Selon le dernier rapport de l’American Wind Energy Association (AWEA), l’industrie éolienne américaine a connu la meilleure année de son histoire avec une capacité installée qui a augmenté de manière significative au troisième trimestre 2012 : + 40% par rapport à 2011.
Ainsi, une capacité éolienne de 1.833 MW a été ajoutée à travers 15 Etats US durant cette période, portant le total des intallations à 4.728 MW.
Globalement, la puissance éolienne cumulée aux Etats-Unis atteignait 51.630 MW à fin septembre 2012.
Au niveau des Etats, c’est le Texas qui mène la danse avec l’ajout de 1.291 MW de nouvelles capacités éoliennes. On trouve également dans le classement, en deuxième position la Californie (1,022 MW), suivi par le Kansas (836 MW), puis l’Oklahoma (734 MW) et l’Iowa (597 MW). Les États-Unis confortent ainsi leur position dans le giron industriel mondial qui représentent désormais plus de 20% de la puissance éolienne installée dans le monde.
Par ailleurs, il y aurait actuellement plus de 8.430 MW de projets éoliens en cours de construction à travers 29 Etats d’amérique et Puerto Rico.
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D’après l’AWEA, les crédits d’impôts fédéraux mis en place depuis 2005 en faveur des énergies renouvelables – Production Tax Credit (PTC) – auraient aidé à financer chaque année plus de 15 milliards de dollars d’investissements privés dans les parcs éoliens, aux États-Unis.
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Pour l’industrie éolienne des US, l’élection c’est tout ou rien. Si c’est Romney, clap de fin et redirection des aides à l’éolien vers le charbon, le gaz, le pétrole et le nucléaire. Si c’est Obama, ils pourront continuer sur un rythme de 4000 à 5000MW annuels. L’off shore a peu de chances de se développer aux US en raison de son cout et de l’absence de problème d’espace terrestre. Ils faut avoir les nerfs solides quand on travaille dans l’éolien aux US, car dans 2 jours ils seront soit tous au chômage, soit repartis pour 4ans. Bilan : 0 constructeur US, quasi-uniquement des européens et quelques asiatiques. Ce manque de visibilité rappelle la France, qui avec un marché 10 fois plus petit s’offusque quand ça l’arrange du peu d’industrie nationale dans le secteur. Mais chez nous c’est pire, ça change tous les 6 mois. L’élection de Romney serait en tout cas un coup très dur pour l’éolien européen au niveau mondial car ils ont beaucoup trop investi là-bas au regard des risques politiques. Et une très bonne nouvelle pour les constructeurs chinois qui auront l’occasion de faire du rachat à moindre cout. Réponse dans 2 jours.