 6.000 MW de puissance éolienne en mer d’ici 2020. La 1ère phase de ce programme (3.000 MW) a été lancée le 11 juillet 2011. Elle prévoit le développement de cinq parcs éoliens au large des côtes françaises.
Ainsi, le consortium piloté par Iberdrola et EOLE-RES, associé aux partenaires industriels Areva et la société d’ingénierie et de construction Technip vient de signer un contrat de partenariat avec la société Neoen Marine, société spécialisée dans le développement de projets éoliens en mer et détenue conjointement par le Groupe Neoen et la caisse des dépôts et consignations (CDC).
Le consortium déposera une offre sur 2 zones au large des côtes françaises : Saint-Brieuc et Saint-Nazaire.
Neoen Marine s’impliquera en particulier dans l’accompagnement de la concertation locale et des relations avec l’ensemble des acteurs. Neoen Marine assistera également les autres membres du consortium dans la conduite d’études environnementales ou techniques jusqu’à à l’obtention des différentes autorisations administratives nécessaires. Neoen Marine rejoint Areva et Technip pour apporter une expertise, un savoir-faire et une expérience de la région, ainsi que du travail à accomplir afin de mener à bien ces projets importants.
Iberdrola et EOLE-RES ont constitué 2 sociétés de projets détenues à 70% par Iberdrola et 30% par EOLE-RES, qui déposeront respectivement une offre sur les zones citées pour une puissance installée combinée pouvant aller de 900 à 1250 MW.
EOLE-RES est l’un des principaux opérateurs éoliens français à l’origine de plus de 500 MW installés ou en cours de construction à terre. La société développe également des projets éoliens en mer depuis 1999. Son savoir-faire est adossé à l’expertise de sa société soeur, RES Offshore, qui a développé une compétence unique en matière d’éolien en mer, ayant travaillé sur près de 500 MW en service ou en cours de construction et soutient le développement d’un portefeuille de projets de près de 5.000 MW.
« Forts d’une solide expérience de l’éolien en mer, les différents partenaires de notre consortium sont parfaitement complémentaires et présentent une grande solidité. Neoen Marine vient encore renforcer cette dynamique. Notre vision et notre volonté d’aboutir sont identiques, si bien que l’équipe de Neoen Marine s’est immédiatement intégrée aux nôtres » a commenté Jean-Christophe Chomette, Directeur d’Iberdrola France.
Pour Xavier Barbaro PDG de Neoen : « Neoen Marine est un acteur historique de l’éolien offshore en France. Nous avons choisi de rejoindre le consortium piloté par Iberdrola et EOLE-RES, dont l’expérience de premier plan, la maturité de la solution technique proposée par Areva et Technip, et le rôle moteur dans l’émergence d’une filière industrielle française invitée à exporter, nous sont apparus comme étant les plus fidèles aux objectifs visés par l’appel d’offres éolien offshore français, et aux attentes des territoires concernés, tant en termes énergétiques qu’industriels. Nous sommes ainsi fiers de pouvoir apporter notre savoir-faire et contribuer à la réussite des projets portés par ce consortium à Saint-Brieuc et à Saint-Nazaire. »
Un mot sur les 4 acteurs engagés :
1. IBERDROLA est l’une des cinq plus grandes compagnies électriques au monde et est présente dans 40 pays. IBERDROLA, leader mondial de l’éolien, avec une puissance installée dépassant les 13 000 MW, est présente en France depuis 2005, où elle développe, construit et exploite des parcs éoliens. Elle compte 33 parcs en opération, pour un total de 311 MW. Son siège est situé à Paris, avec des antennes à Rennes et à Nancy. La compagnie détient un portefeuille d’environ 12 500 MW d’éolien en mer, essentiellement en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France, ce qui en fait un des acteurs majeurs du secteur.
2. EOLE-RE est spécialisée dans la conception, le développement, le financement, la construction et l’exploitation de centrales d’énergies renouvelables (éolienne et photovoltaïque) sur le marché français depuis plus de 15 ans, à l’origine de près de 500 MW de centrales de production en exploitation ou en cours de construction. La société est filiale de RES Méditerranée, qui développe des énergies renouvelables à travers le bassin méditerranéen et au Moyen-Orient.
3. NEOEN Marine est le véhicule de développement éolien en mer de NEOEN et de la Caisse Des Dépôts. NEOEN développe, finance, construit et exploite des centrales électriques à partir d’énergies renouvelables : parcs éoliens, fermes solaires et centrales à biomasse. Avec le soutien de ses actionnaires, Neoen entend devenir l’un des premiers producteurs d’électricité indépendants « verts » de France d’ici 2015, avec un objectif de puissance installée de 800 MW. NEOEN est également leader dans le secteur des grandes centrales photovoltaïques au Portugal.
4. RES Offshore fournit un service intégré de développement, ingénierie, construction et gestion d’exploitation pour des projets d’éoliennes offshore et d’énergie marine. L’expertise, le savoir-faire et l’innovation du RES Offshore sont démontrés par les 360 MW de projets offshore au Royaume-Uni ayant toutes les autorisations nécessaires. EOLERES et RES Offshore font partie du Groupe RES, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables.
Nous sommes tellement attardes en France du fait de notre politique schizophrene et bureaucratique que meme les Espagnols viennent a la conquete de notre marche interieur. La honte pour nous, tant mieux pour eux !
Ce ne sont pas des perdreaux de l’année, le groupe espagnol est numéro un mondial dans l’éolien
Il faut au contraire se rejouir que des investisseurs etrangers viennent concurrencer les consortium franco-francais, qui jusqu’a present etaient bien seuls: qu’ils l’emportent ou non, cela aura pour effet de faire baisser le prix du kwh paye par l’abonne dans la CSPE (cf article d’hier et les hauts cris a propos de son augmentation). En plus, ce sont des investisseurs de la zone euro, avec des eoliennes fabriquees en zone euro, autrement dit dans la meme galere.