Suite au succès de la mise en service de la turbine à 6 MW, l’éolienne off-shore Haliade 150 d’Alstom a commencé la dernière phase de tests en vue de sa certification sur le site du Carnet, en Pays de Loire.
D’après Alstom, il reste 2 critères d’efficacité à mesurer dans les mois qui viennent : "la performance et la qualité de puissance."
Cette éolienne a permis au consortium mené par EDF EN dont Alstom est fournisseur exclusif, de gagner 3 des projets du récent appel d’offres lancé par le gouvernement français. Ainsi le groupe installera un total d’environ 240 éoliennes Haliade 150 produisant 1.4 GW d’énergie éolienne au large des côtes françaises.
Cette étape-clé de la campagne de certification comprenait un test de l’ensemble des systèmes de l’Haliade 150 à la puissance nominale. Toujours selon Alstom, "les résultats obtenus sont conformes aux modèles de calcul, simulations et spécifications de la conception de l’Haliade 150."
Les tests à terre de l’Haliade 150 vont se poursuivre avec la campagne de tests dite « officielle ». Celle-ci permettra de collecter des données complémentaires afin de vérifier que la courbe de puissance et les caractéristique de qualité de puissance sont en concordance avec les standard IEC de l’industrie de l’éolien.
"Nous sommes satisfaits de ces premiers tests", a déclaré Frédéric Hendrick, directeur des activités éolien offshore d’Alstom, "et en particulier des performances de la technologie Pure Torque développée par Alstom pour stabiliser l’entrefer 1 du générateur. Celles-ci confirment pleinement le choix de développer une turbine sans boite de vitesse".
Une seconde turbine sera installée au courant du premier semestre 2013 en Belgique, au sein du parc éolien Belwind, situé à 45 km au large du port d’Ostende. Elle va permettre de tester des opérations et des procédures de maintenance spécifiques dans les conditions maritimes, afin de compléter l’analyse des performances techniques.
L’Haliade 150 répond aux contraintes strictes imposées par l’environnement marin. L’éolienne de 6 MW est capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers par unité.
[DVID]
(1) Dans le générateur, espace entre le rotor et le stator où circule un flux d’air.
Bravo Alstom ! Une bonne nouvelle ! Une brise d’espoir et d’emploi pour l’éolien offshore et les emplois du Cotentin et autour… Bonne continuation ! Bon vent ! A+ Salutations Guydegif(91)
Mouai « Cocorico », Alstom n’a fait que de racheter Ecotecnia () qui n’a rien de français… un peu facile.
Rendons à César…..ce qui revient à César !!!!! Alstom a acquis Ecotecnia il y a 5 ans tout juste ! C’était pour acquérir un savoir-faire au lieu de repartir de la feuille blanche en R&D éolien ! Pratique courante, mais qui nécessite de bien vérifier dans quoi on met la confiance et les millions! OK, le savoir-faire de Ecotecnia concernait les éoliennes terrestres, jusqu’à 3 MW ! Or, on parle ici d’éoliennes de 6MW avec un concept de Pure Torque sans BV ! donc, même si Alstom a tablé sur les équipes et le savoir-faire ex-Ecotecnia, acquis en 2007, -ce qui est légitime!-, je pense qu’ils méritent (la nlle équipe, donc) d’être crédités du »nouveau bébé 6 MW Pure Torque, càd sans BV » !!! Je reprends du texte ci-dessus: »…en particulier des performances de la technologie Pure Torque développée par Alstom pour stabiliser l’entrefer 1 du générateur. Celles-ci confirment pleinement le choix de développer une turbine sans boite de vitesse » CQFD! et donc, on est en droit de FELICITER les ALSTOM boys & girls ! et de leurs / nous faire un petit COCORICO ! de plaisir ! Ne boudons pas ce dernier,…. pour une fois qu’on peut ! Bon vent et Bonne continuation à Haliade et Alstom ! A+ Salutations Guydegif(91)
86GW d’appel ferme ce matin durant plusiseurs heures, 56 en nuc, 13 en hydraulique, un paquet en fossile à flamme et …0.9GW éolien sur les 7 installés (dispo 13%), pas de PV entre 15h et 11h le lendemain. En 2016, avec 7 GW à flamme retiré et un parc éolien doublé, cela fera -7 +1.8: et alors: * que fait-on? On se met en arrêt de travail, on arrête les trains? * comme bien connu, l’éolien ne fait rien quand on en a besoin. C’est ça la réalité que les idéologues refusent de voir: l’incompatibilité d’une forte dose d’énergies erratiques dans une socité qui a besoin de fourniture constante et sûre. On sait tous qu’arrêter une centrale CCG et la faire repartir dans l’huere gaspille bien davantage de CO² que celui économisé par le vent en 1heure. Réalité, quand tu nous tiens… La bio-masse, l’hydraulique sont toujours dispo car stockables…
Vous auriez du regarder la suite, à 19H au moment du pic la production était de 1727MW (24,5% de facteur de charge soit la moyenne) et nos importations de 2200MW. Avec un parc triple comme c’est prévu pour 2020 nous n’aurions pas eu besoin d’exporter et nous aurions réduit davantage notre production à base de charbon. Et avec moins de chauffage électrique nous aurions encore réduit notre consommation de charbon à la même heure (4900MW).
La CRE n’a jamais annoncé de tarif à 228€. Le tarifs ne sont pas publics, seule leur fourchette est connue par ceux qui ont travaillé sur les dossiers , entre 180 et 220€ suivant les projets.
C’est intéressant de l’apprendre. A mon sens, l’état n’a pas à conclure des appels d’offres confidentiels avec des sociétés privées, et la non-publicité du montant réel pour chaque dossier est scandaleuse. Mais la CRE a publié l’avis suivant qui contient pas mal de données permettant de calculer un montant global (sauf si les données annoncés par la CRE sont fausses) : Elle annonce, verbatim, un surcoût annuel en 2020 de 160 € par MWh produit. En fait quand on divise 1,1 Md€ par 6,8 TWh, les 2 données annoncées dans cette avis, on trouve plutôt 162, mais c’est une approximation de calcul. La note de bas de page indique que ce surcoût est calculé sur la base d’un prix de marché de 66,5 €/MWh en 2020. En effet ce qui intéresse la CRE, c’est le montant de la compensation à verser à l’agence qui gère l’obligation d’achat, donc la différence entre le prix de marché et le prix subventionné. Donc, le prix subventionné utilisé dans les calculs de la CRE est : – 160 ou 162 plus 66,5 €, – soit entre 226,5 et 228,5 par MWh
Elle annonce, verbatim, un surcoût annuel en 2020 de 160 € par MWh produit. En fait quand on divise 1,1 Md€ par 6,8 TWh, les 2 données annoncées dans cette avis, on trouve plutôt 162, mais c’est une approximation de calcul. La note de bas de page indique que ce surcoût est calculé sur la base d’un prix de marché de 66,5 €/MWh en 2020. En effet ce qui intéresse la CRE, c’est le montant de la compensation à verser à l’agence qui gère l’obligation d’achat, donc la différence entre le prix de marché et le prix subventionné.